inde

  • Retour du Ladakh 2019...

    Claire qui m'a fait confiance l'année dernière pour la guider sur les "chemins" entre Sangtha et Mahe via le lac du Tsomo Riri (topos De Sangtha au Tsomoriri et Du Tsomo Riri à Mahe) m'a envoyé ces 3 aquarelles esquissées sur le vif et coloriées par la suite. Certes, je pense que mes clichés photographiques sont d'une bonne qualité (je prends toujours du plaisir à les regarder même bien des années après avoir réalisé le trek) mais là je suis bluffé par ses aptitudes à créer ces oeuvres d'art comme ça, en live... Vous reconnaîtrez celle du lac du Tsomo Riri depuis le Norbu La, puis celle de notre guide Rinchen, super bien "croqué" et puis votre serviteur dans des poses récréatives ou sérieuses (il faut bien noter ce que l'on voit pour pouvoir composer un topo de qualité, non ?). Les voici donc :

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  • Cent fois sur le métier...

    Cent fois sur le métier... remets ton ouvrage ! C'est l'adage bien connu des personnes persévérentes. C'est aussi celui du génie de l'armée indienne qui travaille en permanence sur la NH-1, de Manali à Leh et de Leh à Srinagar. Tout au long de l'année, les équipes de travailleurs venus du lointain et chaud Bihar (c'est une des provinces indiennes du Teraï qui possède une frontière commune avec le sud du Népal) qui sont employés, souvent avec femme et enfants sur ces chantiers d'altitude, entre 1800 et 5600m. Ils construisent des camps itinérants selon les chantiers prévus et/ou lors de réparations de fortune suite à des éboulements, des inondations, etc.

    Un groupe de Bihars à l'oeuvre au pied du Rohtang La

    Altitude, froid, vent, pluie, grêle, neige, boue rythment leur vie de labeur dans des conditions d'hygiène limites (pour ne pas franchir le pas d'insalubre...), à l'opposé de celle de leur pays de naissance, hyper chaud mais dans des conditions de vie tout aussi pauvres et insalubres... La seule (grosse) différence est qu'ils sont payés : ce n'est pas gigantesque mais il y a des rentrées d'argent assurées.

    La route NH-1 à l'approche de Gramphu dans la descente du Rohtang La

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  • La route de tous les possibles...

    Le Spiti est une micro région appartenant à la province de l'Himachal Pradesh, province située en gros 400kms au N de la capitale indienne New Delhi. Deux routes desservent le Spiti depuis Chandigarh :

    1) la première se dirige vers l'E et remonte les vallées de la Sutlej et de la Spiti river. Nous l'avions suivie en août 2013 à la suite du trek De Rumtse au Spiti au cours duquel nous avions franchi le Parang La et rejoint Kaza. En suivant cette route, nous avions pu visiter des sites religieux bouddhistes (Dankhar, Lalung, Taboo) pour finir par le site hindouiste de Sarahan avant de rejoindre Shimla. Mis à part un "léger" incident du côté de Kalpa (la destruction en live de l'un des ponts franchissant un gros torrent et qui avait été emporté par un éboulement, avec ce qu'il y avait dessus, juste deux camions...), l'axe routier était plutôt de bonne facture et le goudron était présent sur la totalité de l'itinéraire.

    2) la deuxième démarre du Lahaul, 50kms au N de Manali, au-delà du Rohtang La alors que l'on rejoint Gramphu, un village posé au fond de la vallée de la Chandra chu où se poursuit vers l'W puis le N la route NH-1 qui remonte jusqu'à Leh et au-delà Kargil et Srinagar. L'embranchement vers le Spiti se situe à mi-hauteur de la rivière dans la descente du Rohtang La et c'est l'occasion de passer de l'ombre à la lumière, comme on dit... L'axe routier suit la Chandra chu sur une cinquantaine de kilomètres avant d’égrener les lacets qui permettent d'accéder au Kunzum La, un col de 4550m qui donne de ce côté-là accès à la région enclavée du Spiti.

