altitude
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Dans la presse locale (4)...
- Le 01/11/2025
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Suite au voyage effectué cet été dans la province du Ladakh en Inde himalayenne ayant pour cadre l'exploration du Changthang, le journal de la vallée dans laquelle je réside a publié ce petit billet. Le cliché est pris lors des derniers jours du trek sur le plateau des lacs des sources de la Chushul Chu que nous avons découvert presque par hasard puisqu'il n'était pas prévu d'y passer à l'origine du projet. Il eût été dommage de ne point y passer car c'est unn des clous de cette randonnée d'altitude itinérante qui a vu le groupe rester au-delà des 5000 mètres d'altitude pendant de nombreux jours. Et, au retour, toujours d'énormes souvenirs dans la tête...!
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[Maroc] Les cols secrets du Toubkal 2024
- Le 01/11/2025
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Les cols secrets du Toubkal datent de 2008. Une paye...! Il pouvait être intéressant de remettre le couvert et d'y intégrer quelques nouveautés découvertes lors de treks ultérieurs au cours desquels on a pu faire des repérages. Et c'est bien connu, ça sert toujours de garder les informations collectées sur le terrain bien au chaud même si on ne sait pas quoi en faire dans l'instant et que l'on n'a même pas idée de quand et où cela pourrait être utile...
Soyons honnête ! Je n'étais pas parti cette année 2024 pour faire une nouvelle mouture du trek de 2008 car je voulais créer une nouvelle haute route, en l'occurrence la 5ème du nom qui aurait enchaîné suivis de crêtes et passages sur les sommets. Autant les précédentes hautes routes (1, 2 et 3) avaient pu s'exécuter sans réel problème de logistique et de poids, là, les crêtes choisies ne permettaient pas, du fait de leur longueur et des dénivelées journalières qu'elles proposaient, de retrouver l'assistance muletière chaque soir, permettant ainsi de batifoler sac léger tout là-haut pendant que les muletiers auraient contourné le massif par la base pour être au rendez-vous. Seule la haute route n°4 avait été réalisée en totale autonomie car le terrain parcouru était dans la majorité des cas compatible avec ce genre d'évolution : crêtes, certes caillouteuses, mais au profil débonnaire ne nécessitant pas d'avoir à poser les mains ni de suivre des vires ou traverser des rognons rocheux avec 20kg sur le dos ! La haute route projetée, la 5ème du nom, on s'en est rendu compte très vite, tenait un peu de l'utopie. Dès la première traversée de crêtes, celle de l'adrar Meltsène, effectuée pourtant sac léger, nous avons vite compris que même une journée de bivouac sur une crête (du fait de la longueur estimée des parcours...) serait loin de ressembler à une partie de plaisir ! Alors, quant au parcours terminal envisagé de 3 jours et demi sur les crêtes S du Zat, cela relevait du démoniaque...! Nous avons "tourné casaque" et sommes revenus au raisonnable...
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[Maroc] Tour du Ouaougoulzat
- Le 01/11/2025
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Jusqu'à présent, en 30 années de pérégrinations sur les sentiers marocains, je ne m'étais intéressé qu'occasionnellement aux nomades au détour d'une rencontre fortuite avec leurs chiens hargneux, la raison principale pour laquelle on ne tente pas de nouer le contact, ce qui est bien compréhensible... D'abord sauver ses mollets ! Le trek dont le topo suit a été réalisé à la toute fin de l'été. C'était l'occasion rêvée sur ces plateaux du haut Atlas central d'en savoir un peu plus sur cette composante primordiale de la société marocaine, invisible des villes, car elle fournit en quantité plus que raisonnable en viande les assiettes des "carnivores" (chèvres et moutons). Selon les familles, les "Aït", les nomades effectueront la transhumance en déplaçant leur cheptel du sud vers le nord à la fin du printemps et du nord vers le sud au début de l'automne avec des animaux de bât (mules, chevaux, dromadaires, etc.) pour que tout "ce beau monde" puisse prendre le bon air et consommer la "riche" nourriture des alpages ou des plateaux.
