Les photos des semaines précédentes en 2021

Les Trois-Becs après l'orage

Janvier 2021 s1 & s2 : "Bonne Année", c'est déjà le message que je vous avais adressé en 2020 et on a pu s'apercevoir qu'il n'avait pas été prémonitoire... Si, quand même (il faut bien se rattraper à quelque branche...), vous êtes encore là et avez échappé à ce virus de m... Le fait de tourner la page de 2020 à 2021 provoquera-t-il le retour à une année "normale" ? J'ai un peu peur de ne pas pouvoir y croire en continuant à considérer mes congénères comme des réserves potentielles de saloperies contagieuses. Pourtant, dans les voyages, qu'ils se déroulent en France, en Europe ou partout ailleurs dans le monde, l'important n'est pas tant les belles photos que l'on va rapporter ou les "exploits" que l'on aura réalisés mais bien entendu le souvenir des rencontres enrichissantes avec les autochtones. Cette année 2020 ne m'aura pas permis de saluer, d'embrasser (et plus si affinités...) les personnes qui ne faisant pas partie de ma famille n'en sont pas moins des amis très proches sur lesquels je peux compter depuis nombre d'années pour m'accompagner dans mes découvertes "hors des sentiers battus". Et ça, une discussion via Zoom, Skype ou WhatsApp n'a jamais pu remplacer le contact direct... Clôturons ce billet avec l'espoir que les premiers mois de cette année nouvelle nous conduiront peu à peu à cette "normalisation" que j'appelle de mes voeux, encore une fois sans trop y croire malheureusement...

Le village perché de Roussas

Janvier 2021 s3 & s4 : Bon ! Entre couvre-feu et météo archi-pourrie, il est bien difficile de s'adonner à son sport préféré en ce début d'année. En 15 jours j'ai juste pu me rendre dans la Drôme des collines du côté des Roches qui dansent (sous un ciel lourd de menaces...) et en Drôme provençale du côté de Roussas le lendemain pour échapper au brouillard givrant de la veille. Ah, le ciel était plutôt dégagé mais c'était dû en grande partie au Mistral qui m'a glacé les os plus que de raison. Enfin, au cours de ces 5 heures de marche, j'ai quand même pu bénéficier de quelques moments à l'abri des rafales pour déguster pleinement des bienfaisants rayons du soleil assurément rassérénants. Mais c'est vraiment trop peu de pouvoir sortir en moyenne un fois tous les 13 jours ! Pourtant, côté psychique, quel bien-être...

Le Mont-Blanc apparaît depuis la crête entre la ferme de Rosières et Ponsoye

Février 2021 s1 & s2 : Bon ! En attendant un éventuel reconfinement pour le début février avec les mesures coercitives habituelles du rayon de 1km autour de chez soi et du "continuez à vous serrer dans les magasins pour y consommer" mais surtout n'allez pas en forêt ou sur les crêtes des fois que vous attrapiez la maladie..., j'ai pu profiter de quelques éclaircies dans cette météo pas folichonne de la fin janvier pour aller découvrir quelques coins du Vivarais. Eh bien, c'est un peu beau, si, si...! La période actuelle, un peu fraîche dirons-nous, est de bon augure pour disposer d'horizons assez libres des brumes de chaleur que l'on connaît en été. Et c'est ainsi, en explorant le fil des crêtes ardéchoises entre 600 et 1000m, que l'on a l'opportunité de découvrir des panoramas très étendus sur le massif vercusien bien entendu mais plus largement de part et d'autre jusqu'au Mont-Blanc au NE et au Mont-Ventoux au SE. Entre l'un et l'autre, le regard embrasse une foultitude de sommets situés bien au-delà du Vercors : Belledonne, le Dévoluy, les Ecrins (eh oui !) et les Baronnies provençales. A l'occasion, il n'est pas désagréable de se poser et de sortir le smartphone disposant de l'exceptionnelle application Peak Finder qui va vous présenter la liste des sommets que vous avez (de loin...) sous les yeux et dont vous peinez à découvrir le nom. L'essayer c'est l'adopter ! Je m'en sers au Népal, au Ladakh ou au Maroc et c'est vraiment une aide très appréciable pour réviser sa géographie "alpine". Les dernières randonnées avaient pour cadre la vallée de l'Eyrieux au sens large avec les circuits Les châtaigneraies de BeauvèneAutour de ChalenconAutour des Ollières ou bien La vallée de L'Orsanne, un petit bijou... A vous de vous amuser sur mes traces, si on vous en laisse la possibilité. Et c'est pas gagné...!