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  • Les dagues rituelles de Himalaya

    Je vais faire un peu de pub pour un beau livre traitant d'un sujet rare, les dagues rituelles en Himalaya, dont l'un des auteurs, Nicole Grimaud, est une "copine de classe" du temps (il n'y a pas si longtemps que ça...) où je fréquentais les bancs de l'INALCO à Paris. C'est ici que, grâce au (con)cours des professeurs (Sushila Manandhar, Ram Panday, Rémi Bordes mais aussi quelques intervenants du CNRS comme Joëlle Smadja, Rachel Guidoni, Marie Lecomte-Tilouine, Olivia Aubriot et Philippe Ramirez), j'ai pu acquérir les bases de la langue népalie et mieux comprendre l'histoire, la géographie, l'ethnologie et bien d'autres aspects indispensables de la civilisation du sous-continent indien. J'ai croisé Nicole, à cette période en classe de tibétain, lors des cours magistraux réunissant les classes de tibétain et de népali.

    Livre dagues rituelles

    Il y a une offre de souscription en avant-première valable jusqu'à la fin juin 2017. Ne la ratez pas !

    Bon souscription livre

  • Infos Ladakh été 2015

    De retour du Ladakh - Zangskar, Christophe Aebi me communique les informations suivantes [après les coulées de boue de la fin du printemps 2015 consécutives à la libération de l'eau contenue dans le barrage sur la Tsarap chu et qui a (presque) tout raviné sur son passage -voir http://ladak.free.fr/commun/html/tripnews.htm]. Merci à lui !

    "Je rentre du Ladakh et du Zanskar. Nous avons réalisé à deux en autonomie le trek de Kanji à Darsha. Je peux vous transmettre les infos suivantes concernant l'état des routes, des itinéraires et des ponts. Sengge-La : depuis le Nord, la piste est coupée dans la montée vers Manechan, pont emporté l'hiver passé. Donc pas de circulation au col. Pas de tea-shop non plus. Il n'y a plus de pont à Nyerog. Traversée possible à pied (nacelle suspendue aux câbles), mais pas possible avec les mules. Pont à Pidmo : réparé. Pont à Pishu : emporté. Route de Padum à Reru : Ok Passerelle à Reru sur la la Zangspo : refait à neuf, très beau. Passerelles de Spang, Dordzong, Tsetang: détruits, emportés. Passerelle à Cha : praticable à pied. Passerelle à Phugtal Gompa : refait à neuf, praticable à pied, mais pas pour les mulets. Guest House de Phugtal Gompa : fermé pour raison inconnue. Pour d'autres infos, vous pouvez m'écrire : aebichris(at)bluewin.ch"

    Depuis l'alignement de chortens, vue plongeante sur la gompa de Phuktal

  • Le fil d'Ariane, quelle foutaise !

    Ariane, ce "merveilleux" service opérationnel depuis quelques années, est proposé par le Ministère des Affaires étrangères français. Annoncé à grand renfort de communication par notre cher ministre de l'époque David Douillet, eh bien, j'en suis revenu... Avant chaque voyage lointain, je fais l'effort de déclarer sur le site le programme du voyage (même si je suis obligé de faire concis car 240 caractères pour décrire un voyage de 2 mois ça fait un peu court...), les gens qui m'accompagnent, les personnes à prévenir en cas d'urgence, les numéros de téléphone auxquels on peut me joindre en cas de besoin urgent, téléphone GSM mais aussi téléphone satellite sur lequel on peut même déposer des messages en SMS. Par exemple "Tremblement de Terre de 7.9 au Népal, veuillez rassurer vos proches". C'est concis, clair, et comme je me connecte au moins une fois tous les deux jours, il n'y a aucun problème pour que je récupère à tout coup les messages. Il y a même une messagerie vocale, payante elle, d'où l'utilité du logiciel gratuit Satway qui permet d'envoyer gratuitement des SMS depuis un smartphone. Un autre moyen ? Le mail adressé au numéro de l'utilisateur numero@message.inmarsat.com.

