Voyages

  • Ouverture de la route entre Dolpo et Mustang (automne 2023)

    Un lecteur du site m'envoie un lien vers la Une d'un journal népalais qui nous présente une bien mauvaise nouvelle pour nous les randonneurs amoureux du Dolpo et du Mustang...

    https://www.facebook.com/CHHARKATANGSONG.R.MUN (c'est la page facebook officielle du district de Chharka Bhot (Dolpo - Népal)) qui renvoie vers cet article de journal https://www.ratopati.com/story/393797/mustang-dolpa-road dont je vous donne la traduction Google ci-dessous :

    « Les deux districts himalayens Mustang et Dolpa sont reliés pour la première fois par un réseau routier. Le tracteur qui a quitté le Mustang samedi a atteint Charka et est lui-même revenu. La construction de routes a commencé ici depuis 2075 (2018 en calendrier grégorien...). Des travaux étaient en cours en divers lots pour la construction d'une route reliant la municipalité rurale de Waragung Muktikshetra 4 du Mustang à la municipalité rurale de Tangsong (Chharka Bhot) de Dolpa via Sangta depuis Pakling. Le gouvernement de l'Union a déjà investi 20 millions de dollars pour les routes. Une piste de 10 km a été ouverte au cours des 6 derniers mois. L'année dernière, 3,17 millions ont été dépensés pour ouvrir la piste, et cette année, 2 millions supplémentaires ont été alloués. Charka Tangsong a déjà ouvert la piste allant du village de Charka à la frontière du Mustang. Une fois le réseau routier connecté, le président du quartier de Charka, Dhawalwang Gurung, a présenté l'Abirmala au président de la municipalité, Senang Gurung, et au représentant de l'entreprise de construction. Amarraj Sejuwal, directeur administratif de Charka, a déclaré qu'une fois la route atteinte, il sera plus facile pour les habitants de se déplacer et de transporter des marchandises. »

    Je vous laisse libres d'apprécier (ou non...) le fond de cette communication...!

    Ouverture piste qui relie chharka bhot a jomosom automne 2023

  • Dans la presse locale (3)...

    Il y a six ans, j'avais eu le droit à un article dans le journal local Pierre Martin sort des sentiers battus, puis dans la foulée une interview sur les ondes de RCF Drôme (le podcast n'est plus disponible...), en 2019 j'étais à l'honneur de la rubrique "Le Crestois dans le Monde" avec le trek au Ladakh puis l'année suivante, juste avant le déclenchement du Covid, puis le voyage en Ethiopie. Cette fois-ci, voici le billet après le parcours sur une portion de la GHT (Great Himalaya Trail) qui m'a vu en septembre 2023 traverser la chaîne de l'Himalaya dans le far-west népalais. En complément, vous pouvez consulter les topos des 3 randonnées itinérantes que j'ai effectuées (respectivement 7, 6 et 26 jours entre Simikot et Juphal) dans des espaces sur lesquels bien peu de "touristes" y ont posé le pied...! Le camp de base E du Saipal (depuis Simikot)GHT - De Simikot à Gamgadhi et GHT - La traversée du Haut-Dolpo Nord (Gamgadhi - Juphal). Les diaporamas contenant les nombreuses photos capturées lors de ces périples seront disponibles lorsque la météo me laissera suffisamment de temps pour rester à la maison pour les traiter...

    Le Crestois 27102023

  • Traversée Saipal et Dolpo (épilogue)

    Retour à la civilisation (et plus vite que ça, c'est du jamais vu...!)

    Samedi 7/10 : Le lodge était vraiment "pourri de chez pourri", la bouffe ?, on ne peut pas la qualifier autrement... était le pire dal bhat que j'ai pu essayer d'ingérer en 22 séjours au Népal : riz collant, servi froid, légumes rances... Ce matin à 6 heures, on est une vingtaine de personnes à pénétrer dans le bâtiment de l'aérodrome (moitié touristes, moitié locaux) et à espérer entendre la sirène qui annonce l'arrivée prochaine de notre "vaisseau de l'air" (hawai jahaj en népali...) qui va nous sortir de ce Dolpo que l'on a tant aimé mais que, étonnamment..., on souhaite laisser derrière nous pour aller vivre nos souvenirs à la maison. L'endroit a tout l'air d'une souricière... Encore qu'aujourd'hui on puisse se retourner vers la piste automobile au cas où... A 7 heures, la sirène retentit ! L'attente pèse sur l'ambiance dans la "salle d'embarquement" : il en met du temps ce bi-moteur à se présenter dans l'alignement de la piste. On imagine un dernier virage derrière le coteau herbeux qui nous le cache encore à la vue. Mais il ne vient toujours pas ! Il faudra attendre encore bien 15 bonnes minutes pour le voir apparaître, si frêle au milieu des montagnes que la neige tombée ce mardi-là semble avoir fait passer la taille de "petite" (ici, moins de 5000m d'altitude pour un pic, c'est petit...) à "himalayenne"... Il se pose sans encombre, part faire son demi-tour en bout de piste et vient se garer.

    L'aérodrome de Juphal

    Il est 7 heures 30 et le policier nous invite à nous rapprocher, bien en ligne, attention ! et pas de photos, des fois que l'on fasse un repérage pour le futur attentat destiné à détruire les infrastructures de cet aéroport stratégique de Dolpa-Juphal... Enfin ! Peu de personnes en descendent, leurs bagages restent sur le tarmac au pied de l'avion alors que les nôtres sont embarqués fissa pendant que l'on nous invite à monter alors que les hélices commencent à tourner. Décollage rapide (il n'a que 650 mètres pour s'élancer...) et nous voici à suivre en prenant un peu d'altitude les gorges de la Thuli Bheri khola. De part et d'autres de cette rivière, les coteaux sont pentus et on découvre, en passant à leur hauteur, de nombreux villages, parfois de taille importante, qui sont construits sur des plateaux agraires. On a pris suffisamment d'altitude pour franchir la barrière de l'Himalaya (ça tombe bien, ici, la Thuli Bheri khola a fait du bon boulot et a creusé une gorge suffisamment profonde, et large aussi, pour que les pilotes n'aient pas à monter trop haut en altitude, environ 3800 mètres).

    Ca y est ! On sort du Dolpo en passant au pied de ce pic qui appartient à la chaîne de l'Himalaya...

    On franchit les derniers contreforts de l'Himalaya et on peut commencer à survoler la zone de collines (les hills, comme ils disent...) avant de basculer vers le S au-dessus d'une mer de nuages qui vient se bloquer sur les premières pentes de la chaîne de montagnes. 20 minutes pas plus et c'est la plongée vers les 200 mètres d'altitude dans la fournaise de la plaine du Téraï pour se poser sur le tarmac de l'aéroport de Nepalgunj.

  • Traversée Saipal et Dolpo (episode 5)

    "Finissons ce périple dans le haut Dolpo en rejoignant un aérodrome en 10 jours de marche au travers des cols et des villages du haut Dolpo"...


    Lundi 25 septembre : Hier soir,à Pho, on a revu des humains autres que nous... Ca fait du bien surtout que ce gentil couple d'hôteliers Gurung nous a réjouis. Il a du mérite de vivre dans l'un des villages les plus reculés du haut Dolpo et se met en quatre pour que le trekkeur de passage soit contenté. Au cours de la discussion, nous leur avons fait part que la liaison de ce jour pour rejoindre Bhijer était quand même sur le papier un peu longue (7 à 8 heures et de grosses dénivelées positive et négative). Bien sûr, c'est à cause du manque d'eau dans cette région aride que l'on ne peut pas faire de bivouac à mi-chemin... Le sourire aux lèvres, ne voilà-t'il pas que le monsieur nous apprend que, de l'eau, il y en a, maintenant, et où il faut...! Quoi ? Un miracle s'est produit ? Non, non, pas du tout... Les villageois de Pho trouvaient que l'étape était trop longue et ont de leur propre initiative fait construire avec leurs propres deniers une fontaine à l'emplacement de l'ancien village de Pho, Potalgaon c'est son nom, situé sur le coteau d'en face au pied du Yambur La mais juste séparé du nouveau par la gorge de la Tora khola de 700 mètres de profondeur... Idéalement placée, cette fontaine autorise la tenue d'un bivouac de belle importance. Mais, comment s'y sont-ils pris ? Ils ont été capter une source dans la montagne à 2 kms de là sur le versant Bhijer et ont tiré une canalisation jusque sur le plateau de Potalgaon. Opérationnelle depuis juin 2023, ils n'en sont pas peu fiers ! Mais la raison de cet aménagement ? Pour les convois de mules, pour les villageois qui vont à Bhijer ? Non, non, ils sont habitués à marcher de longues heures sans boire. C'est uniquement pour nous, les trekkeurs, qu'ils l'ont réalisée. Alors, bravo, et merci de tout coeur à eux ! Alors, il y a de grandes chances que nous soyons les premiers à inaugurer ce camp d'altitude devenu à présent possible sur ce petit plateau à 4100m d'altitude. La journée aura donc été très contemplative entre la descente de Pho à la rivière très typée "Mustang", la traversée de la gorge tout en bas et la remontée du coteau opposé tout aussi belle. Une micro-région que l'on a pu apprécier tranquillement sans se presser, sans penser au chrono pour arriver à Bhijer avant la nuit ! Bhijer, ce sera donc pour demain vers midi et on nous a annoncé qu'il y avait de la téléphonie, certes, mais aussi la WiFi (sous réserves...). Youpee ! De mon côté, la forme est revenue. On est redescendu entre 3400 et 4100m et de suite ça devient plus facile ! L'acclimatation, c'est un truc qui se gagne petit à petit, jour après jour, et c'est le corps qui décide s'il veut ou s'il veut pas...

    Récolte d'orge à Pho

    Au dîner, riz, bien sûr, mais accompagné de ciboulette (le jimbu) récoltée au bord du chemin en grande quantité lors de l'ascension depuis la Tora khola (il va se retrouver dès notre retour sur les étals d'Asan Tole à Kathmandu cette herbe étant très prisée des népalais, surtout celle de la montagne beaucoup plus odorante et goûteuse que celle de culture... et elle s'achète à bon prix une fois séchée). A Pho, le propriétaire du lodge nous avait vendu du sukuti (viande séchée, le seul moyen que les habitants de ses hautes vallées disposent pour avoir de la viande toute l'année, une fois débitée, elle est séchée puis au fur et à mesure des besoins, elle est bouillie puis assaisonnée pour être ajoutée à un dal bhat). Mais un sukuti très particulier puisque fait avec de la viande de naura (céquoidon ? eh bien, de la viande bharal ou moutons bleus de l'Himalaya que les habitants ont le droit de chasser en quantité modérée pour leur consommation...). Vraiment savoureux et moins coriace que du yack sans la saveur gibier... 

    Tri des brins de jimbu avant séchage

  • Traversée Saipal et Dolpo (episode 4)

    Sur l'itinéraire de la GHT - Traversée N du haut Dolpo

    Lundi 11 septembre : Ca y est ! On a quitté Gamgadhi ce matin, ce lieu de tentation... C'est parti pour la traversée N du haut Dolpo. En fin d'épisode 3, il était envisagé de faire en 4x4 au moins la première étape de ce jour sur la toute nouvelle piste terminée il y a moins d'un an... Arf, arf...! C'était sans compter sur la mousson de l'été 2023 : sur les 7kms entre la base de la colline de Gamgadhi et Lumsa, il n'y a pas eu moins de 10 éboulements du coteau, un pont routier qui ne tient plus qu'avec un pilier et duquel il faut sauter pour rejoindre la terre "ferme" de l'autre côté.

    Il va bien falloir sauter...!

    De 4x4, il n'en est évidemment plus question ! Et pour les Népalais, il va leur falloir se remettre à marcher pour peut-être quelques années en attendant une opération multiple de consolidation des infrastructures. Très petite journée de marche pour entamer ce trek ; après la journée off, il faut bien nous aussi réapprendre à marcher... Nuit dans un lodge à Chailchaur, un village-rue qui semble, vu le nombre de d'établissements qui sont proposés pour la nuit, être l'étape obligée pour les Népalais qui sont allés faire leurs courses à Gamgadhi et qui retournent "les bras chargés de cadeaux"... vers leurs villages respectifs. En tout cas, dans leurs bagages, pas mal d'équipement d'électroménager, ce qui nous rassure quand à la présence au moins dans cette vallée de la fée électricité à chaque étape, au moins jusqu'à Mugu...

    La ville-dortoir de Chhaila

    Soirée un peu différente des précédentes avec visionnage d'un film Bollywood ("Raguda", pour ceux qui voudraient le regarder...), interminable car les méchants que le héros doit affronter se créent toutes les 10mn. Une seule blessure suite à un coup de poing au menton, il est quand même fort ! Mais des dizaines de filles qui lui tournent autour. Et des alliés d'une demi-heure qui n'en sont finalement pas. Des enlèvements, des courses-poursuite en voiture mais étonnamment pas de danses... Ouf ! J'ai échappé à ça ! Pas besoin de traduction de l'hindi car la moitié des phrases contiennent des anglicismes, ça fait plus moderne ! Et puis, les méchants sont suffisamment grimés en méchants qu'on ne peut pas les confondre avec les gentils... même quand ils sont du côté des gentils avant qu'ils ne tournent casaque.

  • Traversée Saipal et Dolpo (episode 3)

    Dimanche 3 septembre : Et c'est reparti ! Même descente que la semaine dernière jusqu'à la passerelle de Chhipra. L'air est saturé de l'humidité qu'a laissé l'orage de la 2ème partie de la nuit. Mais comme il fait plutôt frais, ça passe... Cette fois-ci, on ne traverse pas la Humla Karnali nadi mais on reste en RG pour s'élever en lacets dans le coteau pentu et le soleil "a la bonne idée" de nous darder de ses rayons. Et le cocktail soleil + humidité fait que l'on se croit plus sur l'Île de la Réunion qu'au Népal, il faut dire que ces deux contrées font partie des zones exotiques. Chaque dizaine de mètres de dénivelée de gagnée est un enfer ! Après la pause de midi à l'ombre, la montée est plus facile sans soleil vers Durpagaon et le voyage que l'on effectue de concert avec un groupe de scolaires du village en train d'entretenir les bas-côtés du chemin est très guillerette. Je propose de faire halte dans une famille au village plutôt que d'aller monter les tentes tout au fond de la vallée (le terrain de camping "officiel"...) dans un lieu que je devine plutôt saturé d'eau car placé au bord de la rivière. Bonne pioche ! Il a plu toute la nuit et la soirée a été super sympa... et au sec !

    Rencontre d'un groupe de scolaires à l'approche de Durpagaon

  • Traversée Saipal et Dolpo (episode 2)

    Samedi 27 août matin : Comme convenu avec la compagnie aérienne la veille, nous voici pile poil au rendez-vous avant les aurores devant le guichet de l'aéroport. Pas mal d'agents de la compagnie s'affairent mais le doute est toujours présent : le départ avorté hier après-midi est encore présent dans les mémoires et comme il a encore bien plu toute la nuit, parfois avec une grosse intensité (certes, ce qui est tombé ne tombera plus mais les queues de mousson peuvent être violentes et répétées......), on ne peut pas être rassuré par la versatilité de Madame Météo !

    Vers 7 heures les bagages sont enregistrés et nous sommes 14 à vouloir rejoindre Simikot. Certains, comme nous, attendent depuis 4 jours ou plus... Comme d'hab', la compagnie fait passer une rotation avant la nôtre vers Juphal (alors que les bagages de ces passagers ont été enregistrés 30 minutes après nous... va comprendre, Charles !) et on nous convoque vers 8 heures et demie dans la salle d'embarquement. Nous sommes seuls dans cette salle hyper réfrigérée alors qu'il ne fait pas si chaud et humide que ça... et nous passons notre temps à scruter la piste d'atterrissage pour voir revenir notre vaisseau (pourquoi "vaisseau" ? parce qu'en népali le mot originel de l'avion est "hawaï jahaj", le vaisseau du vent, si, si ! Bon maintenant les jeunes générations disent "plane"...).

    L'entrée de l'aéroport de Nepalgunj (sous le soleil...)

  • Traversée Saipal et Dolpo (episode 1)

    Arrivée à Katmandou samedi 19 août, pris en charge par mon ami Dhane, derniers achats à Thamel (carte SIM Nepal telecom, une gourde Nalgène et des dizaines de guirlandes de drapeaux lungtas à poser dans les cols pour accéder à la bienfaisance des dieux du panthéon bouddhiste afin que le voyage se déroule sous les meilleurs auspices... ça avait marché en 2017 !), une visite chhito à mon ami vendeur de thé, une autre pour la famille de peintres que je suis depuis des années (il faut que je pense à faire une présentation de quelques unes de leurs œuvres sur un billet de blog au retour tant la qualité de leur peinture est remarquable...) et un premier palak paneer chez Gaia, excellent au demeurant... Et nuit chez mon ami propriétaire hyper-sympa de l'Avalon house.

    Lever de soleil sur Kathmandu

    Dimanche 20 août, obtention des permis et premier dal bhat ingéré (je suppose qu'avec le mode d'itinérance choisi ce ne sera pas le dernier...). Préparation du sac de trek avec récupération des affaires laissées sur place après le trek de l'année dernière au Dhaulagiri. Invitation en soirée de Dhane à goûter les délices d'un restaurant libano-syro-saoudien (...) aux mets délicats et goûteux. Et contrairement  ce que l'on pourrait envisager, il y a bien de la bière Gorkha strong sur la carte... Deuxième nuit à l'Avalon house.

  • Haute route du Vercors

    Ca y est ! Le topo de cette création commune d'Isabelle et moi-même au milieu du mois de juillet 2023 est en ligne. J'espère que les descriptions seront assez précises et les diaporamas suffisamment explicites pour que vous ayez envie de vous lancer sur cet itinéraire qui je le souhaite deviendra un des must de la randonnée itinérante en autonomie en France ! Si, si, j'y crois... tant ce que nous avons vécu pendant ces 11 jours de marche nous a comblés de bonheur entre paysages somptueux, panoramas de légende, faune exubérante (des centaines de bouquetins qu'il faut parfois déloger du chemin pour poursuivre sa route...), et calme des hautes routes pas encore connues. Plaisir de la création et espoir d'avoir lancé l'idée qu'il n'y a pas que le GR20 en France !

    A l'approche des Rochers des Jaux

  • Un lecteur du site me fait part de ses créations audiovisuelles lors de ses voyages au Népal

    Voici le message reçu d'un internaute belge qui réalise des petits films (bien faits au demeurant...) :

    Bonjour,
    Nous apprécions, ma compagne et moi, beaucoup votre site et vos récits de trek (au Népal surtout) qui sont sources d'inspiration et d'informations détaillées (en français) pour nous qui sommes tombés (aussi) amoureux du Népal. Dans un mois et demi, fin septembre, nous partons pour notre sixième voyage et trek au Népal. Notre choix s'est porté cette fois sur le Upper Dolpo (tant que notre santé le permet). Je prends beaucoup de photos mais aussi de nombreux extraits vidéos que j'exploite en amateur pour confectionner, en solo et sans formation, des petits films. Ce sont d'abord des souvenirs pour nous et, à quelques occasions, pour des projections destinées à certains proches ou connaissances que cela intéressent. Pour élargir mon public fort restreint et si cela vous convient pour compléter votre site, vous me feriez plaisir en mettant l'un ou l'autre lien qui permette à vos visiteurs de visionner mes films. Ci-dessous quelques liens.
    Cordialement,
    Serge Fetter (de Couvin, Belgique).

    Voici donc quelques uns de ces films que je vous invite à visionner pour retrouver l'ambiance des petits villages reculés et des chemins d'accès tournés dans deux régions que j'apprécie tout particulièrement : le Mustang et le Kangchenjunga pour leur authenticité préservée (et que j'espère que les villageois ne vont pas perdre trop vite de suite...). A vous de jouer !

    Mustang : https://vimeo.com/854029360

    Phale (Kangchenjunga) https://vimeo.com/360395259
    Trek du Kangchenjunga https://vimeo.com/363680668
    Trek du Kangchenjunga https://vimeo.com/365151467
    Trek du Kangchenjunga https://vimeo.com/375162950
    Trek du Kangchenjunga https://vimeo.com/375288787

    Tihar dans un village au pied du Kangchenjunga

    https://vimeo.com/512111859

  • Le topo du Tour du Dévoluy 2023 est désormais en ligne !

    Ca y est ! J'ai fini de mettre en ligne le topo et les photos collectées lors de la grosse semaine de trek en semi-autonomie dans le Dévoluy, ce massif calcaire situé entre Grenoble et Gap qui recèle tant de beautés et autorise la création de nombreux itinéraires "hors des sentiers battus" à la journée. Là, il s'agit d'un tour du massif "à ma façon" d'une dizaine de jours qui est amputé des deux derniers puisque la météo n'a pas voulu nous gratifier d'une rallonge de beau temps pour revenir à notre point de départ. Les jours 9 et 10 sont donc remplis... de vide. Nul doute que je les compléterai d'ici peu. On ne peut pas laisser cela dans l'état ! Bonne lecture et, qui sait, bon déroulement de trek si d'aventure vous décidiez de suivre ces traces...

    Le vallon de l'Abéou vu depuis le sentier entre La Cluse et La Montagne

  • Camp de base du Saipal et traversée du haut Dolpo

    Avis aux personnes intéressées ! Mais il va falloir aller vite pour ne pas rater cette occasion unique de m'accompagner sur un trek mythique, celui de la traversée du haut Dolpo par les hauts cols à portée de main de la frontière tibétaine. Départ de Simikot, arrivée une quarantaine de jours plus tad à Dunaï ! Rien que ça. Quoique... Comme on ne va pas tous les jours du côté du far west népalais, on en profitera pour se mettre en train sur le tout nouveau circuit en boucle du camp de base du Saipal, un pic qui dépasse de peu les 7000m et que bien peu de monde a pu approcher. 10 jours d'acclimatation entre 2000 et 4500m, histoire de partir avec de bonnes sensations sur la bavante qui suit... Le programme succinct en PDF est téléchargeable ici. Le coût estimatif se situe aux alentours de 8000€ par personne et le groupe sera composé de 3 personnes au maximum. Bien entendu, pas de débutant sur cette bambée : il faut avoir eu à son actif d'ores et déjà plusieurs treks de ce genre en Himalaya ou dans les Andes, en altitude quoi ! Et surtout, nonobstant la durée assez inhabituelle, 47 jours..., dans des conditions d'évolution au confort basique, le nécessaire mais pas plus ! Si vous êtes intéressé, faites vite ! Vous avez tout le mois de juillet pour vous décider...

  • C'était un chouille trop tôt...

    Exécuté trop tôt (mais comment aurions-nous pu savoir ?...) en cet automne 2022, le projet de tour du Dhaulagiri I que nous avions programmé est venu buter sur la trop grande incertitude de disposer de conditions favorables pour accomplir avec succès le périple. A notre grand dam, nous nous vîmes contraints de rebrousser chemin à seulement 3600m d'altitude au niveau de l'Italian Camp. Faute à une mousson qui se traînassait plus que de raison en longueur déposant chaque soir de ce début octobre des quantités de neige fraîche sur la partie technique de la traversée.

    Italian Camp (Dhaulagiri BC W)

  • Dans la presse locale (2)...

    Il y a trois ans, j'avais eu le droit à un article dans le journal local Pierre Martin sort des sentiers battus, puis dans la foulée une interview sur les ondes de RCF Drôme (le podcast n'est plus disponible...), et l'année dernière j'étais à l'honneur de la rubrique "Le Crestois dans le Monde" avec le trek au Ladakh. Cette fois-ci, sortant avec un peu de retard (la Covid-19...), voici le billet de retour d'Ethiopie (voyage effectué en février 2020). En complément vous pouvez consulter les topos de randonnée Massif du Simien et Autour de Lalibela qui attestent de la beauté des paysages de cette contrée. Et puis, il y a les diaporamas que vous trouverez rangés jour par jour dans le classeur des Villes du Monde consacré à l'Ethiopie.

    Le crestois 17072020

  • Retour du Ladakh 2019...

    Claire qui m'a fait confiance l'année dernière pour la guider sur les "chemins" entre Sangtha et Mahe via le lac du Tsomo Riri (topos De Sangtha au Tsomoriri et Du Tsomo Riri à Mahe) m'a envoyé ces 3 aquarelles esquissées sur le vif et coloriées par la suite. Certes, je pense que mes clichés photographiques sont d'une bonne qualité (je prends toujours du plaisir à les regarder même bien des années après avoir réalisé le trek) mais là je suis bluffé par ses aptitudes à créer ces oeuvres d'art comme ça, en live... Vous reconnaîtrez celle du lac du Tsomo Riri depuis le Norbu La, puis celle de notre guide Rinchen, super bien "croqué" et puis votre serviteur dans des poses récréatives ou sérieuses (il faut bien noter ce que l'on voit pour pouvoir composer un topo de qualité, non ?). Les voici donc :

  • Juillet 2019 au Ladakh : 50 sur 360...

    Le Ladakh, connu pour ses paysages de désert d'altitude où il n'y pleu(vai)t que très rarement en été, vient de connaître un mois de juillet 2019 plutôt agité côté météo... en attendant peut-être pire côté politique avec la décision de Narendra Modi de mettre fin unilatéralement à l'autonomie du Cachemire !

    Sur le plateau des Kyun tso, ça va pas tarder à tomber...

  • Au Mustang, les népalais : constructeurs et destructeurs...?

    Retour d'un voyage au Mustang au printemps 2019...

    Ils sont en train de tuer le Mustang ! Ou tout du moins la portion la plus connue... Non contents de la qualité de la piste historique construite il y a moins de dix ans, la nouvelle génération d'ingénieurs des « Ponts et Chaussées » locale a décidé qu'une route à vocation internationale (entre le Népal et la Chine par exemple...) ne doit pas faire moins de 20 mètres de large et que le tracé des pentes et des virages doit permettre d'y faire évoluer des semi-remorques de grande longueur. Et tout cela au milieu d'un espace naturel préservé depuis des milliers d'années... Et c'est bien là que le bât blesse ! Pas satisfaits du profil du tracé précédent, les concepteurs de cette route (qu'ils espèrent dans le futur devenir le nouvel axe commercial nord-sud...) ont défini de nouveaux tracés, si possible très différents des anciens (ce n'est pas un problème d'avoir deux ou trois tracés parallèles voire plus à quelques mètres de distance l'un de l'autre : l'ancien, le tout nouveau et tous les essais malencontreux qui se sont terminés dans une roche plus rebelle que les autres à vouloir se faire transpercer...). Il en résulte une vision apocalyptique d'espaces naturels d'une exceptionnelle beauté (autrefois...) qui se retrouvent lardés de multiples bandes parallèles disgracieuses au pied desquelles on distingue les vestiges des sentiers historiques perdu corps et biens (un exemple entre Chele et Samar où le sentier tracé dans la falaise n'est plus...), ensevelis qu'ils ont été sous les tonnes de gravats expulsés par la noria de Caterpillar© qui œuvrent juste au-dessus (Ah ! Newton...).

    Les travaux de la route à l'approche de Chele

     

  • Les cahiers de l'Âne n°91 est en kiosque

    Comme j'en ai pris l'habitude... voici le 3ème reportage que je rédige pour cet excellent magazine consacré aux ânes et aux mules. Cette fois-ci, j'ai présenté la traversée du Parang La entre Ladakh et Himachal Pradesh, région du Spiti, en me focalisant sur le difficile travail de ces bêtes (de somme...) qui en plus d'évoluer en altitude et chargées doivent supporter de nombreuses traversées de rivières, des nuits par -15°C, des orages de grêle, du vent, etc. et, pour finir, une marche sur glacier lors du franchissement de la barrière montagneuse de l'Himalaya à près de 5600m ! Merci à elles (et à leur muletier...) sans qui rien ne serait possible dans ces régions inhabitées et loin de tout.

    Un autre article pourra aussi vous passionner, même si vous n'êtes pas féru de ces animaux, c'est celui sur l'American Fondouk de Fès, avec des photos qui ne laissent pas insensible...

    Bonne lecture !

    Cahiers de l'ane 91

  • Cent fois sur le métier...

    Cent fois sur le métier... remets ton ouvrage ! C'est l'adage bien connu des personnes persévérentes. C'est aussi celui du génie de l'armée indienne qui travaille en permanence sur la NH-1, de Manali à Leh et de Leh à Srinagar. Tout au long de l'année, les équipes de travailleurs venus du lointain et chaud Bihar (c'est une des provinces indiennes du Teraï qui possède une frontière commune avec le sud du Népal) qui sont employés, souvent avec femme et enfants sur ces chantiers d'altitude, entre 1800 et 5600m. Ils construisent des camps itinérants selon les chantiers prévus et/ou lors de réparations de fortune suite à des éboulements, des inondations, etc.