Le Rhône et la centrale de Cruas vus depuis le sommet du pic de chenavari

Février 2021 s3 & s4 : Prendre du recul permet de voir loin... Se rendre en Ardèche et grimper sur les crêtes des montagnes du Vivarais, ça permet de réviser sa géographie drômoise, voir même celle du Vaucluse et même de l'Isère ou des Hautes-Alpes ! Ce cliché a été réalisé au sommet d'une butte de 507m, le Pic de Chenavari, une ancienne cheminée de volcan qui a percé la croûte calcaire très présente de part et d'autre de la vallée du Rhône. Et quand la météo nous gratifie d'un temps clair, les Préalpes s'affichent nettement maisles premiers massifs des Alpes occidentales, Belledonne, les Ecrins et le Dévoluy, ne sont pas en reste. Il n'est pas rare que, du côté de l'Oisans, on identifie les sommets de l'Olan, de la Barre des Ecrins et même du Grand Pic de la Meije. C'est dire... Ces sommets se trouvent à plus de 150 kms à vol d'oiseau du Vivarais et c'est un réel plaisir de les voir émerger de l'arrière des crêtes vercusiennes. Et le Mont-Blanc, pas loin de 250 ! Et pourtant, il est énorme lorsqu'il sort de l'arrière du Bec de l'Orient comme on peut le voir depuis le Serre de Baube. A défaut de pouvoir s'investir dans des projets à court ou moyen termes dans les régions que je cheris comme le Ladakh, le Népal ou le Maroc, je poursuis ma découverte de ma région d'adoption Drôme-Ardèche et elle a beaucoup à offrir, elle aussi...

Montée vers le Rocher du Fayard depuis La Fare

Mars 2021 s1 & s2 : Encore l'Ardèche...! Il faut dire qu'en ces périodes où la pluie humidifie les chemins de terre il est assez désagréable d'évoluer sur ceux de la Drôme à cause du terrain argileux qui colle aux semelles des chaussures et vous fait prendre vite fait 10cm en hauteur avant que vous ne vous ramassiez après avoir exécuté un salto arrière digne de Surya Bonaly... Alors, l'Ardèche et ses chemins gravillonneux tracés la plupart du temps sur des terrains granitiques ou basaltiques est un gage de sérénité quant au risque de glissade... Ce qui est assez incroyable c'est que je ne découvre cette région que depuis deux ou trois ans et qu'elle m'était jusqu'à présent totalement inconnue. Je ne la réduisais qu'aux gorges de l'Ardèche et du Chassezac. Quelle erreur ! 60 ans pour s'en apercevoir, c'est long mais depuis que j'y ai posé le pied je n'ai de cesse de parcourir les sentiers, balisés ou non, mais souvent balisés de bien belle façon par les acteurs locaux de la randonnée pédestre. Du beau boulot ! Le Vivarais dans lequel je randonne en ce moment présente des paysages incroyables de beauté et de diversité : plateaux, vallées fluviales profondes, canyons escarpés, sommets aux crêtes débonnaires et où que vous soyez on a à disposition des panoramas lointains assez bluffants... Dire que je suis tombé "amoureux" de l'Ardèche est un doux euphémisme. Il y a fort à penser que la rubrique Ardèche va se remplir avec célérité de semaine en semaine jusqu'à égaler en nombre de topos celle de la Drôme. Et cela sous peu...

Le Bec Pointu vu depuis Grange Neuve (Omblèze)

Mars 2021 s3 & s4 : De retour dans la Drôme pour l'une des plus belles randonnées de crêtes qui soient : située entre les vallées de Quint et de la Gervanne, la crête sur laquelle se trouve le sommet du Bec Pointu est panoramique à souhait. Il n'y a rien qui puisse gêner le regard où que l'on tourne la tête tant cette "excroissance" est de tout côté dégagée. J'y étais passé quelques années auparavant lors de la bambée depuis le village de l'Escoulin, puis au tout début du raid en 11 jours des Balcons S du Vercors (là c'était en aller-retour...). Et je m'étais promis d'y revenir "un de ces jours" pour  défricher un accès confidentiel par le vallon de Chanteloube au cours duquel il est nécessaire de franchir 4 cols : Anse, Ayes, Omblèze et Teulières. Rien que ça ! Mais rassurez-vous, le circuit réalisé ne prend que 4 heures de temps mais il est tellement dense en termes de découverte de paysages et d'espaces traversés que l'on pourrait parfois traînasser plus que de raison tant chaque moment mérite d'être dégusté... Un conseil : partez pour la journée ! Et pour ne pas gâcher votre plaisir, essayez de réaliser ce circuit par une journée sans vent. Cela vous évitera de rentrer à la maison reclus de fatigue. Tout beau, tout "chaud", voici le topo du Bec Pointu côté Omblèze. Dernier point : si vous "sentez" que vous êtes dans un "bon jour", n'hésitez pas, depuis le col des Teulières, à poursuivre tout droit pour monter jusqu'au sommet de la Tête de la Dame (juste 350m de plus en suivant le J2 du topo du raid en 11 jours des Balcons S du Vercors...) pour revenir par le rebord W du plateau d'Ambel et une descente sur Les Arbods par Les Sarnats (compter alors 2h à 2h30 de plus aux 4h du circuit originel mais seulement +350m / -350m). Et là, c'est que du bonheur !