    Ariane pageaccueil

    Eh bien, Ariane, c'est de la foutaise ! Lors de la cellule de crise qui s'est montée au Ministère des Affaires étrangères lors du tremblement de Terre au Népal ce 25 avril dernier, les données rentrées dans le logiciel Ariane ont été analysées, certes, pour en extraire deux informations : le fait que j'étais au Népal à cette date et mon adresse mail. Ma femme, restée à la maison et que j'avais déclarée sur Ariane comme personne à prévenir en cas d'urgence n'a pas été appelée, et elle a dû spontanément faire la démarche de joindre la cellule de crise pour déclarer qu'elle n'avait pas de nouvelles de moi. "Mais dans quelle région était-il ?" "Ben, c'est écrit sur le serveur Ariane" "C'est quoi...?" "Ah ! Excusez-moi"... En fait, une alerte m'a bien été envoyée. Youpee ! Pas sur l'un des téléphones déclarés mais tout simplement par mail... Oui, oui, j'ai reçu un mail, vous avez bien lu un mail, évidemment dont j'ai pris connaissance lorsque j'ai pu de nouveau joindre mon serveur de messagerie (la seule condition était d'avoir accès à internet...), c'est à dire 28 jours après que l'évènement se soit produit...

    C'est bien connu (au moins par les concepteurs du système Ariane et par ceux qui utilisent éventuellement les données...), le mail est VRAIMENT le meilleur vecteur pour toucher une population de personnes délocalisée dans un pays où les communications internet sont inexistantes en dehors des grandes villes, éventuellement ravagé par un séisme dévastateur des moyens de communication de données... Mais quelle idée ! A croire que ces gens du Ministère qui sont payés à construire ou utiliser des systèmes faits pour garantir notre sécurité ne se sont jamais retrouvés en pleine nature à l'autre bout du Monde. Ceci dit, sans aller jusqu'au Népal ou autres, il n'ont simplement qu'à se déplacer dans les zones blanches du territoire français pour tester leur produit d'alerte (il y en a forcément une pas loin de chez eux si on prend en compte le "programme de développement de la couverture en 3G" de ces zones blanches annoncé pour 2016 - 2017).

    Envoyer un mail, quelle aberration... Quand on dit que le peuple est déconnecté de ses représentants (ou de ceux qui assurent le service de la Nation), je suis d'accord ! En fin de compte, ce serait plutôt l'inverse : nos représentants déconnectés de la réalité... Pour moi, Ariane, c'est fini ! Le fil est coupé.

    Pierre MARTIN (de retour du Népal - fin mai 2015).

  • Au Ladakh, un itinéraire d'exception est né...

    Bonjour,

    J’en rêvais depuis quelques années de ce Grand Tour du Ladakh… Vraiment « hors des sentiers battus », il n’avait pour vocation qu’à imaginer un itinéraire qui fasse le tour d’un massif. En Europe, on a bien les tours du Mont-Blanc, de la Vanoise, des Ecrins, du Mont-Rose, etc. Et pourquoi donc le Ladakh n’aurait-il pas non plus le droit à son tour, hein… ? C’est avec Sonam Dawa, directeur de l’agence Adventure Travel Mark de Leh et fin connaisseur de l’Himalaya indien, qu’à l’été 2012, juste avant de partir pour la traversée des plateaux du Rupshu, nous avons imaginé une circambulation (certains parleraient d’une kora…) qui aurait pour barycentre l’épine dorsale de la Zangskar Range, une chaîne de montagne qui s’étend du NW au SE, enserrée entre la Ladakh Range au N et la Great Himalayan Range au S. Nous avons donc tracé sur la carte des croix correspondant aux étapes probables et nous en étions arrivé à 44. En ajoutant 3 jours de repos disséminés tout au long du parcours pour reposer hommes et bêtes (je n’envisageais pas ce tour autrement qu’accompagné d’une caravane de mules) et permettre le ravitaillement à des points où la route venait affleurer le circuit, on comptabilisait 47 jours ! Afin de faire profiter de cet itinéraire à un maximum de personnes, j’avais proposé des points d’entrée-sortie pour rejoindre ou quitter le groupe, comprenant bien que l’on ne puisse pas envisager 47 jours de marche ou s’absenter sur une aussi longue période… J’avais segmenté la boucle en plusieurs sous-ensembles d’une durée de marche de 10 à 47 jours (voir le billet de blog d’annonce du trek en partance).