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[Inde] Ladakh - Exploration du Changthang
- Le 01/11/2025
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Le Changthang indien est une vaste région montagneuse située dans la partie orientale du Ladakh au-delà de la barrière de l'Himalaya, côté N. Elle chevauche deux chaînes de montagnes : la Ladakh range dans la partie N au-dessus de l'Indus et le Zanskar range au S de ce même fleuve Indus. Elle a pour caractéristiques principales de posséder l'une des valeurs moyennes d'altitude des plus importantes de l'arc himalayen avec des montagnes qui s'inscrivent entre 5500 et 6800m et des cols altiers dont pas un ne se trouve en-dessous de 5500m ! La région a été de tout temps une zone de nomadisme estival où les Tibétains venaient faire paître et brouter leurs troupeaux de yacks, de chèvres et de moutons avant de retourner dans leur pays dès les premiers frimas de l'automne (pour la plupart d'entre eux..., en effet, si l'on prend comme exemple le village de Puga sumdo, c'est devenu au fil des ans une colonie de réfugiés...). A l'exception de ces 5 dernières années pendant lesquelles la frontière sino-indienne a été close suite à la pandémie de Covid-19...
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Dans la presse locale (3)...
- Le 28/10/2023
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Il y a six ans, j'avais eu le droit à un article dans le journal local Pierre Martin sort des sentiers battus, puis dans la foulée une interview sur les ondes de RCF Drôme (le podcast n'est plus disponible...), en 2019 j'étais à l'honneur de la rubrique "Le Crestois dans le Monde" avec le trek au Ladakh puis l'année suivante, juste avant le déclenchement du Covid, puis le voyage en Ethiopie. Cette fois-ci, voici le billet après le parcours sur une portion de la GHT (Great Himalaya Trail) qui m'a vu en septembre 2023 traverser la chaîne de l'Himalaya dans le far-west népalais. En complément, vous pouvez consulter les topos des 3 randonnées itinérantes que j'ai effectuées (respectivement 7, 6 et 26 jours entre Simikot et Juphal) dans des espaces sur lesquels bien peu de "touristes" y ont posé le pied...! Le camp de base E du Saipal (depuis Simikot), GHT - De Simikot à Gamgadhi et GHT - La traversée du Haut-Dolpo Nord (Gamgadhi - Juphal). Les diaporamas contenant les nombreuses photos capturées lors de ces périples seront disponibles lorsque la météo me laissera suffisamment de temps pour rester à la maison pour les traiter...
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Traversée Saipal et Dolpo (épilogue)
- Le 07/10/2023
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Retour à la civilisation (et plus vite que ça, c'est du jamais vu...!)
Samedi 7/10 : Le lodge était vraiment "pourri de chez pourri", la bouffe ?, on ne peut pas la qualifier autrement... était le pire dal bhat que j'ai pu essayer d'ingérer en 22 séjours au Népal : riz collant, servi froid, légumes rances... Ce matin à 6 heures, on est une vingtaine de personnes à pénétrer dans le bâtiment de l'aérodrome (moitié touristes, moitié locaux) et à espérer entendre la sirène qui annonce l'arrivée prochaine de notre "vaisseau de l'air" (hawai jahaj en népali...) qui va nous sortir de ce Dolpo que l'on a tant aimé mais que, étonnamment..., on souhaite laisser derrière nous pour aller vivre nos souvenirs à la maison. L'endroit a tout l'air d'une souricière... Encore qu'aujourd'hui on puisse se retourner vers la piste automobile au cas où... A 7 heures, la sirène retentit ! L'attente pèse sur l'ambiance dans la "salle d'embarquement" : il en met du temps ce bi-moteur à se présenter dans l'alignement de la piste. On imagine un dernier virage derrière le coteau herbeux qui nous le cache encore à la vue. Mais il ne vient toujours pas ! Il faudra attendre encore bien 15 bonnes minutes pour le voir apparaître, si frêle au milieu des montagnes que la neige tombée ce mardi-là semble avoir fait passer la taille de "petite" (ici, moins de 5000m d'altitude pour un pic, c'est petit...) à "himalayenne"... Il se pose sans encombre, part faire son demi-tour en bout de piste et vient se garer.
Il est 7 heures 30 et le policier nous invite à nous rapprocher, bien en ligne, attention ! et pas de photos, des fois que l'on fasse un repérage pour le futur attentat destiné à détruire les infrastructures de cet aéroport stratégique de Dolpa-Juphal... Enfin ! Peu de personnes en descendent, leurs bagages restent sur le tarmac au pied de l'avion alors que les nôtres sont embarqués fissa pendant que l'on nous invite à monter alors que les hélices commencent à tourner. Décollage rapide (il n'a que 650 mètres pour s'élancer...) et nous voici à suivre en prenant un peu d'altitude les gorges de la Thuli Bheri khola. De part et d'autres de cette rivière, les coteaux sont pentus et on découvre, en passant à leur hauteur, de nombreux villages, parfois de taille importante, qui sont construits sur des plateaux agraires. On a pris suffisamment d'altitude pour franchir la barrière de l'Himalaya (ça tombe bien, ici, la Thuli Bheri khola a fait du bon boulot et a creusé une gorge suffisamment profonde, et large aussi, pour que les pilotes n'aient pas à monter trop haut en altitude, environ 3800 mètres).