A l'approche de la ferme de Gourdon, le Roc de Gourdon côté S

Avril 2021 s1 & s2 : Et c'est reparti avec le confinement ! Le beau temps était revenu et avec l'ami Raymond on était en train d'essaimer les montagnes vivaraises entre Eyrieux, Orsanne, Auzène, Glueyre et Ouvèze. Stoppés net dans notre élan de mise à disposition des lecteurs de ce site des topos de randonnée originaux dans cette belle région Drôme - Ardèche... Et dire que c'est le meilleur moment pour randonner par ici : l'été, il fait trop chaud, alors on concentre tout ce qui se trouve en dessous du millier de mètres d'altitude dans le programme d'automne et de printemps. De juin à septembre, on est plutôt dans les Alpes ou sur le plateau du Vercors entre 2 et 3000m, histoire de ne pas trop souffrir de la chaleur. Alors quand on est bloqué net par ce 3ème confinement (c'est con, car 4 semaines auparavant, au moment où c'était pertinent de reconfiner parce que les courbes reprenaient une progression ascendante, il faisait un temps de m...), on se dit que c'est une bonne décision gouvernementale de ne pas nous laisser arpenter les sentiers à plus de 10kms de chez nous car le risque est immense qu'on lâche dans la campagne déserte des tonnes de "Chtis Covids" ! Encore une vision du monde rural par des urbains... Il faut confesser que nous, les randonneurs, représentons un danger permanent sur les sentiers lorsque l'on croise du monde à plus de 3 mètres de distance l'espace de 5 secondes ! La photo de la quinzaine, c'est le Roc de Gourdon, un dyke basaltique de belle facture que nous avons gravi pile poil avant que l'on nous remette la laisse... D'en haut, on a découvert l'immensité de la montagne ardéchoise et, autant que le soleil que l'on avait dans les yeux nous le permettait, drômoise aussi, jusqu'aux contreforts du Dévoluy... Tous les topos des dernières semaines sont concentrés dans les Randonnées d'un jour en Drôme et Ardèche marquées d'un NEW. Certains d'entre eux ne sont pas encore complètement terminés mais, avec le temps libre imposé à la maison, l'attente ne devrait pas être trop longue...

Le synclinal de Saoû vu depuis la ferme de la Petite Morouse

Avril 2021 s3 & s4 : Bon ! 10 kms de rayon autour de chez soi, c'est peu... Mais comme je suis hyper contagieux lorsque je randonne tout seul dans la nature au lieu d'aller me mêler à mes congénères dans les supermarchés encore ouverts, il vaut mieux me restreindre... Dans ces 31000 hectares dans lesquels je suis contraint de devoir me déplacer, il faut faire preuve d'un peu d'imagination pour créer des circuits pédestres originaux... Alors, je reprends mes premières randonnées découverte du Vercors du temps où je résidais à Beaufort-sur-Gervanne (si j'avais su que 5 ans plus tard il y aurait ces restrictions, j'aurais commencé mes explorations en Ardèche ou dans le sud de la Drôme pour garder "au chaud" celles de proximité...) et je compose de nouvelles boucles qui empruntent de nouveaux sentiers (j'en avais laissé de côté...) et qui viennent croiser les anciennes. Et puis, heureusement que dans le périmètre qui m'est autorisé pour "prendre l'air" (comme ils disent...), il y a le synclinal de Saoû, son extraordinaire forêt de hêtres et ses crêtes panoramiques ! La photo de la quinzaine est toute récente et a été réalisée dans la vallée de la Vaugelette, une étroite vallée parallèle à la Gervanne. Eh bien, croyez-moi (ou non...), je n'y avais jamais mis les pieds, je ne l'avais qu'effleurée d'en haut lorsque j'avais parcouru Côte Belle en revenant d'Egluy. Et à l'instar de la forêt de Saoû, parcourir les sentiers de cette forêt du Grand Barry augure (quand même...) de grands moments en communion avec mère Nature. Mais il ne faudrait pas que ça dure trop longtemps ! Hein, Manu, Jean et Olivier ? Les topos du coin sont rangés dans les chapitres GervanneVallée de la Drôme N et Synclinal de Saoû. A vous de jouer !