    Un groupe de Bihars à l'oeuvre au pied du Rohtang La

    Altitude, froid, vent, pluie, grêle, neige, boue rythment leur vie de labeur dans des conditions d'hygiène limites (pour ne pas franchir le pas d'insalubre...), à l'opposé de celle de leur pays de naissance, hyper chaud mais dans des conditions de vie tout aussi pauvres et insalubres... La seule (grosse) différence est qu'ils sont payés : ce n'est pas gigantesque mais il y a des rentrées d'argent assurées.

    La route NH-1 à l'approche de Gramphu dans la descente du Rohtang La

  • Les cahiers de l'Âne

    Je ne vous en ai pas parlé avant mais je "collabore" avec un magazine bimensuel consacré strictement aux ânes et aux mules. Il s'appelle Les cahiers de l'Âne et doit compter pas mal d'abonnés et de lecteurs car le numéro 90 est actuellement en kiosque (sans calculette, à 6 numéros par an puisque bimensuel, ça fait 15 ans de parutions, non ?). Sans exagérer, c'est une publication bien intéressante pour les amis de ces bêtes (mais pas seulement...) avec une foultitude d'articles concernant ces animaux (santé, psychologie eh oui, nourriture, maladies, etc.). Une grande part de la publication est consacrée aux retours d'expérience sur le terrain (entre autres, numéro après numéro, est présenté un voyage au long cours vers Compostelle avec des ânes). Et, bien entendu, c'est là que je pouvais intervenir...

  • Traversée du Népal

    La traversee du nepal

    Ils l'ont fait ! Maxime et Justine, Max et Juju pour les intimes (ils m'avaient accompagné à l'automne 2013 sur la Kora du Dhaulagiri), ont réalisé une performance de choix : traverser dans sa longueur l'Himalaya népalais, de Jumla à l'Ouest du Dolpo à Tumlingtar au pied du Makalu côté Est, en une grosse centaine de jours. Le temps leur a manqué pour accomplir le périple en entier car ils ont rencontré des conditions météo difficiles, forte mousson au début (au Dolpo), froid intense à la fin... L'originalité de leur itinéraire qui s'est dessiné souvent au jour le jour du fait des nécessités de contournement de rivières en crue réside dans le fait qu'il ne s'est pas tenu stricto sensu au suivi des itinéraires de la G.H.T dessinés sur les cartes (Great Himalaya Trail), haute ou basse, mais qu'ils ont sans cesse louvoyé entre les deux itinéraires voire même ailleurs... En alternant passages de cols altiers à deux pas de la frontière tibétaine (le tracé de la high G.H.T), randonnées sur les sentiers du piémont himalayen (le tracé de la lower G.H.T) et autres chemins plus ou moins bien viabilisés, ils ont pu découvrir de manière complète un Népal des montagnes et des campagnes bien attachant. Et grâce aux rudiments de népali que Maxime possède, il leur a été permis d'agrémenter les étapes d'échanges verbaux lors des nombreuses rencontres sur les chemins, dans les villages où ils ont pu partager d'excellents moments avec la population qui y réside. Ils ont posé l'essentiel dans le site qu'ils ont complété de semaine en semaine sur place au gré des connexions WiFi dont ils pouvaient disposer. J'ai pu suivre leur avancée d'W en E et m'ont fait le grand plaisir de reprendre une partie de l'itinéraire de la Route des kharkas, trek "hors des sentiers battus" que j'avais créé en 2013. Pour effeuiller leur livre (numérique...) de voyage, cliquez donc sur l'image en entête du billet de blog. Et bon voyage à vous aussi, virtuel dans un premier temps mais qui saura vous inspirer pour créer votre propre itinéraire !

    Juju et Max

  • La route de tous les possibles...

    Le Spiti est une micro région appartenant à la province de l'Himachal Pradesh, province située en gros 400kms au N de la capitale indienne New Delhi. Deux routes desservent le Spiti depuis Chandigarh :

    1) la première se dirige vers l'E et remonte les vallées de la Sutlej et de la Spiti river. Nous l'avions suivie en août 2013 à la suite du trek De Rumtse au Spiti au cours duquel nous avions franchi le Parang La et rejoint Kaza. En suivant cette route, nous avions pu visiter des sites religieux bouddhistes (Dankhar, Lalung, Taboo) pour finir par le site hindouiste de Sarahan avant de rejoindre Shimla. Mis à part un "léger" incident du côté de Kalpa (la destruction en live de l'un des ponts franchissant un gros torrent et qui avait été emporté par un éboulement, avec ce qu'il y avait dessus, juste deux camions...), l'axe routier était plutôt de bonne facture et le goudron était présent sur la totalité de l'itinéraire.

    2) la deuxième démarre du Lahaul, 50kms au N de Manali, au-delà du Rohtang La alors que l'on rejoint Gramphu, un village posé au fond de la vallée de la Chandra chu où se poursuit vers l'W puis le N la route NH-1 qui remonte jusqu'à Leh et au-delà Kargil et Srinagar. L'embranchement vers le Spiti se situe à mi-hauteur de la rivière dans la descente du Rohtang La et c'est l'occasion de passer de l'ombre à la lumière, comme on dit... L'axe routier suit la Chandra chu sur une cinquantaine de kilomètres avant d’égrener les lacets qui permettent d'accéder au Kunzum La, un col de 4550m qui donne de ce côté-là accès à la région enclavée du Spiti.

  • Tout, tout, tout sur le Dolpo...

    Après le Mustang qu'il a parcouru de long en large (et en hauteur...), Paulo Grobel est tombé amoureux d'une nouvelle région qu'il a entrepris d'explorer, à fond comme d'habitude. Et comme pour le Mustang, il partage la somme d'infos dont il dispose avant (lectures, internet, etc) ou qu'il collecte lors de ses voyages sur un site web. Celui-ci se nomme www.dolpo-news.com et a vu le jour très récemment. Les aspects trekking et ascensions sont renvoyés par des liens vers le site générique www.paulogrobel.com alors que sur le nouveau site une grande place est faite à la culture bouddhiste ou pré-bouddhiste Bön encore très présentes dans ce "Pays caché".

    Au fait, bientôt plus si "caché" que ça car on apprend que les travaux de la route entre Jajarkot et Dunaï arrivent à leur terme et que cela va changer beaucoup de choses pour les locaux comme pour les "touristes", et pour une fois, contrairement au Ladakh/Zangskar, en bien pour les deux...

    Une grande partie de l'aspect culturel de cette région est traité au travers de la publication de documents concoctés par Etienne Principaud. Vous avez pu prendre connaissance, en avant-première sur mon site, de quelques uns de ces documents insérés ça et là au format PDF dans les descriptifs des jours par jours des topos Dolpo-ouest, La traversée du haut Dolpo ou La Kora du Dhaulagiri (2ème partie). Si vous avez aimé, et que votre réserve de Doliprane ou d'Aspégic est au top..., poursuivez votre apprentissage sur le site de Paulo. On va en prendre plein la gu... mais se remplir le cerveau.

    Dolpo news

  • Retour du Haut-Dolpo

    La traversée du Haut-Dolpo (août 2017)

    De l'intérêt de solliciter la bienveillance des dieux par la pose de drapeaux à chaque passage de col...


    A la demande de mon ami David Ducoin, j'accompagnais cet été 2017 un groupe de 5 personnes sur un trek assez exceptionnel en termes de découverte et d'engagement pour l'agence lyonnaise Tamera. Elle a été la seule au monde à faire partir un groupe de trekkeurs pour une traversée du Haut-Dolpo au Népal. La raison invoquée ? La fermeture de l'altiport de Juphal pour cause de travaux... Il est vrai que l'info a de quoi rebuter une agence de trek ! Mais pas nous, vous allez voir...

    On souhaite parcourir la région népalaise la plus enclavée qui soit :
    - pas de routes d'accès,
    - des liaisons aériennes dangereuses et aléatoires (les petits avions doivent franchir la barrière de l'Himalaya à plus de 5 000 m à cet endroit...) et d'autant plus lorsque la piste de l'altiport n'est pas en conditions. De toutes les manières, cette année, il était fermé, un point c'est tout !
    - et « cerise sur le gâteau », c'est l'été et au Népal c'est la période de la mousson. Elle peut être légère (les agriculteurs sont mécontents) mais aussi très marquée (là, ce sont les touristes qui sont chafoins...) On pourra se rendre compte à notre retour que cet été 2017 le Népal a subi de gros cumuls de pluie qui ont occasionné d'énormes dégâts dans le sud du pays.

    Champ de sarrasin à Sugugaon

  • GTAM n°5, le diaporama...

    J'ai profité du temps libre dont je disposais entre mes deux bambées au Ladakh et au Népal pour insérer sur le site les diaporamas qui illustrent le jour par jour du topo Haut-Atlas - GTAM n°5 De Talmakant à Imlil. Au retour de la traversée des crêtes du Haut-Atlas, j'étais descendu depuis Imlil jusqu'à Marrakech et, oubliant un moment la phobie que je ressens pour cette ville, je souhaitais ardemment retourner visiter le Jardin Majorelle. Cela faisait 7 ans que je n'y avais pas remis les pieds... Des amis m'avaient informé qu'un musée berbère venait d'être inauguré et qu'il recelait de très belles pièces artisanales et entres autres une exceptionnelle collection de fibules et de bijoux berbères. Il est vrai que ce petit musée très bien agencé contient des pièces d'un exceptionnelle richesse. Malheureusement les photos sont interdites à l'intérieur mais je peux attester de la qualité des items exposés. Voici un lien qui permettra de vous en faire une idée plus précise. Et le diaporama des photos prises à l'extérieur (celui de juin 2013) devrait à lui seul vous inciter à la curiosité pour sortir de la place Jemaa el Fna (un véritable aimant) et aller fouler les allées proprettes dessinées sous les frondaisons rafraichissantes du Jardin Majorelle, c'est à deux pas de la médina au nord de la place Bab Doukala.

    Jardins Majorelle (Marrakech)

  • Ouverture de Chudzong gompa (Mustang - Népal)

    Depuis novembre 2011, moment où j'ai découvert l'emplacement de Chudzong gonpa (autres dénominations : Chhuchhu, Chhujung, Sao) et dont le compte-rendu du voyage avait à l'époque fait l'objet d'une publication en beau livre Mustang secret, je n'ai eu de cesse, à chaque fois que je passais par cet endroit mythique perdu au fond des vallées de l'Est du Mustang, de désirer en visiter l'intérieur. Mais, jusqu'à présent, je n'en n'avais jamais eu l'occasion : les lopas souhaitaient garder cet endroit caché et même pour ceux qui en connaissaient l'emplacement il devait rester fermé aux touristes. A chacune de mes visites, j'avais pu me rendre dansle gonpa troglodyte toujours ouvert et situé 30m au-dessus du bâtiment principal. Mais peintures murales et statues résidaient en bas...

    Chudzong gompa

  • Mustang - Le chaînon manquant documenté !

    Au collet à 4905m, on tient le bon bout !

    Exploré et réalisé au printemps 2015 par Anthony Nicolazzi dans le sens Gayu kharka - Damodar kunda, il manquait sur le Net la documentation commentée de cet itinéraire d'exception alternatif au chemin des pélerins qui emprunte depuis Yara crêtes et plateaux en rive droite de la Dhechyang khola. Parcouru en sens inverse, de Damodar kunda à Gayu kharka à la fin du mois d'octobre 2016 (aidé en cela par les repérages et les quelques cairns laissés par Tonio...) dans le cadre du Grand Tour du Mustang, une collaboration Tamera et A.R.T guidée par Bibi..., je vous livre les explications, la carte et les photos commentées de cette liaison pédestre un tantinet sauvage à ne pas mettre entre toutes les mains : même si nous avons renforcé la signalétique sur le terrain, il s'agit, en attendant d'éventuels travaux de viabilisation opérés par les équipes népalaises de l'A.C.A.P, d'un itinéraire REELLEMENT sauvage à suivre avec toute l'attention désirée ! Info de dernière minute : pour 2017, Tamera le propose à nouveau à son catalogue.

    Pour clore ce billet de blog, je tiens sincèrement à remercier mes compagnons de route Anne-Marie, Dominique, Eric, Marinus et Martial côté "touristes" qui m'ont fait confiance tout au long de ce trek d'exploration, Bhoras, Thirta, les deux Bhim et Lakpa, mes trois assistants de route, ainsi que la totalité du staff népalais, porteurs et kitchen-boys, qui, par leur travail et leur abnégation de tous les instants, ont permis que ce Grand Tour du Mustang de 26 jours de marche soit une réussite totale. Merci aussi à Chhetup Tamang, directeur d'A.R.T, de m'avoir confié une aussi belle équipe !

    Et, à tout seigneur tout honneur, dédicace spéciale à destination de ce baroudeur-découvreur de Paulo Grobel pour la somme de ses repérages au Mustang depuis plus de 10 ans et sa judicieuse idée de "Chaînon manquant" ;-)
    Un immense merci !

    Pierre

  • Infos Ladakh été 2015

    De retour du Ladakh - Zangskar, Christophe Aebi me communique les informations suivantes [après les coulées de boue de la fin du printemps 2015 consécutives à la libération de l'eau contenue dans le barrage sur la Tsarap chu et qui a (presque) tout raviné sur son passage -voir http://ladak.free.fr/commun/html/tripnews.htm]. Merci à lui !

    "Je rentre du Ladakh et du Zanskar. Nous avons réalisé à deux en autonomie le trek de Kanji à Darsha. Je peux vous transmettre les infos suivantes concernant l'état des routes, des itinéraires et des ponts. Sengge-La : depuis le Nord, la piste est coupée dans la montée vers Manechan, pont emporté l'hiver passé. Donc pas de circulation au col. Pas de tea-shop non plus. Il n'y a plus de pont à Nyerog. Traversée possible à pied (nacelle suspendue aux câbles), mais pas possible avec les mules. Pont à Pidmo : réparé. Pont à Pishu : emporté. Route de Padum à Reru : Ok Passerelle à Reru sur la la Zangspo : refait à neuf, très beau. Passerelles de Spang, Dordzong, Tsetang: détruits, emportés. Passerelle à Cha : praticable à pied. Passerelle à Phugtal Gompa : refait à neuf, praticable à pied, mais pas pour les mulets. Guest House de Phugtal Gompa : fermé pour raison inconnue. Pour d'autres infos, vous pouvez m'écrire : aebichris(at)bluewin.ch"

    Depuis l'alignement de chortens, vue plongeante sur la gompa de Phuktal

  • Du Mera peak à l'Everest, le plus beau trek de montagne ?

    Au retour de ce trek d'exception, une mini-expédition, on peut raisonnablement se poser la question... Avoir pu réaliser cette "balade" au coeur du massif du Khumbu me laisse encore des frissons tant elle se propose de nous immerger dans un coin du Népal dont on a l'impression d'être à mille lieues d'un coin civilisé alors que l'on se trouve dans les vallées voisines de celles où passent des milliers de touristes chaque année, je fais référence à celles qui conduisent au camp de base de l'Everest. Certes, durant ce trek et bien que les ascensions étaient prévues au programme, j'ai été contraint de laisser de côté des deux trekking peaks qui dépassent largement les 6000m. Je ne me suis pas senti la force, le mot le plus approprié serait motivation, de me rendre si bien au sommet du Mera peak qu'à celui de l'Island peak. Passer des cols, même à 6000m et plus, afin de poursuivre de l'autre côté un périple en itinérance, "aller voir ce qu'il y a derrière"... est vraiment ma motivation, mais "faire" un sommet pour l'accrocher "à mon tableau de chasse", non ce n'est pas ma "tasse de thé" ! Trekkeur (engagé) je suis, summiter je ne suis pas et (je crois...) ne le serai jamais. Surtout quand les panoramas obtenus depuis les cols, ou même depuis les camps avancés, ont pleinement assouvi mon désir de contempler des espaces naturels que je ne connaissais pas auparavant. Pourtant, le reportage web qu'Anthony avait mis en ligne sur trekmag.com avait été le déclencheur pour m'inscrire sur le programme d'Atalante, mais sur place, bien que parfaitement acclimaté après les deux treks Indigenous People Trek et La route des kharkas (lire aussi le billet de blog sur la première partie de la saison 2014), j'ai connu, comme souvent à l'approche de ce genre de performance à réaliser, "un coup de moins bien..."

    Mera peak BC (Mera La)

  • Népal 2014, c'est bien fini...

    Le Népal pour cette année 2014 c'est terminé ! Pratiquement, ces 2 mois à arpenter la campagne et la montagne m'ont donné l'occasion de perfectionner mes rudiments de népali (je l'étudie à l'INALCO à Paris depuis un peu plus de 2 ans), surtout que j'avais implicitement demandé à mon ami Chhetup Tamang, le directeur de l'agence ART, de me confier une équipe de porteurs, kitchen-boys, cuisinier et sirdar qui s'exprimait en V.O... Comme ça, pas de tentation à vouloir dériver vers l'anglais (bon, au cas où, mon sirdar, Boras Tamang, s'exprimait aussi en anglais mais à ma grande surprise je ne me suis vraiment que très peu servi de l'anglais...). Le programme de cette année devait commencer par une semaine de traversée expresse du Namun La dans la région des Annapurnas ; c'est le col que je n'avais pas pu franchir au printemps 2012 en prélude au trek des 5 cols de l'Annapurna à cause des monceaux de neige accumulés et je m'étais dit qu'en automne il y aurait moins de neige... Cette année, en automne, cela aurait pu être le bon moment si... Hudhud ne s'était pas manifesté et avait déposé ce 14 octobre dernier un mètre de neige fraîche sur le massif des Annapurnas. Ayant programmé le début du trek le 19 octobre, je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre, sinon à des galères éventuelles... donc prudence et changement de programme, de région et d'altitude aussi.

    Sur la Timal danda     Sur la Timal danda     Sur la Timal danda

  • Le Vercors, c'est chouette...!

    A peine de retour du Ladakh, me voici de nouveau sur les sentiers, ceux du Parc naturel du Vercors, au moment du 15 août. Le Vercors, Marie et moi l'avions découvert en 2004 lors de notre première bambée sur les Hauts-Plateaux. Les 10 jours passés là-haut nous avaient enchantés si bien que quelques années plus tard, en 2010, alors qu'il fallait évacuer de notre esprit ce que nous avions "subi" au Ladakh lors des coulées de boue de la début août, le choix s'était immédiatement porté sur ce massif que nous avions identifié comme un splendide terrain de jeu aux innombrables ressources et qui allait pouvoir captiver notre esprit pour estomper le ressenti a posteriori. Nous étions partis fissa découvrir le nord et l'ouest du massif, la région des Coulmes. Encore une fois, pas déçus par les nouveaux espaces et les types de paysages au milieu desquels nous avions marché, je rédige le topo Vercors N et Tour des Coulmes pour inciter notre communauté de trekkeurs à se pencher un peu plus sur cet espace naturel de premier ordre. Chacun de ces deux circuits durait une dizaine de jours. Le nord, l'ouest, les Hauts-plateaux, la montagne du Glandasse, le cirque d'Archiane, un peu du piémont oriental autour du Mont-Aiguille, que nous restait-il donc à découvrir ? Eh bien, à l'occasion d'un week-end prolongé en juillet de l'année suivante, nous décidons de construire une boucle dans le sud, d'une durée réduite, 4 jours seulement, mais dense. On enchaînera ainsi depuis le village de Rousset la quasi totalité des sommets qui bordent le plateau du Vercors au sud (on les appelle ici les puys, les têtes, les buts...). Là encore, nouveau topo Vercors Sud.

    Le GR93 du côté du col du Rousset

    Là, quand même, on commence à couvrir une bonne partie du massif, non ? En fait, oui et non... Le constat est que l'on a souvent suivi les sentiers de randonnée en omettant de traverser les riantes vallées de l'intérieur : on ne connaît pas Autrans et Méaudre, Saint-Julien, Saint-Martin et La-Chapelle-en-Vercors, et très superficiellement le plateau de Saint-Nizier... Ce sont les endroits habités. Les villages et leurs alentours doivent aussi être sympas, non ? Et puis, avec tout ça, si on allait découvrir le balcon E ? Sur ce côté du massif où l'on a pour panorama sur la droite quand on remonte vers Grenoble les massifs de Belledonne, de l'Oisans, du Taillefer et du Dévoluy, alors que l'on chemine sur un petit sentier à flanc de pierriers parfois pentus issus des murailles calcaires qui dominent le Trièves, il se pourrait que l'on complète notre exploration vercusienne par la découverte de nouveaux coins sympas. C'est donc le projet de 9 jours de randonnée que j'ai proposé à Georges et à Marie (seulement pour 4 jours pour elle malheureusement, boulot oblige...), que nous avons réalisé avec une météo plutôt contrastée (du très beau, très chaud, au mitigé, voire au franchement dégueu...) et dont je vous livre à présent le topo Vercors centre et balcon E. Une petite merveille, je ne vous en dis pas plus, lisez donc...

    Avis de mauvais temps sur le Mont-Aiguille

    Et la suite ? Parce qu'il ne peut y avoir qu'une suite, bien sûr... Vous croyiez que j'en aurais fini avec le Vercors après ça ? Les grandes bambées que l'on s'est payées ne nous ont pas rassasié et cette randonnée itinérante, hébergements mi-gîtes, mi-cabanes, nous a ouvert de nouvelles opportunités pour concocter les opus des prochaines années... Peut-être avec un sac un peu moins imposant pour être plus à l'aise dans le franchissement de cols pentus et la grimpette sur quelques sommets, on essaiera sûrement de jouer à saute-crêtes entre le balcon E et le GR91. Le site web de Marielle me donne plein d'idées avec Grande et Petite Moucherolle et aussi Rochers du Ranc des Agnelons. Sinon il y a aussi cet excellent livre de Pascal Sombardier chez Glénat sur les Randonnées du vertige.

    Une autre fois, il serait sympa d'effectuer une transversale du massif d'W en E, je ne sais pas, de Saillans à la Mure par exemple, en traversant la Gervanne (les gorges de l'Omblèze) et le sud du plateau du Vercors, puis descendre par le vallon de Combeau, traverser le Jocou et finir en beauté en se mesurant à la Tête de l'Obiou... De beaux programmes, non ? C'est que le Vercors et ses satellites sont si attachants qu'on est bien obligé d'y revenir...

    Font d'Urle

  • Retour du Ladakh (été 2014)

    Qu'il est difficile de construire un itinéraire de trekking hors des sentiers battus au Ladakh ! Et surtout, une fois sur place, de le réaliser sur le terrain... Dit comme cela, ça peut faire peur : si on se contente de rester sur les itinéraires conventionnels (c'est d'ailleurs ce que font toutes les agences, hein ?), il y a peu de risques à être bloqué avec sa caravane de mules au pied d'un col enneigé ou à l'entrée du gorge dans laquelle une rivière rugit et charriant des tonnes de cailloux... Mais quand on veut sortir de la vallée de la Markha, du baby trek de Likir à Khalatse, du Stok kangri (pour ceux qui durent moins d'une semaine) ou de la Grande Traversée du Zangskar (l'historique en 20 jours de marche dont aujourd'hui 14 sur piste...), on pénètre dans des espaces quasiment vierges de touristes mais aussi d'autochtones, en rapport avec la nouvelle donne, celle de la désertification des villages de l'intérieur du massif.

    Alors, quand je propose un ambitieux itinéréraire de 44 jours de marche entre Honupatta (au centre du Ladakh) et Sarchu (au SE du Zangskar) sensé :
    - franchir de nombreux cols tous au-dessus des 5000m : Nigutse La, Yogma La, Timti La, Yoma La, Sapi La, Rasi La, Chardo La, Wakha La, Pudzong La, Marpo La, Kyerse La, Barmi La, Ralakhung La, Umasi La, Muni La, sTongde La et pour finir Surichun La,
    - suivre des vallées fluviales à débit variable et imprévisible : Kanji La Togpo, Oma Chu, Shingri Chu, Niri Chu et Tsarap Chu,
    - ne pas pouvoir aisément disposer de points ravitaillement d'où la raison de s'adjoindre une caravane de mules,
    - de devoir respecter un jour par jour précis pour honorer des rendez-vous car il est quasiment impossible de pouvoir téléphoner (il n'y a que très peu de téléphone satellite fixes dans les villages et le téléphone satellite portatif est interdit d'utilisation au Ladakh même pour appeler les secours !), etc.

    et que les aléas de la météo s'y invitent, la problématique devient insoluble. Il faut recomposer en permanence l'itinéraire, être à l'écoute des moindres rumeurs (tant soit peu que l'on rencontre du monde...) quant à l'état d'une portion de route ou d'une autre, si les rivières ont grossi ou non, si le bout de sentier que l'on a prévu de suivre existe encore...

    Que c'est long une journée d'attente au pied du Sirsir La...!

     

  • [Maroc] Haute Route n°4

    Voilà pratiquement un mois que je suis revenu de cette escapade sur les crêtes du haut-Atlas occidental et je m'aperçois que je n'en ai pas beaucoup fait mention. Il est vrai que je suis parti de suite passer une semaine au bord de la Grande Bleue à Toulon (une nouvelle balade dans les Calanques) puis j'ai enchaîné de suite sur le tour de la Vallée de Chevreuse sur le week-end de l'Ascension... Mais revenons sur la montagne marocaine : cette virée sur les crêtes en autonomie, j'en rêvais depuis 2 ans, au moment où je m'étais rendu dans le coin lors de la GTAM4 et une autre fois l'année dernière lors du passage avec M'hamed alors que nous essayions de décrypter un itinéraire muletier dans cette région et qui s'est révélé devenir la GTAM5.

    Le tizi n'Louez au pied du Djbel Erdouz

    Pour ce cru du printemps 2014, l'accomplissement d'une haute-route, la quatrième du nom (car venant chronologiquement après les 3 premières Alpi-Toubkal 1, 2 et 3), M'hamed était de la partie, bien sûr, mais avec Martial et Pierre (qui m'avaient accompagnés sur la Kora du Dhaulagiri l'automne dernier) et trois "petits" petits nouveaux : Marielle et Yannick (arrivant de Chambéry avec une solide expérience des raids montagnards de ce genre) et puis Claude, résidant dans la Beauce et qui s'essayait sur ce genre de parcours sur les "injonctions" de Martial, son ancien collègue de travail. Seule possibilité d'avancer : être en autonomie avec 6 jours de nourriture dans le sac pour atteindre Arg, un village situé aux 2/3 du parcours et dans lequel on avait prévu de faire déposer chez l'habitant un ravitaillement.

                                                                                                                                                          Ijoukak (photo M.L-F)

    Tout avait bien commencé et les camarades de route qui ne connaissaient pas encore l'accueil berbère ont été enchantés par la soirée que nous avons passée au gîte d'Ijoukak, chez El Mahjoub. Mais, pour Claude, la balade pourtant commencée positivement s'est arrêtée brutalement à la descente du Gourza, dès le 3eme jour, en raison d'un oedème laryngé qui s'est sûrement déclenché du fait d'une montée trop rapide de 1000 à 3300m, en deux jours seulement. A 4000, 5000 ou 6000m, OK ! Mais là c'est la toute première fois que je suis confronté à ce problème à une aussi "basse" altitude... Plus de peur que de mal : du bivouac sous le tizi n'Ouddif, Claude, accompagné de Martial, a pu redescendre jusqu'au premier village. Avec l'aide logistique d'El Mahjoub à distance (via le téléphone mobile, eh oui, ça passe quelquefois là-haut...), le rapatriement a pu avoir lieu jusqu'à Marrakech suivi d'un retour fissa sur la France. Pendant cet épisode de 3 jours nous avons poursuivi notre parcours de crêtes, enchaînant les sommets de l'Imlit, du Tameksaout et de l'Erdouz, ascensions entrecoupées de bivouacs exceptionnels, soit dans les hauts vallons où l'on connaissait la présence de sources (merci les repérages des années précédentes !), soit directement sur la crête voire le sommet, à l'Erdouz par exemple, où de beaux névés tardifs nous ont permis de faire fondre la neige et de disposer d'eau pour le bivouac.

    Dans la partie chaotique entre l'Imlit et le tizi Melloult

    Martial se rendra directement à Arg avant de nous rejoindre au cours de notre descente de l'Erdouz et nous finirons tous ensemble (à 5 seulement...) le périple en traversant l'Igdet sous une météo très capricieuse, assez inhabituelle pour un mois de mai. Et comme d'hab', des paysages exceptionnels et de nombreuses rencontres avec les bergers qui traquent les moindres coins de verdure au coeur des vallons minéraux. Tout ça grâce à qui ? M'hamed bien entendu. Avec sa gouaille et sa débrouillardise, que de partages avec les locaux n'avons-nous pas connus... Et même des invitations à venir dormir à la maison avec d'excellents mets, tagines et couscous. La fête quoi ! Je l'ai même affublé d'un surnom : M'hamed "les bons tuyaux" à l'instar de Huggy dans la série TV culte Starsky & Hutch.