On franchit les derniers contreforts de l'Himalaya et on peut commencer à survoler la zone de collines (les hills, comme ils disent...) avant de basculer vers le S au-dessus d'une mer de nuages qui vient se bloquer sur les premières pentes de la chaîne de montagnes. 20 minutes pas plus et c'est la plongée vers les 200 mètres d'altitude dans la fournaise de la plaine du Téraï pour se poser sur le tarmac de l'aéroport de Nepalgunj.
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Traversée Saipal et Dolpo (episode 4)
- Le 06/10/2023
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Sur l'itinéraire de la GHT - Traversée N du haut Dolpo
Lundi 11 septembre : Ca y est ! On a quitté Gamgadhi ce matin, ce lieu de tentation... C'est parti pour la traversée N du haut Dolpo. En fin d'épisode 3, il était envisagé de faire en 4x4 au moins la première étape de ce jour sur la toute nouvelle piste terminée il y a moins d'un an... Arf, arf...! C'était sans compter sur la mousson de l'été 2023 : sur les 7kms entre la base de la colline de Gamgadhi et Lumsa, il n'y a pas eu moins de 10 éboulements du coteau, un pont routier qui ne tient plus qu'avec un pilier et duquel il faut sauter pour rejoindre la terre "ferme" de l'autre côté.
De 4x4, il n'en est évidemment plus question ! Et pour les Népalais, il va leur falloir se remettre à marcher pour peut-être quelques années en attendant une opération multiple de consolidation des infrastructures. Très petite journée de marche pour entamer ce trek ; après la journée off, il faut bien nous aussi réapprendre à marcher... Nuit dans un lodge à Chailchaur, un village-rue qui semble, vu le nombre de d'établissements qui sont proposés pour la nuit, être l'étape obligée pour les Népalais qui sont allés faire leurs courses à Gamgadhi et qui retournent "les bras chargés de cadeaux"... vers leurs villages respectifs. En tout cas, dans leurs bagages, pas mal d'équipement d'électroménager, ce qui nous rassure quand à la présence au moins dans cette vallée de la fée électricité à chaque étape, au moins jusqu'à Mugu...
Soirée un peu différente des précédentes avec visionnage d'un film Bollywood ("Raguda", pour ceux qui voudraient le regarder...), interminable car les méchants que le héros doit affronter se créent toutes les 10mn. Une seule blessure suite à un coup de poing au menton, il est quand même fort ! Mais des dizaines de filles qui lui tournent autour. Et des alliés d'une demi-heure qui n'en sont finalement pas. Des enlèvements, des courses-poursuite en voiture mais étonnamment pas de danses... Ouf ! J'ai échappé à ça ! Pas besoin de traduction de l'hindi car la moitié des phrases contiennent des anglicismes, ça fait plus moderne ! Et puis, les méchants sont suffisamment grimés en méchants qu'on ne peut pas les confondre avec les gentils... même quand ils sont du côté des gentils avant qu'ils ne tournent casaque.
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Camp de base du Saipal et traversée du haut Dolpo
- Le 07/07/2023
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Avis aux personnes intéressées ! Mais il va falloir aller vite pour ne pas rater cette occasion unique de m'accompagner sur un trek mythique, celui de la traversée du haut Dolpo par les hauts cols à portée de main de la frontière tibétaine. Départ de Simikot, arrivée une quarantaine de jours plus tad à Dunaï ! Rien que ça. Quoique... Comme on ne va pas tous les jours du côté du far west népalais, on en profitera pour se mettre en train sur le tout nouveau circuit en boucle du camp de base du Saipal, un pic qui dépasse de peu les 7000m et que bien peu de monde a pu approcher. 10 jours d'acclimatation entre 2000 et 4500m, histoire de partir avec de bonnes sensations sur la bavante qui suit... Le programme succinct en PDF est téléchargeable ici. Le coût estimatif se situe aux alentours de 8000€ par personne et le groupe sera composé de 3 personnes au maximum. Bien entendu, pas de débutant sur cette bambée : il faut avoir eu à son actif d'ores et déjà plusieurs treks de ce genre en Himalaya ou dans les Andes, en altitude quoi ! Et surtout, nonobstant la durée assez inhabituelle, 47 jours..., dans des conditions d'évolution au confort basique, le nécessaire mais pas plus ! Si vous êtes intéressé, faites vite ! Vous avez tout le mois de juillet pour vous décider...
