[France] Corse - Balagne, Ghjunsani, Agriate


Le trek proposé parcourt trois régions secrètes du nord de cette grande île de la Méditerranée. Il représente une occasion de sortir du mythe GR20 et de découvrir d’autres espaces sauvages plus confidentiels. Il est tout à fait possible, au prix de quelques concessions, de traverser la Corse profonde, celle des villages de montagnes, des bergeries solitaires, des lacs oubliés… toute cette vie passée qui ressurgit à nos yeux et que l’on ne trouvera plus jamais sur les côtes sur lesquelles descendent les jeunes pour trouver du travail, accélérant le processus de désertification des régions de montagne de l’intérieur. C’est l’objet du topo A travers la Corse qui présente une randonnée itinérante en Corse sur 3 semaines et empruntant nombre de sentiers historiques inter-villages avec une utilisation modérée du GR20.

 

Montée vers la bergerie de Bradani

 

Pour cette randonnée, projetez-vous plus haut dans la montagne, imaginez une contrée sauvage encore préservée qui offre ses moindres recoins à qui veut bien aller les chercher, total wilderness ! Le périmètre est circonscrit aux trois splendides régions de la partie nord de l’île et (mal)heureusement peu parcourues :

- la Balagne tout d’abord, présentant un caractère montagneux affirmé même si la majorité des touristes n’en connaissent que la partie côtière Ile Rousse – Calvi.
- le Caccia-Ghjunsani, sa multitude de micro-villages immergés dans un océan de verdure et au pied desquels coulent des rivières encaissées, et les aiguilles rocheuses de Popolasca et Rundinaia, initialisation de la Grande Barrière qui barre l’île d’est en ouest.
- l’Agriate, ce désert rocheux aux plages de sable blanc et sur lesquelles se prélassent des vaches.

Ces régions revêtent un caractère commun sous plusieurs aspects : l’absence quasi-générale de sentiers balisés ou référencés (encore que ce point soit en train d’évoluer et c’est tant mieux…), peu d’infrastructures pour se loger, peu de commerces en dehors des villages de belle taille (et ils ne sont pas pléthore…), des transports quasi-inexistants… Le randonneur, dans cette immensité, est livré à lui-même et doit compter sur ses capacités à s’orienter et à respecter les horaires qu’il s’est donnés.

Agriate

Un dernier facteur qui a son importance : le poids de la maison que l’on porte sur son dos ! Il ressemble beaucoup à celui qu’ont pu connaître les premiers randonneurs qui s’engageaient sur le GR20 au siècle dernier : tout le barda de camping, l’équipement pour supporter la chaleur, la fraîcheur, le vent, l’humidité,… des réserves de nourriture conséquentes, l’eau en suffisance lors du parcours de la partie sud,… En additionnant le tout, ça commence à peser. A moins d’avoir une assistance voiture avec laquelle on convient de rendez-vous lors du croisement de routes (Ah ! les petits veinards…), le challenge n’est pas si trivial que ça : il va falloir porter. Il faut se dire que l’on paiera à un moment ou un autre la fioriture que l’on se sera concédée lors du remplissage initial du sac. Alors, toujours tentés ?

A la bocca di l'Ondella

 

Pour vous les amoureux des randonnées itinérantes engagées, j’ajouterai « à l’ancienne », suivez nos traces afin que les sentiers secrets de Balagne, du Caccia-Ghjunsani et de l’Agriate ne soient plus injustement délaissés. Puisse votre engagement et votre passage récompenser les efforts de débroussaillage, de balisage et donc de pérennisation des sentiers historiques conduits par les acteurs locaux.

La carte interactive est disponible sur Google Maps et n'oubliez pas en fin de topo les sous-rubriques Préparatifs, Sur Place, Dossier de voyage (avec la carte téléchargeable en PDF) et bien d'autres choses encore.

Téléchargez la carte du circuit au format PDF : Pdf image 1 Carte Balagne, Ghjunsani, Agriate

Coucher de soleil à Bradani

 

LE TREK JOUR APRES JOUR

Jour 1 : Calenzana - Camp au pied du Monte Grosso

5h30 / +1300m / -50m.
Diaporama Démarrage de la randonnée à l’est du village de Calenzana. Rejoindre la place de l’église en laissant partir vers le haut du village la direction du parcours commun du Tra Mare e Monti et du Fra li Monti (le GR20). De la grande place, avancer dans la rue principale sur une centaine de mètres et prendre à D la route qui passe au-dessus de l’école en suivant la direction du Domaine de la Fratte. Bientôt à la route succède une piste, on passe près du Moulin de Pardine (source bien fraîche) puis le long du Domaine de la Fratte avant de s’élever plus franchement par une série de virages au-dessus du ruisseau de Frintognia. On reste RG orographique. A la cote 800 (2h30), la piste se termine au bord du ruisseau.

En s'élevant le long du vallon de Frintognia

Un sentier prend la relève. Il s’enfonce dans la futaie et le maquis. Il est alternativement balisé de marques rouges et de cairns, heureuse initiative ! La pente est sérieuse sous le chaud soleil de cette fin de matinée. Encore une traversée de torrent à 1100m d’altitude (2h). Nous continuons à suivre le chemin jusqu’au dernier point d’eau vers 1500m à l’aplomb d’une forêt de pins majestueux. Nous sommes à peu de choses près sous la Bocca di Pozzi entre Monte Grosso et Punta Radiche. Nuit en tente (peu d’espaces plans pour se poser), et surtout pas de feux !