Dans le vallon des Houerts, le Pic de Chambeyron vu depuis le lac Vert

Mai 2021 s1 & s2 : Restriction des déplacements à 10kms et météo pourrie obligent, je suis resté à la maison à lire divers ouvrages pas forcément en rapport avec la montagne, histoire de faire baisser la hauteur de la pile des oeuvres en attente..., et à scanner quelques séries de diapositives que j'avais rangées dans leurs boîtes au moment du tournant numérique de la photographie. J'ai eu envie de revoir le déroulement imagé de quelques courses d'alpinismes et de mini treks qui, pour la plupart d'entre eux, remontent à plus de 30 ans... La qualité des Fuji Sensia 100 est restée à l'identique de celle qu'elle était à l'époque et je me suis pris au jeu de numériser ces évènements qui malgré les années passées ne m'avaient quitté que très partiellement l'esprit. Et, photo après photo, me voici à me remémorer les souvenirs de merveilleuses randonnées en moyenne et haute montagne de ma période primo adulte. J'ai pu ainsi mettre en ligne dans la rubrique Alpinisme pratiquement toutes les courses que j'avais effectuées entre 1988 et 1997 dans les Ecrins et dans la rubrique Treks en Europe pour l'instant seulement deux mini treks à savoir Le tour du vallon d'Ambin et Le tour de la Font-Sancte dont le souvenir était le plus pregnant. Certes, les renseignements qui accompagnent les diaporamas sont évidemment bien moins précis que ceux qui ponctuent mes écrits récents puisqu'à l'époque je ne prenais pas de notes. Par contre, j'ai pu retrouver, par les commentaires écrits au dos des diapos, le déroulement des étapes et les éventuels écueils que j'avais pu rencontrer lors de la réalisation. L'idée est double : faire resurgir du passé ces randonnées d'exception (pour moi...) et vous les proposer afin que cela puisse aider à créer vos propres itinéraires. Au fur et à mesure de mes futures découvertes de mes fouilles dans les boîtes de rangement des diapos, j'essaierai de faire revivre par l'image les réminiscences du passé. Un exemple que la photo panoramique de ce lac Vert lové dans la combe ultra minérale du vallon des Houerts en Haute Ubaye... Ah bon, vous n'en avez jamais entendu parler ? Eh bien, projetez donc d'y aller faire un tour cet été (ou un autre...), croyez-moi (et puis faites défiler le diaporama si vous avez un doute...), c'est quand même un exceptionnel terrain de jeux !

A l'approche du col du Sélé (Pointe du Sélé et Ailefroide)

Mai 2021 s3 & s4 : Le dernier confinement a eu au moins une chose de bien : celle de me faire rajeunir ! Et pas seulement de 5 ou 10 ans, non, non, entre 20 et 35 ans. Je m'explique... Dans un billet précédent, j'avais abordé le fait que je m'étais mis à scanner des diapos et que le résultat obtenu en numérique n'était pas si mauvais que ça, vu le nombre d'années que les diapos avaient passé dans les boîtes de rangement sans que je ne m'en occupe. La rubrique Alpinisme du site s'est vue en un mois de temps passer de 6 enregistrements à près d'une vingtaine et c'est en reconstruisant les itinéraires à partir des commentaires succincts rédigés sur le cadre de plastique (et aussi de ce que j'avais gardé en mémoire, tant les courses que j'avais réalisées m'avaient laissé des souvenirs forts...) que je me suis aperçu qu'avant ma "vie de trekking" j'avais été principalement un fondu d'alpinisme réalisant des courses en mixte, rochers, neige et glace, en aller-retour, en traversée ou en boucle (Tiens, tiens ! le syndrome du trekking m'habitait déjà à cette époque...). En tout cas, les photos me font revivre, en cette période difficile de covid qui s'éternise, ces moments exceptionnels d'autrefois. Une renaissance à laquelle je souhaite associer tous ceux qui m'ont aidé à les vivre, les guides de haute montagne, les amis de randonnée comme Georges ou ma belle-fille Valérie. La photo qui illustre ce billet date du Tour de l'Ailefroide, une course de plusieurs jours réalisée en l'an 2000 avec Andrea Viano. De superbes moments partagés dans ce massif des Ecrins que je reconnais aujourd'hui négliger de vile manière au détriment des destinations lointaines comme le Ladakh ou le Népal. Mais la pandémie nous contraint à repenser nos lieux et modes de vacances, alors, tout n'est jamais totalement fini...

Sur les crêtes de la montagne de Chabre avec les massifs du Dévoluy et des Ecrins à l'horizon

Juin 2021 s1 & s2 : Quelle découverte que cette région limitrophe de la Drôme et des Hautes-Alpes, en l'occurrence la vallée de la Méouge ! Difficile de qualifier de coin de paradis autrement que par le sympathique terme de "trou du cul du Monde..." tant il est isolé et que les commerces y sont rares. Mais alors, côté possibilités de rando, mazette, c'est de la balle ! Il n'y a nul endroit où l'on ne trouve pas l'opportunité de se lancer dans une traversée ou un circuit comme ceux décrits dans le topoguide de la FFRandonnée Tours dans les Hautes-Alpes où sont décrits les tours du Buëch, du Dévoluy, de Ceüse et de la Méouge. Du côté d'Eourres, d'Egalayes ou d'Izon-la-Bruisse, c'est le tour de la Méouge que l'on va croiser. Mais, plus au nord, on empruntera des portions plutôt sauvages du tour des Baronnies Provençales, sûrement l'un des plus beaux GR de Pays qui soient et pour lequel la FFRandonnée vient tout juste de ré-éditer le topoguide Le Parc naturel régional des Baronnies provençales à pied, complétant la description du GR de Pays d'une trentaine de boucles PR. Avec ces deux topoguides et l'étude des cartes IGN Top25 du coin, ce sont des centaines d'heures de marche que vous pourrez accomplir au milieu de paysages rares avec, comme on peut le constater sur le panoramique ci-dessus, une vision sur l'arc alpin et les Préalpes s'inscrivant entre le Grand-Veymont et la Barre des Dourbes au-dessus de Digne passant par les massifs du Dévoluy, des Ecrins, du Champsaur et de l'Ubaye. Sous peu, vous trouverez dans la rubrique Randonnées d'un jour la description des 4 itinéraires que j'ai accomplis pendant cette semaine de "vacances", descriptions partagées entre les sous-rubriques Drôme et Hautes-Alpes.