    Notre caravane traverse le plateau de Kharnag

    Ce Tour a donc été effectué au cours de l’été 2013 et, en fonction des conditions que nous avons rencontrées sur le chemin (sentiers détruits demandant plus de temps du fait des incessantes traversées de rivières, ou carrément impraticables nécessitant une modification d’itinéraire, ou bien encore l’interprétation des innombrables erreurs de tracé des cartes topographiques en notre possession), je propose in fine la segmentation de ce Grand Tour du Ladakh en 3 parties qui, en les aboutant, permet de recréer l’itinéraire complet :

    - la première en 13 jours partant de Sangtha au SE du massif et se terminant à Chilling,
    - la seconde en 19 jours de Chilling à Zangla (Padum) via Wanla et Kanji,
    - la troisième en 11 jours de Zangla (Padum) à Sangtha.

    Ce que je n’avais pas imaginé, c’est que les deuxième et troisième parties allaient sous peu (dans les très prochaines années) être appelées à devenir les seules véritables alternatives à la mort annoncée de l’emblématique Grande Traversée du Zanskar connue des trekkers du monde entier. Celle-ci vit en effet ses dernières années du fait de la réalisation de la piste, réduisant à peau de chagrin l’espace piétonnier sur sentier. On est passé de 20 jours autrefois à seulement 6 jours hors piste aujourd’hui et demain plus rien (voir article de blog à ce sujet).

    Un aigle au-dessus du Tarti La (Ladakh)

    D’un intérêt majeur au niveau des paysages et caractérisé par son caractère « hors des sentiers battus » affirmé voire à de nombreux moments wilderness total, cette randonnée plus ou moins au long cours (selon la ou les portions sur lesquelles vous vous engagerez…) ne revêt pas plus de difficultés qu’une autre réalisée dans le périmètre himalayen (bien sûr…). Voici quelques chiffres, histoire de ne pas se prendre au sérieux :

    - 43 jours de marche (13 + 19 + 11),
    - 3 jours de repos,
    - 24 cols dont 17 au-dessus de 4800m et 10 au-dessus de 5000m,
    - 5300m, l’altitude maximale atteinte au Marang La (41eme jour),
    - 183 heures de marche (58 + 72 + 53),
    - entre 600 et 800 kms (impossible à comptabiliser en montagne),
    - 27000m de dénivelées positive et négative (7330m/8425m + 12060m/11725m + 7750m/6755m),
    - 50 guirlandes de drapeaux à prières déposées dans les cols (« Ki ki So so La Gyalo ! »),
    - 1 paire de chaussures tige basse à 49,90€ de chez Quechua (Arpenaz 500) photo,
    - 4000 photos,
    - et seulement 3 jours de viande…

    Je vous invite à découvrir cet itinéraire d'exception en cliquant sur le lien suivant Grand Tour du Ladakh. Les aspects pratiques seront comme d'hab' traités dans les rubriques Préparatifs ou Sur place. Bonne lecture et faîtes de beaux rêves... de voyages au Ladakh !

    Amicalement.

    Pierre

    Et pour ceux qui étaient de la fête, un petit diaporama de ces deux mois de trek :

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  • Ladakh, la G.T.Z, c'est fini...?

    Cet été 2013, les pistes poursuivent leur pénétration dans le cœur du Ladakh et au Zangskar. Certes, elles vont heureusement permettre à de nombreux villages de sortir de leur isolement, permettre l’accès « rapide » aux soins et autoriser les ravitaillements en produits de première nécessité à un coût peu onéreux…, faire en sorte que les adolescents scolarisés à Leh, la capitale du Ladakh, ne passent pas les trois-quarts de leurs quinze jours de vacances scolaires sur les sentiers de liaison pour revenir de leur village et retourner au collège… Tout cela c’est du tout bon ! Mais pour nous, les randonneurs, avides d’espaces vierges de civilisation (même si une bonne bière a toujours eu « bonne presse » après une journée de crapahut), il va falloir que nous composions avec cette nouvelle donne, à moins que vous soyez des aficionados de la marche sur piste poussiéreuse… Auquel cas, la GTZ ou Grande Traversée du Zanskar version 2014 est faite pour vous…!