    Avis de mauvais temps sur l'Igdet (départ de la descente en biais dans le creux du vallon)

    Le topo [Maroc] Haute-Route n°4 est désormais en ligne. Pour les diaporamas, ils arriveront un peu plus tard (en fait je viens de les mettre en ligne ce 29 août...) et sûrement après le retour de la Grande Traversée du Ladakh n°2, itinéraire alternatif à la Traversée n°1 phagocytée aujourd'hui (pour le bien des habitants) par la piste qui rend désormais cet itinéraire autrefois d'exception bien peu intéressant à présent.

  • Découverte du Cambodge

    Angkor Vat (vue depuis le Phnom Bakend)

    Une fois n'est pas coutume, je vais vous parler d'un voyage sans trekking (mais quand même physique à cause de la chaleur et des escalades sur pierres parfois branlantes). Si, si, j'en suis capable... A la sortie de l'exposition Angkor qui s'est tenue au musée Guimet à Paris à la fin de l'année 2013 et à laquelle nous nous sommes rendus, nous avons été littéralement ébahis d'être confrontés à une civilisation que nous ne connaissions pas le moins du monde, exceptionnelle à plus d'un titre, et nous avons immédiatement eu l'envie de nous immerger sur place pour compléter "le peu" que nous avions découvert lors de cette exposition. Après quelques recherches sur le web nous contractons avec une agence locale francophone qui nous propose un itinéraire que l'on qualifierait de "découvertes des temples et civilisations". Un bijou de voyage ! Enchaînant la visite de (nombreux) temples, certes, mais laissant la part belle à la découverte des campagnes et des gens simples, nous revenons enchantés de ce road-movie à vitesse maîtrisée qui nous a permis de  nous imprégner des différents aspects de ce pays du sud-est asiatique. Et aussi de découvrir un Peuple et une Grande Histoire, à l'instar des Grecs, des Romains, des Egyptiens... Nous avons aussi rencontré sur place des cambodgiens parlant un français impeccable, des français venus s'installer sur place qui pour ouvrir un restaurant, qui pour assouvir leur passion de création de bijous, qui pour se consacrer au recensement et à la restauration des temples... Je vous indique en pièce jointe quelques bons plans. N'hésitez pas à faire appel à ces passionnés !

    - Le programme de l'agence (mais il y a plein d'autres circuits) :  Pdf image 1 circuit.au.cambodge-web.pdf

    - Le guide référence du coin : le "Lonely Planet" Cambodge

    - Le livre référence de Michel Petrotchenko sur Angkor et les alentours

    Le guide des temples d'Angkor

    - Et les coordonnées d'un restaurateur français très très attachant qui a ouvert (entre autres...) le Pomme d'Amour à Battambang (entre Siem Reap et Phnom Penh)

    Pomme d'amour

  • Traversée du Haut-Dolpo (automne 2014)

    Trek d'exception prévu du 12 septembre au 7 novembre 2014 mais
    REPORTE SANS DATE PRECISE

    PAR MANQUE DE CANDIDATS

    Cet automne 2014, à la suite du trek découverte « hors des sentiers battus » de 2013 que j’avais appelé la Kora du Dhaulagiri et où il n’avait pas été possible de randonner dans le Haut-Dolpo du fait des conditions météorologiques autant déplorables qu’inhabituelles, me voici à proposer une traversée de cette région. Partant de Jumla, village que l’on peut plus aisément que Juphal rejoindre par avion, et se terminant à Jomosom à la porte du Mustang, l’itinéraire que je propose suivra au plus près la frontière népalo-tibétaine : il se dirigera en premier vers le lac Rara puis s’orientera plein E pour atteindre le nord du Haut-Dolpo avant de redescendre au S vers Shey gompa et le lac Phoksundo. Ensuite, toujours vers l’E, il rejoindra Dho Tarap puis Charka Bhot, deux villages emblématiques de la région. Puis ce sera cap au S pour aller explorer l’exceptionnelle vallée de Mukot au pied des faces nord du Dhaulagiri himal pour atteindre Sangtha et le Mustang par le Tuche La. Pour les gens motivés, j’ai prévu de remonter la Hidden valley (une vallée dont Paulo Grobel nous a offert le trousseau de clefs sur son site) jusqu’au camp de base du Dhaulagiri avant de redescendre sur Marpha et Jomosom. Les autres, depuis Sangtha et en deux jours de marche, pourront rentrer tranquillement par le chemin des caravanes, un sentier beaucoup moins problématique et engagé que le précédent...

    Il y aura donc trois possibilités de se joindre au projet :
    - Option 1 : Jumla – Rara - Bhijer – Shey gompa – Ringmo - Dho Tarap - Chharka Bhot – Mukot – Dhaulagiri BC - Mustang de 47 jours de marche.
    - Option 2 : Jumla – Rara – Bhijer – Shey gompa - Ringmo de 24 jours de marche.
    - Option 3 : Ringmo – Dho Tarap - Chharka Bhot – Mukot – Dhaulagiri BC - Mustang de 24 jours de marche.

    Ci-dessous une représentation géographique de la région où se déroulera le trek présentant un tracé (très) approximatif :

    Vous voulez vous joindre au groupe qui va réaliser ce trek d'exception ?

    Téléchargez le document d'informations pratiques ici :  Pdf image 1 Traversée du Haut-Dolpo - v1

  • Grande Traversée du Ladakh n°2

    LEGERES MODIFICATIONS DE PROGRAMME ET DATES CONFIRMEES

    Modifications :
    22/01/2014 : Départ de la Spong Togpo soit 2 jours de plus de rando et donc 2 cols... Chouette, non ?

    Allez hop ! C'est parti pour la Grande Traversée du Ladakh – Zanskar n°2. L'itinéraire est à présent défini. Il repose sur les connaissances des zanskarpa parce que côté guides de randonnée, il n'y a pas pléthore d'informations... Bon ! Ce n'est pas grave car, au retour de ce trek d'exception en pays ladakhi, apparaîtra sur le site le topo intégral du circuit (le voir apparaître sera le gage de la réussite de l'expédition...).

    47 jours de marche entre le 7 juin (départ de France) et le 31 juillet 2014 (retour en France) sont nécessaires pour effectuer une traversée intégrale du Ladakh et Zanskar (J&K – Inde). Pas celle d’autrefois, que j’ai appelée n°1, non ! Elle est aujourd’hui « mangée » par la piste et de facto est devenue bien moins intéressante qu’avant (voir le billet de blog à ce sujet)... Je vous propose de construire ensemble la n°2, une traversée vraiment hors des sentiers battus, un peu plus alpine, toujours aussi culturelle et de ce fait passionnante à plus d’un titre : je la fais partir de Kanji, au nord et à proximité de la vallée de l’Indus, et espère la terminer à Sarchu de l’autre côté du massif, au sud. Entre temps, que de merveilles à contempler, que de bonheurs à partager avec la même équipe que celle qui m’a permis d’accomplir en 44 jours de marche à l’été 2013 le Grand Tour du Ladakh. Vous choisissez le parcours sur lequel vous souhaitez vous engager, total ou morcelé, selon que vous vous sentez apte à parcourir la totalité (ou non) ou tout simplement que vous ne disposez pas du temps nécessaire à l’accomplissement de la boucle en entier. En rouge, orange et violet le circuit proposé cette année pour la création de la GTZ n°2, en bleu l'itininéraire conventionnel de la GTZ n°1.

    Grande Traversée du Ladakh-Zangskar n°2

    Ce trek au long cours s’adresse à des randonneurs expérimentés qui ont déjà marché plusieurs jours de suite à des altitudes similaires avec une amplitude horaire de 4 à 6h (exceptionnellement 8h lors du passage de quelques cols). Il permet de parcourir les paysages contrastés du Ladakh entre vallées agraires, gorges profondes creusées par d’impétueuses rivières, hauts cols (entre 4800 et 5800m), plateaux colonisés par les nomades et chaînes de montagnes aux cimes enneigées. Notre caravane traversera quelques villages (la désertification de la montagne est vraiment d’actualité...) où il sera possible d’aller à la rencontre de ce peuple ladakhi. Il est aussi prévu de visiter quelques lieux culturels comme des monastères perdus au fin fond de la montagne. Une expédition bien dans la lignée des treks hors des sentiers battus…

    Pour vous donner envie, n’hésitez pas à consulter les topos de randonnées des années précédentes et, quand ils sont disponibles, les diaporamas :

    - De la Grande Traversée du Zanskar n°1, avec des paysages de vallées glaciaires et des gorges profondes,
    - De la Nubra à la Markha, avec la remontée de trois grandes vallées fluviales pour atteindre des plateaux d’altitude,
    - De Likir à Wanla, pour les paysages détritiques au milieu desquels se trouvent des oasis verdoyantes, lieux de vie avec des villages et des monastères,
    - De Rumtse au Spiti pour la traversée de hauts plateaux et le passage aux 2 grands lacs de l’est.
    - Du Grand Tour du Ladakh auquel on empruntera des passages exceptionnels (Pudzong La, Dibling, Tso Tok, etc.).

    Sur place, je m’appuie encore cette année sur les services de l’agence Adventure Travel Mark de Leh dirigée par Sonam Dawa. Elle m’a organisé précédemment les 3 derniers treks à l’été 2012 et le Grand Tour du Ladakh en 2013. Les prix sont tirés au mieux de nos intérêts sans perte de qualité sur les prestations (Sonam me fait un réel prix d’ami).

    Si le coeur (affectif et physique...) vous en dit, n'hésitez pas à vous joindre à cette caravane itinérante pour 18, 25 ou 44 jours. Je vous emmène à la découverte des multiples facettes de cette région bouddhiste montagneuse, aussi désert d'altitude, aux paysages contrastés d'une beauté incroyable et aux habitants qui savent ce que veulent signifier les termes accueil et, après, sur le long terme, amitié...

    Vous pouvez télécharger le programme au format PDF ici : Pdf image 1 Grande Traversee du Ladakh Zanskar n2 -v3.pdf

  • Festival Tiji 2014 à Lo Monthang

    C'est donc la deuxième année que je propose dans la rubrique des Treks en partance, celle qui contient les programmes de randonnée, un trek proposé par mes amis (et qui du fait de mon emploi du temps un peu chargé en ce moment je ne pourrai me joindre). Mais rassurez-vous, ce sont des treks hors des sentiers battus dont l'itinéraire a fait l'objet d'un repérage précis lors d'une de mes explorations et conduits par des accompagnateurs népalais qui connaissent les passages. Comme l'année dernière où 3 groupes ont adhéré à ce programme, revoici le trek de printemps dans une région qui me tient à coeur plus que de raison, je parle du Mustang. L'occasion est belle d'aller assister à la fête bouddhiste de Tiji (c'est à mon avis la plus belle et la plus accomplie de toutes celles auxquelles j'ai pu assister depuis de nombreuses années). Explications et diaporamas sont disponibles en cliquant sur ce lien.

    Scène de Tiji à Lo Monthang

    L'organisation du jour par jour permet d'optimiser le temps passé sur place (et le permis de séjour sur place de 13 jours) : durant les temps libres que laisse le programme du festival, vous partirez à la découverte des grottes sacrées et sites d'intérêt majeur qui fourmillent aux alentours de Lo Monthang. Et puis, une fois que ce seront tus les flonflons de la fête (je veux dire : une fois le démon immolé et le Mustang protégé pour une année encore...), vous rentrerez par un itinéraire peu touristique empruntant plateaux et canyons, inspiré du circuit que j'ai créé en 2012 et que vous pouvez visualiser ici sur Mustang, canyons et grottes sacrées.

    Entrée dans les gorges au niveau de Chele

    Mon ami Chhetup Tamang de l'agence népalaise A.R.T avec laquelle je fais souvent équipe vous propose ce circuit à des conditions financières très avantageuses : les "amis de ses amis sont ses amis" et c'est la raison pour laquelle il vous propose un prix très serré, un prix d'ami quoi ! Les dates sont déclinées du calendrier bouddhiste et les 27, 28 et 29e jours du 3e mois fluctuent d'une année sur l'autre. Cette année ce seront (obtenu de source officielle) les 26, 27 et 28 mai 2014. Vous trouverez ci-dessous le programme proposé :

    Téléchargez la fiche circuit au format PDF : Pdf image 1 tiji-2014.pdf

    Une fois que vous aurez lu le topo et que vous vous direz "Bon sang, mais c'est bien sûr, je ne peux pas rater ça...", n'hésitez pas à me solliciter pour des renseignements complémentaires en usant de la rubrique Contact.

    Bonnes fêtes de fin d'année (et quel beau cadeau de Noël à s'offrir...).

    Pierre

    Les chortens de Tangye

    PUB : Tiens au fait pour Noël si on ne peut pas se payer ce voyage, on peut toujours se rabattre sur l'achat d'un merveilleux livre qui a pour cadre le Mustang, juste dit comme ça, sans penser à mal...

  • La Kora du Dhaulagiri

    Je suis revenu depuis deux semaines et je ne suis pas encore totalement sorti de mon état second, celui qui m’empêche de totalement me passionner pour la politique, les faits divers, le championnat de foot ou de rugby, les fêtes de Noël qui approchent... bref, tout ce qu’un gars normalement constitué (bon, d’accord pour le foot, ce n’est pas une obligation...) est sensé s’intéresser. Même ma deuxième année d’apprentissage du népali à l’INALCO démarre couci-couça après quasiment 4 mois d’immersion sur place. Je n’arrive pas à rentrer... Si je ne suis pas (vraiment) là, où suis-je donc ? Reprenons depuis le début. Après trois randos de printemps au Maroc tout au début de cette année 2013 avec mon compagnon berbère M’hamed, voilà t’il pas que je me lance, à peine la GTAM 5ème du nom achevée avec succès, dans une randonnée itinérante plutôt longue. L’année dernière, j’avais bien organisé celle des 5 cols de l’Annapurna sur 32 jours suivie d’un petit tour au Mustang pour assister au festival Tiji à Lo Monthang sur une dizaine de jours, mais là, pour 2013, je n’y allais pas « avec le dos de la cuiller », je me lançais pendant l’été dans un voyage pédestre de 47 jours, un Grand Tour du Ladakh, avec au programme le secret désir de découvrir cette région de manière un peu moins superficielle. J’en reviendrai comblé : le programme que j’avais concocté devait parcourir de larges espaces aux paysages exceptionnels et changeant tous les jours, suivre des canyons et traverser des plateaux, alterner vallées fertiles et minéral intégral. Eh bien, c’était cela ! Une bambée d’une cinquantaine de jours, et à la fin même pas fatigué... Et il faut le noter également, la qualité d’organisation de Sonam Dawa, le directeur de l’agence Adventure Travel Mark de Leh, nous n’avons pas eu à déplorer un bémol. Incroyable randonnée !

    Mais ce n’était pas tout... La fin de l’année était prévue aller crescendo. Le programme d’automne au Népal promettait d’être lui aussi plutôt dense : une circumambulation avec comme barycentre l’immense chaîne de montagnes du Dhaulagiri qui s’étale du Tukuche à l’est à la Putha Hiu Chuli à l’ouest, il y avait de quoi se faire du souci quand même avec 60 jours de marche : là c’est Chhetup Tamang, directeur de l’agence népalaise Altitude Randonnée Trekking qui s’y colle en me proposant la meilleure équipe de porteurs, cuisiniers et accompagnateurs pour m'épauler dans ce trek « à tiroirs » pendant laquelle on pourra rencontrer de nombreuses embûches qu’il nous faudra contourner.

  • Les crêtes de l'Atlas occidental

    INSCRIPTIONS CLOSES

    Ca me chatouillait depuis le retour de la GTAM n°5 accomplie avec succès et reliant Talmakant à Imlil ! Lors de nos pérégrinations de vallée en vallée, M'hamed et moi sommes passés par de multiples cols de haute altitude mais nous avions dû squizzer une partie de l'itinéraire à cause de problèmes de ravitaillement. A l'occasion, nous avions une fois encore confirmé de visu que nombre d'itinéraires potentiels qui suivaient les crêtes pouvaient ultérieurement faire l'objet d'un trek d'exception. Pourquoi d'exception ? Parce que ce coup-ci il ne faudra (vraiment) pas envisager compter sur les mules. Elles sont certes très habiles sur les sentiers de toute catégorie mais cet itinéraire enchaînant les crêtes et passant au sommet de plusieurs pics, il faut raison garder et mieux vaut s'en passer. Donc, ce trek, on va se le "faire" à l'ancienne entre le 29 avril et le 11 mai 2014 !

     

    La haute vallée du Nfis

    Avis aux amateurs de trekkings engagés hors des sentiers battus (et même cette fois hors sentier tout court...) ! Regardez bien les paysages traversés lors de la GTAM n°5, ils sont exceptionnels et méritent bien que l'on explore un peu plus profondément cette contrée quasiment délaissée par les tour-opérateurs (et c'est tant mieux d'ailleurs...!).

    Vous pouvez télécharger la fiche du circuit :  Pdf image 1 Les crêtes de l'atlas occidental - v1

  • Au Ladakh, un itinéraire d'exception est né...

    Bonjour,

    J’en rêvais depuis quelques années de ce Grand Tour du Ladakh… Vraiment « hors des sentiers battus », il n’avait pour vocation qu’à imaginer un itinéraire qui fasse le tour d’un massif. En Europe, on a bien les tours du Mont-Blanc, de la Vanoise, des Ecrins, du Mont-Rose, etc. Et pourquoi donc le Ladakh n’aurait-il pas non plus le droit à son tour, hein… ? C’est avec Sonam Dawa, directeur de l’agence Adventure Travel Mark de Leh et fin connaisseur de l’Himalaya indien, qu’à l’été 2012, juste avant de partir pour la traversée des plateaux du Rupshu, nous avons imaginé une circambulation (certains parleraient d’une kora…) qui aurait pour barycentre l’épine dorsale de la Zangskar Range, une chaîne de montagne qui s’étend du NW au SE, enserrée entre la Ladakh Range au N et la Great Himalayan Range au S. Nous avons donc tracé sur la carte des croix correspondant aux étapes probables et nous en étions arrivé à 44. En ajoutant 3 jours de repos disséminés tout au long du parcours pour reposer hommes et bêtes (je n’envisageais pas ce tour autrement qu’accompagné d’une caravane de mules) et permettre le ravitaillement à des points où la route venait affleurer le circuit, on comptabilisait 47 jours ! Afin de faire profiter de cet itinéraire à un maximum de personnes, j’avais proposé des points d’entrée-sortie pour rejoindre ou quitter le groupe, comprenant bien que l’on ne puisse pas envisager 47 jours de marche ou s’absenter sur une aussi longue période… J’avais segmenté la boucle en plusieurs sous-ensembles d’une durée de marche de 10 à 47 jours (voir le billet de blog d’annonce du trek en partance).

    Notre caravane traverse le plateau de Kharnag

    Ce Tour a donc été effectué au cours de l’été 2013 et, en fonction des conditions que nous avons rencontrées sur le chemin (sentiers détruits demandant plus de temps du fait des incessantes traversées de rivières, ou carrément impraticables nécessitant une modification d’itinéraire, ou bien encore l’interprétation des innombrables erreurs de tracé des cartes topographiques en notre possession), je propose in fine la segmentation de ce Grand Tour du Ladakh en 3 parties qui, en les aboutant, permet de recréer l’itinéraire complet :

    - la première en 13 jours partant de Sangtha au SE du massif et se terminant à Chilling,
    - la seconde en 19 jours de Chilling à Zangla (Padum) via Wanla et Kanji,
    - la troisième en 11 jours de Zangla (Padum) à Sangtha.

    Ce que je n’avais pas imaginé, c’est que les deuxième et troisième parties allaient sous peu (dans les très prochaines années) être appelées à devenir les seules véritables alternatives à la mort annoncée de l’emblématique Grande Traversée du Zanskar connue des trekkers du monde entier. Celle-ci vit en effet ses dernières années du fait de la réalisation de la piste, réduisant à peau de chagrin l’espace piétonnier sur sentier. On est passé de 20 jours autrefois à seulement 6 jours hors piste aujourd’hui et demain plus rien (voir article de blog à ce sujet).

    Un aigle au-dessus du Tarti La (Ladakh)

    D’un intérêt majeur au niveau des paysages et caractérisé par son caractère « hors des sentiers battus » affirmé voire à de nombreux moments wilderness total, cette randonnée plus ou moins au long cours (selon la ou les portions sur lesquelles vous vous engagerez…) ne revêt pas plus de difficultés qu’une autre réalisée dans le périmètre himalayen (bien sûr…). Voici quelques chiffres, histoire de ne pas se prendre au sérieux :

    - 43 jours de marche (13 + 19 + 11),
    - 3 jours de repos,
    - 24 cols dont 17 au-dessus de 4800m et 10 au-dessus de 5000m,
    - 5300m, l’altitude maximale atteinte au Marang La (41eme jour),
    - 183 heures de marche (58 + 72 + 53),
    - entre 600 et 800 kms (impossible à comptabiliser en montagne),
    - 27000m de dénivelées positive et négative (7330m/8425m + 12060m/11725m + 7750m/6755m),
    - 50 guirlandes de drapeaux à prières déposées dans les cols (« Ki ki So so La Gyalo ! »),
    - 1 paire de chaussures tige basse à 49,90€ de chez Quechua (Arpenaz 500) photo,
    - 4000 photos,
    - et seulement 3 jours de viande…

    Je vous invite à découvrir cet itinéraire d'exception en cliquant sur le lien suivant Grand Tour du Ladakh. Les aspects pratiques seront comme d'hab' traités dans les rubriques Préparatifs ou Sur place. Bonne lecture et faîtes de beaux rêves... de voyages au Ladakh !

    Amicalement.

    Pierre

    Et pour ceux qui étaient de la fête, un petit diaporama de ces deux mois de trek :

  • Ladakh, la G.T.Z, c'est fini...?

    Cet été 2013, les pistes poursuivent leur pénétration dans le cœur du Ladakh et au Zangskar. Certes, elles vont heureusement permettre à de nombreux villages de sortir de leur isolement, permettre l’accès « rapide » aux soins et autoriser les ravitaillements en produits de première nécessité à un coût peu onéreux…, faire en sorte que les adolescents scolarisés à Leh, la capitale du Ladakh, ne passent pas les trois-quarts de leurs quinze jours de vacances scolaires sur les sentiers de liaison pour revenir de leur village et retourner au collège… Tout cela c’est du tout bon ! Mais pour nous, les randonneurs, avides d’espaces vierges de civilisation (même si une bonne bière a toujours eu « bonne presse » après une journée de crapahut), il va falloir que nous composions avec cette nouvelle donne, à moins que vous soyez des aficionados de la marche sur piste poussiéreuse… Auquel cas, la GTZ ou Grande Traversée du Zanskar version 2014 est faite pour vous…!

    La G.T.Z. en 2013

    légende
    en   rouge    la GTZ depuis Kanji,
                 en   vert   la "variante" depuis Lamayuru,
      en   noir    les pistes et les routes

  • Et une GTAM de plus, la 5ème

    Eh bien, ce coup-ci, cela n'a pas été qu'une partie de plaisir... Ambitieux certes, le programme initial (découverte d'un itinéraire en autonomie complète avec portage de 20kg pendant 19 jours) s'est révélé incompatible avec les possibilités d'hébergement en montagne. En effet, la désertification de certains hauts vallons de la montagne marocaine s'intensifie et les bergers ne viennent plus qu'en juillet et août, donc personne pour nous recevoir dans les bergeries d'altitude... D'où la nécessité de devoir procéder à des ravitaillements non sollicités sans avoir à "se taper" des +-1500m de dénivelée. Seul palliatif : nous avons donc recomposé, M'hamed et moi, l'itinéraire pour que les charges à porter soient cohérentes avec le terrain et nos possibilités physiques... Oh ! Du programme initial nous n'avons squizzé que la traversée des aretes de l'Igdet et de l'Erdouz (ce sera pour une fois prochaine, Inch'Allah...) et avons sagement franchi un col et remonté une vallée.

    Sur les crêtes entre le tizi n'Tislit et l'Imlit

    Il faut dire que l'ambition affichée n'était pas de composer un itinéraire spécifique en autonomie (ce n'est pas ma tasse de thé, à la menthe bien sur...) mais de concevoir sur des données de terrain exhaustives un itinéraire parallèle à la Grande Traversée GTAM n°4 effectuée à la fin du printemps 2012 et qui utiliserait des sentiers compatibles avec un accompagnement muletier. De ce coté, le pari est gagné : de Talmakant à Imlil, il sera désormais possible sur 3 semaines de temps de suivre ce tracé original un peu plus ardu que les précédents, le sac léger et toute l'intendance des bivouacs sur le dos des mules...

    Coté souvenirs de rencontres, nous avons, durant ces 19 jours de crapahut, croisé nombre de personnes qui se sont pliées en quatre pour nous satisfaire. La marche dans la montagne marocaine est appréciée des locaux qui sont heureux et fiers de rencontrer des personnes qui apprécient leur cadre de vie (et peuvent discuter avec eux de LEUR montagne). Et puis, avec un compagnon de voyage comme M'Hamed, impossible de ne pas etre accueilli les bras ouverts partout où l'on se présente... C'est indubitablement la clef du succès d'une randonnée dans la montagne marocaine : être accompagné d'un berbère qui fera sauter la barrière de la langue et ouvrira toutes les portes.

    M'hamed et Hussein au tizi n'Ouagane

    Quelques souvenirs marquants parmi tant d'autres :
    -  l'accueil de ces gens simples qui n'ont rien (ou très peu...) et qui vous donnent tout : Ahmed à Imi Mgount qui nous prête sa maison, Mohamed Ait Hassoune à Agadir Nfis, Mohamed Jaa à Tannamert,  Brahim Ait Oumrar à Tanzmamen, Hassan Ait Heme aux azibs Agharas qui nous a même accompagné sur le sentier de Tinmal. En dernier lieu, il faut noter qu'Hussein Zaim d'Ait Ayoub, après nous avoir hébergé, s'est offert de nous accompagner avec sa mule jusqu'au refuge du Toubkal ; il y avait 40 ans qu'il n'était pas repassé par le vallon de Tafklast et franchi le tizi n'Ouagane... Séquence émotion !
    -  deux gites d'étape sur le chemin : à Ijoukak, celui d'El Mahjoub, un accompagnateur de montagne marocain fou de VTT et qui connait l'Atlas comme sa poche, et puis celui d'Ahmed Ait Hammou à Ait Souka près d'Imlil, mais celui-là je ne vous le présente plus... Deux endroits de convivialité qu'il ne faut pas rater.
    - et puis comme d'habitude des coups de chance : des gens de rencontre qui nous vantent la beauté de l'accès au plateau du Tichka par le tizi n'Targa (ce qui nous fait dévier avec bonheur de notre route initiale), Hassan qui nous fait découvrir un sentier qui traverse le plateau pour nous rendre dans la vallée du Nfis, El Mahjoub à qui l'on demande s'il ne connaitrait pas un sentier élégant pour rejoindre le tizi n'Iguidi et qui nous guidera par téléphone mobile lors de nos incertitudes sur le chemin hors des sentiers battus qu'il nous a indiqué, et Hussein Zaim qui, nous déchargeant de nos sacs, a permis que l'on apprécie la qualité des paysages au lieu de galérer en suant plus que de raison dans cette vallée ô combien sauvage...
    - et pour finir ces moments partagés, parfois quelques minutes mais qui resteront en mémoire comme cette institutrice d'Imi Mgount très impliquée dans son travail, El Haj à Tizzirt, notable local qui nous ouvre toute grande sa demeure, les bergers qui nous convient à partager un thé à la menthe improvisé et nous donnent des indications sur les passages à emprunter...

    La sympathique équipe des azibs Agharas

    Une Grande Traversée, pour un européen, ca ne doit pas se résumer à "bouffer" de la dénivelée et consommer des paysages en autarcie. On se doit de communiquer, échanger et partager avec les berbères : nous sommes des extras-terrestres pour ces gens de la montagne, nous avons le progrès en bas et nous venons passer volontairement un moment de notre existence dans les mêmes conditions rudimentaires qu'eux. Alors, on passe la soirée à leur expliquer nos motivations, à leur montrer que l'on est autant amoureux de la montagne qu'eux (même si pour eux, l'amour revêt un caractère un peu particulier avec la nécessité de gagner sa vie...). Et cette année particulièrement, cela ne va pas etre la fête : la vague de froid qui a sévi dans la montagne au tout début avril a empeché la floraison des arbres fruitiers et surtout des noyers. Imaginez qu'un noyer rapporte en moyenne 1500Dh par an à son propriétaire, cela va être un sacré manque à gagner dans les familles. Et puis, vous ne croyez pas que la crise qui sévit en Europe ne touche pas ces gens-là ? Alors, je ne peux que vous engager une fois de plus à venir marcher dans ce fascinant Atlas marocain aux incroyables ressources !

    Vous trouverez le topo de ce circuit original ici. Bonne lecture ! Et comme d'hab' les diaporamas ce sera pour (beaucoup...) plus tard car la fin de saison est chargée entre le Ladakh et le Népal...