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C'était un chouille trop tôt...
- Le 18/11/2022
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Exécuté trop tôt (mais comment aurions-nous pu savoir ?...) en cet automne 2022, le projet de tour du Dhaulagiri I que nous avions programmé est venu buter sur la trop grande incertitude de disposer de conditions favorables pour accomplir avec succès le périple. A notre grand dam, nous nous vîmes contraints de rebrousser chemin à seulement 3600m d'altitude au niveau de l'Italian Camp. Faute à une mousson qui se traînassait plus que de raison en longueur déposant chaque soir de ce début octobre des quantités de neige fraîche sur la partie technique de la traversée.
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Dans la presse locale...
- Le 30/09/2019
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Il y a deux ans déjà, j'avais eu le droit à un article dans le journal local Pierre Martin sort des sentiers battus, puis dans la foulée une interview sur les ondes de RCF Drôme, voici à présent, en cette fin septembre 2019, que je suis à l'honneur de la rubrique "Le Crestois dans le Monde".
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Juillet 2019 au Ladakh : 50 sur 360...
- Le 07/08/2019
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Le Ladakh, connu pour ses paysages de désert d'altitude où il n'y pleu(vai)t que très rarement en été, vient de connaître un mois de juillet 2019 plutôt agité côté météo... en attendant peut-être pire côté politique avec la décision de Narendra Modi de mettre fin unilatéralement à l'autonomie du Cachemire !
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Les cahiers de l'Âne n°91 est en kiosque
- Le 26/03/2019
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Comme j'en ai pris l'habitude... voici le 3ème reportage que je rédige pour cet excellent magazine consacré aux ânes et aux mules. Cette fois-ci, j'ai présenté la traversée du Parang La entre Ladakh et Himachal Pradesh, région du Spiti, en me focalisant sur le difficile travail de ces bêtes (de somme...) qui en plus d'évoluer en altitude et chargées doivent supporter de nombreuses traversées de rivières, des nuits par -15°C, des orages de grêle, du vent, etc. et, pour finir, une marche sur glacier lors du franchissement de la barrière montagneuse de l'Himalaya à près de 5600m ! Merci à elles (et à leur muletier...) sans qui rien ne serait possible dans ces régions inhabitées et loin de tout.
Un autre article pourra aussi vous passionner, même si vous n'êtes pas féru de ces animaux, c'est celui sur l'American Fondouk de Fès, avec des photos qui ne laissent pas insensible...
Bonne lecture !
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Cent fois sur le métier...
- Le 14/03/2019
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Cent fois sur le métier... remets ton ouvrage ! C'est l'adage bien connu des personnes persévérentes. C'est aussi celui du génie de l'armée indienne qui travaille en permanence sur la NH-1, de Manali à Leh et de Leh à Srinagar. Tout au long de l'année, les équipes de travailleurs venus du lointain et chaud Bihar (c'est une des provinces indiennes du Teraï qui possède une frontière commune avec le sud du Népal) qui sont employés, souvent avec femme et enfants sur ces chantiers d'altitude, entre 1800 et 5600m. Ils construisent des camps itinérants selon les chantiers prévus et/ou lors de réparations de fortune suite à des éboulements, des inondations, etc.
Altitude, froid, vent, pluie, grêle, neige, boue rythment leur vie de labeur dans des conditions d'hygiène limites (pour ne pas franchir le pas d'insalubre...), à l'opposé de celle de leur pays de naissance, hyper chaud mais dans des conditions de vie tout aussi pauvres et insalubres... La seule (grosse) différence est qu'ils sont payés : ce n'est pas gigantesque mais il y a des rentrées d'argent assurées.