Sur les crêtes de la montagne d'Essaillon (Mont Rachas, Lance et Miélandre)

Juin 2021 s3 & s4 : Bon ! L'été vient d'arriver d'un coup dans la Drôme. Comme la météo n'annonce pas vraiment de baisse des températures dans les jours à venir et que randonner en plein soleil par 40°C est un chouille épuisant, on va laisser de côté les randonnées en-dessous des 1000m d'altitude comme celle d'où est extraite cette photo prise depuis la Montagne d'Essaillon au-dessus de Nyons pour se concentrer sur des parcours qui traversent les hauts plateaux du Vercors ou qui s'inscrivent dans les massifs montagneux en périphérie (Dévoluy, Valgaudemar, Taillefer). En Ardèche aussi mais il va falloir s'éloigner du sillon rhôdanien pour aller du côté occidental en lisière du Massif Central (Mézenc, Gerbier-de-Jonc, Issarlès, etc.). Mais pour éviter de chronophages et dispendieux déplacements automobiles, il va falloir aller se poser quelques jours au milieu de ces espaces d'altitude pour y rayonner. Ce sera quand même un peu plus écolo, non ?

La Samaritaine réhabilitée en 2021

Juillet 2021 s1 & s2 : Il n'y a pas que les paysages et les randonnées pédestres dans la vie. Même si le site est hyper centré sur le trekking, la culture compte beaucoup à mes yeux. C'est pourquoi Marie et moi sommes allées passer un week-end à Paris (Ouigo c'est sympa, surtout du côté des prix...) pour rattraper, si c'était possible, le retard pris pendant les trois périodes de confinement. Entre opéra, théatre, musée Jacquemart André (expo Signac), restau "chez l'Ami Jean" et ciné (un truc qui ne passera jamais dans notre hyper-ruralité, le making of de l'opéra "Indes Galantes" de Rameau monté à l'Opéra Bastille avec des danseurs hip-hop...), nous avons été aussi visiter La Samaritaine, ce Grand Magasin historique de la fin du XIXème siècle qui vient de recevoir un lifting tip-top entre Art Nouveau et Art Déco. C'est une réussite assurément même si ce qu'il y a à vendre à l'intérieur ne correspond pas à notre "tasse de thé" (que des produits de luxe...). Mais la restauration à l'identique est en tout point remarquable, 16 ans de travaux quand même, des dizaines de corps de métiers... Je n'ai d'ailleurs pas hésité un moment à concocter un album photo pour vous faire partager ces merveilles. Bonne visite virtuelle ! En attendant que votre curiosité vous incite à y entrer...

Le Dévoluy vu depuis la crête de Boulon

Juillet 2021 s3 & s4 : Retour à la montagne drômoise avec la première incartade du côté de Valdrôme. Comme ce n'est pas à côté de la maison et histoire de ne pas consommer de manière indécente de l'essence, j'ai profité d'une période annoncée de beau temps pour aller me poser trois jours à l'Auberge de Valdrôme (au sujet de laquelle je n'ai que des compliments à dispenser...). Cette vallée creusée par la rivière Drôme naissante est vraiment digne d'intérêt si bien pour les paysages que pour l'accueil des locaux. J'ai pu réaliser trois randonnées de parcours de crêtes qui avec la clarté des horizons m'ont permis d'embrasser du regard dans un rayon d'au moins 80kms aux alentours : Dévoluy, Alpes du Sud, montagne de Lure, Mont-Ventoux, Tarsimoure, Angèle, Praloubeau et le Glandasse. Et puis, en considérant l'altitude des crêtes débonnaires qui ceinturent la vallée et sur lesquelles on évolue, entre 1000 et 1800m, la chaleur estivale est bien atténuée. Ca s'apparente un peu au Gapençais ou au Briançonnais... Pour des Préalpes, on n'a jamais été aussi près des Alpes !

L'orage menace alors que l'on approche de Séderon sous les remparts S de la montagne de Bergiès

Août 2021 s1 & s2 : A nouveau de passage à Izon-la-Bruisse chez Juju et Max (les chambres d'hôtes insolites et écoresponsables d'Izon Nature) et même si la chaleur était comme attendu bien présente, nous avons quand même pu effectuer trois randonnées en boucle. Il fallait quand même prévoir n'avoir qu'à faire de la descente en après-midi car on avait l'impression de marcher dans un four... Sauf le deuxième jour (la rando sur la Montagne de Bergiès) où un orage arrivant du Diois a traversé la région des Baronnies et a ramené avec lui momentanément un peu de fraîcheur. En tous cas, que l'on soit dans la Drôme, les Hautes-Alpes ou les Alpes de Haute-Provence, ce coin-là est un enchantement pour qui aime les randonnées de crête et les panoramas lointains. Cette région des Préalpes recèle une flore dithyrambique (lys, joubarbes, lavandes, orchis de toutes sortes...), une grande variété de lépidoptères (les papillons, voyons...) et aussi quelques colonies de rapaces parmi lesquelles on peut reconnaître les vautours-fauves et les vautours-moines mais aussi le circaète Jean-le-Blanc, un ou deux gypaètes de passage et au moins un couple d'aigles royaux accompagné de leur "petite" de l'année (de bien belles bêtes quand même, quand on sait que celle qui s'envole sous le regard de son père est née au milieu du printemps...).