    Un tagine qui glougloute sur le Bouta..., les plaisirs simples.

    Et pour terminer en beauté, le diaporama de l'ascension de Maxime et Pierre (supporters du PSG) accompagnés de M'hamed au sommet du Toubkal :

  • Diaporamas de l'été indien 2012

    Ca y est ! J'ai enfin mis en ligne les diaporamas des 3 treks de cet été De la Nubra à la Markha, De Likir à Wanla et De Rumtse au Spiti. Des paysages époustouflants... Vous les trouverez comme d'hab' insérés dans le jour par jour de chaque topo. Et puis comme je l'avais indiqué dans le précédent billet de blog paru au retour de cette saison estivale de folie et qui racontait dans les grandes lignes les points forts de ce périple, je vous ai rajouté les diaporamas des 4 jours et demi de descente vers Delhi en suivant le sillon tracé par les rivières Spiti et Sutlej et qui nous avaient permis de découvrir des monastères bouddhistes, des temples hindouistes et aussi des temples "mi-chèvre mi-chou", lieux de culte de régions dans lesquelles le syncrétisme prévaut. Et pour finir en beauté, je vous propose un diaporama spécial sur la ville de Shimla, plus attachante, tu meurs... Vous trouverez ces reportages photos dans la rubrique Villes du Monde au chapitre [Inde] Himachal Pradesh - Les vallées de la Spiti et de la Sutlej. Bon(s) voyage(s) !

    Bhimakali Temple (Sarahan)

  • Un sentier littoral au Maroc

    Retour de cette semaine exploratoire sur la côte atlantique marocaine à la découverte d'un itinéraire "véritable" qui suivrait l'océan du plus près possible. Je parle bien sûr d'un itinéraire intégral et pas de l'ersatz de randonnée littorale proposée par nombre d'agences qui sous couvert d'un accompagnement (ludique et odorant...) par des dromadaires de bât, n'en réduisent pas moins le randonneur à suivre les pistes de l'intérieur en préalable au suivi du bord de mer dans la partie finale (et ce n'est pas la plus intéressante...).

    A l'approche de Sidi M'Bark

    Eh bien, mission (encore une fois...) accomplie. De Tasguint, un village proche de l'oasis d'Argana, il nous a fallu 4 jours pour rejoindre la plage de Tamri (en suivant la fin de l'itinéraire de la GTAM n°4 et en l'améliorant au passage), puis 6 jours pour remonter jusqu'à Essaouira. La petite équipe de 7 personnes que nous composions avec Marie, Jacques, Maxime, nos trois aides marocains M'hamed, Krimo et Boubacar et moi-même a défriché cet itinéraire vraiment somptueux par la variété des paysages traversés et agrémenté des nombreuses rencontres quotidiennes que l'on a pu y faire. Dans toutes les criques, quelques familles vivent de la pêche à pied (ou à la ligne) et c'est leur seule subsistance : quelques coquillages, quelques poulpes,... qu'elles iront vendre au marché pour leur permettre de (sur)vivre une journée de plus. Il y a aussi ces intemporels bergers qui bravent les conditions climatiques contrastées de la bordure atlantique (c'est assimilable à notre Bretagne ou au Pays Basque) encadrant des troupeaux de moutons et de chèvres qui broutent sur les plateau littoraux sablonneux et qui on l'imagine donneront la viande savoureuse que l'on sait puisque élevés en prés salés. Là aussi, à l'instar de ce que nous faisons partout où nous passons, nous avons profité de leur connaissance du terrain pour composer un itinéraire le plus intéressant possible...

    Un circuit réellement varié, du poisson à chaque repas (si l'on veut...), une réelle opportunité de découvrir un nouvel itinéraire "hors des sentiers battus" et des couchers de soleil hauts en couleurs. Toutes les informations se trouvent dans le topo [Maroc] Haut-Atlas - De Tasguint à Essaouira , ne vous privez pas !

    Coucher de soleil à Tamri

  • Anti-Atlas : la route sud-nord est ouverte...

    J'en rêvais depuis un moment, j'avais tourné pas mal autour du pot en défrichant précédemment quelques itinéraires d'une dizaine de jours dans la région, eh bien ce début d'année 2013 a été le bon : la Grande Traversée de l'Anti-Atlas du Sud au Nord est devenue une réalité. Et mes compagnons de randonnée Corine, Marie, Véronique, Jean-Marc et Mario mesurent à présent ce que représente ce genre d'effort. C'est loin d'être neutre... Oh, sur la carte on se dit que ce sera aisé, enfin sur ce dont on peut disposer car l'Institut marocain de la cartographie n'est pas vraiment enclin à livrer comme cela les cartes au 1/100000e qui exposent les confins de la frontière algérienne (toujours en pourparlers entre les deux pays). On peut résumer ainsi : au Sud du désert de roche, au centre des canyons, au Nord des crêtes à franchir... En dénivelée ce n'est pas exceptionnel (ce serait même quasiment plat sur les 3 premiers jours) mais sur le terrain c'est un autre challenge car bien entendu il a fallu composer avec la météo : aridité et cagnard qui nous ont brûlés dans le Sud aux confins du Sahara (chaque coin d'ombre fut le bienvenu, rarement plus de 2 occasions par jour...), de la pluie et même de la neige sur les sommets au moment du passage d'une dépression sur le nord du Maroc qui nous a amené à subir un refroidissement drastique conjugué à la présence d'un vent froid et violent (cela ressemblait au Mistral en Provence au printemps...) associée à une fraîcheur nocturne certaine...

    Au sommet du Djbel Lekst

    Le profil de cette randonnée ? Dans la première partie, c'est une longue bambée rythmée par la scrutation de l'horizon (à l'Ouest rien de nouveau...), puis une fois que l'on a basculé au Nord, il faut choisir le bon canyon dans lequel pénétrer sinon on peut se retrouver à "pétaouchnock" et bien loin de ce que l'on cherchait à atteindre... La cuvette de Tafraoute nous a paru ensuite un havre de sérénité et de bon vivre, on se serait presque laissé aller à penser que la rando était finie mais dès que l'on a pu arriver à s'arracher à ces délices, la barrière du Lekst nous a rappelé (abruptement...) le caractère montagneux de l'Anti-Atlas. 1500m de dénivelée sans concession qu'il vaut mieux exécuter par temps stabilisé car cela peut devenir une galère épuisante : je ne parle pas que du vent mais aussi de chutes de neige qui effacent en une seule nuit tous les chemins et rendent très dangereuse la navigation sur cet itinéraire au demeurant évident (en suivant les indications distillées dans le topo que je vous livre). On a eu l'occasion d'en discuter avec un groupe de randonneurs, qui, suivant l'itinéraire du topo [Maroc] Anti-Atlas - D'Ait Moussa à Tafraoute, ont traversé le Lekst dans des conditions hivernales le lendemain de la grosse chute de neige avec le vent violent en prime...

    A bord d'un camion entre Tisselguit et Igmir

    Et puis il faut aussi compter sur la perception assez particulière des accompagnateurs locaux (de véritables "chèvres" ceci étant dit...) qui appliquent les temps qu'ils ont faits souvent en solitaire lors du parcours de reconnaissance, à un groupe qu'ils conduisent. Et là ce n'est pas la même chose ! Les 6 heures de marche qu'ils ont pu mettre ne prennent pas en compte les pauses bien nécessaires, les baisses de forme ou de physique (ampoule, douleur musculaire momentanée, fatigue, adaptation au soleil et à la chaleur,...) de nos corps occidentaux de tamalous. Bien entendu, on peut se retrouver à plus de deux heures de marche du bivouac alors que la nuit est en train de tomber... C'est d'ailleurs ce qui nous est arrivé lors de la 3e étape. Habituellement je vérifie à la maison au préalable le tracé, les dénivelées, les temps de marche sur les cartes ou à défaut sur Google maps (avec la fonction courbes de niveau) mais dans ce cas précis, je n'ai rien eu sous la main avant le départ : ni carte topographique pour les premiers 7 jours ni fonction courbes de niveau sur Google maps dans cette partie du Maroc... Bon ! On va dire qu'on a essuyé les plâtres. J'en ai profité également pour identifier les longueurs de marche sans intérêt particulier que l'aspect sportif ou autre du genre "cours Forrest, cours"... et les "squizzer" au fur et à mesure que l'on y était confronté par du convoyage automobile.

    Si vous souhaitez découvrir cette merveilleuse région de l'Afrique du nord, je vous propose comme d'habitude de suivre nos traces. Les diaporamas viendront illustrer le jour par jour un peu plus tard et côté carte en PDF, rien pour l'instant car je suis toujours en attente du bon vouloir des autorités marocaines à me délivrer ces supports. Mais en attendant, vous disposez de toutes les indications sur le topo [Maroc] Anti-Atlas D'Akka à Ait Baha et en demandant à M'hamed el Omary de vous organiser ce périple, vous aurez à disposition "la carte sur pattes". D'ailleurs comment s'en passer puisqu'il l'indique si opportunément sur sa carte de visite, c'est un "artiste des pistes et de trekking" (sic).

    M'hamed el Omary

     

  • Diaporamas de Tiji 2012

    Vacances de Noël studieuses puisque j'ai pris le temps de mettre en forme la série de photos captée au mois de mai dernier lors du festival Tiji à Lo Monthang. Vous trouverez aussi quelques explications sommaires sur cet évènement qui se tient chaque année plutôt en deuxième partie du printemps dans la capitale de l'ex-royaume du Mustang au Népal. Le lien vous renvoie vers la description des 3 jours consacrés à cette fête mais n'hésitez pas à surfer de part et d'autres de l'encart "spécial Tiji" pour prendre connaissance avec l'avant et l'après, je veux parler de la dizaine de jours de randonnée facile qui se déroulent dans une région exceptionnelle (n'ayons pas peur des mots !). Le circuit que j'ai composé l'année dernière est reproductible d'année en année (seules les dates peuvent glisser de quelques jours puisque dépendantes du calendrier lunaire tibétain). Donc, sur la base du circuit réalisé l'an passé, mon ami Chhetup Tamang de l'agence A.R.T organise ce trek haut en couleurs (facile je le répète) à des conditions financières très avantageuses. Laissez-vous tenter... Il l'a appelé Festival Tiji 2013 à Lo Monthang.

    Scène de Tiji à Lo Monthang (Mustang - Népal)

  • Voyages d'exception au Dolpo

    - Mise à jour du bulletin de blog au 8 septembre 2013 -

    Inscriptions closes

    Cet automne 2013, à la suite des treks découverte « hors des sentiers battus » en 2010 Du Mustang à Phu, en 2011 Mustang secret et en 2012 Les 5 cols de l’Annapurna et Mustang, canyons et grottes sacrées, il ne reste plus que la partie NW du Mustang qui me reste totalement inconnue (je parle au niveau du périmètre de la randonnée car côté montagne tout est quasiment à faire, n’est-ce pas Paulo ?…). Comme elle jouxte les territoires du Dolpo que je ne connais absolument pas, un trek qui traverserait ces deux régions pourrait « avoir de la gueule »… Mais comment construire un périple qui allierait découvertes du Dolpo et de l’ouest du Mustang dans la foulée ? Y a-t-il des personnes qui ont déjà accompli tout ou partie de cette traversée ? Quand on a ce genre de problématique il n’y a vraiment qu’une adresse sur le web et voici ce qu’on y déniche : Paulo Grobel en 2009 était parti de Jomosom et avait rejoint Charkka Bhot avant d’entamer la traversée vers Lo Monthang. Une autre fois il avait traversé le Lower-Dolpo et s’était échappé vers Jomosom via Sangda et avait permis de nous faire découvrir la vallée de Mukot située au pied des faces nord des montagnes glacées du Dhaulagiri himal. Ces deux treks laissaient tout de même de côté le High-Dolpo…

    Ce qui est génial avec Paulo c’est que ses topos sont illustrés de nombreuses photos commentées et annotées de sa main. On dispose donc d’une base solide sur les endroits qu’il a explorés. En déployant la carte du coin on s’aperçoit rapidement que ses deux itinéraires se « côtoient » à un grand jour de marche près au niveau de la vallée de la Thasan khola. Ça donnerait presque des idées… Chez moi, il ne faut pas très longtemps pour que les idées passent du végétatif à la germination pour faire éclore une fleur d’automne : je combine les deux circuits pour créer un trek partant de Juphal et qui se terminerait à Lo en passant par Mukot. Bien séduisant n’est-il pas mais cette fois-ci c’est à mon tour de laisser le High-Dolpo de côté. Non ! Je ne peux pas décemment (me) faire cela…

    L’ambition de découverte.

    Reprenons la carte : si pendant que je suis dans le coin, j’aboutais à cette liaison Juphal – Mukot - Lo un tour du High-Dolpo d’une durée de 25 jours ? On suivrait un itinéraire quasi conventionnel avec des petits plus par rapport aux circuits conventionnels des agences, hé, hé… Cela ferait un Juphal – Shey Gompa – Saldang - Do Tarap – Mukot – Lo bien séduisant n’est-ce pas ? Quelques 45 jours de marche au cœur de paysages d’exception.

    Imaginez un peu : l’arrivée dans le Dolpo par le Kagmara La face au Kanjeraluwa sur le lac de Phoksumdo puis la remontée plein nord jusqu’à Yangster gompa pour explorer la partie centrale du High-Dolpo avant de revenir dans la vallée de la Thuli Bheri Nadi via Saldang et surtout Do Tarap. Ce serait une bien belle première partie de circuit d’une vingtaine de jours de marche explorant en profondeur ces vallées minérales. A l’occasion de notre passage, on découvrirait outre les paysages la vie qui règne ici haut en traversant quelques minuscules villages et en rendant visite à des monastères de religion bön, le fondement du bouddhisme. De retour à la « civilisation » au niveau de Tarakot, on s’engagerait dans les vallées fluviales de la Mukot khola puis de la Thasan khola jusqu’à Chharka Bhot. On retrouverait alors à cet endroit le chemin vers le Mustang qui en direction du nord-est s’en va buter sur la frontière tibétaine au pied de l’Araniko Chuli. On pourrait même en profiter  pour se poser deux jours à un camp de base situé à 5800m au pied des sommets de l’Araniko Chuli et de l’Anije Chuli que nous tenterions de vaincre : le premier c’est « fingers in the nose »…, la tentative sur le second dépendant grandement des conditions de neige et glace (et puis aussi de la météo tout court !). Enfin, à peine 3 jours plus tard, on retrouverait la « civilisation » à Lo Monthang (et le plaisir d’une douche chaude dans un lodge…). Ne resteraient plus que les cinq jours de marche pas rébarbatifs du tout, je peux vous l’affirmer…, au milieu des paysages d’exception du Mustang, juste avant de s’immerger dans le chaos indescriptible de l’urbanisation à outrance de Jomosom. De là retour sur Katmandou via Pokhara… Ouf !

    Et si on voyageait à l’ancienne... ?

    Au fait, comment fait-on pour atteindre Juphal depuis le dernier mètre de goudron à Beni, un village du piémont de l’Annapurna situé à 3 heures de route de Pokhara ? Eh bien comme cela :
    - le plus commode : en avion depuis Katmandou jusqu’à Nepalganj via Pokhara le premier jour puis le saut de puce vers Juphal le lendemain.
    - le plus sympa si on a le temps : à pieds bien évidemment. On longe le versant sud du Dhaulagiri himal avant d’obliquer vers le nord pour aller traverser la réserve de chasse de Dhorpatan et atteindre en une douzaine de jours Juphal aux confins du Dolpo. C’est d’ailleurs le chemin que devront emprunter les porteurs pour se rendre au rendez-vous du trek High Dolpo – Mustang. Alors, pourquoi ne pas les accompagner ?

    Entre campagne et forêts avec de splendides panorama sur le Dhaulagiri, la région peu parcourue par les groupes de touristes mérite une visite. On suivra ainsi les traces de Peter Matthiessen lors de sa quête du léopard des neiges (qui était plutôt l’objet d’une introspection personnelle). Une « cerise sur le gâteau » qui ressemble à s’y méprendre à une période d’acclimatation en douceur d’une durée de 13 jours en prélude aux 45 jours qui suivent d’une toute autre ampleur...

    Eh bien, voilà qui est dit, ma traversée Dolpo – Mustang commencera de Beni et finira à Jomosom. Afin que « je me sente moins seul », j’ouvre ce périple en permettant à des personnes motivées et habituées de ce genre de trekking engagé à m’accompagner.

  • Grand Tour du Ladakh été 2013

    Allez hop ! C'est parti pour le Grand Tour de la Zanskar range au Ladakh. L'itinéraire est défini. Il repose sur les connaissances des zanskarpa parce que côté guides de randonnée, il n'y a pas pléthore d'informations... Bon ! C'est pas grave car, au retour de ce trek d'exception en pays ladakhi, apparaîtra sur le site le topo intégral du circuit (le voir apparaître sera le gage de la réussite de l'expédition...).

    47 jours de marche entre le 21 juin (départ de France) et le 18 août 2013 (retour en France) sont nécessaires pour effectuer le tour de cette chaîne de montagnes qui barre d'W en E la région autonome du Ladakh (J&K – Inde). Vous choisissez le parcours sur lequel vous souhaitez vous engager, total ou morcelé, selon que vous vous sentez apte à parcourir la totalité (ou non) ou tout simplement que vous ne disposez pas du temps nécessaire à l’accomplissement de la boucle en entier.

    Ce trek au long cours s’adresse à des randonneurs expérimentés qui ont déjà marché plusieurs jours de suite à des altitudes similaires avec une amplitude horaire de 4 à 6h (exceptionnellement 8h lors du passage de quelques cols). Il permet de parcourir les paysages contrastés du Ladakh entre vallées agraires, gorges profondes creusées par d’impétueuses rivières, hauts cols (entre 4800 et 5700m), plateaux colonisés par les nomades (Kharnag, Nyimaling) et les chaînes de montagnes aux cimes enneigées. Notre caravane traversera de nombreux villages où il sera possible d’aller à la rencontre de ce peuple ladakhi. Il est aussi prévu de visiter quelques lieux culturels comme des monastères perdus au fin fond de la montagne. Une expédition bien dans la lignée des treks hors des sentiers battus…

    Pour vous donner envie, n’hésitez pas à consulter les topos de randonnées des années précédentes et, quand ils sont disponibles, les diaporamas :

    - la Grande Traversée du Zanskar, avec des paysages de vallées glaciaires et des gorges profondes
    - De la Nubra à la Markha, avec la remontée de trois grandes vallées fluviales pour atteindre des plateaux d’altitude,
    - De Likir à Wanla, pour les paysages détritiques au milieu desquels se trouvent des oasis verdoyantes, lieux de vie avec des villages et des monastères,
    - De Rumtse au Spiti et la traversée des hauts plateaux

    Je m’appuie sur les services de l’agence Adventure Travel Mark de Leh dirigée par Sonam Dawa et qui m’a organisé précédemment les 3 derniers treks à l’été 2012. Les prix sont tirés au maximum du possible sans perte de qualité sur les prestations (Sonam me fait un réel prix d’ami).

    Si le coeur (affectif et physique...) vous en dit, n'hésitez pas à vous joindre à cette caravane itinérante pour 12, 20, 30 ou 45 jours. On va partir à la découverte des multiples facettes de cette région montagneuse et aussi désert d'altitude aux paysages contrastés d'une beauté incroyable.

    Vous pouvez télécharger le programme au format PDF ici :  Pdf image 1 grand tour du ladakh v4.pdf

    Premier camp à Chorten Sumdo sous un ciel d'orage

  • Traversée de l'Atlas W

    Ca me chatouillait depuis le retour de la GTAM n°4 accomplie avec succès en reliant le Toubkal aux rivages de l'Atlantique ! Lors de nos pérégrinations de vallée en vallée, nous sommes passés par de multiples cols de haute altitude et nous avons pu à l'occasion relever de visu nombre d'itinéraires potentiels qui suivaient les crêtes et qui pourraient ultérieurement faire l'objet d'un trek d'exception. Pourquoi d'exception ? Parce que ce coup-ci il ne faudra pas compter sur les mules. Elles sont certes très habiles sur les sentiers de toute catégorie mais lorsqu'il s'agit de découvrir un nouvel itinéraire enchaînant les crêtes et passant au sommet de plusieurs pics dont on ne connaît pas la viabilité, il vaut mieux ne compter que sur soi-même. Donc, ce trek, on va se le "faire" à l'ancienne entre le 18 mai et le 7 juin 2013 !

    Dans la vallée de l'assif Gourioun

    Avis aux amateurs de trekkings engagés hors des sentiers battus (et même cette fois hors sentier tout court...) ! Regardez bien les paysages traversés lors de la GTAM n°4, ils sont exceptionnels et méritent bien que l'on explore un peu plus profondément cette contrée quasiment délaissée par les tour-opérateurs (et c'est tant mieux d'ailleurs...!).

    Vous pouvez télécharger la fiche du circuit :  Pdf image 1 cols-et-sommets-de-l-atlas-occidental-v2

  • Diaporamas des 5 cols...

    Ca y est ! J'ai pu disposer d'un peu de temps pour mettre en ordre les photos ramenées de ce trek d'exception Les 5 cols de l'Annapurna que j'ai effectué au printemps 2012 en compagnie de Françoise, Jacques, Martial et Nicolas. Le choc des photos (pour paraphraser la pub d'un hebdomadaire bien connu...), c'est du lourd peut-on dire car les diaporamas qui viennent en illustration du jour par jour vont nous remémorer des tas de souvenirs et les émotions qui vont avec... Et puis vous qui consultez ces pages, quand vous y mettez-vous ? Allez, c'est parti ! Un bon entraînement physique pour faire disparaître les kilos amassés pendant les fêtes de Noël et puis vous êtes prêts pour vous engager sur cet itinéraire aux multiples facettes et aux paysages exceptionnels. Chhetup Tamang, le directeur de l'agence A.R.T, et ses équipes sont prêts à se mettre à votre service pour vous guider sur cet itinéraire bien dans la lignée des périples "hors des sentiers battus". Un mois de trekking d'altitude dans une des régions montagneuses les plus belles du globe, le franchissement de 5 cols entre 5300 et 5700m et sur sentier qui plus est, ça ne se refuse pas. Et puis, mon petit doigt me dit qu'il vous le proposera à prix d'amis.

    Tilicho lake et Tilicho peak

  • D'imouzzer à Essaouira (CHANGt)

    CHANGEMENT DE DATES ET ADAPTATION DU PROGRAMME
    pour mieux coïncider avec les vacances scolaires françaises (zone C)

    Ce printemps 2013, à la suite des treks découverte « hors des sentiers battus » entre 2006 et 2011 Ait Moussa – Tafraoute, Ait Abdallah – Tafraoute, Tafraoute – Ait Baha et Tour du Djbel Aklim je vous propose d’aller de poursuivre en ma compagnie le sentier littoral de Tamri à Essaouira. On démarrera d’Imouzzer Idaoutanane (ou de Tamghart) que j’ai découvert lors de la fin de la GTAM4 de laquelle on suivra l’avant-dernière étape avant de bifurquer vers le NW en direction de Tamri, un port de pêche sur l’Atlantique. Après, on suit le rivage en faisant quelques incursions dans l’arrière pays dont les collines sont couvertes d’épineux et d’arganiers. Et pour finir en beauté, visite le dernier jour de l’antique Mogador (Essaouira aujourd’hui) la blanche médina aux ruelles étroites où la gent féline y a élu domicile…

    Cette traversée de 10 jours laissera pas mal d’opportunités de visiter quelques villages côtiers berbères et discuter avec les habitants. Et puis, on est au bord de la mer, on va déguster beaucoup de poisson…

    Essaouira

  • D'Imouzzer à Essaouira

    Ce printemps 2013, à la suite des treks découverte « hors des sentiers battus » entre 2006 et 2011 Ait Moussa – Tafraoute, Ait Abdallah – Tafraoute, Tafraoute – Ait Baha et Tour du Djbel Aklim je vous propose d’aller de poursuivre en ma compagnie le sentier littoral de Tamri à Essaouira. On démarrera d’Imouzzer Idaoutanane que j’ai découvert lors de la fin de la GTAM4 de laquelle on suivra l’avant-dernière étape avant de bifurquer vers le NW en direction de Tamri, un port de pêche sur l’Atlantique. Après, on suit le rivage en faisant quelques incursions dans l’arrière pays dont les collines sont couvertes d’épineux et d’arganiers. Et pour finir en beauté, visite le dernier jour de l’antique Mogador (Essaouira aujourd’hui) la blanche médina aux ruelles étroites où la gent féline y a élu domicile…

    Cette traversée de 8 jours laissera pas mal d’opportunités de visiter quelques villages côtiers berbères et discuter avec les habitants. Et puis, on est au bord de la mer, on va déguster beaucoup de poisson…

    Essaouira

  • Du Djbel Bani à Ait Baha

    Ce printemps 2013, à la suite des treks découverte « hors des sentiers battus » entre 2006 et 2011 Ait Moussa – Tafraoute, Ait Abdallah – Tafraoute, Tafraoute – Ait Baha et Tour du Djbel Aklim je vous propose d’aller de poursuivre en ma compagnie l’exploration de cette région méconnue de l’Anti-Atlas marocain, cette fois-ci au sud de Tafraoute. Oasis, gorges verdoyantes au milieu d’un désert rocailleux, gravures rupestres, la première partie sera plutôt minérale avec en point d’orgue le passage par le chaos rocheux de Tafraoute, ensemble de grès rouge rutilant sous le soleil (si possibilité : ascension optionnelle du Djbel Mqorn à 2344m). Au-delà de la riante vallée des Ameln, franchissement de la chaîne montagneuse du Lekst avant de poursuivre sur les plateaux jusqu’à Ait Baha aux abords de la plaine du Souss. Traversée de 10 jours qui laissera aussi pas mal d’opportunités de visiter quelques maisons berbères et discuter avec les habitants des petits villages de l’intérieur.

    La vallée des Ameln depuis Tazoult

  • Topo "De Likir à Wanla" en ligne...

    Juste un petit billet pour annoncer la mise en ligne du "Baby trek" (comme ils l'appellent là-bas au Ladakh). C'est un trek d'acclimatation, donc d'altitude peu élevée (en-dessous de 4000m...), qui permet durant iune période de 5 à 6 jours de passer de village en village en franchissant quelques cols. On est à l'Ouest de Leh, la capitale du Ladakh, et la nature des paysages alterne du désertique au luxuriant. On a aussi l'occasion de visiter de nombreux monastères. C'est une belle entâme de séjour afin d'envisager de suivre un itinéraire de plus longue durée avec la poursuite des réjouissances vers des routes de plus haute altitude. Mais ça ce sera pour dans quelques jours sur le site avec le splendide trek "De Rumtse au Spiti". Patience... Pour l'instant régalez-vous avec ce topo De Likir à Wanla (comme d'hab' les diaporamas suivront d'ici quelques temps ; les photos s'accumulent sur le disque dur, il va falloir bien faire quelque chose...). A noter que ce circuit (comme le suivant d'ailleurs) était réalisé par un groupe de 7 "touristes", 4 marcheurs et 3 VTTistes. Vous avez aussi la version cycliste mise en ligne par Etienne Principaud sur le site VTTour.fr. Bonnes lectures !

    Dominique dans la montée au Prinkti La

  • Crête des Vosges, la fin...

    De retour du Ladakh cette fin août, Météo France annonce une période d'une semaine de super beau temps sur la France (Ah, c'est beau les prévisions à 12 jours !). Je concocte un petit itinéraire qui va me permettre de terminer en 5 jours la traversée initialisée à l'automne 2010 et qui s'était brutalement arrêtée sur le chaume des Trois Fours au pied du Hohneck dans une tempête de neige hâtive... Plus on se rapproche de la période choisie pour effectuer cette randonnée, on voit apparaître sur les cartes prévisionnelles des icônes de nuages qui masquent de plus en plus le rond jaune du soleil, jusqu'à le faire quasimment disparaître... Bon ! Je me dis qu'il serait dommage de n'y point aller surtout que la météo des crêtes est souvent différente de celle de la plaine d'Alsace. Je n'avais pas vu pourtant que le vent de NE allait rabattre les "brouillards" de la plaine vers les crêtes. Nous passons avec Marie un superbe week-end découverte de la ville de Nancy (Ah ! l'excellentissime restaurant A la table du bon roi Stanislas à deux pas de la place éponyme...) avec la visite des quartiers historiques, du musée de l'Ecole (d'art nouveau) de Nancy couplée à celle de la villa de Louis Majorelle, père de Jacques qui a oeuvré au Maroc. Le diaporama sur Nancy viendra sous peu prendre place dans la rubrique Villes du Monde.

    Marie rentre dimanche soir sur Paris, boulot oblige, et je file vers le Bonhomme passer la soirée auprès de Dominique et Denis à l'Hôtel de la Poste. Le lendemain dès potron-jacquet, je laisse la voiture sur place et me voici sous un temps nuageux (mais qui ne demande qu'à se déchirer, il lui faudra quand même trois jours pour y parvenir...) dans la montée vers le col du Calvaire.