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Traversée du Népal
- Le 19/12/2018
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Ils l'ont fait ! Maxime et Justine, Max et Juju pour les intimes (ils m'avaient accompagné à l'automne 2013 sur la Kora du Dhaulagiri), ont réalisé une performance de choix : traverser dans sa longueur l'Himalaya népalais, de Jumla à l'Ouest du Dolpo à Tumlingtar au pied du Makalu côté Est, en une grosse centaine de jours. Le temps leur a manqué pour accomplir le périple en entier car ils ont rencontré des conditions météo difficiles, forte mousson au début (au Dolpo), froid intense à la fin... L'originalité de leur itinéraire qui s'est dessiné souvent au jour le jour du fait des nécessités de contournement de rivières en crue réside dans le fait qu'il ne s'est pas tenu stricto sensu au suivi des itinéraires de la G.H.T dessinés sur les cartes (Great Himalaya Trail), haute ou basse, mais qu'ils ont sans cesse louvoyé entre les deux itinéraires voire même ailleurs... En alternant passages de cols altiers à deux pas de la frontière tibétaine (le tracé de la high G.H.T), randonnées sur les sentiers du piémont himalayen (le tracé de la lower G.H.T) et autres chemins plus ou moins bien viabilisés, ils ont pu découvrir de manière complète un Népal des montagnes et des campagnes bien attachant. Et grâce aux rudiments de népali que Maxime possède, il leur a été permis d'agrémenter les étapes d'échanges verbaux lors des nombreuses rencontres sur les chemins, dans les villages où ils ont pu partager d'excellents moments avec la population qui y réside. Ils ont posé l'essentiel dans le site qu'ils ont complété de semaine en semaine sur place au gré des connexions WiFi dont ils pouvaient disposer. J'ai pu suivre leur avancée d'W en E et m'ont fait le grand plaisir de reprendre une partie de l'itinéraire de la Route des kharkas, trek "hors des sentiers battus" que j'avais créé en 2013. Pour effeuiller leur livre (numérique...) de voyage, cliquez donc sur l'image en entête du billet de blog. Et bon voyage à vous aussi, virtuel dans un premier temps mais qui saura vous inspirer pour créer votre propre itinéraire !

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La route de tous les possibles...
- Le 05/11/2018
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Le Spiti est une micro région appartenant à la province de l'Himachal Pradesh, province située en gros 400kms au N de la capitale indienne New Delhi. Deux routes desservent le Spiti depuis Chandigarh :
1) la première se dirige vers l'E et remonte les vallées de la Sutlej et de la Spiti river. Nous l'avions suivie en août 2013 à la suite du trek De Rumtse au Spiti au cours duquel nous avions franchi le Parang La et rejoint Kaza. En suivant cette route, nous avions pu visiter des sites religieux bouddhistes (Dankhar, Lalung, Taboo) pour finir par le site hindouiste de Sarahan avant de rejoindre Shimla. Mis à part un "léger" incident du côté de Kalpa (la destruction en live de l'un des ponts franchissant un gros torrent et qui avait été emporté par un éboulement, avec ce qu'il y avait dessus, juste deux camions...), l'axe routier était plutôt de bonne facture et le goudron était présent sur la totalité de l'itinéraire.
2) la deuxième démarre du Lahaul, 50kms au N de Manali, au-delà du Rohtang La alors que l'on rejoint Gramphu, un village posé au fond de la vallée de la Chandra chu où se poursuit vers l'W puis le N la route NH-1 qui remonte jusqu'à Leh et au-delà Kargil et Srinagar. L'embranchement vers le Spiti se situe à mi-hauteur de la rivière dans la descente du Rohtang La et c'est l'occasion de passer de l'ombre à la lumière, comme on dit... L'axe routier suit la Chandra chu sur une cinquantaine de kilomètres avant d’égrener les lacets qui permettent d'accéder au Kunzum La, un col de 4550m qui donne de ce côté-là accès à la région enclavée du Spiti.
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Tout, tout, tout sur le Dolpo...
- Le 15/02/2018
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Après le Mustang qu'il a parcouru de long en large (et en hauteur...), Paulo Grobel est tombé amoureux d'une nouvelle région qu'il a entrepris d'explorer, à fond comme d'habitude. Et comme pour le Mustang, il partage la somme d'infos dont il dispose avant (lectures, internet, etc) ou qu'il collecte lors de ses voyages sur un site web. Celui-ci se nomme www.dolpo-news.com et a vu le jour très récemment. Les aspects trekking et ascensions sont renvoyés par des liens vers le site générique www.paulogrobel.com alors que sur le nouveau site une grande place est faite à la culture bouddhiste ou pré-bouddhiste Bön encore très présentes dans ce "Pays caché".