    La G.T.Z. en 2013

    légende
    en   rouge    la GTZ depuis Kanji,
                 en   vert   la "variante" depuis Lamayuru,
      en   noir    les pistes et les routes

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  • Diaporamas de l'été indien 2012

    Ca y est ! J'ai enfin mis en ligne les diaporamas des 3 treks de cet été De la Nubra à la Markha, De Likir à Wanla et De Rumtse au Spiti. Des paysages époustouflants... Vous les trouverez comme d'hab' insérés dans le jour par jour de chaque topo. Et puis comme je l'avais indiqué dans le précédent billet de blog paru au retour de cette saison estivale de folie et qui racontait dans les grandes lignes les points forts de ce périple, je vous ai rajouté les diaporamas des 4 jours et demi de descente vers Delhi en suivant le sillon tracé par les rivières Spiti et Sutlej et qui nous avaient permis de découvrir des monastères bouddhistes, des temples hindouistes et aussi des temples "mi-chèvre mi-chou", lieux de culte de régions dans lesquelles le syncrétisme prévaut. Et pour finir en beauté, je vous propose un diaporama spécial sur la ville de Shimla, plus attachante, tu meurs... Vous trouverez ces reportages photos dans la rubrique Villes du Monde au chapitre [Inde] Himachal Pradesh - Les vallées de la Spiti et de la Sutlej. Bon(s) voyage(s) !

    Bhimakali Temple (Sarahan)

  • Livre "Expressions du sacré"

    Ca le titillait depuis que nous avions participé aux Rencontres himalayennes d'Ambérieu-en-Bugey à l'automne dernier. Je n'avais pas été le dernier à lui dire que le travail de recherche et de création qu'il avait fourni en support de l'exposé livré lors de la soirée consacrée au Mustang et au "bouddhisme au quotidien" semblait ne pas devoir rester tapi au fond d'un disque dur d'ordinateur... Donc, il n'a pas fallu beaucoup de force de persuasion pour que mon ami Etienne Principaud s'attelle à la composition d'un ouvrage sur le sujet.

    Fruit du travail de plusieurs mois (préparation + réalisation), le livre vient de sortir édité à compte d'auteur. La thématique est ciblée sur le façonnage du paysage des régions himalayennes de culture tibétaine s'appuyant sur une grande connaissance du monde himalayen qu'il n'a eu de cesse de compléter avec le fruit de ses lectures de documents pointus d'ethnologie mais aussi sur le terrain lors de nombreux voyages dans la région. J'ai encore en mémoire la "visite guidée" qu'il nous avait concoctée, à Françoise et à moi, lors de notre périple De Likir à Wanla l'été dernier, alors que nous faisions étape à Yangthang, dont il avait commenté le périmètre de manière précise. Il faut dire que ce village situé au Ladakh (J&K - Inde) possède les composantes d'un exceptionnel livre ouvert. Il faut juste savoir les décrypter...

    Et c'est ce qu'Etienne propose de vous livrer dans cet ouvrage. Avec de nombreuses photos qui illustrent ses propos, il vous confie les clefs qui vous permettront (si c'était le cas...) de ne plus voir le paysage himalayen de la même manière qu'avant : eh oui, ici les montagnes sont des Dieux ! Et il est d'usage de les honorer et avant tout de s'en protéger. Tous ne sont pas aussi gentils que cela...

    Ci-dessous quelques illustrations et aussi la Pdf image 1 table-des-matieres.

    couverture-livre     4e-couverture-livre

    exemple.jpg

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  • Grand Tour du Ladakh été 2013

    Allez hop ! C'est parti pour le Grand Tour de la Zanskar range au Ladakh. L'itinéraire est défini. Il repose sur les connaissances des zanskarpa parce que côté guides de randonnée, il n'y a pas pléthore d'informations... Bon ! C'est pas grave car, au retour de ce trek d'exception en pays ladakhi, apparaîtra sur le site le topo intégral du circuit (le voir apparaître sera le gage de la réussite de l'expédition...).

    47 jours de marche entre le 21 juin (départ de France) et le 18 août 2013 (retour en France) sont nécessaires pour effectuer le tour de cette chaîne de montagnes qui barre d'W en E la région autonome du Ladakh (J&K – Inde). Vous choisissez le parcours sur lequel vous souhaitez vous engager, total ou morcelé, selon que vous vous sentez apte à parcourir la totalité (ou non) ou tout simplement que vous ne disposez pas du temps nécessaire à l’accomplissement de la boucle en entier.