    Le lac de Fischboedle

  • Saison ladakhie 2012...

    Mise à jour du 14 septembre 2012

    Bon ! Il va bien falloir s’y résoudre à modifier la définition du Ladakh qualifié de «  Territoire himalayen d’Inde du Nord, montagneux, quasi désertique, subissant des températures hivernales très rigoureuses et connaissant des étés chauds, ensoleillés avec une pluviométrie réduite à son minimum ». Il y avait eu 2010, bon ! C’était la faute à la goutte froide qui se baladait au-dessus de la frontière sino-indienne, en 2011, lors de notre Grande Traversée du Zanskar, la météo s’était abonnée au service minimum côté soleil, alors que penser de 2012 ? Que les agriculteurs ladakhis ont été heureux ? Certes, en août, il n’y a pas eu une seule journée sans pluie… Parfois quelques gouttes mais aussi de belles averses, et des qui mouillent ! Heureusement que les tentes étaient étanches (merci Sonam pour la qualité de l’équipement de bivouac fourni) et que d’autre part la journée de marche se terminant souvent avant 15h, il était possible de s’abriter sous la tente mess, les précipitations se produisant la plupart du temps en début d’après-midi et durant la nuit.

    Orage au camp de base du Parang La

  • Du Toubkal à l'Atlantique...

    Le pari était osé : faisant suite aux trois précédents opus qui avaient eu pour cadre le Haut-Atlas central et oriental (voir les topos GTAM1, GTAM2 et GTAM3), cette fois-ci le programme de la GTAM4 avait pour but de relier en une grosse vingtaine de jours Imlil, situé au pied du Toubkal, plus haute montagne d’Afrique du Nord, aux rivages de l’Atlantique en traversant de manière longitudinale la partie occidentale de la chaîne. Pas facile tous les jours… La réussite de ce projet est complète. Je tiens à remercier celle et ceux qui m’ont accompagné dans cette bambée.

    Arrivée sur la plage de Taghazout (Hussein, Pierre, Jean-Marc, Hussein, Mohamed et Jacques)

  • Les balcons du Lamjung en ligne...

    Comme vous l'avez peut-être lu dans le précédent billet de blog Les 5 cols de l'Annapurna, c'est fait..., nous n'avons pas pu franchir le Namun La à cause des conditions météo déplorables qui sévissaient sur le piémont des Annapurnas (début mai 2012, il y a même eu un lac dans la haute vallée de la Mardi khola qui s'est effondré, qui a détruit un village et causé une cinquantaine de décès et laissé de pauvres gens déjà sans ressources encore plus démunies...).

    Je ne voulais pas vous priver d'une randonnée originale sur les crêtes au pied du Lamjung entre les plaines du Terai et les solitudes glacées du massif des Annapurnas. C'est pourquoi je vous ai concocté un mini-trek partant de Pokhara et finissant à Khudi à la porte du fameux Tour des Annapurnas. Mais bien que nous soyons dans la même région, il n'y a vraiment pas photo entre ce chemin de pélerinage des hindouistes (ils vont pour nombre d'entre eux jusqu'au grand lac de Dudh Pokhari à 4500m en tongues 2 doigts et un simple sari sur les épaules...) et l'hyper commercial dénaturé célèbre Tour de... Et c'est bien cela qui justifie la présence de ce topo parmi des réalisations aussi prestigieuses que les 5 cols de l'Annapurna, la traversée Mustang-Phu ou Mustang secret. En effet, vous allez pouvoir sur ces chemins sauvages aller à la rencontre de la "jungle" (comme ils disent), vous immerger dans une forêt quasi primaire mais exploitée, ses orchidées épiphytes qui tombent des branches, ses plantes tropicales, ses rhododendrons-arbres et les mahonas en fleur au printemps, ses sangsues (eh oui...!). Tout un univers que vous ne soupçionnez pas et qui vous laissera fatigué après une journée de crapahut lors de la remontée d'un coteau ardu et sans fin, journée au bout de laquelle vous serez ébahis par le panorama que présente cette chaîne montagneuse de l'Annapurna et du Lamjung réunis. Vous passerez dans des villages gurung dans lesquels vous irez à la rencontre de leurs habitants, accueillants et curieux de vous voir leur rendre visite. C'est le Népal des campagnes, des bois, sensiblement différent de celui des hautes vallées arrides. Ici tout pousse ou presque : au printemps c'est le vert fluo qui domine avec le riz bien sûr, mais aussi l'orge, le millet, le sarrazin. Et ces toits en chaume qui surmontent les murs rouge brique de ces maisons, que de beaux souvenirs !

    Vous trouverez tout cela dans le topo Les balcons du Lamjung et puis une fois à Khudi vous voulez continuer encore, revenez en 3 jours par le circuit Khudi - Baglungpani - Laxmi Bazar - Begnas tal - Sisuwa - Pokhara que vous trouverez décrit aux jours 19, 20 et 21 du Tour du Manaslu. Bonne rando !

    Galegaon

  • Les 5 cols de l'Annapurna, c'est fait...

    Le trek d’exception des « 5 cols de l’Annapurna » a pris fin ce mardi 9 mai vers midi à Jomosom après quelques 30 jours de marche pour la majorité d’entre elles au-dessus de 4500m. Une seule déception partagée par le groupe des 5 trekkers-alpinistes (Françoise, Nicolas, Martial, Jacques et moi) que nous étions a été de devoir renoncer au franchissement du Namun La au pied du Lamjung himal en tout début de parcours pour cause de conditions météo incroyablement mauvaises. De dépit (et après avoir pris quelques « rincées » mémorables sur la crête de la Karpu danda), nous avions dû alors descendre à regret vers Khudi au point de départ du Tour des Annapurnas et abandonner notre idée de traverser les solitudes glacées de ce col très peu parcouru (l’automne est semble-t-il la meilleure période). Pour la petite histoire, c’est en nous repliant vers Bhujung que nous avons été cueillis à froid par une incroyable averse de grêle dispensant des morceaux de glace de 1, 2 voire 3 cm de diamètre cognant sur la tête et sans aucune possibilité de se protéger… Et le régime « cailloux sur la tête » a duré plus de deux heures dispersant porteurs, staff de cuisine et touristes au gré de la pente à la recherche d’une hypothétique protection contre le déchaînement des cieux. Je passe sous silence le franchissement ultérieur des torrents charriant plaques de boue, rondins de bois au-delà du lit habituel des rivières : quelques traversées épiques s’il en fut jusqu’à l’entrée du village sous un déluge que Noé ne renierait pas sous les éclairs incessants en équilibre sur des bambous joints utilisés comme « ponts » au-dessus des flots déchaînés…

    Pierre, Nicolas,Françoise, Martial et Jacques au début du trek à Sabi

  • Le topo Mustang secret est fini...

    Ca y est ! Fini, F.I.N.I... Le jour par jour de ce trek d'exception au Mustang est proposé avec au moins un diaporama par jour faisant défiler des clichés qui ne devraient pas vous laisser insensible. C'est d'ailleurs en arrangeant les photos que j'ai eu l'idée de composer le livre "Mustang secret" dont je vous ai parlé il y a quelques jours. Maintenant, une dernière tâche m'attend car je vais m'atteler à créer quelques montages numériques qui serviront de support à des présentations-conférences occasionnelles.

    Rigzum Gönpo au-dessus du village de Tetang (Mustang)

  • La GTAM 4 se met en route...

    Pas encore de topo précis pour cette randonnée au long cours dans l'Atlas marocain, je crois bien qu'il ne le sera qu'une fois arrivé à la mer... Le but est de terminer la GTAM (ou Grande Traversée de l'Atlas) par l'accomplissement du tronçon Toubkal - Atlantique. J'envisage un périple de 20 à 25 jours en compagnie d'un ou plusieurs muletiers selon la taille du groupe. Lorsque je suis allé rendre visite à Michael Peyron l'été dernier, c'est le "papa" de la GTAM, il m'a confié les "clefs" de cet itinéraire qu'il avait ouvert dans les années 70 et bien mis à mal par les tour opérateurs qui dans leur grande majorité réduisent le parcours à une liaison du M'Goun au Toubkal avec parfois un grande partie motorisée... alors que la GTAM initiale part de Taza au SE de Fès et se conclut une bonne centaine de jours plus tard sur la côte Atlantique entre Essaouira et Agadir (Cap Rhir ou Sidi Kaouki)

    Dans la lignée des précédents tronçons que Marie et moi avons parcourus, GTAM n°1 (d'Agouti à Imlil), GTAM n°2 (d'Imilchil à Hdida) et GTAM n°3 (de Midelt à Bou Taghar), la GTAM quatrième du nom sera effectuée dans le même esprit de découverte de beaux coins méconnus (alors là, comme il n'y a rien d'écrit sur le sujet depuis plus de 20 ans au moins, cela va être facile...) et pas dans la recherche de l'itinéraire le plus direct (sinon on passe par la route...).

    Je vais m'appuyer sur les cartes topographiques en ma possession ainsi que les écrits de Michael Peyron (il m'a confié un exemplaire de son livre "La Grande Traversée de l'Atlas marocain" écrit en 1984) et ceux de Hamish Brown, impétueux découvreur de ces contrées depuis plus de 20 ans et qui a consigné ses impressions de voyages (qui a dit nombrilo-centriques ?) dans un livre relatant son épopée "The mountains look on Marrakech".

    GTAM4 dans les grandes lignes

    Même sans topo formalisé à ce jour, il n'empêche que le pragmatisme (et l'envie d'en découdre avec ce coin de l'Atlas...) m'a fait acheter dès à présent les billets d'avion : je vole donc sur Easyjet avec un départ le 10/06/2012 à 15h55 de Paris pour Marrakech, et un retour le 04/07/2012 à 9h00 d'Agadir pour Paris.

    Le départ du trek d'Imlil (60 kms au sud de Marrakech) s'effectura le 11 juin au matin pour une fin de trek dans la banlieue d'Agadir le 3 juillet au plus tard... Des amplitudes de marche de 6h sont prévues (en gros 4h30 à 5h effectives épisodiquement un peu plus lors de l'ascension d'un des trois ou quatre sommets envisagés), des dénivelées conséquentes puisque l'on traverse l'Atlas de manière longitudinale (on "se fait" tous les fonds de thalwegs) avec une altitude moyenne de l'ordre de 2000m et des extrêmes s'inscrivant entre 3615m (le Djbel Igdet) et 0m, le jour de l'arrivée au bord de l'océan avec hommes et bêtes à la mer...!

    Côté prix, hors transport aérien (à la charge de chaque participant, prix et dates) et selon la taille du groupe, on devrait s'inscrire aux alentours de 1100€/pers pour une prestation de l'aéroport de Marrakech à l'aéroport d'Agadir. Tout est compris, vous n'avez juste qu'à prendre vos affaires de marche (chaud et froid) ainsi qu'un duvet. Petit sac de 30 à 40 litres pour la journée et un sac baluchon de 100 litres (ou moins) que vous retrouverez chaque soir au camp.

    Au tizi n'Ourai

    Début février, le groupe était constitué de 5 personnes : 2 muletiers-cuisiniers de la vallée d'Imlil, M'hamed el Omary (le guide qui officie dans l'Anti-Atlas et qui a soif de nouveaux espaces de découverte), Jean-Marc mon fidèle compagnon des traversées au long cours au Maroc et moi-même. Une sixième personne qui se prénomme Véronique s'est jointe à notre mini-groupe et a décidé de nous accompagner dans cette virée exploratoire, soif d'espaces nouveaux, de découverte et de beauté rare. Il ne reste donc plus que 2 places.

    Vous pouvez télécharger la carte estimative du trek ainsi que quelques conseils :

    Carte GTAM n°4.pdf Carte GTAM n°4.pdf                            Infos complementaires sur la GTAM n°4.pdf Infos complementaires sur la GTAM n°4.pdf

  • Livre "Mustang secret"

    Album Mustang secret & DVD

    L'essai sera-t-il un coup de maître ? Nul ne peut le dire mais l'occasion était trop belle au retour de ce trek d'exception au Mustang à l'automne 2011 de coucher sur le papier mes impressions du voyage (c'est différent du topo que je vous ai déjà proposé). Richement illustré de nombreuses photos (Ah ! Que cela a été dur de faire le choix...) et composé sur du papier photo d'excellente qualité (200g/m²), ce livre de 60 pages se présente relié avec couverture rigide au format paysage 21 x 29,7. Afin que vous puissiez vous rendre compte de la qualité du produit, j'ai mis à disposition ci-dessous quelques extraits choisis du livre "Mustang secret".

    livre-mustang-secret-p1.jpg             livre-mustang-secret-p2.jpg             livre-mustang-secret-p3.jpg             livre-mustang-secret-p4.jpg

    Edité à compte d'auteur et bien entendu ne présageant pas du succès futur de cette édition papier, je n'ai pas la possibilité matérielle de le faire imprimer en grande quantité, vous le comprendrez aisément. Incidence directe : le prix pourra vous paraître peu attractif. Je propose ce livre à la vente aux prix de 60€ TTC (version standard) et 70€ TTC (version vernie) et franco de port. J'accompagne le livre d'un DVD contenant un montage numérique de 65mn présentant les meilleurs moments de cette randonnée d'exception. Cliquez sur le logo ci-dessous pour être renvoyé vers la page Contact du site et que vous puissiez m'indiquer votre choix (nombre d'exemplaires et modèle) ainsi que vos coordonnées postales. Notez qu'un délai d'une quinzaine de jours est nécessaire pour que vous receviez dans votre boîte aux lettres le ou les produits commandés*.

    * Comme j'ai fait éditer quelques exemplaires en avance, la livraison est immédiate.

    Commander l'album

    Couverture Mustang-secret

  • De la Nubra à la Markha

    Pour faire suite aux étés 2010 (voir billet de blog) et 2011 (La Grande Traversée du Zanskar), Marie et moi retournons du 13 juillet au 3 août 2012 explorer d'autres coins de ce vaste désert d'altitude qu'est le Ladakh en effectuant une traversée nord – sud non loin de la capitale Leh. Cette randonnée d'altitude qui permet de franchir plusieurs cols dépassant les 5000m permettra d'aller à la découverte des villages ou des gompas isolées dans la montagne. Et puis quand on parle de désert d'altitude il ne faut pas oublier qu'au fond des profondes vallées fluviales coule une rivière et qu'elle apporte la vie ! Vous apprécierez ces contrastes de couleurs entre le vert soutenu des cultures et les ocres de la montagne alors qu'au loin apparaissent quelques pics glacés dont la cime tutoie le ciel. Un beau voyage culturel, exigeant aussi mais si dépaysant...

    Bref descriptif :
    - La première partie correspond à une phase d’acclimatation de deux jours dans la vallée de l’Indus puisque nous sommes propulsés en 2 jours de 100m d’altitude à plus de 3500 ! C’est une phase durant laquelle on en profitera pour visiter quelques uns des nombreux temples bouddhistes posés de part et d’autre de l’Indus. On pourra même assister à l’une des deux journées du festival de Phyiang.
    - La deuxième partie commence en voiture par le franchissement du col routier le plus haut du monde à 5340m, le Khardung La, précédant la visite des deux monastères de Disket et Hundar, loin de la foule des touristes qui gravite à Leh et ses alentours. Puis on rejoindra Rong où nous retrouverons notre équipe de horsemen, le cuisinier et le guide.
    - La troisième partie correspondra au trek proprement dit avec une mise en chauffe rapide puisque nous faisant passer le Diggar La à près de 5400m dès le deuxième jour… D’où la nécessité d’une bonne acclimatation au préalable ! On descendra doucement vers la vallée de l’Indus avant de retrouver la voiture qui nous aidera à traverser la monotone vallée de l’Indus pour aller s’établir au village de Stok, début de la seconde partie du trek.
    - La quatrième partie consistera à franchir coup sur coup deux cols d’altitude « moyenne » (moins de 5000m) pour descendre vers la vallée dans lequel la Markha Chu à creusé son sillon verdoyant. Remontée de la vallée pour s’en aller buter sur un massif glaciaire de belle importance. On s’échappera de la Markha par le Konmaru La (5260m) pour descendre vers l’Indus et terminer en beauté par la visite du monastère de Hémis que l’on rejoindra à pieds.

    La chaîne du Stok kangri depuis les hauteurs de Leh

  • Tiji festival à Lo Monthang

    Ce printemps 2012, à la suite des treks découverte « hors des sentiers battus » de 2010 Du Mustang à Phu et de 2011 Mustang secret, je propose d’aller assister à la grande fête religieuse bouddhiste Tiji qui a lieu chaque année dans la capitale du Mustang, Lo Monthang. Haute en couleur et pleine de ferveur, la fête à laquelle vous pourrez assister, réveille la ville de Lo de son assoupissement hivernal. A cette occasion, on parcourra de village en village le Mustang profond sans caractère engagé nous reposant dans les lodges (marche sur sentier avec des dénivelées peu importantes, l’altitude ne dépassant pas les 4000m). Ce périple laissera une large place aux moments de découverte des populations qui vivent dans les vallées reculées que nous allons traverser.

    Chortens à Lo Monthang

    Bref descriptif :

    - Le voyage aller s’effectue rapidement en 3 jours depuis Pokhara. On utilisera tout d’abord l’avion pour rejoindre Jomosom et un transport routier basique (jeep ou tracteur…). Une journée de marche de 6h tout de même entre les deux tronçons de piste.
    - On s’installe pour 3 jours complets à Lo à la fois pour assister au festival Tiji sans oublier de s’échapper de la place centrale pour aller se balader au gré des ruelles et des passages couverts de cette ville à l’ambiance si particulière entourée de ses hauts murs, explorer la campagne alentours, rendre visite à l’exceptionnelle grotte de Konchok Ling et revenir tranquillement le long de la Nyichhung khola en visitant au passage les villages de Niphu, Garphu, Sisa et Nenyul.
    - Le voyage retour jusqu’à Jomosom s’effectue en 4 jours à pieds et permet d’explorer une route peu touristique entre Lo et Kagbeni (découverte de l’année passée).
    - Retour sur Pokhara et Kathmandou par avion avec du temps libre pour visiter Pokhara et quelques spots touristiques de Kathmandou. Et pourquoi pas, si votre emploi du temps le permet, possibilité de rester dans la vallée de Kathmandou quelques jours de plus (à l’aller ou au retour).
     
    Le top départ est fixé le 11 mai 2012. Le groupe sera composé au maximum de 4 ou 5 personnes. L'intendance népalaise est assurée par l'agence Altitude Randonnée Trekking de mon ami Chhetup Tamang avec laquelle j'ai réalisé à l'automne dernier Mustang secret. L’accompagnateur sera le même que pour le précédent circuit (Niragan Tamang) et nous aurons l’assistance de porteurs.

    Les tarifs sont aujourd’hui encore estimatifs (à 10% près) :
    - le voyage aérien international tourne autour de 700€ (plusieurs compagnies),
    - le visa de 1 mois à 32€,
    - le permis spécial Mustang obligatoire de 10 jours à 400€,
    - la partie trek, transports et hébergements au Népal aux alentours de 1100€/pers (selon le nombre de personnes composant le groupe et le circuit effectué).
    - une assurance individuelle spéciale montagne (CAF ou FFRP avec extension haute montagne, pays lointains et rapatriement hélicoptère) de 75€.
    soit une somme totale inférieure à 2300€/pers en incluant les pourboires.

    Le programme est présenté ci-dessous dans une version synthétique. N’hésitez pas à me poser des questions si vous êtes intéressés.

    Télécharger le programme : Tiji festival à Lo Monthang Tiji festival à Lo Monthang

    Tiji festival (source www.mountainsoftravelphotos.com)

  • Les 5 cols de l'Annapurna

    Ce printemps 2012, dans la lignée des treks découverte « hors des sentiers battus » et dans ma recherche d’un circuit alternatif au Tour des Annapurnas dévalorisé par le tourisme et la réalisation de la piste, j’organise un périple d’une trentaine de jours dans la région des Annapurnas aux confins des vallées de Naar-Phu et du Mustang. Ce trek revêt un caractère engagé (altitude, froid nocturne, marche sur sentier et très occasionnellement sur des pentes enneigées à déclivité modérée avec crampons, mais absolument pas hyper sportif…) avec l’ambition de franchir cinq cols qui s’inscrivent entre 5000 et 5500m et l’ascension facultative d’un sommet de 6000m. Bien entendu, il n’y a pas que la montagne : une large place sera laissée aux moments de découverte des populations qui vivent dans les vallées reculées que nous allons traverser.

    Passage du Gyu La (Annapurna I, Tilicho peak et Nilgiri N)

    Bref descriptif :
    - La première partie traverse les campagnes du piémont du Lamjung Himal avant de basculer sur le tour des Annapurnas en franchissant le Namun La très confidentiel. Puis, après une grosse journée sur « l’autoroute », on s’échappe vers Upper Pisang et le village de Naar que l’on rejoindra en passant par le camp de base des Chulus (incroyable vue panoramique sur la chaîne des Annapurnas).
    - La deuxième partie remonte la vallée glaciaire de la Labse khola jusqu’au Teri La, très très peu franchi par les touristes, où nous tenterons l’ascension d’un 6000m facile (facultatif). De l’autre côté du Teri La, on pénètrera dans le Mustang pour s’en aller défricher une nouvelle route transversale d’altitude (solution de repli par un autre passage si chemin impraticable ou absent…).
    - On retrouvera le tour des Annapurnas à Muktinath pour démarrer la troisième partie du trek avec au programme l’ascension à contre courant du fameux Thorong La et la longue descente sur Manang.
    - La quatrième partie consistera en la remontée de la vallée glaciaire de la haute Marsyangdi khola pour s’en aller tutoyer une dernière fois les cimes glacées au niveau du lac de Tilicho avant de descendre sur Jomosom en franchissant notre cinquième col d’importance, celui du Mesokanto La.
    - Et pourquoi pas, si votre emploi du temps le permet et histoire de terminer en beauté (et en douceur) ce trek d’exception, ne pas rentrer à pieds en 4 jours sur Pokhara par Ghorepani ? (en option depuis Jomosom au lieu de prendre l’avion).

    Le top départ est fixé le 5 avril 2012. Le groupe sera composé au maximum de 4 ou 5 personnes, motivées, désirant partager une expérience très forte en émotions et ayant déjà accompli un trek en haute altitude. L'intendance népalaise est assurée par l'agence Altitude Randonnée Trekking de mon ami Chhetup Tamang avec laquelle j'ai réalisé à l'automne dernier Mustang secret. Le sirdar et le cook de l'expédition seront les mêmes que pour le précédent circuit (Niragan Ghising Tamang et Ram Bahadur Tamang) et nous aurons le renfort d'un guide assistant pour faciliter la progression du groupe dans des passages délicats (neige, éboulis, traversée de rivières).

    Les tarifs sont aujourd’hui encore estimatifs (à 10% près) :
    - le voyage aérien international tourne autour de 700€ (plusieurs compagnies),
    - le visa de 3 mois à 80€ (à moins que vous choisissiez l’option de bas de page --> visa = 32€)
    - les vols intérieurs entre 200 et 250€,
    - la partie trek et hébergements au Népal entre 2000 et 2500€/pers (selon le nombre de personnes composant le groupe et le circuit effectué).
    soit une somme totale inférieure à 3600€/pers en incluant les pourboires.
    - une assurance individuelle spéciale montagne (CAF ou FFRP avec extension haute montagne, pays lointains et rapatriement hélicoptère) de 75€.

    Comme il n’est pas aisé pour tout le monde de pouvoir s’absenter 5 semaines, j’ai concocté trois circuits alternatifs, l’un en 21 jours Paris – Paris et les deux autres 28 jours. On se sert de ce circuit comme fil conducteur :
    - les programmes en 28 jours suppriment le 1er col ou le dernier
    - le programme en 21 jours supprime le 1er col et le dernier.

    Le programme très synthétique est joint en annexe. N’hésitez pas à me poser des questions complémentaires si vous êtes intéressés.

    Télécharger le programme : les 5 cols de l'annapurna-v2 les 5 cols de l'annapurna-v2

    ATTENTION, DANS LE DOCUMENT LE TRACE SUR LA CARTE EST PREVISIONNELLE ET NE PRESENTE PAS LES VRAIS PASSAGES. IL CONVIENT DE SE REFERER AUX CARTES REALISEES APRES L'ACCOMPLISSEMENT DU TREK QUE VOUS TROUVEREZ ICI.

    La chaîne des Annapurnas depuis le Kang La

  • Clôture 2011 en beauté

    Ça y est, l’année est bouclée ! Entre les deux créations d’itinéraires dans l’Anti-Atlas au Maroc, l’escapade en Corse sur les crêtes du Pinerole à la Punta Artica, la Grande Traversée du Ladakh-Zanskar en été et pour finir ce somptueux trek au Mustang cet automne, voilà qui a de quoi combler les plus difficiles…

    Ghilling

  • Anti-Atlas, une nouvelle route...

    M'hamed el Omary et moi avons ouvert un nouvel itinéraire de randonnée dans l'Anti-Atlas ; départ d'Aguerd Oudad au S de Tafraoute, traversée des célèbres chaos rocheux, traversée longitudinale de la chaîne du Djbel Lekst avec un passage dans des villages de montagne ne voyant pas passer beaucoup de randonneurs. La randonnée se termine au 7eme jour du côté d'Ait Baha, un haut lieu commerçant situé au pied de la montagne à quelques dizaines de kilomètres d'Agadir (et de son aéroport...). L'accueil des locaux est hyper sympathique et attentionné et puis quel plaisir de dormir à la belle étoile en plein coeur de la montagne marocaine (azibs Igouramène ou Tassila) et goûter aux plaisirs de l'accueil berbère dans les villages de Tazoult, Tagdicht, Alma ou Tagadirt. C'est un bel itinéraire varié entre randonnées sur les hauts plateaux, passage de cols panoramiques, descente de couloirs creusés entre les falaises et traversée de nombreux villages typiques de l'Anti-Atlas de Tafraoute. Une belle semaine que vous pouvez bien entendu accomplir en solitaire et en autonomie mais elle revêtra une autre saveur si vous vous faites accompagner d'un berbère de la région de Tafraoute avec lequel j'ai défriché ce circuit, je veux bien sûr nommer le fameux et incontournable M'hamed. Agréable compagnon de randonnée, il saura vous présenter le microcosme de cette région peu connue du tourisme pédestre et n'a pas son pareil pour ouvrir toutes les portes. C'est d'ailleurs comme cela que nous avons connu Habib, Brahim, Ali et M'hamed... Le topo est disponible sur le site agrémenté de quelques photos et comme d'hab' le diaporama arrivera un peu plus tard.

    Descente sur Dou Tinzar

  • Ki ki So so La Gyalo...

    Et les dieux seront contents... Il n'y a pas qu'eux d'ailleurs ! Retour vendredi soir dernier de la Grande Traversée du Zanskar en Inde du Nord, diagonale Nord - Sud d'une partie de la chaîne himalayenne, là où elle est la plus fournie en épaisseur. Nous nous étions habitués au Népal à n'avoir qu'un col à franchir pour nous retrouver de l'autre côté de l'Himalaya après avoir remonté pendant une quinzaine de jours un profonde vallée creusée par une rivière... Eh bien, les provinces du Ladakh et le l'Himachal Pradesh situées à un petit millier de kilomètres au N de Delhi et coincées entre Chine et Pakistan ne sont pas faites de ce moule. Un petit coup d'oeil sur Google Earth vous convaincra de ce que je vous annonce. Et sur le terrain, ce n'est pas du gâteau ! Cette traversée d'une vingtaine de jours franchit pas moins de 12 cols dont l'altitude s'inscrit entre 4500 et 5100m. Excusez du peu... Et arrivés à la fin du périple, sur le chemin du retour vers la civilisation, encore et encore des dizaines de pics glacés qui se dressent vers le ciel... Ca n'en finira donc jamais ? Et ce fameux col du Rothang La qui culmine à 4000m nous présente toujours d'autres vues panoramiques où sommets enneigés et glaciers sont légion. Bien peu connues des trekkeurs, ces régions montagneuses à l'extrême sont d'une beauté à couper le souffle (il n'y a pas que l'altitude...). Peu de temps de répit au cours de ce périple très prenant. Juste au milieu, un havre de paix : le gros bourg de Padum. On en rêve lorsqu'on est en train d'oeuvrer dans la première partie, on y arrive enfin pour ne vouloir que le quitter de suite tant il rebute (on y trouve le juste nécessaire, pas de fioritures...) et que la réalité des faits est à des années lumières de ce que l'on s'était imaginé...

    Affluence au Shingo La...

  • Vercors Sud en ligne...