Au fait, bientôt plus si "caché" que ça car on apprend que les travaux de la route entre Jajarkot et Dunaï arrivent à leur terme et que cela va changer beaucoup de choses pour les locaux comme pour les "touristes", et pour une fois, contrairement au Ladakh/Zangskar, en bien pour les deux...
Une grande partie de l'aspect culturel de cette région est traité au travers de la publication de documents concoctés par Etienne Principaud. Vous avez pu prendre connaissance, en avant-première sur mon site, de quelques uns de ces documents insérés ça et là au format PDF dans les descriptifs des jours par jours des topos Dolpo-ouest, La traversée du haut Dolpo ou La Kora du Dhaulagiri (2ème partie). Si vous avez aimé, et que votre réserve de Doliprane ou d'Aspégic est au top..., poursuivez votre apprentissage sur le site de Paulo. On va en prendre plein la gu... mais se remplir le cerveau.
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La Traversée du Ladakh, c'est bien fini...
- Le 15/02/2018
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Je ne m'étais pas connecté depuis un petit bout de temps sur le site de Jean-Louis Taillefer. Bien (ou mal...) m'en a pris. Dans son blog "dernière minute" il égrène des infos, de bon ou mauvais augure selon votre profil. Entre autres, voyez plutôt :
- la fin programmée de la Grande Traversée du Zanskar puisque la route viendra de Darsha à Purne fin 2018 avec la fin des travaux du tunnel sous le Shingo La. Ce que je présentais en 2013 dans la conclusion de ce billet de blog (et sur le Trek Mag spécial Ladakh n°159 de janvier 2015) est malheureusement en phase d'accomplissement... Voir http://ladak.free.fr/commun/html/tripnews.htm. Même le village isolé de Nyerak est atteint puisque un pont en dur enjambe à présent la Zanskar Chu ! Il est temps de pencher sur les itinéraires alternatifs que j'ai présentés sur le site et relayés pour le grand public dans le Trek Mag n°159. Mon petit doigt me dit aussi qu'un nouvel opus de Trek Mag est en préparation sur le Ladakh d'ici peu. En espérant que les concepteurs auront eu le temps d'intégrer l'ensemble de ces nouvelles.
- L'ouverture dans un an du tunnel sous le Rothang La... C'est une bonne nouvelle pour les randonneurs désirant quand même attraper leur avion à Delhi après avoir fini leur trek en faisant fi des incertitudes d'ouverture du col.
- On y apprend même qu'un projet de construction d'une ligne ferroviaire est planifiée pour relier Manali à Leh. Les éternels optimistes indiens tablent sur une ouverture fin 2019. Ce sont quand même 498 kms de voie ferrée qu'il va falloir poser. Et sur des terrains pas si faciles que ça. Wait and see (maybe...).
En tout cas, le site de Jean-Louis est à consulter assez souvent car c'est vraiment le seul et unique qui propose la synthèse des informations collectées sur les médias indiens. Un immense merci pour ce travail ! Et n'oubliez pas d'acquérir son guide pratique à petit prix (22€50 franco de port) vue la somme d'informations pratiques qui y sont dispensées pour vous qui désirez construire votre voyage au Ladakh. On est dans un autre registre que les guides commerciaux parfois aussi vides qu'un désert d'altitude...
Pierre
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12e Fête du Népal
- Le 30/05/2015
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Comme chaque année à cette période, la Maison Culturelle du Népal (dont je fais partie) vous invite à sa fête à la pagode du Bois de Vincennes à Paris XIIe. Beaucoup d'animations, de danses, de stands d'associations qui vous mettront dans l'ambiance de là-bas, ou presque... Car cette année un sujet sera présent dans toutes les discussions : l'état dans lequel se trouve le pays après avoir "essuyé" il y a un mois deux tremblements de terre de puissances assez peu communes (7.9 et 7.4) qui ont laissé exangue une grande partie de la vallée de Kathmandou et la région orientale des collines du pays, en gros de Gorkha, une grosse bourgade située au pied du Manaslu jusqu'à Taplejung du côté du Kangchenjunga. A l'occasion, ce sont près de 10000 morts et 20000 blessés qui ont été comptés. L'aide internationale a répondu "présent" pour les interventions d'urgence post-séisme. Mais qu'en sera-t-il pour mener à bien la reconstruction des nombreuses zonnes touchées ?