    Ce trek au long cours s’adresse à des randonneurs expérimentés qui ont déjà marché plusieurs jours de suite à des altitudes similaires avec une amplitude horaire de 4 à 6h (exceptionnellement 8h lors du passage de quelques cols). Il permet de parcourir les paysages contrastés du Ladakh entre vallées agraires, gorges profondes creusées par d’impétueuses rivières, hauts cols (entre 4800 et 5700m), plateaux colonisés par les nomades (Kharnag, Nyimaling) et les chaînes de montagnes aux cimes enneigées. Notre caravane traversera de nombreux villages où il sera possible d’aller à la rencontre de ce peuple ladakhi. Il est aussi prévu de visiter quelques lieux culturels comme des monastères perdus au fin fond de la montagne. Une expédition bien dans la lignée des treks hors des sentiers battus…

    Pour vous donner envie, n’hésitez pas à consulter les topos de randonnées des années précédentes et, quand ils sont disponibles, les diaporamas :

    - la Grande Traversée du Zanskar, avec des paysages de vallées glaciaires et des gorges profondes
    - De la Nubra à la Markha, avec la remontée de trois grandes vallées fluviales pour atteindre des plateaux d’altitude,
    - De Likir à Wanla, pour les paysages détritiques au milieu desquels se trouvent des oasis verdoyantes, lieux de vie avec des villages et des monastères,
    - De Rumtse au Spiti et la traversée des hauts plateaux

    Je m’appuie sur les services de l’agence Adventure Travel Mark de Leh dirigée par Sonam Dawa et qui m’a organisé précédemment les 3 derniers treks à l’été 2012. Les prix sont tirés au maximum du possible sans perte de qualité sur les prestations (Sonam me fait un réel prix d’ami).

    Si le coeur (affectif et physique...) vous en dit, n'hésitez pas à vous joindre à cette caravane itinérante pour 12, 20, 30 ou 45 jours. On va partir à la découverte des multiples facettes de cette région montagneuse et aussi désert d'altitude aux paysages contrastés d'une beauté incroyable.

    Vous pouvez télécharger le programme au format PDF ici :  Pdf image 1 grand tour du ladakh v4.pdf

    Premier camp à Chorten Sumdo sous un ciel d'orage

  • Ambérieu, c'est ce week-end !

    Juste un petit rappel pour les étourdis : Les rencontres himalayennes de l'association Niyamdu.Dro se tiennent à Ambérieu-en-Bugey à une cinquantaine de kilomètres de Lyon ce week-end. Alors, ne les ratez pas ! Expo photo sur le Mustang, conférences sur le bouddhisme, sur les modes de vie, films ethnologiques et montages numériques, le programme des deux jours est bien chargé... Pour les modalités, je vous renvoie vers le précédent billet de blog contenant les liens de présentation. A cette occasion j'aurai le plaisir de vous proposer non plus un mais deux diaporamas.

    Venez nombreux et à samedi !

    Pierre

    affiche Amberieu 2012

  • Topo "De Likir à Wanla" en ligne...

    Juste un petit billet pour annoncer la mise en ligne du "Baby trek" (comme ils l'appellent là-bas au Ladakh). C'est un trek d'acclimatation, donc d'altitude peu élevée (en-dessous de 4000m...), qui permet durant iune période de 5 à 6 jours de passer de village en village en franchissant quelques cols. On est à l'Ouest de Leh, la capitale du Ladakh, et la nature des paysages alterne du désertique au luxuriant. On a aussi l'occasion de visiter de nombreux monastères. C'est une belle entâme de séjour afin d'envisager de suivre un itinéraire de plus longue durée avec la poursuite des réjouissances vers des routes de plus haute altitude. Mais ça ce sera pour dans quelques jours sur le site avec le splendide trek "De Rumtse au Spiti". Patience... Pour l'instant régalez-vous avec ce topo De Likir à Wanla (comme d'hab' les diaporamas suivront d'ici quelques temps ; les photos s'accumulent sur le disque dur, il va falloir bien faire quelque chose...). A noter que ce circuit (comme le suivant d'ailleurs) était réalisé par un groupe de 7 "touristes", 4 marcheurs et 3 VTTistes. Vous avez aussi la version cycliste mise en ligne par Etienne Principaud sur le site VTTour.fr. Bonnes lectures !