    Juste avant de partir vers le Ladakh et le Zanskar, j'ai tenu à vous faire profiter de ce topo de randonnée qui explore sur 4 jours une région bien sympathique. Evoluant en permanence entre ciel et Terre, ce périple suit les contreforts S du Vercors et laisse une place importante aux panoramas étendus que ce soit des Buts de Sapiau, de l'Aiglette ou de Saint Génix que de la Tête de la Dame à l'extrême sud du plateau d'Ambel. Une descente par le passage du Saut de la Truite vous permettra d'aller rendre visite au village de Bouvante-le-Haut (et à ses habitants bien sympathiques) avant de remonter sur les Hauts Plateaux par le col de Rioupeysson. Prenez autant de plaisir à parcourir ces sentiers que nous avons pu en connaître (à l'exception du dernier jour qui s'est passé sous une pluie battante continue...). L'espace d'un week-end prolongé, n'hésitez pas à vous lancer sur cet itinéraire qui ouvre bien d'autres possibilités futures de randonnées. "Cent fois sur le métier, remets ton ouvrage"..., qu'en pensez-vous donc nos amies les vaches ?

    Rencontre au Pas de l'Infernet (Font d'Urle)

  • Mi-figue, mi-raisin...

    Début de programme en demi-teinte. La montagne corse s'est révélée une fois de plus intraitable pour les articulations. Attaquer de but en blanc par la crête qui relie le Pinérole à la Punta Artica pouvait sembler une bonne entâme, cela se révéla funeste pour le restant du séjour. Une insidieuse contracture au bas du mollet droit m'a contraint d'économiser l'organisme en prévision des autres challenges de la saison... Arrêt du massacre au 6e jour et puis on est passé à autre chose : le tour de Corse en voiture. Certes absolument admirable, il nous a permis, Georges et moi, de redécouvrir de nombreux coins de cette île dans lesquels nous n'étions pas retournés depuis 1995. Sous le chaud et lumineux soleil de cette deuxième quinzaine de juin, cette semaine de repos nous a permis de passer chez Dumè à Montestremo où nous avons pu revoir François et deviser de longs moments ensemble. Inoubliable moment de convivialité et de partage... On aurait bien envie de ne point quitter ces montagnards préoccupés par la survie et la préservation de leur cadre de vie.

    Dumè et François Flori à Montestremo 

  • Le programme 2011…

    Si on commençait à parler du programme de l’année ? Certes, il y a eu la virgule réconfortante de l’Anti-Atlas en mars dernier au sortir de l’hiver avec la randonnée d’Ait Abdallah à Tafraoute et ses paysages de regs et de canyons au creux desquels survivent avec difficulté quelques oasis bien verdoyants. Puis ce sont mars, avril et mai qui passent et au cours desquels Marie et moi nous sommes plus concentrés sur le boulot que sur les randonnées. Tout de même quelques réponses aux interrogations de quelques lecteurs assidus du site ou sur Voyage Forum, on ne peut pas s’en détacher si facilement que cela… Comment ne pas rendre service ? Et puis j’ai commencé à concrétiser sur le papier les quelques projets de voyages qui me trottaient dans le crâne depuis la fin de l’incommensurable traversée De Mustang à Phu. Mais qu’y avait-il donc de caché ?

  • Alpi-rando au Toubkal...

    Entre les Cols secrets du Toubkal, itinéraire original circumambulatoire du massif se cantonnant aux sentiers muletiers, et les Alpi-Toubkal 1, 2 et 3 explorant les crêtes et sommets, il y avait la place pour la création d'un circuit "mi-chèvre mi-chou" alternant étapes de liaison sur sentier et escapades sur les crêtes et sommets. Si fait ! Cette mouture d'une quinzaine de jours que j'ai baptisée Cols et sommets du Toubkal s'inscrit dans la catégorie "hors des sentiers battus" qui m'est chère. Elle permettra à nombre d'entre vous de sortir des chemins habituels et de vous confronter à la traversée d'altitude en suivant des traces séculaires de bergers. C'est le moyen de vous faire partager des espaces très peu parcourus par les "touristes" (et même les locaux d'ailleurs...) qui vous révèlent des panoramas que l'on ne croirait accessibles qu'aux alpinistes. Les personnes sujettes au vertige ne doivent pas se sentir délaissées : j'ai pris un soin particulier à choisir des passages où justement le vide n'était pas présent, même aux plus hauts points. Côté technicité, je n'ai pas recensé d'emplacement qui durant cette quinzaine nécessiteraient de poser les mains... Et pourtant, vous allez gambader en plein wilderness avec des dénivelées conséquentes mais toujours sac léger puisque votre intendance sera gérée par le "couple" mule-muletier que vous retrouverez chaque soir au campement prévu. Vous vous amuserez toute la journée à batifoler sur les crêtes avec votre accompagnateur marocain pour qui il n'était qu'hérésie que ces itinéraires puissent accueillir un jour autre chose que des quadrupèdes ovins et caprins. Et pourtant vous y êtes, là-haut, à tutoyer le ciel, à dominer cette région creusée de profondes vallées et si attirante par son caractère sauvage dès que vous quittez l'axe direct Imlil - Toubkal. Amusez-vous bien et ramenez dans vos bagages tous les souvenirs que vous collecterez patiemment jour après jour...

    Le sentier du tizi Amrharas n'Igliou au pied de l'Afella (vu depuis la descente de l'Akioud)

  • Saison creuse...

    Que ce printemps a eu du mal à (re)venir... On a quand même pratiquement subi quatre mois d'inactivité dans le programme randonnée : si ce n'était pas la pluie ou la neige, c'était le vent froid se substituait aux deux plaies précédentes pour nous obliger à rester au chaud. Pas de stakanovisme exacerbé quand même ! Oui à la rando, mais dans de bonnes conditions. Ici, dans notre coin, on a tendance à dire que "la terre briarde est amoureuse" (l'argile qui est très présente dans sa composition fait qu'elle colle "amoureusement" aux chaussures...). De dépit, on a juste continué l'entraînement en peaufinant l'articulation du coude droit et se disant que "ça permet d'oublier". Que du bon quand même ! Bon, ça y est, cela semble être reparti : samedi dernier, les randos autour de Congis-sur-Thérouanne dans le pays meldois (non ! Tsss, de Meaux...) avaient un petit goût d'on y reviendrait bien mais patatras dimanche, aujourd'hui donc, c'est le retour de la pluie... Dommage ! De dépit, je me suis dit qu'il fallait profiter de cette infortune pour mettre en ligne quelque randonnées un peu plus anciennes. Elles viennent étoffer la rubrique Randonnées d'un jour. Qui plus est, ça permet de se remémorer tous ces bons moments que l'on a connus à parcourir les sentiers d'ici ou d'ailleurs. D'ailleurs ? Je vous ai glissé deux itinéraires d'exception dans les Calanques, avé le soleil, peuchère... Un peu plus loin qu'ailleurs ? Eh bien, avez-vous fait un petit tour de visionnage des photos prises lors de la randonnée dans l'Anti-Atlas, d'Ait Abdallah à Tafraoute ? Il y faisait bien chaud et je vous engage vraiment à vous rendre là-bas, les paysages et les gens du coin sont tout simplement admirables... Sinon, comme vous pouvez le constater, côté Ile-de-France et Picardie, la rubrique commence à bien se remplir, de quoi occuper quelques week-ends à la campagne. J'ai fait une partie du travail, à vous de les essayer !

    La calanque de Sugiton

  • Retour de l'Anti-Atlas...

    Poursuivant notre recensement des sentiers de l'Anti-Atlas commencé l'année dernière lors de la traversée en 11 jours de Khemis Ait Moussa à Tafraoute, nous avions convenu avec M'hamed el Omary de nous revoir l'année suivante pour explorer la partie E du massif. Si fait ! Cette première semaine de mars, un peu perturbée au Maghreb avec les événements qui le secouent, nous a conduit à défricher un itinéraire bien peu usité touristiquement parlant mais de grand intérêt. Je vous propose de le découvrir, comme d'habitude dans un premier temps sans les diaporamas (Allez ! Promis avant la fin du mois de mars...). Je l'ai rangé parmi les autres dans la rubrique Treks en Afrique et se nomme D'Ait Abdallah à Tafraoute. Comme vous pourrez le constater, le terrain est loin d'être difficile et il conviendra aux randonneurs qui ne souhaitent pas effectuer un raid trop engagé tout en s'immergeant dans une région sauvage. Pour nos amis VTTistes, le parcours est fait pour eux, à l'exception de la partie de Ouaouklide à Timkiyet (2h de temps) dans laquelle ils seront obligés de pousser leur bécane. En effet, la piste étant creusée à même le lit de la rivière, l'épaisseur de l'empilage des galets ne leur permettra pas de rouler aisément dans cette partie-là. Compter au maximum 3 jours pour effectuer le périple. Ils adoreront...

    Les rochers peints de Jean Veramme (Tafraoute)

    Au passage, nous avons pu découvrir la maison d'hôtes de Mohamed Dergane qui se situe à l'entrée de Tafraoute quand on vient d'Aguerd Oudad. Celle-ci est baptisée Chez l'habitant et est un havre de quiétude. Bien que très proche du centre touristique de Tafraoute, on ne perçoit aucun bruit de la ville et il est possible de se ressourcer pleinement avant de rentrer sur l'Europe retrouver son métro-boulot-dodo. Regardez-moi un peu ce beau petit coin ! Et en plus il domine la vallée de Tafraoute... Je ne vous parle pas des couleurs que prennent les roches lors du coucher du soleil car je suis persuadé que vous souhaiterez le découvrir par vous-même.

    La maison d'hôtes

  • Hauts Plateaux Vercors, le diaporama...

    Je commence à scanner les diapositives correspondant aux randonnées anciennes. Le choix s'est porté en premier sur l'illustration du topo de la Traversée des Hauts Plateaux du Vercors que nous avons accomplie, Marie et moi, à l'été 2004. Gageons que ces clichés vous enjoindront à venir (re)découvrir cette région des Préalpes aux reliefs si contrastés. La qualité des images est assurément moins bonne que celle que l'on peut tirer d'un réfex numérique mais je ne prétends pas gagner le premier prix d'un concours photo... Je ne sors pas de ma volonté première de mettre à disposition sur ce site une illustration d'aide à la lecture et la compréhension d'un topo de randonnée, si fait ! Ces photos sont accessibles en cliquant au milieu du texte sur les icônes Diaporama.

    Dans la descente du Grand Veymont

  • [Népal] Mustang-Phu en ligne...

    Je vous livre le premier opus du topo présentant le trek réalisé à l'automne 2010 et reliant le Mustang aux vallées de Naar et Phu en franchissant le col glaciaire du Saribung La, point de "faiblesse" de plus de 6000m dans la chaîne de montagnes du Damodar himal. Vous trouverez :
    - le texte du topo illustré de quelques photos (les diaporamas arriveront au fur et à mesure de jours, les photos, c'est un véritable travail de titan...),
    - la sous-rubrique Préparatifs qui vous donne des pistes de lecture en matière de documentation, la cartographie et l'équipement indispensable pour votre confort,
    - la sous-rubrique Sur Place exposant les bons plans (transports, permis de trek, logement, nourriture, etc.),
    - le Dossier de voyage dans lequel vous y trouverez cartes et topo en pdf (impression plus facile),
    - la Fiche-Pays renvoyant sur le site de Trekmag.com (pourquoi réinventer l'eau tiède ?)

    Je n'avais pas pu attendre plus longtemps (la cocotte-minute allait exploser...) pour lancer mon "coup de gueule" sur le chantier de la piste qui massacre la vallée de la Marsyangdi, aujourd'hui cantonné dans la partie basse de la vallée mais semblant progresser vers la haute vallée alors qu'il ne paraît y avoir beaucoup de travailleurs sur les chantiers... Depuis la parution du billet de blog la semaine dernière, je suis parti à la recherche des arguments des promoteurs de cette incongruité (vue de notre fenêtre de randonneur contemplateur amoureux des beaux espaces bien entendu...). J'ai inséré quelques liens vers des sites d'organisations internationales qui pourront (éventuellement) vous aider à "comprendre". En tous les cas, le plan de développement durable de Manang ou Sustainable Development Plan MANANG (2008 - 2013) ne me convainc pas tout à fait...

    Mais ces trois jours d'horreur à la fin du trek ne doivent pas occulter le plaisir que vous pourrez connaître à parcourir pendant les 23 premiers jours du périple les vastes espaces du Mustang et les bassins glaciaires méconnus du Damodar himal. En espérant que ce topo de trek exceptionnel retiendra votre attention et qu'il vous conduira, vous aussi, à vous lancer dans cette incroyable aventure. Une confidence ? Le circuit est déjà proposé pour l'autome 2011 sur le catalogue Allibert... On en reparle à votre retour ?

    Falaises du Mustang : le délire géologique (entre Marang et Tsarang)

  • [Népal] Annapurnas, le massacre...

    Quelques impressions collectées lors du parcours de Pisang à Bhulbule, 3 jours sur la partie basse du Tour des Annapurnas, de retour de la traversée Mustang – Phu à l’automne 2010.

    Les travaux de construction d’une piste entre Besi Sahar et Manang ont été initialisés il y a une dizaine d’années de cela mais ce n’est vraiment qu’à présent seulement, en cette fin 2010, que l’on peut ressentir les aspects néfastes de ces travaux sur la vie de certains villages et sur la qualité des paysages proposés sur cette portion.

    La piste du côté de Jagat

  • Nepal Tourism Year 2011

    Le ministère du Tourisme népalais a annoncé depuis plusieurs années déjà qu'il souhaitait accueillir en 2011 un million de touristes (ils sont aujourd'hui en 2010 près de 600.000 par an à venir découvrir ou redécouvrir le Népal). Voeux pieux et un tant soit peu irréalisable quand on voit l'indigence des moyens de communication (infrastructures routières obsolètes, vétusté des moyens de transports sans parler des locaux de l'aéroport international absolument pas dimensionnés pour recevoir le double de monde...). Bref, les dieux assureront ce que l'humain n'aura pas eu le temps d'adapter... A la recherche de circuits alternatifs aux tours des Annapurnas, Manaslu, Camp de base de l'Everest et autres consorts (voir article sur Trekmag.com), le ministère de Tourisme népalais a édité un CD-Rom présentant deux nouveaux circuits de moyenne montagne pour partir à la découverte de régions peu touristiques jusqu'à présent mais présentant un intérêt certain :
    - le premier s'appelle Indigenous Peoples Trail et parcourt en 7 à 8 jours le piémont himalayen entre Rolwaling et Solu, à la découverte des populations indigènes (les Thamis d'origine tibeto-birmane, les Yolmos, les Majhi, un peuple de pêcheurs, les Tamangs, Sherpas et Newars déjà bien connus).
    - le second nommé Numbur Cheese Circuit (et qui monte quand même à 4880m au Gyajo La !) propose une boucle de 2 semaines au pied d'un presque 7000 peu connu car en dehors des circuits habituels, le Numbur (vous l'aurez aperçu si vous avez parcouru La Route de l'Everest entre Jiri et Lukla lorsque vous êtes passés dans la région de Junbesi).

                        Indigenous Peoples Trail                    Numbur Cheese Circuit

    Je mets à votre disposition une partie des documents (textes et cartes en langue anglaise) fournis gracieusement par le ministère du Tourisme népalais :

    Indigenous Peoples Trail
    Carte Indigenous Peoples Trai
    Numbur Cheese Circuit
    Carte Numbur Cheese Circuit

    Bonnes randonnées ! Et puis si vous avez besoin d'être accompagné sur ces sentiers par des népalais de confiance, n'hésitez pas à puiser dans le carnet d'adresses disponible dans la rubrique Liens.

  • Topo Alsace en ligne...

    Comme promis le topo de la randonnée du début d'automne 2010 sur le GR5 en Alsace est maintenant en ligne. Comme à l'habitude vous trouverez le déroulé des étapes, les bons plans pratiques et un diaporama attaché à chaque jour décrit. J'ai tenu à mettre à disposition les photos prises lors des visites du Mont Sainte Odile et du château du Haut-Koenigsbourg car ces deux sites touristiques sont réellement extraordinaires à la fois par leur position de nid d'aigle mais aussi par ce qu'ils représentent en Alsace. Même si la température moyenne pour marcher descendait de 3°C par jour, au vu des photos je ne saurais que vous engager à réaliser ce circuit à cette période car c'est une féérie de couleurs qui saute aux yeux ! Cela donne un autre cachet à cette région connue pour ses écarts de température assez prononcés (du plus chaud au plus froid...). Par contre, la présence de nombre de gîtes d'étape et de petits hôtels n'oblige pas du tout à réaliser, comme nous l'avons fait avec Georges, ce circuit en autonomie avec le matériel de camping. Je vous ai indiqué les possibilités d'hébergement alternatives et cela ne vous obligera qu'assez peu à modifier le déroulé des étapes proposées : juste une grande journée de marche en lieu et place de la demi-journée entre Schirmeck et le Hohwald au début et c'est tout ! Alors bonne route...

    Huehnelmuehle (Châtenois)

  • Retour gagnant du Mustang...

    Eh bien mes amis, pesons bien les mots, faisons bien attention à ne pas tomber dans l'excès, comment qualifier ce qui vient de se passer ? Il n'y a qu'un mot : ce fut GIGANTESQUE ! Nous l'avons faite et bien faite cette traversée le long de la frontière tibéto-népalaise du Mustang à la vallée de Naar-Phu dont je vous parlais à la mi-septembre.

    A cette réussite, je tiens tout d'abord à complimenter l'organisatrice de cette expédition, Martine Marsigny de l'agence Allibert, qui a su mettre à notre disposition toute sa compétence acquise au fil des années à parcourir nombre de sentiers au Népal comme ailleurs... Dans sa tâche, elle a été idéalement épaulée par François, son mari. Le groupe de 8 "touristes" que nous étions a pu profiter de son expérience de guide de (très...) haute montagne. Un immense merci à tous les deux pour les précieux conseils qu'ils nous ont distillés ! A ces satisfecits, il faut y associer bien évidemment l'agence népalaise Thamserku et en priorité Khansa, notre omniprésent sirdar, et ses deux sherpas d'altitude, Ang Babu et Sang (dit Forrest...), qui se sont mis pleinement au service du groupe et se sont dépensés sans compter les heures et les efforts. L'équipe de cuisine a été en tout point remarquable côté support logistique (il faut bien alimenter la "machine" pour qu'elle avance...) et point notable, il n'y a eu pendant ces 26 jours aucun incident gastrique quelconque dans le groupe. Un seul bémol à ce panégyrique : les porteurs recrutés à Katmandu se sont révélés pour moitié d'entre eux un peu "tendres" (sauf du côté de l'ingestion de rakshi...) dès qu'il s'est agi d'attaquer la partie montagne de l'itinéraire. Seule exception : les 3 ou 4 jeunes étudiants népalais dont c'était leur premier trek et qui nous ont impressionné par la qualité de leur prestation même en très haute altitude. Un personnage incroyable a épaulé sans relâche son équipe de porteurs, le fameux Naiké (chef de l'équipe de plus de 20 porteurs) : il s'est constamment investi dans le portage (parfois en double charge...) lorsque qu'il fallait pallier une défaillance momentanée de l'un ou de l'autre de ses "ouailles". Il a donné à tous une grande leçon d'abnégation ! Et puis, la réussite d'un projet passe aussi par la tolérance, le respect de chacun et l'entraide : notre groupe de 8 "touristes" s'est constamment investi dans notre projet commun et a composé une équipe performante et solidaire avec le but affiché de la réussite de notre entreprise. Merci donc à mes compagnons de voyage : Florence (dite Laurence) et Alain, Dominique, Joseph, Jean-Michel, Pierrot et Bernard (dit Babar) pour ce grand moment d'humanité que nous avons vécu, tout là-bas, au fin fond d'un des nombreux TDC du Monde, mais si beau qu'on a déjà envie d'y retourner...

    Pourtant cela n'a pas été facile tous les jours : si l'acclimatation dans le royaume du Mustang entre 3 et 4000m a été une formalité (dix jours à enchaîner les sites historiques à nuls autres pareils au Népal), cela a commencé à se corser lorsque nous commençâmes à nous diriger vers l'E pour rejoindre le camp de base avancé au pied du col du Saribung. Nous sommes passés par 3 cols à plus de 5200m avant de remonter pendant 2 jours une moraine himalayenne de roche et de glace et nous poser à 5700m, assurément dans un tiroir d'un congélateur professionnel... La seule 1/2 journée de mauvais temps que nous avions connue en début de séjour alors que nous arrivions à Lo Manthang et qui avait blanchi les collines alentours, s'est révélée funeste pour l'ascension du Saribung Peak qui culmine à 6328m : la marche dans une neige fraîche d'une quarantaine de centimètres d'épaisseur a été exténuante par la constante nécessité de faire la trace du camp de base avancé jusqu'au col à 6022m (un peu moins de 4 heures de galère...). Il n'était bien sûr plus question de tenter le sommet, recouvert lui aussi de ce manteau immaculé... Las, nous avons encouragé et aidé les porteurs à passer le col afin que cette aventure commune se conclue de la meilleure des manières, tous ensemble, tous ensemble, avant comme après...

    Passage du col du Saribung à 6022m

  • Ladakh, la reconstruction...

    Deux mois seulement et déjà une éternité. Il ne faut pas oublier le Ladakh qui se dirige à présent vers son long hiver coutumier. Des actions ont été faites, d'autres sont en cours... Celine Moulys vient de créer le site web www.ladakh-zanskar.info afin de mettre à disposition de nous tous qui sommes concernés par le drame vécu par la communauté ladakhie l'été dernier, des informations sur les opérations en cours et aussi sur les moyens d'aider à la reconstruction des villages détruits par les coulées de boue. On y trouve également un article qui tente d'expliquer le phénomène météo exceptionnel qui s'est produit, un bilan précis des dommages subis, un recensement des actions opérées par les ONG, etc. Et puis, parce rien ne peut se créer sans une manne financière, un lien vers le site de Hope Espoir, une association vers laquelle vous pouvez diriger vos dons et qui, implantée sur place, saura employer au mieux l'argent que vous leur confierez.

    Suivez ce lien pour prendre connaissance d'un intéressant article du journal Le Monde.

  • Pas de Corse en 2010...

    Dans le précédent billet de blog, je vous présentais dans les grandes lignes l'itinéraire que nous allions suivre durant cette longue semaine d'automne et tous les plaisirs que nous souhaitions en retirer... J'abordais également les écueils auxquels nous serions amenés à faire face : tout d'abord la pénurie de gazole qui pourrait poser un problème dans les déplacements (mais on disposait d'un itinéraire de substitution totalement à pied), et ensuite les conditions météo dont les prévisions se dégradaient de jour en jour au fur et à mesure que nous approchions de la date fatidique... Et puis là, c'est le pompon ! Temps pourri programmé sur l'intérieur de l'île pendant toute la semaine dû à une poche dépressionnaire centrée sur le golfe de Gênes. Sympa... Pluies d'averses et grand vent sur les crêtes. Un jour bloqué, on supporte (difficilement déjà...) mais toute une semaine, autant ne pas y aller. C'est ce que nous avons convenu, Georges et moi, lorsqu'il s'est agi de trouver une destination de substitution : les prévisions météo nous ont semblé hyper favorables sur la partie nord de la France pour la semaine prochaine. J'ai recherché au fond de ma mémoire un itinéraire qui pourrait me tenir à coeur et que je n'aurais pas entrepris faute de temps. En plus, il sera souhaitable que cela puisse être monté en quelques heures... J'ai donc compulsé ma bibliothèque de cartes IGN et de topos FFRP. J'en ai sorti les idées suivantes : Tour du Morvan, GR34 en Bretagne nord, Traversée du Jura et Crête des Vosges. C'est ce dernier qui aura notre préférence et pour lequel vous retrouverez itinéraire, bons plans et diaporama sur le site dès notre retour. Ne changeons pas une formule qui "gagne", ce sera en autonomie : tente ou abris forestiers, un petit gîte au milieu pour une douche chaude... Pour le ravitaillement, pas besoin de se charger exagérément : il y a au moins une possibilité de faire les courses chaque jour. Vous vous dites "crêtes" et "ravitaillement", ça ne va pas ensemble puisque les villages sont souvent au fond des vallées et les crêtes par définition c'est en haut. Bien vu ! Eh bien, le sentier des crêtes proprement dit n'arrête pas de descendre et de monter, présentant des dénivelés cumulés parfois impressionnants sur la journée. Bon entraînement en prélude du départ vers le Népal... Profitons de la bonne chère (choucroute, marcaire et bons petits vins) avant de tourner pendant plus d'un mois au dal bhat et à l'eau hydroclonazonisée.

  • Corse, tu me manquais…

    Il y a un mois, Georges me déclare tout de go : « il me reste des vacances à prendre avant la fin de l’année, je ne sais pas quoi en faire… ». Il ne m’a pas fallu plus de deux minutes pour me connecter sur le site d’EasyJet et regarder les disponibilités à prix abordable sur Bastia ou Ajaccio. Cinq autres minutes m’ont suffi pour concocter un itinéraire original « hors des sentiers battus » sur la base des explorations des années précédentes. D’Ajaccio, direction Corti par le train où l’on se pose pour la nuit. Le soir, ravitaillement en pain et en cartouches de Camping-gaz puis le lendemain, départ de la randonnée itinérante avec comme point visé la Punta Artica en passant par l’arche de Corti et le Pinerole. Descente sur Nino et parcours des crêtes entre la bocca a Stazzona et le Campotile en passant par le sommet déserté de la Cimatella. On obliquerait ensuite à gauche pour franchir le verrou morainique du lac de Goria, on passerait la bocca a Chiostru pour nous retrouver à Grutelle dans la haute vallée de la Restonica. Par la suite, on s’enfilerait dans le vallon de Cavacciole, nous passerions auprès du lac de Scapuccioli avant de grimper sur le sommet d’A Maniccia en prélude à la descente du couloir pentu qui plonge sur la combe où se trouve le lavu Bellebone. Tout ce chemin pour arriver à pied d’œuvre au col du Fer de Lance et, après un aller-retour rapide sur la cime du Rotondo, enchaîner avec le parcours de l’arête Rotondo – Cardo qui nous a narguée l’année dernière… Descente sur les bergeries de Paratella et continuation sur celles de Ghialgello. Franchissement de la Foce Bona, descente sur le Manganello pour passer auprès de Tolla, franchir la passerelle et monter sur le refuge de l’Onda. Pour finir, ascension par le GR20 de la Punta Muratello en prélude au parcours en aller-retour de la Punta Migliarello et de la Punta E Case. Après un dernier tour d’horizon, descente le long du ruisseau de l’Agnone pour atteindre la gare de Vizzavona. Ouf !

    La crête entre le Monte Cardo et le Monte Rotondo

  • Ladakh, d'autres temoignages...

    Ajouté à la suite du billet de blog que j'avais fait paraître fin août et intitulé Ladakh, l'amertume..., un lien vers le témoignage écrit de Céline Moulys, réalisatrice du film "Föllmi's Destiny" et qui passe une grande partie de son temps dans la région. Le texte est profond et présente de belle manière le "désordre" psychologique qui régnait sur place et que nous avons connu au début de ce mois d'août 2010, cueillis à froid alors que nous nous aprêtions à débuter notre Grande Traversée du Zanskar... Ce témoignage montre également la rémanence de ce désastre dans le quotidien des ladakhis, ce sujet étant devenu au fur et à mesure que les jours passent, le fil rouge des conversations. Il faut dire qu'il y a de quoi ! Le site web de Trek Magazine présente ce témoignage accompagné d'une vidéo de 6 minutes dans laquelle on peut entendre un jeune homme ladakhi, chauffeur occasionnel de pick-up, qui travaille entre Leh et Choglamsar, deux des villages qui ont été traversés par les coulées de boues meurtrières.

  • Sur les traces de Paulo Grobel...

    Après le non-trek catastrophique de l’été dernier au Ladakh, nous étions revenus dépités de n’avoir pu assouvir notre désir de découvrir la région du Zanskar et sa fameuse traversée d’une vingtaine de jours qui tutoie les cieux. A notre retour précipité en Europe, nous nous étions consolés en montant « à l’arrache » une randonnée sympa d’une semaine du côté du Vercors dans la région des Coulmes. Et puis le week-end dernier, la traversée du Mont-Blanc par les 3 monts, de l’Aiguille du Midi au Goûter au-dessus de Chamonix, m’a sorti de cette léthargie qui m’avait envahi et m’a relancé dans cette quête de l’inutile : il me fallait partir vers une destination cet automne ! Notre guide, Paul Bonhomme, avait discuté dans la journée de son projet arrêté d’encadrer un groupe constitué de randonneurs alpinistes sur le Tour du Dhaulagiri pour Allibert. Je me serais bien joint à eux mais le programme « conventionnel » de ce tour ne me satisfaisait pas totalement. Ayant déjà randonné sur la partie basse du Tour du Dhaulagiri en 2001 avec Marie (voir le topo Entre Annapurna et Dhaulagiri), je me réservais l’opportunité de rejoindre la partie finale de l’itinéraire par une approche moins habituelle, à savoir en venant de Dunai et en traversant la réserve de Dhorpathan (pour les connaisseurs, lire ou relire l’ouvrage de Peter Matthiessen « Le léopard des neiges »). Connecté sur le site web d’Allibert, ne voilà t’il pas qu’apparaît sur la même page, au milieu des 5 propositions de randonnées de trek-alpinisme, l’opportunité, inespérée il y a encore quelques jours, de me lancer sur l'expédition "Mustang, Saribung Peak, Vallée de Phu" cet automne. Coup de fil et coup de bol : il reste une place dans le groupe monté par Martine et François Marsigny (et proposée sur le site du voyagiste). Banco ! Voilà la genèse…

  • Incredible India !