Le massif de la Meije au petit matin (refuge du Taillefer)

Août 2021 s3 & s4 : Après une soirée et une nuit dantesques à subir les assauts des orages qui se succédaient avec grand fracas, nous avons eu la chance de pouvoir déguster à la pointe du jour un panorama idyllique sur le massif de la Meije présentant un ciel quasiment asséché (l'orage recommencera 5h plus tard...). Ce Petit tour du Taillefer nous a donné, Georges et moi, un peu de "fil à retordre" surtout côté météo où il a fallu composer avec les quelques intermèdes de temps sans pluie pour nous déplacer (à moins de souhaiter être rincé de fond en comble tant l'eau tombait avec force jusqu'à des grêlons gros comme des noix !). C'est la raison pour laquelle il n'y a pas eu d'ascensions du Taillefer (on avait prévu une traversée sud-nord mais vu le court créneau météo proposé on a trouvé plus sage de passer par le Plateau des Lacs...) ni de sommet du Rochail pour les mêmes raisons. Il faut dire que l'on avait eu le "nez creux" en choisissant la "meilleure" semaine de ce mois de juillet 2021 pour réaliser le tour ! Revenir sur place pour une autre randonnée itinérante est d'ores et déjà programmé pour 2022 si M. (ou Mme...) Covid ne nous em... pas sinon 2023... tant la région est vraiment belle et les gens que l'on y a croisés sympathiques à souhait.

Ille-sur-Têt - Les Orgues

Septembre 2021 s1 & s2 : Un petit séjour la semaine dernière en Roussillon pour y découvrir quelques curiosités géologiques (les Orgues...), des églises et des abbayes romanes, mais aussi se réserver le temps de goûter aux produits du terroir avec la dégustation de nombreux vins, de qualité pour la majorité d'entre eux... Pas mal de diaporamas vont rejoindre la rubrique Villes du Monde (celui qui collecte les photos du site des Orgues est déjà en ligne) mais seulement deux randonnées au compteur en raison d'une météo qui s'est dégradée en milieu de semaine. Malheureusement pour les curieux, il est encore trop tôt pour profiter des diaporamas et des topos des randonnées effectuées sur place ! Tant qu'il ne pleut pas dans la Drôme (et rien ne présage que cela arrive avant un petit bout de temps...), il n'y a aucune raison valable pour ne pas aller arpenter les sentiers... Donc, je profite de ce mois de septembre et son soleil qui ne plombe pas les paysages, offrant un équilibre parfait pour les photos. Et incidemment par manque de temps, pas de rédaction sur le site. Il me semble qu'il y en a suffisamment déjà pour ne pas avoir à me presser pour en remettre, non ?

A la source du ruisseau de Bramevache (Les Trois-Becs)

Septembre 2021 s3 & s4 : Après la petite escapade catalane, me voici de retour dans la Drôme pour poursuivre la découverte des espaces naturels du département. Ce cliché, ici, c'est au moment de la recherche d'un itinéraire alternatif du côté du col de Pennes pour rejoindre le sommet de La Pâle. On est tout en haut du vallon du ruisseau de Bramevache (au fond, les Trois-Becs, la montagne de Faraud et le Serre de l'Aup) et dans une petite demi-heure je vais tenter de rejoindre la crête W de La Pâle par un sentier que j'ai cru deviner d'en haut lorsque nous avons parcouru la crête en descente avec l'ami Raymond (voir le topo La Pâle depuis le col de Pennes (par le vallon de Barnave)). Comme le sentier existait vraiment, je vous ai donc concocté une petite boucle originale... Et comme il me reste (au moins...) un sentier à explorer, celui qui part du site d'escalade de Pennes-le-Sec, il n'est pas dit qu'avant la fin de l'automne je ne sois pas de retour dans le coin ! Entre Aucelon, Pennes et Volvent, la région est vraiment attachante à plus d'un titre. Et n'hésitez pas à effectuer les itinéraires décrits dans le chapitre Vallée de la Roanne.