    Dominique dans la montée au Prinkti La

  • Le programme 2011…

    Si on commençait à parler du programme de l’année ? Certes, il y a eu la virgule réconfortante de l’Anti-Atlas en mars dernier au sortir de l’hiver avec la randonnée d’Ait Abdallah à Tafraoute et ses paysages de regs et de canyons au creux desquels survivent avec difficulté quelques oasis bien verdoyants. Puis ce sont mars, avril et mai qui passent et au cours desquels Marie et moi nous sommes plus concentrés sur le boulot que sur les randonnées. Tout de même quelques réponses aux interrogations de quelques lecteurs assidus du site ou sur Voyage Forum, on ne peut pas s’en détacher si facilement que cela… Comment ne pas rendre service ? Et puis j’ai commencé à concrétiser sur le papier les quelques projets de voyages qui me trottaient dans le crâne depuis la fin de l’incommensurable traversée De Mustang à Phu. Mais qu’y avait-il donc de caché ?

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  • Incredible India !

    La rubrique "Villes du Monde" accueille la ville de Delhi, la capitale de l'Inde, cette mégapole tentaculaire, bruyante, fascinante, dérangeante,... Immergez-vous par le biais de ce diaporama de quelques 200 photos au coeur de ce pays extraordinaire dans lequel vous pourrez découvrir la vie des gens les plus simples dans des instantanés de scènes de rue. Et puis ne gâchez pas votre plaisir à visiter les temples les plus kitchissimes qui soient, sikhs, tamouls ou bouddhistes, ils sont hauts en couleur et recèlent dans leurs murs une ferveur religieuse à nulle autre pareille. Plus d'un milliard d'habitants, une organisation désorganisée (ou l'inverse...), on pourrait reprendre les propos de Galilée qui murmurait lors de son procès en 1633 : "Et pourtant elle tourne"... (il parlait de la Terre). Là, il s'agit de l'Inde. Incredible India ! comme ils disent ici... Le pire, c'est que c'est vrai... Bon voyage !

    Le palais d'Humayun

  • Ladakh, l'amertume...

    Je n’ai pas pour habitude sur ce site de vous raconter ma vie. Je mets à votre disposition des topos de randonnées que j’ai construits et exécutés sur le terrain afin de vous proposer le meilleur niveau de détail et que vous puissiez randonner avec des informations les plus précises possibles. Tout le monde n’a pas la chance ou simplement le temps de pouvoir préparer avec autant de minutie ses vacances et sur le genre de destinations couvertes, il n’y a pas de place pour l’à peu près… Les topos vous apportent toutes « les billes » pour que vous puissiez monter vos propres itinéraires « hors des sentiers battus ». Le blog était jusqu’à ce jour uniquement utilisé comme lettre d’information : des nouveaux topos qui sortent, des diaporamas qui viennent illustrer des topos existants, le programme de randonnées à venir ou bien les bons plans que j’avais pu glaner sur le web, ou transmis par des amis, et que je voulais vous faire partager. Je vous avais donc annoncé dans un précédent billet de blog que Marie et moi avions décidé de partir cet été pour l’Inde du Nord. Paysages splendides, cols de haute altitude, air pur, il n’en fallait pas plus pour que nous rejoignions les nombreux trekkeurs de tous pays qui s’y rendent chaque été s’adonner à leur passion. Cette région a pour nom le Ladakh. Elle se situe dans la province du Jammu-Kashmir en Inde du Nord, coincée entre le Pakistan à l’W et la Chine (Province du Tibet) à l’E. La capitale s’appelle Leh. Même si le drame vécu au Pakistan a souvent monopolisé (à raison) les bulletins d’information pendant l’été, l’Inde du Nord ne doit pas vous être totalement inconnue côté faits divers. Rappelez-vous…