    La rubrique "Villes du Monde" accueille la ville de Delhi, la capitale de l'Inde, cette mégapole tentaculaire, bruyante, fascinante, dérangeante,... Immergez-vous par le biais de ce diaporama de quelques 200 photos au coeur de ce pays extraordinaire dans lequel vous pourrez découvrir la vie des gens les plus simples dans des instantanés de scènes de rue. Et puis ne gâchez pas votre plaisir à visiter les temples les plus kitchissimes qui soient, sikhs, tamouls ou bouddhistes, ils sont hauts en couleur et recèlent dans leurs murs une ferveur religieuse à nulle autre pareille. Plus d'un milliard d'habitants, une organisation désorganisée (ou l'inverse...), on pourrait reprendre les propos de Galilée qui murmurait lors de son procès en 1633 : "Et pourtant elle tourne"... (il parlait de la Terre). Là, il s'agit de l'Inde. Incredible India ! comme ils disent ici... Le pire, c'est que c'est vrai... Bon voyage !

    Le palais d'Humayun

  • 4807m, le diaporama...

    Je vous l'avais promis, il est là, tout chaud, tout beau... Ca donne envie d'y retourner tout de suite, c'est si beau ! N'est-ce pas Paul ?

    Paul Bonhomme, guide de haute-montagne, au sommet de la Pointe Lachenal

  • 4807m...

    Bon, ça y est ! La 4eme fois aura été la bonne. Ce n’est pas que je courrais après, mais les 3 tentatives avortées me faisaient penser qu’il devait y avoir un signe indien caché derrière ça… Georges m’avait proposé, dès la mi-juillet, de faire la course ensemble, non pas l’aller-retour voie normale mais la traversée dite des 3 Monts (Tacul, Maudit et Mont-Blanc proprement dit), d’un niveau d’endurance un tant soit peu supérieur. La préparation prévue pour l’été devait m’amener au pied du géant alpin dans les conditions optimales, pensez-vous donc, passer tout le mois d’août à plus de 4000m au Ladakh, peut-on envisager une meilleure préparation ? Donc, banco ! Entre temps, le trek du Ladakh s’est annulé du fait des conditions atmosphériques et ce n’est pas la semaine de randonnée itinérante dans le Vercors qui a pu remplacer cette adaptation à l’altitude prévue. C’est donc avec une préparation quasi nulle que je me trouve ce samedi 12 septembre au lieu de rendez-vous que nous a donné l’agence Allibert, à Chamonix devant la gare du téléphérique de l’Aiguille du Midi. Pas spécifiquement préparé mais rempli d’une tonne de bonne volonté…

    Je vous propose de lire la suite dans la toute nouvelle catégorie Alpinisme : La traversée E-W du Mont-Blanc

     

    Plan de l'Aiguille : Téléphérique de l'Aiguille du Midi

     

  • Vercors N et Coulmes en ligne...

    Il fallait rebondir après les "péripéties" du début du mois d'août... Une fois revenus à Paris (voir le précédent billet de blog Ladakh, l'amertume...), comment se remettre dans le sens de la marche ? Un peu de rangement dans la maison après les travaux, mais ça n'occupe pas un tandem de voyageurs frustrés par la queue de poisson qu'il a subie... Décision est prise de s'aérer l'esprit et de sortir de la léthargie post-évènements en se faisant violence : on part marcher ! Où ? Là où il fait beau, où l'on va pouvoir se remplir l'esprit de beaux paysages, où les rencontres sympathiques nous permettront de mettre de côté notre spleen... Les Alpes du Sud du côté de Réallon ou plutôt le Vercors ? Revenus du vendredi d'avant, on compose à l'arrache un circuit en autonome (tente + cabanes + popote + bouffe à porter...), on réserve l'aller-retour en TGV Paris-Grenoble et hop nous voilà partis en deux temps trois mouvements vers cette région superbe dont nous avions déjà exploré les contreforts Est quelques années en arrière. Ce coup-ci, c'est la volonté de découvrir le Nord et l'Ouest de ce massif qui nous donne une ébauche de circuit : on partira d'Engins, on suivra la bordure Nord du massif avant de rejoindre Choranche et ses fabuleuses grottes avant de se diriger vers le col du Rousset et revenir sur le Grand-Veymont. Au départ d'Engins, le sac est lourd. Le lendemain, le GR9 se révèle ardu lorsque l'on doit franchir des zones de lapiaz rendues glissantes par les pluies d'orage des jours précédents. Les 6 heures de marche avec une charge dorsale très lourde sont épuisantes à cause de l'attention que l'on doit porter à chaque pas. Le soir, grosse difficulté pour trouver un point d'eau (merci à la sympathique VTTiste qui nous a indiqué la fontaine de Font-Renard alors que nous semblions désespérés de ne pas savoir où nous poser du côté de Font-Scellier). Après une nuit humide dans les sous-bois, la montée au Pas de Pertuson, avec ses pentes démoniaques en forêt au départ d'Autrans, nous décide à trouver une autre alternative afin de poursuivre le voyage pédestre avec la composante "plaisir". Nous entrons dans Rencurel aux alentours de midi trente et passons devant une maison. Nous nous enquerrons auprès d'une personne qui nous salue sur le pas de sa porte de la présence d'un gîte d'étape dans le village. Et puis là, tout s'enchaîne : nous faisons la connaissance d'Anne-Marie et Bernard qui vont remuer pendant tout l'après-midi le microcosme rencurellois afin de nous trouver un point de chute pour la nuit. Nous passerons un long moment ensemble à mieux nous connaître et à échanger sur de nombreux sujets communs. Ils connaissent bien le pays dans lequel ils vivent. Nous leur exposons notre déplaisir et nous orientent sur un itinéraire de substitution : l'exploration d'un massif forestier en bordure Nord-Ouest du Vercors à mi-hauteur, dans la montagne au-dessus de St Marcellin. Ce lieu d'exception se nomme les Coulmes. Plutôt que de nous casser le dos, nous irons de gîte en gîte et repasserons à Rencurel pour récupérer le matos que nous leur laissons en dépôt. Un bonjour, un sourire, un échange, et cette heureuse rencontre va nous conduire à découvrir, cette fois-ci avec le grand plaisir de porter un sac moins chargé, une région sensationnelle et bien peu parcourue. Et pourtant, elle ne laisse pas insensible. Les gens de rencontre que nous croiserons sont à l'image des paysages dans lesquels ils vivent : accueillants, doux, bons,... Ce coin de paradis, je vais vous dire, on en est tombé amoureux... Jetez un coup d'oeil sur ce topo de randonnée d'une semaine, lancez les diaporamas et inscrivez d'ores et déjà sur votre agenda, au programme de l'année prochaine entre les mois de juin et octobre : "Vercors Nord et Tour des Coulmes, penser à poser une semaine de vacances et réserver les places de TGV...". Merci à la FFRP d'avoir cru en ce massif et de nous proposer ce circuit. Je n'oublie pas non plus les agents du Parc du Vercors qui font un travail sensationnel sur le terrain : à l'instar de la Suisse et de l'Ile de la Réunion, le balisage et le repérage des sentiers est top !

  • Ladakh, l'amertume...

    Je n’ai pas pour habitude sur ce site de vous raconter ma vie. Je mets à votre disposition des topos de randonnées que j’ai construits et exécutés sur le terrain afin de vous proposer le meilleur niveau de détail et que vous puissiez randonner avec des informations les plus précises possibles. Tout le monde n’a pas la chance ou simplement le temps de pouvoir préparer avec autant de minutie ses vacances et sur le genre de destinations couvertes, il n’y a pas de place pour l’à peu près… Les topos vous apportent toutes « les billes » pour que vous puissiez monter vos propres itinéraires « hors des sentiers battus ». Le blog était jusqu’à ce jour uniquement utilisé comme lettre d’information : des nouveaux topos qui sortent, des diaporamas qui viennent illustrer des topos existants, le programme de randonnées à venir ou bien les bons plans que j’avais pu glaner sur le web, ou transmis par des amis, et que je voulais vous faire partager. Je vous avais donc annoncé dans un précédent billet de blog que Marie et moi avions décidé de partir cet été pour l’Inde du Nord. Paysages splendides, cols de haute altitude, air pur, il n’en fallait pas plus pour que nous rejoignions les nombreux trekkeurs de tous pays qui s’y rendent chaque été s’adonner à leur passion. Cette région a pour nom le Ladakh. Elle se situe dans la province du Jammu-Kashmir en Inde du Nord, coincée entre le Pakistan à l’W et la Chine (Province du Tibet) à l’E. La capitale s’appelle Leh. Même si le drame vécu au Pakistan a souvent monopolisé (à raison) les bulletins d’information pendant l’été, l’Inde du Nord ne doit pas vous être totalement inconnue côté faits divers. Rappelez-vous…

    Revenons quelques mois en arrière : au printemps, Marie et moi cherchions donc une destination pour notre grand voyage de l’année, destination qui puisse concilier nos impératifs d’emplois du temps bien différents. Une chose était sûre : il lui serait impossible de se libérer comme à l’habitude soit en novembre pour le Népal soit en décembre pour la Réunion à cause du programme chargé de cours qu’elle suit à l’université. Comme les voyages c’est plus sympa à deux… je n’envisageais pas non plus de partir seul faire un trek techniquement « dans ses cordes ». Nous tombâmes d’accord que la seule période envisageable était le mois d’août et, pour randonner dans la chaîne de l’Himalaya, la destination du Ladakh s’imposait d’elle-même. Cette région désertique d’altitude présente des paysages désolés et se caractérise par un climat sec de juin à septembre, une particularité dans la chaîne de l’Himalaya à cette époque, puisque la mousson reste cantonnée sur la plaine indienne, bloquée qu’elle est par les premiers contreforts montagneux (il ne tombe que 100mm d’eau par an dans la région…). Marie avait déjà expérimenté cette destination en 1995 pour une randonnée du village d’Hémis au lac Tsomoriri. Elle en gardait un souvenir ému. Quant à moi, cette région m’était inconnue et, bien évidemment, je souhaitais ardemment la découvrir. Si fait ! Nous recherchons comme à notre habitude une agence locale pour nous aider à monter notre trek et décidons de partir avec Shanti Travels, agence franco-indienne installée à Delhi, présentant un large panel de treks sur son site web. Contact hyper rapide, très professionnel, devis dans les deux jours qui suivent, réponse immédiate aux demandes d’explications, bref, de la belle ouvrage… Les premiers contacts par mail semblent vraiment très prometteurs. Qui plus est, les prix annoncés sont dans nos cordes. Tout baigne ! Date est prise pour le circuit de la Grande Traversée du Zanskar et une extension vers Agra et Jaïpur en fin de séjour pour un prix total de 3000€ pour deux, hors voyages aériens internationaux, entre le 1er et le 29 août 2010. A fond la forme comme disent certains… On se prépare du feu de dieu sur la GTAM3 au Maroc en juin que je complète d’un Alpi-Toubkal3 début juillet. Plus affiné tu meurs !

    Voici donc le jour par jour de ce voyage merveilleux qui s’est malheureusement transformé en voyage au bout de l’enfer… Si je n’écris ce billet qu’aujourd’hui, c’est que nous en sommes revenus profondément touchés de ce que nous avons vécu sur place. Il nous a été impossible de coucher les mots plus tôt bien que rentrés sur Paris depuis la mi-août. Il fallait d’abord se reconstruire…

  • [Maroc] Alpi-Toubkal 3 en ligne...

    Je courais après depuis 3 ans (voir l'article dans Trek Magazine n°118). Les stigmates de ces 8 jours de forçat (difficile de les appeler autrement...) m'ont rappelé pendant les 2 semaines qui viennent de s'écouler que la performance accomplie n'était pas si anodine que ça... Si, si ! Elles viennent tout juste de s'estomper, heureusement, mais que le parcours a été rude ! J'écrivais il y a quelques temps "Une chose est sûre : en dehors des sentiers, l'Atlas n'est qu'un gigantesque tas de cailloux, cailloux qui s'empilent au mépris des règles basiques de la gravité sur des pentes prononcées...". Eh bien, je ne peux pas le nier ! C'est exactement ça... Au milieu des éboulis friables, on est constamment à la recherche de roche dure pour rendre la progression moins pénible. Huit jours à rechercher des itinéraires bien aidés en cela par les traces de chèvres et de moutons que l'on trouve à tous les étages (jusque sous les sommets que l'on croit les plus inaccessibles...) mais à la clef, chaque jour, un enchaînement de crêtes et des sommets du haut desquels les panoramas offerts sont incroyablement beaux et rares (et calmes...). Et quand la météo y met du sien, alors, c'est un enchantement de tous les instants. Oui ! Il y a des voies d'alpinisme dans le massif du Toubkal, le guide Desnivel les décrit parfaitement, mais lorsque l'on s'aventure à la périphérie, les écrits se font plus rares, inexistants. Quelques indications sont données dans l'ouvrage "Trekking in the Atlas Mountains" de Karl Smith mais c'est quand même assez vague comme description : pas de carte, de photo, de descriptif un tant soit peu précis... Certes ce n'est pas la cible de cette publication (on est plutôt sur le randonneur expérimenté auquel on indique qu'il y a des sommets accessibles de part et d'autres des vallées et des cols qu'il emprunte...). Il manquait donc, à mon avis, une voie médiane entre alpinisme et randonnée, celle de la randonnée-alpinisme couvrant le massif du Toubkal dans son ensemble bien au-delà des seuls pics attenants. Eh bien, je vous la livre aujourd'hui. Elle a pour nom Alpi-Toubkal n°3 et elle vous attend. Avec Ahmed Aït Hammou, nous l'avons construite, puis avec Abdou Rhaïm, nous l'avons accomplie et maintenant, descriptif détaillé en main et photos à l'appui, n'hésitez pas à vous engager sur ce superbe itinéraire entre terre et ciel où l'on découvre une autre facette de ce massif de l'Atlas marocain. On comprend pourquoi nos prédécesseurs français et anglais se sont intéressés très tôt à cette chaîne de montagnes, il y a du potentiel que diable ! Merci à André Fougerolles, Jacques de Lépiney et Hamish Brown de m'avoir donné l'envie de découvrir puis de parcourir ce merveilleux terrain de "jeux". Sans oublier, bien entendu, mes compagnons de randonnée sans lesquels les journées auraient moins de saveur...

  • Fès, de nouveaux clichés...

    Juste avant d'entamer la GTAM n°3, nous avions décidé, Marie et moi, d'aller décompresser une paire de jours à Fès puisque le départ de la randonnée s'effectuait de Midelt, à 250 kms de là en se dirigeant vers le S (Fès est l'aéroport le plus commode pour desservir cette région du Moyen-Atlas). Quoi de plus déstabilisant que de se perdre dans les ruelles de la médina... C'est réellement une ville attachante où il semble faire bon vivre. Quelle différence avec Marrakech (Arnakech ?)... Ici, à Fès, pas de harcèlement continuel dans les souks, toujours une âme charitable pour vous aider à retrouver son chemin, quelques rabatteurs autour des teinturiers mais rien de bien méchant... Et puis, il peut faire 50°C comme nous avions connu à l'été 2007, la fraîcheur des ruelles est bien agréable pour qui veut sortir de l'axe principal qui coupe Fès el Bali en deux parties, sens E-W. Entre la médina et la ville nouvelle, n'oubliez pas Fès el Jedid et son quartier juif au coeur duquel règne une ambiance particulière. Je viens de compléter le diaporama de 2007 par celui de 2010. Prenez autant de plaisir à les regarder que j'en ai eu à saisir les moments de vie... Les deux séries de photos sont disponibles en cliquant ici.

  • La GTAM n°3 en ligne...

    Attendu depuis longtemps, le topo de la Grande Traversée de l'Atlas marocain n°3 est en ligne. 10 jours pile poil après que je sois rentré sur Paris (j'ai traîné un peu du côté du Toubkal pour effectuer la rando alpinisme Alpi-Toubkal, n°3 aussi... et que je devrais vous livrer bientôt, quelques jours avant de partir vers l'Inde avec pour destination le Ladakh, effectuer la Grande Traversée du Zanskar), je vous livre le "jour par jour" de cette GTAM qui part de Midelt et se termine à Bou Taghar. 19 jours de marche et près de 9000m de dénivelées positive et négative. Ces espaces du Haut-Atlas central que Marie et moi avons traversés, rarement décrits dans des guides de randonnée, sont réellement fantastiques pour qui aime les paysages grandioses et recherche l'infini... Pour vous y retrouver, j'ai inséré de nombreuses séquences de diaporamas ainsi que les cartes topographiques sur lesquelles j'ai dessiné le tracé du trek. Petits veinards... Faites-en bon usage et, si vous souhaitez réaliser tout ou partie de cette traversée, sachez que vous pouvez faire appel aux équipes de Brahim Moudoud de l'agence Maroc Horizon d'Aventures pour vous aider à réaliser cet extraordinaire voyage au long cours. Lahçen Bachki qui m'accompagnait sur ce périple, aidé de deux muletiers aguerris, Mohamed et Mohamed..., nous a régalé de ses connaissances sur cette région qui est la sienne. Régalé disais-je, car en plus de nous guider, il s'occupait de nous concocter des tagines d'enfer. Et, imaginez notre bonheur lorsqu'il nous dégotta du côté du tizi n'Tighboula un mouton sur pattes d'une qualité gustative rare, à côté duquel la meilleure viande du monde ne pourrait que paraître fade... Souvenirs de paysages, d'instants partagés et de rencontres quotidiennes, cette GTAM n°3 restera aussi celle du grand nettoyage de pieds avec le parcours de quelques canyons prestigieux (asifs Melloul et M'Goun entre autres).
    La prochaine étape, la GTAM n°4, est prévue pour le printemps prochain : 3 semaines de randonnée avec un départ d'Imlil plein W et le but affiché de rejoindre l'océan Atlantique au niveau de la plage de Sidi Kaouki (tout le monde à l'eau, hommes et bêtes...!). Ainsi se conclura cette traversée longitudinale de l'Atlas marocain. Ceci dit, d'autres idées d'itinéraires trottent déjà dans la tête : une GTAM n°5 pourrait voir le jour afin d'explorer les vallées parallèles à celles déjà parcourues depuis ces quelques années, par exemple relier Tounfite à Skoura en passant par quelques vallées peu fréquentées, des sommets laissés pour compte comme le Masker, le Ghat, l'Anrhomar, et des cols mythiques (le tizi n'Iqantula). L'Atlas est un immense terrain de jeu, ouvert à qui veut le consommer. Venez et dégustez, c'est divin...!

  • Retour du Maroc...

    Ouf ! Ca y est... GTAM3 + AT3, pour certains d'entre vous, cela ne ressemble qu'à la formulation d'une addition à deux inconnues. Pour les habitués, vous l'avez compris, c'est l'accomplissement de la Grande Traversée de l'Atlas marocain n°3 et la concrétisation (enfin !) de la traversée des crêtes du massif du Toubkal comme prévu (à une exception près) sur 9 jours comme annoncé sur Trek Magazine n°118 ou sur le blog. Que vous dire d'autre que : EXTRAORDINAIRE ! Et sans excès aucun...
    Début juin, après 2 jours de décompression à Fès la splendide (on adore...), la GTAM3 nous a permis, Marie et moi, de découvrir en compagnie de Lahcen Bachki, accompagnateur, Khouya et Mohamed, nos deux muletiers et leurs deux bêtes de somme, un parcours à nul autre pareil, flirtant avec quelques hauts sommets comme pénétrant au plus profond de splendides canyons comme l'Asif Melloul ou l'asif M'Goun. 19 jours de trekking de Midelt à Bou Taghar au cours desquels l'alternance était de mise. On changeait de paysages comme de chemise, chaque jour ou presque... Le blocage du passage de l'Aqqa n'Tazzart du côté de Zaouiat Ahançal par un gros rocher effondré nous a permis d'explorer l'envers du cirque de Taghia, encore plus merveilleux que l'original. De véritables vues d'avion. Et puis la traversée du Plateau des Lacs d'Imilchil et cette apparition du lac d'Isli comme un mirage bleu turquoise flashy alors que le temps pourri de la matinée nous immergeait au coeur de l'Islande ou de la Mongolie, le tizi n'Tighboula et sa randonnée sur le fil des crêtes où l'on croit dominer le monde tant l'air est pur et large l'horizon, les gorges de l'asif Melloul, rudes à souhait, un cran au-dessus de celles de l'asif M'Goun, plus débonnaires mais l'une et l'autre en tout point splendides. Que de souvenirs que vous allez pouvoir retrouver très prochainement dans la rubrique Treks en Afrique rejoindre les GTAM n°1 et 2 (et d'autres circuits proposés) afin de vous donner les clefs de cet itinéraire exceptionnel et bien peu touristique, ça je peux vous l'assurer...
    Il s'en est suivi une visite touristique des Gorges du Dadès et de Todghra en 4x4 puisqu'on était dans le coin par la fameuse piste des 2 gorges qui devrait devenir un classique du tourisme à la journée en autocar d'ici quelques années lorsque l'itinéraire sera goudronné entre Msemrir et Tamtattouche (les travaux sont en cours), avant un retour sur Marrakech via Ouarzazate. Ainsi prenait fin la première partie du séjour dont l'intendance avait été parfaitement gérée par Brahim Moudoud de l'agence Trekking au Maroc.
    Et puis Marie est rentrée à Paris fin juin, boulot oblige, et j'ai donc poursuivi, maintenant que j'étais en forme (et plus en formes...) par l'inénarrable Alpi-Toubkal N°3 après lequel je courrais (de malchance...) depuis deux bonnes années. La météo a continué d'être clémente et j'ai donc pu entamer, avec Abdou Rhaïm et Hussein, le périple concocté avec Ahmed Aït Hammou d'Aït Souka, tant espéré, et l'accomplir (grand bonheur !). Quel pied mes amis ! Que du minéral, et pas qu'un peu... Délirant ! Vous aurez ce topo en avant-première très prochainement n'en doutez pas. N'hésitez pas à vous y mesurer (demandez à Ahmed de partir avec la même équipe, elle connaît maintenant le chemin...) et faites-moi part de vos impressions. On aura de quoi converser un bon moment...
    A bientôt pour de nouvelles aventures...

  • Le programme de l'été 2010...

    Puisque le volcan n'a pas voulu, il a fallu recomposer le programme de l'été 2010. Sur juin, nous partons Marie et moi pour notre GTAM3, de Midelt à Bou Taghar, avec l'équipe de Brahim Moudoud dont nous avons pu apprécier le professionnalisme en mars dernier lors de notre traversée de l'Anti-Atlas. De retour sur Marrakech à la fin du mois de juin, l'occasion était bonne, Marie rentrant sur Paris pour reprendre son travail, de poursuivre le séjour sur place mais cette fois-ci du côté du Toubkal. Et voici donc que réapparait la Haute Route du Toubkal n°3, tout droit sortie de mon imagination, et dont la genèse avait fait l'objet d'un article dans le Trek Magazine n°118 à l'automne dernier. Comme prévu, je partirai avec Abdou et Hussein : le premier m'accompagnera sur les crêtes alors que le second, menant sa mule d'une main de maître, nous réconfortera à chaque fin de journée avec ses petits plats revigorants. Voici donc le programme original :

    Jour 1 (D27/06) : Aéroport Marrakech – Voiture jusqu’à Imsker - Oukaimeden (refuge CAF)

    4h / +1300m / -100m

    Jour 2 (L28/06) : Oukaimeden – Tizi n’Itbir – Couloir N – Sommet Angour - Camp à l’E du tizi n’Tachedirt

    5h30 / +1000m / -600m

    Jour 3 (M29/06) : Camp à l’E du tizi n’Tachedirt – Anrhemer – Bou Iguenouane – Tizi Likemt - Camp au N du tizi Likemt

    7h30 / +1000m / -1000m

    Jour 4 (m30/06) : Camp au N du tizi Likemt – Aksoual – A/R Azrou et Tamadot – Azibs Tifni

    6h30 / +1100m / -1300m

    Jour 5 (J01/07)  : Azibs Tifni – Camp au pied du Tichki

    3h / +700m / -0m

    Jour 6 (V02/07) : Camp au pied du Tichki - Tichki – Afekhoi – Imouzzer – Ikhibi N - Refuge du Toubkal

    7 à 8h / +1000m / -1200m

    Jour 7 (S03/07) : Refuge du Toubkal – Tizi n’Tadat - Biguinoussene – Camp sous le tizi Amrharas n’Iglioua

    6h / +1000m / -800m

    Jour 8 (D04/07) : Camp sous le tizi Amrharas n’Iglioua – Akioud – Afella – Tazaghart – Refuge de la Tazaghart

    8h / +1400m / -1600m

    Jour 8 (L05/07) : Refuge de la Tazaghart – Tisgui

    4h30 / +800m / -1600m

    Jour 9 (M06/07) : Tisgui – Tizi Zouggaghene – Tizi Oussem

    4h30 / +500m / -600m

    Jour 10 (m07/07) : Tizi Oussem – Tizi Mzic – Djbel Adj – Tizi n’Tizikert – Ait Souka

    7 à 8h / +800m / -1300m

    Jour 11 (J08/07) : Journée de réserve ou repos à Ait Souka

    Jour 12 (V09/07) : Retour sur Paris

    Avis aux amateurs !

  • Grande Traversée du Zanskar...

    Mais que donc faire cet été ? En juin, c'est déjà booké, Marie et moi partons pour 18 jours de rando dans le Moyen-Atlas et l'E du Haut-Atlas sur la GTAM3. A l'issue de cette traversée, Marie rentrera sur Paris alors que je prévois de poursuivre une dizaine de jours du côté du Toubkal pour accomplir la Haute Route du Toubkal n°3, itinéraire de trek-alpinisme dont j'ai parlé dans Trek Magazine n°118 (si des personnes aguerries veulent se joindre à moi sur la période du 28 juin au 10 juillet 2010 pour ce circuit orginal et assurément hors des sentiers battus, elles sont les bienvenues...).

    Nous pensions aller faire un tour ensemble à la Réunion au mois de décembre mais lorsque j'ai commencé à regarder du côté de l'Himalaya indien pour occuper le mois d'août (c'est la bonne période pour le trek), je me suis rendu compte que Marie en avait une grosse envie, autant que moi d'ailleurs... Son envie datait de bien plus longtemps que moi puisqu'elle était déjà allée en 1997 au Ladakh et que les souvenirs qu'elle en avait rapportés étaient toujours aussi présents dans son esprit. C'est pourquoi, délaissant notre intention de voyage vers notre DOM chéri, nous avons initialisé en moins d'une semaine une Grande Traversée du Zanskar à la carte (groupe de 2) avec une agence locale, complété le trek d'une découverte du Triangle d'Or (Agra + Jaïpur) en fin de séjour et acheté nos billets d'avion Paris-Delhi A/R. Tout cela tient dans 4 semaines et s'inscrira dans un budget de 5000€ pour 2 Paris-Paris.

    Gageons que ce soit une réussite.

    Paysage du Ladakh

  • Le volcan n'a pas voulu...

    Sniff ! La Grande Traversée de l'Islande que Laurent Sénéchal s'est attelé à monter ne se fera pas... du moins cette année. Les autorités islandaises ont pris la décision de fermer au trekking la partie sud du tracé du côté du Landmannalaugar, là où se trouve le volcan qui nous a causé tant de tracas cet avril dernier en Europe. On ne peut les blâmer, bien évidemment... Il préviennent le réveil de son voisin "cocotte minute" qui s'il se décidait à bouger causerait bien des dégâts et plus particulièrement des coulées de boues. En pleine saison touristique, dans un pays aux contrées secrètes et désertiques, comment recenser tous les touristes éparpillés dans la nature et les avertir de stopper leur avancée pour cause de danger imminent ? Bien sûr, c'est une grosse déception pour nous qui nous voyions déjà arpentant les pistes de l'intérieur, sur notre itinéraire partant de la pointe N de l'île avec pour destination la région de Vyk. Cette interdiction condamnait 1/3 du parcours et nous préférons remettre sur le métier l'ouvrage lors d'une des prochaines années. Il y a tant d'autres endroits à découvrir sur la planète !