Au sommet de la Grésière (La montagne du Glandasse)

Octobre 2021 s1 & s2 : Le mois de septembre a été plutôt bien loti en journées de beau temps alors, faute d'avoir pu me rendre au Ladakh ou au Népal à cause de la pandémie, je me console (difficilement...) en complétant semaine après semaine le chapitre Randonnées d'un jour dans la Drôme, et il y a de quoi faire ! Ici, pour la photo de la quinzaine, j'ai choisi un sommet tout proche de Châtillon-en-Diois, La Grésière, qui m'a conquis par sa qualité de nid d'aigle assez isolé et de facto offrant un panorama circulaire à couper le souffle. Il fallait choisir une randonnée et ce fut celle-là. Ceci dit, il y en a bien d'autres en réserve mais les topos ne sont pas encore en ligne (plusieurs randonnées en boucle sur les flancs occidentaux du Glandasse, la montagne des Ruelles, le canyon de Gueulards en Gervanne, et encore bien d'autres...). On ne peut pas être à la fois sur le terrain en mode reconnaissance et passer du temps devant son ordinateur pour y rédiger des topos et traiter les photos des diaporamas. Les bambées de la journée nécessitent quand même un peu de repos nocturne, non ? Vivement une semaine de pluie, histoire que je me mette à jour ! Ceci dit, je ne suis pas vraiment pressé qu'elle survienne, car cette période qui s'inscrit entre la fin de l'été et le début de l'automne est vraiment la meilleure pour découvrir les Préalpes... Températures idéales pour marcher, sentiers secs mais souples, soleil qui ne plombe pas les ensembles paysagers, le bonheur quoi ! Vive la Drôme !

Au sommet de la montagne de la Lance

Octobre 2021 s3 & s4 : L'ascension de la montagne de la Lance, cela fait un moment que je l'avais inscrite sur mes prévisions de randonnées, sans jamais concrétiser. Eh bien, cette entame du mois d'octobre plutôt complaisante au niveau météo m'a conduit trois fois en moins d'une semaine de ce côté-là : la première avec le Tour du Rocher des Aures incluant un aller-retour au sommet, la seconde un jour de grande bise accompagnée de nuages (ils se créent sur les plateaux du Vercors et se détruisent une fois qu'ils ont franchi la crête de la Lance, c'est ballot...!) où je suis resté blotti à ses pieds côtés E et SE en allant explorer les cols de Concourdet et de Lachaud et enfin la troisième qui m'a vu effectuer la traversée intégrale de l'arête de la Lance du N au S, une belle bambée en soi mais juste avec une petite brise. La Lance n'est pas une montagne très élevée (1340m au Rocher Garaux...) mais suffisamment en retrait des autres montagnes du pays de Dieulefit, on dispose d'un belvédère incomparable pour s'adonner à la contemplation des horizons à 360°. Et mon petit doigt me dit que ce n'est pas prêt d'être fini avec le Cougoir, Miélandre, etc.

Sur la crête du Luzet (Mont-Aiguille, Chauvet, Mont-Barral, Jocou, Toussiere, Taillefer, Obiou, Grand-Ferrand)

Novembre 2021 s1 & s2 : La dernière semaine d'octobre a été dans la Drôme synonyme de super beau temps ! Comme la région Est du département est un peu éloignée de la maison, on a décidé, Marie et moi, plutôt que de dépenser de l'argent dans du gasoil (et perdre pas mal de temps en aller-retour...) de coupler deux randonnées sur les crêtes qui séparent la Drôme des Hautes-Alpes. Nous avons fait le choix d'aller dormir à Valdrôme à l'auberge de Valdrôme (j'en avais dit beaucoup de bien au retour de mon premier séjour dans le coin au début de l'été 2021...). Donc, la première randonnée panoramique a eu pour cadre le Val Maravel avec l'exploration des crêtes du Luzet (la photo présentée en illustration) sur lesquelles on a eu accès à des paysages à "couper le souffle" qui plus est mis en valeur par les teintes rougeoyantes dont les hêtres s'étaient paré à cette saison. Après une soirée réparatrice (repas roboratif, couchage de qualité), nous voici d'attaque le lendemain matin pour nous rendre sur le sommet de Banne, le seul belvédère de la haute vallée de la Drôme que je n'avais pas encore foulé... Si fait ! Eh bien, si nombre de randonneurs se contentent de faire l'ascension depuis le col de Cabre, donc côté N car il y a moins de dénivelée..., ils restent en forêt et ne profitent pas pendant les phases d'ascension et de descente de beaucoup de paysages et des rayons de soleil... Alors qu'en démarrant du village de Valdrôme, on va parcourir l'adret, à la montée comme à la descente. Et c'est un peu beau... Allez ! A vous de jouer, le topo Banne depuis Valdrôme a été rédigé pour vous...