    Revenons quelques mois en arrière : au printemps, Marie et moi cherchions donc une destination pour notre grand voyage de l’année, destination qui puisse concilier nos impératifs d’emplois du temps bien différents. Une chose était sûre : il lui serait impossible de se libérer comme à l’habitude soit en novembre pour le Népal soit en décembre pour la Réunion à cause du programme chargé de cours qu’elle suit à l’université. Comme les voyages c’est plus sympa à deux… je n’envisageais pas non plus de partir seul faire un trek techniquement « dans ses cordes ». Nous tombâmes d’accord que la seule période envisageable était le mois d’août et, pour randonner dans la chaîne de l’Himalaya, la destination du Ladakh s’imposait d’elle-même. Cette région désertique d’altitude présente des paysages désolés et se caractérise par un climat sec de juin à septembre, une particularité dans la chaîne de l’Himalaya à cette époque, puisque la mousson reste cantonnée sur la plaine indienne, bloquée qu’elle est par les premiers contreforts montagneux (il ne tombe que 100mm d’eau par an dans la région…). Marie avait déjà expérimenté cette destination en 1995 pour une randonnée du village d’Hémis au lac Tsomoriri. Elle en gardait un souvenir ému. Quant à moi, cette région m’était inconnue et, bien évidemment, je souhaitais ardemment la découvrir. Si fait ! Nous recherchons comme à notre habitude une agence locale pour nous aider à monter notre trek et décidons de partir avec Shanti Travels, agence franco-indienne installée à Delhi, présentant un large panel de treks sur son site web. Contact hyper rapide, très professionnel, devis dans les deux jours qui suivent, réponse immédiate aux demandes d’explications, bref, de la belle ouvrage… Les premiers contacts par mail semblent vraiment très prometteurs. Qui plus est, les prix annoncés sont dans nos cordes. Tout baigne ! Date est prise pour le circuit de la Grande Traversée du Zanskar et une extension vers Agra et Jaïpur en fin de séjour pour un prix total de 3000€ pour deux, hors voyages aériens internationaux, entre le 1er et le 29 août 2010. A fond la forme comme disent certains… On se prépare du feu de dieu sur la GTAM3 au Maroc en juin que je complète d’un Alpi-Toubkal3 début juillet. Plus affiné tu meurs !

    Voici donc le jour par jour de ce voyage merveilleux qui s’est malheureusement transformé en voyage au bout de l’enfer… Si je n’écris ce billet qu’aujourd’hui, c’est que nous en sommes revenus profondément touchés de ce que nous avons vécu sur place. Il nous a été impossible de coucher les mots plus tôt bien que rentrés sur Paris depuis la mi-août. Il fallait d’abord se reconstruire…

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  • Grande Traversée du Zanskar...

    Mais que donc faire cet été ? En juin, c'est déjà booké, Marie et moi partons pour 18 jours de rando dans le Moyen-Atlas et l'E du Haut-Atlas sur la GTAM3. A l'issue de cette traversée, Marie rentrera sur Paris alors que je prévois de poursuivre une dizaine de jours du côté du Toubkal pour accomplir la Haute Route du Toubkal n°3, itinéraire de trek-alpinisme dont j'ai parlé dans Trek Magazine n°118 (si des personnes aguerries veulent se joindre à moi sur la période du 28 juin au 10 juillet 2010 pour ce circuit orginal et assurément hors des sentiers battus, elles sont les bienvenues...).

    Nous pensions aller faire un tour ensemble à la Réunion au mois de décembre mais lorsque j'ai commencé à regarder du côté de l'Himalaya indien pour occuper le mois d'août (c'est la bonne période pour le trek), je me suis rendu compte que Marie en avait une grosse envie, autant que moi d'ailleurs... Son envie datait de bien plus longtemps que moi puisqu'elle était déjà allée en 1997 au Ladakh et que les souvenirs qu'elle en avait rapportés étaient toujours aussi présents dans son esprit. C'est pourquoi, délaissant notre intention de voyage vers notre DOM chéri, nous avons initialisé en moins d'une semaine une Grande Traversée du Zanskar à la carte (groupe de 2) avec une agence locale, complété le trek d'une découverte du Triangle d'Or (Agra + Jaïpur) en fin de séjour et acheté nos billets d'avion Paris-Delhi A/R. Tout cela tient dans 4 semaines et s'inscrira dans un budget de 5000€ pour 2 Paris-Paris.

    Gageons que ce soit une réussite.

    Paysage du Ladakh