Plusieurs débats seront organisés au cours desquels vous pourrez prendre conscience de ce que le peuple népalais est en train d'endurer. Et malheureusement, il est à penser que ce n'est pas terminé ! Etait-ce le séisme du "Grand Jour" ou bien le premier d'une série en cours ? Quelles sont les mesures à prendre pour que les épidémies ne se propagent pas alors que la mousson commence à pointer "le bout de son nez" dans l'E du pays ? Peut-on vivre des mois ou des années (pour les plus démunis) sous une tente de fortune ? Que reconstruire et comment ? Que décider pour le patrimoine historique atteint à plus de 50% ?
Le programme de conférences gratuites qui est proposé traitera de sujets variés (géographie, ethnologie, civilisation, reconstruction, etc.). Nous vous y attendons très nombreux !
Cliquez sur ce lien pour obtenir le programme des conférences :
mcn-conferences2015.pdf
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Du Mera peak à l'Everest, le plus beau trek de montagne ?
- Le 26/12/2014
- Dans Voyages
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Au retour de ce trek d'exception, une mini-expédition, on peut raisonnablement se poser la question... Avoir pu réaliser cette "balade" au coeur du massif du Khumbu me laisse encore des frissons tant elle se propose de nous immerger dans un coin du Népal dont on a l'impression d'être à mille lieues d'un coin civilisé alors que l'on se trouve dans les vallées voisines de celles où passent des milliers de touristes chaque année, je fais référence à celles qui conduisent au camp de base de l'Everest. Certes, durant ce trek et bien que les ascensions étaient prévues au programme, j'ai été contraint de laisser de côté des deux trekking peaks qui dépassent largement les 6000m. Je ne me suis pas senti la force, le mot le plus approprié serait motivation, de me rendre si bien au sommet du Mera peak qu'à celui de l'Island peak. Passer des cols, même à 6000m et plus, afin de poursuivre de l'autre côté un périple en itinérance, "aller voir ce qu'il y a derrière"... est vraiment ma motivation, mais "faire" un sommet pour l'accrocher "à mon tableau de chasse", non ce n'est pas ma "tasse de thé" ! Trekkeur (engagé) je suis, summiter je ne suis pas et (je crois...) ne le serai jamais. Surtout quand les panoramas obtenus depuis les cols, ou même depuis les camps avancés, ont pleinement assouvi mon désir de contempler des espaces naturels que je ne connaissais pas auparavant. Pourtant, le reportage web qu'Anthony avait mis en ligne sur trekmag.com avait été le déclencheur pour m'inscrire sur le programme d'Atalante, mais sur place, bien que parfaitement acclimaté après les deux treks Indigenous People Trek et La route des kharkas (lire aussi le billet de blog sur la première partie de la saison 2014), j'ai connu, comme souvent à l'approche de ce genre de performance à réaliser, "un coup de moins bien..."
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Népal 2014, c'est bien fini...
- Le 24/12/2014
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Le Népal pour cette année 2014 c'est terminé ! Pratiquement, ces 2 mois à arpenter la campagne et la montagne m'ont donné l'occasion de perfectionner mes rudiments de népali (je l'étudie à l'INALCO à Paris depuis un peu plus de 2 ans), surtout que j'avais implicitement demandé à mon ami Chhetup Tamang, le directeur de l'agence ART, de me confier une équipe de porteurs, kitchen-boys, cuisinier et sirdar qui s'exprimait en V.O... Comme ça, pas de tentation à vouloir dériver vers l'anglais (bon, au cas où, mon sirdar, Boras Tamang, s'exprimait aussi en anglais mais à ma grande surprise je ne me suis vraiment que très peu servi de l'anglais...). Le programme de cette année devait commencer par une semaine de traversée expresse du Namun La dans la région des Annapurnas ; c'est le col que je n'avais pas pu franchir au printemps 2012 en prélude au trek des 5 cols de l'Annapurna à cause des monceaux de neige accumulés et je m'étais dit qu'en automne il y aurait moins de neige... Cette année, en automne, cela aurait pu être le bon moment si... Hudhud ne s'était pas manifesté et avait déposé ce 14 octobre dernier un mètre de neige fraîche sur le massif des Annapurnas. Ayant programmé le début du trek le 19 octobre, je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre, sinon à des galères éventuelles... donc prudence et changement de programme, de région et d'altitude aussi.


























