L'un des vautours-fauves de Rémuzat

Novembre 2021 s3 & s4 : Première incartade du côté de la vallée de l'Eygues pour aller voir de près ces fameux vautours qui ont été réintroduits dans la région et qui colonisent les vires des falaises entre Sahune et Rémuzat. Eh bien, ils ont été au rendez-vous ! Sympa, non ? Au cours cette superbe randonnée en boucle autour des rochers de Saint-Auban et du Caire, Marie et moi avons été accompagnés de nombreuses fois par ces volatiles bien "sympathiques". Ca agrémente bien la randonnée, on peut le dire..., car, tout en gardant un oeil sur le chemin que l'on suit, on ne fait pas que regarder les paysages, bien que très beaux, mais on scrute les cieux pour y chercher les bébêtes. Et ce jour-là, il y en avait pléthore ! Par contre, nous avons eu l'opportunité d'y retourner le week-end suivant mais là, grosse déception, seuls trois ou quatre vautours-fauves posés sur des vires attendaient que le soleil veuille bien réchauffer de ses rayons la vallée de l'Eygues pour qu'ils puissent décoller et profiter de quelques ascendants. Sinon, que dire de ce coin-là de la Drôme ? Vraiment sensationnel et augurant de belles randonnées à venir. Car ce coup d'essai, complété le lendemain d'une boucle au départ de Sahune, nous a enchantés et il y a fort à parier qu'on va y remettre les pieds (on trépigne déjà...). Et, comme en plus, on a trouvé un super gîte d'étape, celui des Curebiasses situé dans le vieux village de Rémuzat, que de beaux séjours en perspective nous allons pouvoir nous autoriser ! Vivement le printemps prochain...

Première neige dans la vallée de la Drôme

Décembre 2021 s1 & s2 : Ca y est ! Elle est arrivée. La neige bien sûr... Juste une "mise en bouche" consécutive à une période d'une bonne dizaine de jours dans la bouillasse. L'humidité et la fraîcheur ambiante ne militent pas pour que l'on sorte du cocon rassurant bien tempéré grâce au bon feu dans la cheminée. Pour remettre le nez (et les godillots...) dehors, on va attendre un peu que l'atmosphère se réchauffe ! Alors, j'en profite pour rattraper le retard accumulé dans la lecture des livres et pour mettre en ligne des diaporamas réalisés lors des dernières visites de musées, à Paris, Grenoble ou autres (allez voir dans la rubrique Expositions en Île-de-France, il y a de belles choses...). Je n'oublie pas non plus de préparer la saison prochaine en terme de randonnées à la journée et de circuits itinérants sur plusieurs jours. Avec les relevés de terrain effectués lors des dernières balades dans les Baronnies provençales, le programme me semble être bien étoffé pour poursuivre l'exploration des massifs et vallées qui s'inscrivent entre les montagnes d'Angèle, de Lure et du Ventoux... Et comme j'espère de tout mon coeur que cette p... de pandémie mondiale va s'estomper (quelle saloperie soit dit entre nous...!), j'ai repris mes cartes népalaises pour construire les futurs circuits de découverte. Et conséquemment, je n'oublie pas non plus de me replonger dans les livres de népali pour retrouver l'aisance pré-Covid que j'avais acquise dans les dialogues du quotidien (en grande partie lors des semaines d'immersion au Népal) et qui a été mise à mal par une non pratique quotidienne. Mais ça revient quand même vite, comme quoi ce n'était pas rangé trop profondément...

Lyon (Fête des Lumières 2021 - Place des Terreaux - Spectacle Le Lapin dans la Lune)

Décembre 2021 s3 & s4 : Pas question de rater une saison de la Fête des Lumières ! Elle se tient chaque début décembre, habituellement, exception faite de l'année 2020 pour laquelle l'édition a été annulée pour cause de pandémie. Et cette année 2021, on en est passé pas loin avec des taux de contagion Covid présentant des valeurs stratosphériques... L'organisation de cette fête qui fait déplacer d'année en année de plus en plus de monde (on pense qu'en 4 jours plus d'un million de personnes viennent assister aux jeux de lumières proposés dans le périmètre du Vieux-Lyon, de la Presqu'île et du Parc de la Tête d'Or). Depuis que nous sommes arrivés dans la Drôme, cela va faire la 3ème fois que l'on s'y rend (voir des diaporamas des éditions 2018 avec mon ami ladakhi Minup, 2019 avec Georges et Laurence et de cette année 2021). La ville de Lyon met "les petits plats dans les grands" pour que cette fête se déroule de la meilleure des manières et c'est à chaque fois une réussite si bien dans la canalisation des foules, les signalisations terrestre et souterraine (pour prendre le métro par exemple...), la présence des secours et des forces de l'ordre. Il en résulte une ambiance "bon enfant" où l'on attend tranquillement (mais impatiemment...) son tour pour assister à l'une des 30 attractions proposées. Mais en 4 heures de temps, il ne faut pas rêver : on ne peut pas tout voir. Au mieux, on pourra tout juste assister à une dizaine de spectacles et encore si les emplacements ne sont pas trop éloignés les uns des autres. C'est que les files d'attente pour pénétrer sur les places Saint-Jean ou des Terreaux sont conséquentes... Et puis, le Parc de la Tête d'Or est quand même bien excentré et il est souvent squeezé, et c'est fort dommage ! Seul moyen pour en "consommer" davantage : rester une voire deux nuits sur place. Mais là, les lits d'hôtel sont rares et chers, même dans les villes de banlieue irriguées par les transports en commun, tram, bus ou métro...