    Cliquez sur cette icône pour voir quelques clichés de l'éruption 2010 Volcan-islandais-2010.pps

    Et une vidéo de 13 minutes pour se donner encore plus de regrets (merci à Anthony de Trek Magazine de l'avoir découverte et proposée sur trekmag.com).

  • Tour des Annapurnas en 1987...

    Images d'archives que je ne peux m'empêcher de vous faire partager. Les images datent de novembre 1987. C'était le premier trek de Marie au Népal. Mais qu'est donc devenue la région ? Les paysages restent, certes, l'habitat évolue, les mentalités ont (bien) changé... Cliquez donc sur Diaporama pour vous replonger dans le passé (et votre jeunesse passée...).

    L'Annapurna Sud, le Hiunchuli et le Machhapuchhre depuis Deurali

  • [Maroc] Tafraoute, les photos...

    Chose promise, chose due ! Je viens de mettre les photos en ligne. Comme d'hab' accessibles directement depuis le logo Diaporama positionné au début de chaque étape du périple. Si ça ne vous donne pas envie d'aller user vos semelles sur les sentiers de l'Anti-Atlas du côté de Tafraoute, je veux bien ravaler mon latin. Ca ne devrait pas me faire trop de mal quand même car il me reste assez peu de mots en mémoire, 35 ans étant passés depuis le collège... Aujourd'hui, ce ne sont plus mes fonds de culottes que j'use mais la gomme de mes semelles Vibram. Autre plaisir, autre joie...

  • [Maroc] Tafraoute en ligne...

    Battons le fer tant qu'il est chaud... Les souvenirs étaient encore présents dans la tête. Avec l'âge, ne pas négliger une poussée d'Alzeimer (lol !)... Voilà donc le topo attendu accompagné de ses rubriques habituelles telles que le profil Google Maps, l'inénarrable Dossier de Voyage avec le topo en PDF et sa carte topographique scannée, les renseignements pour se préparer et les bons plans sur place. J'ai connu au moment de sa rédaction un plaisir tout particulier à vous indiquer les détails de ce périple de 11 jours dans la région de l'Anti-Atlas, assez peu connue, et qui mérite assurément une grande attention eu égard aux possibilités de randonnées sauvages que l'on peut y mener. Je ne peux que vous engager à essayer cette destination peu onéreuse (pour mémoire, de Paris à Paris, l'intégralité de la facture s'est élevée, pour les 13 jours et transport aérien compris, à moins de 1500€ pour le groupe de 3 que nous constituions !), je n'ai aucun doute sur le niveau de satisfaction que vous atteindrez à parcourir ces sentiers qui relient les villages perchés sur les falaises et l'instant d'après vous conduisent dans les profondeurs des canyons qu'il faut traverser afin de poursuivre son chemin. Et puis ces rochers rouges de Tafraoute, beaucoup en parlent, mais rien ne vaut une bonne immersion pour se rendre compte de visu du délire du créateur dans l'accomplissement de son oeuvre... Bon voyage !
    Les diaporamas arrivent sous peu, encore un soupçon de patience...

  • De retour de l'Anti-Atlas

    Mes amis, quelle découverte ! Quel terrain de jeu que ce massif granitique situé à l'E d'Agadir. La traversée NW-SE que nous avons initialisée a été un franc succès et nous a permis de découvrir cet espace pour y créer de nouveaux itinéraires. Et nous espérons bien que vous serez vous aussi tentés par cette destination. Le programme théorique sur lequel nous étions partis était plutôt bien conçu puisque nous aurions pu le réaliser en l'état dans le nombre de jours prévus. Mais l'Anti-Atlas a connu à l'entrée de cette année 2010 les plus gros cumuls de précipitations jamais enregistrés de mémoire d'homme. Et cela a eu une incidence directe sur la longueur des étapes et la praticabilité du terrain.

    Un constat : la région a été dévastée. Routes, pistes, chemins et villages ont subi de grosses coulées de boue alors que les oueds coulant dans les profonds canyons chariaient troncs d'arbres arrachés et poteaux télégraphiques écimés. Apocalyptique à n'en pas douter ! Et nous n'avons vu que le résultat : des portions de goudron emportées sur des centaines de mètres, des éboulements rocheux, des sacs plastiques accrochés à 4 mètres de hauteur dans les arbustes qui colonisent le cours des rivières, etc. Des passages de rivières théoriquement à gué qui deviennent un casse-tête par la force du courant et le niveau de l'eau. Et encore, on est passés 15 jours après le déluge. Les berbères nous ont parlé de grande peur...

    Quelques points positifs quand même (si l'on peut se permettre de réagir de cette façon en n'omettant pas de parler des drames vécus par les locaux) : le terrain était souple à fouler et les paysages que nous traversions étaient très contrastés, la roche noire ou rouge tranchant sur le vert de la végétation ravie d'avoir si bonne fortune, vous savez ce vert printannier que l'on rencontre dans nos randos de début d'année dans la plaine du Luberon... Et puis, l'eau, même si elle a emporté une partie des plantations dans les oasis, reste un bienfait pour les cultures en devenir...

    Côté intendance, nous avions choisi de nous adresser à l'agence d'Agadir Trekking au Maroc pour monter ce circuit. Les aléas météorologiques ont conduit l'organisateur à se replier sur la formule assistance camion en lieu et place de ce que nous avions requis (la rando en autonomie) sans modification du prix initial annoncé. Un beau geste commercial que nous apprécions à sa juste valeur (merci Brahim Moudoud)... L'intendance a été parfaite : les bivouacs, les repas, les transports confortables et jusqu'à la nuit d'hôtel*** prévue en fin de séjour et qui nous a été bien agréable pour nous remettre des difficultés du trekking : car ne nous méprenons pas, cette rando n'a pas été de tout repos ! Le terrain y est exigeant...

    D'ici quelques jours je rédigerai le topo de cette superbe randonnée agrémenté des photos prises à l'occasion et une carte de la région en PDF. Ceci, je l'espère, vous convaincra d'aller tester cette destination de printemps (la période s'inscrit plus largement de février à novembre en évitant les mois d'été quand même un peu chauds), vous détournant une fois n'est pas coutume des sempiternelles destinations que sont le Toubkal, le M'Goun ou le désert. Et n'oubliez pas, avec la nouvelle destination d'EasyJet sur Agadir, le prix affiché à la semaine est plus que compétitif.

    La vallée des Ameln depuis le chaos granitique de Tafraoute

  • En route pour la GTAM n°3...

    Après la 1 et la 2, voici la 3... Poursuivant l'exploration de l'Atlas marocain sur les traces d'André Fougerolles et d'Hamish Brown, voici un itinéraire original qui reprend quelques étapes de la GTAM n°2 sur lesquels nous avions connu soit le mauvais temps (de Mindt Jdid à Zaouiat Oulmzi) soit la brusque montée des eaux (impossible de suivre les cours d'eau de l'asif Melloul ou de l'asif M'Goun). Cette fois-ci nous partons 15 jours plus tard dans la saison et espérons que la neige aura fini de fondre un peu avant notre passage. Inch'Allah !

    Les gorges de l'asif Melloul

    Nous profiterons de ces 3 semaines de marche pour découvrir en première partie du trek quelques paysages montagneux peu connus du Moyen-Atlas. Partant de Midelt (220km au S de Fes), nous nous dirigerons vers Imilchil en traversant le cirque de Jaffar, les djbels Ayachi et Masker. Nous franchirons quelques cols d'altitude avant d'arriver au plateau des lacs Isli et Tislit. Nous suivrons les gorges de l'asif Melloul (intégralement cette fois-ci, nous l'espérons) avant de rejoindre Almou n'Ouahad, le lac qui occupe une large cuvette au milieu du plateau du Koucer, point de ralliement des tribus nomades. Nous rejoindrons Taghia par un itinéraire très sauvage passant par un col d'altitude. Pour sortir de Taghia, nous emprunterons le passage du tire-bouchon, une vire rocheuse taillée à même la paroi. Une fois sur la plateau de Mindt Jdid, direction le lac d'Izoughar en prélude à l'ascension du Djbel Oualgoulzat, un presque 4000, par un sentier muletier qui franchit l'arête non loin du sommet. Il ne restera plus qu'à descendre rejoindre la rive de l'asif M'Goun et suivre la rivière pendant 4 jours, parfois les pieds dans l'eau, et finir à Issoumar à quelques encablures de Qalaat M'Gouna dans la vallée du Dadès. Voilà notre mois de juin bien occupé.

    Le Djbel Ouaougoulzat

    Il ne restera plus, au retour, qu'à coucher sur le site le topo de cette randonnée d'exception afin que vous puissiez vous en inspirer pour aller à la découverte de cette merveilleuse région, confidentielle, située bien loin des sentiers battus...

    GTAM n°3 (prévision d'itinéraire juin 2010)

     

  • Et la traversée de l'Islande ?

    Je viens de remettre à jour le précédent billet de blog datant d'octobre 2009 et qui initialisait la création par Laurent Sénéchal de ce programme d'exception. Je vous invite à cliquer sur l'image pour accéder au billet dans lequel vous aurez maintenant accès aux détails de l'organisation, aux dates, aux prix et au mode d'inscription. Dans cet espace, vous pourrez télécharger les documents officiels, utiliser les liens mis à votre disposition pour aller sur le site de Lolo et  avoir accès à une carte topographique de l'Islande. Vous pourrez ainsi vous rendre compte de l'ambition affichée par le programme. C'est du solide...! Nous vous attendons...

    Traversée nord-sud de l'Islande (juillet 2010)

  • [Népal] Route Everest en ligne...

    Trek initiatique s'il en est, c'est bien celui-là qui a confirmé à l'automne 1998 l'attrait que je pressentais pour les randonnées au long cours depuis 1994 et mon voyage découverte en Equateur. Au-delà des paysages, ce voyage au coeur de la communauté sherpa fait que l'on se sent bien dans ces espaces en compagnie des habitants qui ont un rapport très fort avec la Montagne (avec un grand M). En 2008, dix ans après, je suis revenu dans le Khumbu pour la grande traversée du Khumbu au Rolwaling. Certes l'impact du tourisme se faisait plus voyant dans le Khumbu (nombreux lodges, coca everywhere, etc.) mais les paysages que j'avais gardés au fond de ma mémoire me fascinaient toujours autant au moment où je les retrouvais. Je ne rêvais pas : c'était toujours aussi beau !

    C'est la raison pour laquelle je me suis décidé à mettre à votre disposition le topo de la route de l'Everest. Même si la randonnée s'écarte du concept "Hors des sentiers battus" qui est la marque de fabrique de ce site, au Népal, elle est incontournable car faisant partie de l'histoire de cette région. Rejoignez-moi donc sur cette route historique sur la trace des expéditions du milieu du XXe siècle. Le topo est enfin écrit. Par contre, en fin de topo, juste un lien pour accéder à un petit diaporama regroupant quelques photos de l'époque. Je n'ai toujours pas encore entâmé le scan de la totalités des diapos de ce voyage. Bon voyage quand même !

    Juste un dernier point : si vous voulez assister à un excellent moment d'histoire, acquérez donc le DVD de la tentative réussie de 1953, c'est la promesse d'un grand moment.

  • [Maroc] Djbel Saghro en ligne...

    Allez ! Un petit topo d'hiver pour patienter avant le topo promis fin mars sur la région de Tafraout dans l'Anti-Atlas. Aujourd'hui, on va aller dans une région située dans la partie sud du Haut-Atlas : le Djbel Saghro. Massif montagneux charnière entre les fertiles vallées du piémont du M’Goun et le Sahara déjà si proche, le Saghro présente un paysage ruiniforme composé de montagnes tabulaires et de pitons de grès dont on imagine qu’ils ont été polis par le sable, le froid et le vent au cours du temps. Un petit air de Monument Valley toutes proportions gardées… Bonne idée de rando de printemps, n'est-il pas ? Et puis, pas d'excuse, je vous ai même joint la carte de la rando en format PDF à télécharger. Il n'y a plus qu'à prendre son billet d'avion A/R...

    Une semaine, cela vous parait trop court ? Eh bien, je vous ai donné une idée de randonnée pour occuper votre deuxième semaine, la découverte du Grand Sud marocain en parcourant la vallée du Draâ (voir la rubrique Sur place). Et puis, si vous souhaitez faire autre chose, vous pouvez aussi aller découvrir en voiture les somptueuses gorges du Dadès et celle de Todra à proximité de Boumalne-du-Dadès.

     

    Bab n'Ali depuis Imi n'Oufourar

     

  • Que la saison commence...

    Nous ne sommes qu'au premier tiers de la période d'hiver et nous avons déjà des fourmis dans les jambes. Un constat : nous ne pourrons pas attendre jusqu'au mois de juin pour nous échapper de la maison ! Nous venons de décider de relancer le projet de randonnée itinérante d'exploration des montagnes de l'Anti-Atlas, ce coup-ci du côté du village mythique de Tafraout (nous sommes déjà allés dans cette bien belle région de l'Anti-Atlas il y a quelques années pour un Tour du Djbel Aklim). Mais la perspective d'aller découvrir ces ensembles de granit rouge et d'oasis verdoyantes vient de nous décider d'aller marcher une douzaine de jours avec un accompagnateur marocain, en autonomie (donc avec portage), laissant de côté l'assistance cuisinier - transport de bagage - voiture habituellement proposée sur ce genre de circuit (il n'y a pas de muletiers dans le coin). En croisant pas mal d'informations, nous avons essayé de composer un itinéraire au long cours, on le qualifiera de théorique, comportant pas mal d'interrogations quant à la disponibilité des ravitaillements et emplacements de bivouac. C'est que nous souhaitons clarifier afin qu'à notre retour, je puisse rédiger un topo vous permettant d'aborder cette région autrement qu'en totale dépendance des agences européennes.

    Cette destination était habituellement chère (entre 650 et 1000€ la semaine) du fait du monopole des tours opérators "clubs de vacances all inclusive" sur l'aéroport d'Agadir qui ne laissaient aucune autre possibilité low-cost. Nous étions obligés de voler avec la compagnie marocaine RAM pour un prix de l'ordre de 300 à 450€ A/R depuis Paris. Ce "monopole" vient de se voir perturbé par EasyJet qui propose, à l'entâme de cette année 2010, un desserte quasi quotidienne depuis Paris-CDG. Avec des prix d'appel à 70€ en réservant tôt, à un mois du départ, il restait quand même de nombreux créneaux horaires à bas prix. Nous avons pris aujourd'hui les billets à 115€/pers avec bagages en soute inclus.

    Nous serons au moins 3 dans ce périple aventureux, Jean-Marc nous accompagnant dans cette randonnée découverte au pays des arganiers et des amandiers en fleur (c'est la bonne saison...). Cela le préparera physiquement en prévision de son petit déplacement du mois d'avril au pays du yéti sur le balcon des Annapurnas.

  • [France] Tour Oisans en ligne...

    Il y a bien longtemps que je voulais m'atteler à la rédaction de ce topo présentant un gros morceau de la randonnée alpine. L'Oisans, il faudrait plutôt parler des massifs de la Meije et des Ecrins, est associé à ma jeunesse car c'était le lieu privilégié de villégiature de mes parents au moment des grandes vacances. Nous débarquions à 6 (papa, maman, ma grand-mère, mon frère et ma soeur) pour un séjour de 3 à 4 semaines en résidence à Bons de Mont-de-Lans au-dessus du Lac Chambon. Nous explorions d'année en année tous les coins et recoins de cette région aux paysages contrastés. En effet, l'Oisans présente à la fois de larges étendues gazonnées et des enchaînements de pics glacés aux crêtes acérées.

    Très tôt, la FFRP avait composé un itinéraire de circonvolution du massif auquel elle avait attribué le n°54. Non content de l'avoir parcouru plusieurs fois, j'ai mis à votre disposition une version étendue de 15 à 21 jours, qui, empruntant le fil conducteur du balisage blanc rouge, se permet des écarts ou des variantes toujours sur sentier pour vous emmener à la découverte de coins pas si reculés que ça mais très proches du circuit "officiel". Ces digressions conduisent à des spots à valeur ajoutée sans pour autant que l'on rate un incontournable de l'itinéraire "officiel". Quelques exemples : le passage par le lac Lauvitel en substitution de l'itinéraire de montée habituel au lac de la Muzelle, le franchissement du Pas de l'Olan en lieu et place de la grande descente vers Villar-Loubière, l'exploration en profondeur du vallon du Gioberney puis le sentier balcon entre Gioberney et Vallonpierre, la Collette de Rascrouset pour rejoindre Ailefroide en remplacement de la route, le col des Grangettes au-dessus du lac de l'Eychauda pour éviter les hideuses pistes de ski de la Cucumelle (le domaine de Serre-Che...) et puis le long de la Romanche, le choix de privilégier le passage par le haut pour disposer de panoramas étendus sur le massif de la Meije.

    Au col des Grangettes

    J'y ai rajouté quelques randonnées en aller-retour sac léger afin que vous puissiez entrer dans le massif et vous immerger au coeur de la montagne, celle-ci n'étant pas réservée qu'aux seuls alpinistes. Entre autres, je vous propose d'aller explorer les vallons de Font Turbat, du Glacier Blanc ou du Goléon, de grimper sur le sommet du Gioberney (pour seuls randonneurs expérimentés) ou le pic du Mas de la Grave et de monter jusqu'aux refuges de l'Olan ou d'Adèle Planchard pour leurs superbes points de vue. Et comme le repos nocturne est important, pourquoi donc ne pas aller dormir au Pigeonnier, à Chabournéou, aux Bans ou au Goléon ? Les gardiens ont tant à partager avec vous...

    Retrouvez donc cet itinéraire spectaculaire et peu commun sur ce lien. Endurant certes, je peux vous en parler des heures et des heures, moi qui l'ai parcouru en totalité sous cette forme en 1998, il n'y aura aucune honte à le sectionner en 2 ou 3 parties, le principal est avant tout de prendre du plaisir. Alors bonne route ! Et n'hésitez pas au retour de votre randonnée de me donner vos impressions...

    Malheureusement pas de diaporama disponible (encore) pour cette destination sur le site. J'ai bien des tonnes de (belles) diapos mais encore rangées dans de belles valises et je ne me suis pas encore attelé à leur numérisation.

  • [Népal] Rolwaling en ligne...

    Chose promise, chose due... Le topo est désormais en ligne avac sa carte Google Maps associée. Encore un peu de patience pour disposer des diaporamas. Côté photos, il va falloir encore vous contenter des quelques clichés que j'ai insidieusement insérés entre les paragraphes pour vous faire saliver...

    Bonne lecture et faîtes de beaux rêves ! Et du rêve à la réalité, la frontière est parfois ténue, il suffit "pour ça d'un peu d'imagination..." (et de volonté). Et puis il est pas beau le Gaurisankar depuis le Daldung La ?

  • Resham phiriri (Sempiriri)...

    Vous en rêviez tous ! Vous qui avez au moins fait un trek au Népal, vous devez vous rappeler de la chanson népalaise Resham phiriri (plutôt connue sous le nom "Sempiriri") qui clôt tout bon repas de fin de trek. On festoie, on danse, on boit et on chante... Eh bien cette année, j'ai capturé ce best-seller avec le Nikon. Cliquez donc sur l'image. Séquence émotion !

    Le EET nepali's band joue Sempiriri

  • Retour sur Terre...

    Voilà ! Les vacances d'automne sont bien finies, sniff...  Quand même pas un grand cru dirons-nous. L'hiver au Népal s'est invité avec un peu d'avance et a bloqué les caravanes alors qu'elles s'apprêtaient franchir les cols d'altitude. En effet, nous avons connu une période d'instabilité météo mi-novembre (la queue de la tempête tropicale Phyan qui arrosait l'ouest de l'Inde et Bombay). Celle-ci a provoqué des précipitations en altitude avant que le beau temps ne revienne.  Un temps sec et froid s'est installé et a transformé cette humidité en glace rendant certains passages bien délicats : c'est la raison pour laquelle le Thorong La a été très difficile à passer dès la fin-novembre. D'autres cols plus techniques comme le Tesi Lapsa ont été complétement bloqués et le resteront jusqu'au printemps prochain. Le Yalung La, le col que nous convoitions cette année, assez proche du Tesi Lapsa, a connu la même punition.

  • Et c'est parti pour le Rolwaling...

    On en rêvait depuis quelques mois. J'avais d'ailleurs écrit un billet sur le sujet peu de temps après l'ouverture du site. Ca se précise méchamment : on s'envole pour Katmandu demain dans la soirée ! Ce trek exploratoire dans une région encore méconnue va nous permettre de découvrir plus en profondeur le Rolwaling et particulièrement la partie campagnarde qui avait été occultée lors de notre rapide descente du Tesi Lapsa.

  • [Népal] Tour Manaslu en ligne...

    Je vous le concède, le Tour du Manaslu ne rentre plus aujourd’hui dans la catégorie des treks exceptionnels et qui plus est dans celle qui m’est chère, hors des sentiers battus. Ceci dit, ce trek de 3 semaines que j'avais réalisé en novembre 2002, est resté identique à ce que j'avais connu à l'époque : c'est toujours un spot de randonnée aussi confidentiel et nécessite d'être parcouru en autonomie sous tente, eu égard au manque d'infrastructures de tourisme (qui a dit "Et c'est tant mieux..."?). Vous trouverez le topo de ce circuit en cliquant ici.

  • [Maroc] Djbel Aklim en ligne...

    En attendant de pouvoir explorer plus en profondeur l'Anti-Atlas marocain du côté de Tafraoute (cela a été raté cette année car la taille du groupe n'était pas assez importante pour amortir les frais de l'intendance 4x4 quasi obligatoire dans cette région qui ne dispose pas d'infrastructures touristiques), j'ai mis en ligne le topo d'une randonnée sur 5 jours autour du Djbel Aklim qui se trouve une cinquantaine de kilomètres au S de Taroudannt. La période hivernale est assurément la meilleure saison pour aller découvrir ces plateaux volcaniques un peu semblables à ceux du Djbel Siroua plus à l'E. C'est une région de plantations d'amandiers , d'arganiers, de palmiers dattiers... bien joli tout ça à la période de la floraison. A l'aide de l'extrait de la carte au 1/100000e que je vous ai mis à disposition en PDF, plus de lamentations sur le fait que pour randonner dans ces régions quasiment oubliées du tourisme il est nécessaire de disposer de la carte (et vous avez raison bien entendu..., sécurité oblige) et qu'elle est impossible à trouver... Le circuit proposé est circonscrit à un tour du sommet du coin, le Djbel Aklim, culminant à 2531m et qui domine toute la région offrant de superbes vues panoramiques. Si vous êtes un adepte des randonnées hors des sentiers battus, vous aurez l'occasion, du haut des sommets sur lesquels vous grimperez lors des étapes des jours 3 et 4, de constater que l'espace est large et qu'il vous est bien possible d'inventer vos propres itinéraires. Bonnes randos !

  • Traversée de l'Islande (été 2010)

    Mise à jour du 6 avril 2010.

    Laurent m'en avait parlé lors de notre rencontre dans l'Atlas marocain au début de l'été 2009, le projet se concrétise : il retourne en Islande l'été prochain pour encadrer un groupe (plus on est de fous, moins il y a de riz...) de randonneurs qui n'en veulent... D'abord, il faut que l'envie naisse, l'Islande n'est pas (tout à fait) un pays comme les autres : la météo a cette particularité de proposer les 4 saisons (non ! pas la pizza...) au cours d'une même journée, tout au long du chemin on peut disposer de bains chauds à remous réconfortants certes mais parfois très décapants pour les métaux précieux, il faut s'attendre à de grands moments de solitude surtout dans la partie centrale, bref, une rencontre de l'inconnu... Laurent Sénéchal a déjà effectué une traversée à l'été 2008 dont il en reprendra grosso modo le tracé. J'ai bien l'intention de l'accompagner, qui donc nous suivra ? N'hésitez pas et connectez-vous sur son site pour le programme de cette année mais aussi pour lire le compte-rendu de la traversée de l'été 2008 effectuée avec sa femme Bénédicte, lui à pieds, elle à VTT. Dernier point à noter : pas de portage dorsal des sacs (ils risquent d'être lourds du fait des 22 jours estimés d'autonomie) mais utilisation de Carrix (voir le concept en cliquant sur quelques liens de son site). Vous pouvez télécharger le programme simplifié en PDF, cliquez sur l'icône suivante : Traversee Islande 2010.pdf ou la projection estimative des dénivelées basée sur le retour d'expérience de l'été 2008 : Islande-2008.pdf.

    Pour vous y reconnaitre, un lien vers une carte de l'Islande au 1/300000ème présente sur le site d'un motard au long cours. Merci à lui !

                           

    Vous souhaitez accéder aux renseignements pratiques, cliquez sur les images ci-dessous :

             Traversée nord-sud de l'Islande (juillet 2010)       L'Islande en carrix page 1      L'Islande en carrix page 2      L'Islande en carrix page 3      L'Islande en carrix page 4

    Visionnez donc le clip vidéo de l'annonce de ce voyage d'exception.

    Laurent Sénéchal a présenté au Salon destinations Nature du 26 au 28 mars 2010 à la Pte de Versailles (Paris) le montage vidéo de sa traversée de l'été 2008. Vous pouvez le visualiser en cliquant ici (23mn).

  • De retour de Corse

    Ca y est ! Les trois semaines de randonnée en Corse viennent de s'achever ce week-end. Même si nous avons dû en permanence recomposer le programme initialement prévu, la bambée que nous avons eue le plaisir de réaliser nous laissera d'excellents souvenirs et va me permettre de vous proposer comme à l'habitude un topo de randonnée original et bien entendu hors des sentiers battus. Les impondérables ont toutefois joué en notre faveur, nous guidant au gré des ajustements vers des opportunités de découverte de paysages ou d'itinéraires et des rencontres toutes plus sympathiques les unes que les autres. A vous d'en juger à la lecture de la suite du billet...

  • Et si je vous parlais de notre prochain voyage en Corse ?

    Mi-août nous nous dirigeons, Marie, Georges (de la Chapelle-la-Reine) et moi, vers une de nos deux îles préférées : la Corse (l'autre c'est la Réunion...). Nous avons l'intention de réaliser un circuit découverte, certes sportif, tel que nous les proposait l'UCPA il y a une vingtaine d'années lorsque François Flori dirigeait le centre de Ghisoni.

  • Après l'infortune, rebondissons...!

    Les conditions météo présentes sur la montagne marocaine fin juin 2009 n'ont pas permis d'accomplir loin de là la totalité du circuit prévu. En discutant avec Ahmed et Abdellatif, nous avons jeté les bases d'un nouveau circuit de trek-alpinisme dans la région du Toubkal qui reprend l'idée force de ce type de randonnée engagée et propose l'enchaînement suivant. Gageons que nous pourrons cette fois-ci réaliser notre projet. La date n'est pas encore programmée.

  • [Maroc] Haute Route (Toubkal) n°2 en ligne

    Il faut faire contre mauvaise fortune bon coeur... Même si le beau temps n'a pas été de la partie, il y avait quand même matière à rédiger un topo de haute route ne serait-ce que pour laisser à la postérité (...) les descriptions de l'itinéraire entre les refuges de la Tazaghart et du Toubkal passant par ce superbe col sauvage du tizi n'Amrharas n'Iglioua, et de l'ascension des deux sommets du Ouanoukrim (2ème sommet de l'Atlas quand même). Allez-y ! Rien de dur ni de compliqué. Je vous souhaite de meilleures conditions météo que celles que j'ai connues, c'est quand même la moindre des choses...

  • Sniff...!

    Mes amis, quelle déception ! 11 jours dans l’Atlas marocain et un temps de ch… Oh, pas continuellement… Plus pernicieux que ça : le matin il faisait plutôt beau, ciel clair mais dès le lever du soleil quelques nuages s’effilochaient dans l’azur, vent prononcé en altitude, nuages qui devenaient de plus en plus présents jusqu’à occulter le soleil dès le milieu de la matinée. Après, orages (oh désespoir, oh vieillesse ennemie - Don Diègue, Le Cid de Corneille, Acte I scène IV…).

  • Prix intéressants sur Paris-KTM avec Air India

    Nous venons de réserver nos billets d'avion Paris-KTM-Paris sur Air India à moins de 600€ !

  • Et on rempile en 2009 sur le Rolwaling...

    Afin de compléter notre connaissance sur cette merveilleuse vallée encore protégée, nous avons projeté d'y retourner cet automne pour cibler d'autres points d'intérêt, à l'écart du sentier de descente "canal habituel" suivant les rives de la Rolwaling khola et que nous avons parcouru tchito (rapide en népali...) après l'enchaînement des cols du Chola La, du Renjo La et du Tesi Lapsa (voir Du Khumbu au Rolwaling) l'année dernière.

  • Samedi pluvieux... Et si je vous parlais de mon prochain voyage au Maroc

    Je vais donc pour la deuxième fois (la première datait d'octobre 2008 et a été présentée ici) partir à la découverte des itinéraires sauvages des crêtes, des sommets et des couloirs du massif du Djbel Toubkal.