La Balagne vue depuis le sommet du Monte Grosso

Jour 2 : Camp au pied du Monte Grosso - Monte Grosso - MF de Tartagine

7h / +500m / -1250m.
Nous poursuivons la montée entamée hier au travers de la forêt de pins toujours en suivant le sentier balisé. Celui-ci file plein N par des pentes soutenues en direction d’un col sans nom à l’W du Monte Grosso. On atteint l’arête en 1h30 après une dernière montée dans les landes. Belle vue sur l’Ile Rousse et son rocher emblématique. On poursuit l’ascension sur la D pour atteindre par le fil de l’arête et un large couloir pierreux la cime du Monte Grosso (1937m, 30mn). Le panorama qui se révèle nous offre une large vue de la baie de Calvi à l’Agriate et plus loin jusqu’au Cap Corse. Splendide et rare ! La Balagne et le Nebbio s’étalent à nos pieds. Sur la droite, il est possible de rejoindre en 1h A/R le deuxième sommet du Monte Grosso d’égale hauteur.

Dans la forêt de Tartagine Méléja

Redescendre le couloir sommital sur 200m et trouver sur la G le départ de la sente cairnée qui conduit dans le vallon de Mélaja. Son tracé nous permet d’éviter de droite, de gauche les rognons rocheux qui encombrent l’arête. Quelque peu au-dessus de la Bocca di Pozzi, le sentier toujours bien cairné descend plus franchement sur la G pour atteindre une clairière au milieu de laquelle coule une source en saison (1330m, 2h depuis le sommet). Au sentier succède une piste qui traverse une somptueuse forêt de conifères. Quelques échappées sur les montagnes alentours : le Monte Grosso, bien entendu, mais aussi le San Parteo, une superbe pyramide qui mérite une visite... Fin de la piste au pont de Mélaja (741m, 2h15). Il ne reste plus qu’à couvrir les trois derniers kilomètres de route plane pour arriver dans le site bucolique dominé par la masse imposante du Monte Padru, et dans lequel est posée la Maison Forestière du Tartagine, aujourd’hui transformée en gîte d’étape pour notre plus grand bonheur : cuisine familiale à base de produits locaux de qualité, confort des chambres et la fameuse Piétra à la pression ! De quoi rendre le randonneur heureux… Réservation au +33 495356873.

Le San Parteo depuis la forêt de Tartagine-Mélaja

Jour 3 : MF de Tartagine - Ascu - Camping de Tizzarella

4h20 / +600m / -700m.
Poursuivant notre découverte des sentiers oubliés, le passage par la Bocca de Laggiarello nous permet de basculer du Tartagine à la vallée d’Ascu en empruntant un sentier de mémoire admirablement construit mais aujourd’hui un peu envahi par les ronces. Mais qu’à cela ne tienne ! De la MF de Tartagine, traverser la rivière et monter par la piste du haut plein est jusqu’à une vaste étendue d’herbes folles (Etria, 45mn). Juste avant la grille, monter à D sur une piste défoncée où l’on trouve quelques résidus d’un antique balisage orange un peu défraîchi. Quelques cairns suppléent bien heureusement les outrages du temps… Une petite montée nous conduit à un collet qui franchit l’arête E du Monte Padru. Une centaine de mètres plus loin, délaisser la piste pour s’engager à G dans un petit chemin (880m, 30mn, flèche indicatrice sur l’arbuste…). Il s’ensuit un parcours étale qui rejoint le fond de la vallée qu’a creusée le ruisseau du Monte Padru. Dernier point d’eau avant Ascu dans le torrent. Montée en lacets jusqu’au col de Laggiarello (1232m, 1h45).

Vue du Monte Padro à la Bocca di Laggiarello

La Grande Barrière se présente à nous, des Aiguilles de Popolasca sur la gauche au Capu Larghia sur la droite en passant par la Cima a i Mori, la Dent d’Ascu, l’imposant Capu Biancu et le sommet du Monte Cintu. Il ne reste plus qu’à descendre jusqu’au village d’Ascu (1h15 du col). Snack-bar sympa dans le virage à l’entrée du village : idéalement placé, c’est le point d’arrêt de la navette d’autocar Haut-Asco - Ponte-Leccia (juillet & août uniquement) qui nous descend au camping de Tizzarella dans l'après-midi (horaires variables), sinon c’est 9 kms de route, pas désagréables du tout, au cœur des gorges d’Ascu (2h de plus…). Nuit sous tente, restaurant sur le site.

A la Bocca di Lagiarello

Noter les références du transport routier entre Ponte Leccia et Haut-Asco (été 2011) : HA vers PL 9h, PL vers HA 11h30 et HA vers PL 16h (prix 15€/personne, téléphone M. Grisoni +33 760650302).

On peut aussi choisir de rester une nuit à Ascu (chambres d’hôtes, petit hôtel ou camping) et le lendemain emprunter le sentier Ile Rousse - Corte (balisage orange) passant par Moltifao avant la descente sur le camping (6h30). Il faudra pour cela ajouter une journée au périple.

Jour 4 : Camping de Tizzarella - Bergerie de Bradani

6h / +1340m / -220m.
Au matin, ravitaillement possible en A/R (stop) à Ponte-Leccia (supermarché ouvert à 9h tlj).
Les 6 jours qui suivent vont revêtir un caractère très minéral avec la traversée longitudinale partielle de la Grande Barrière dont le sommet se trouve être le Monte Cintu culminant à 2706m. Peu de chances de rencontrer âme qui vive… Pas réellement difficile, il nécessite de savoir lire le terrain afin de trouver les bons passages. Quelques cairns judicieusement placés vous aideront à choisir le bon itinéraire.

Dans la montée à la bergerie de Bradani depuis Tizzarella

A faire par météo stabilisée, une crête étant par nature peu propice à la balade par temps d’orage… Nous rejoindrons tout d’abord les Aiguilles de Popolasca et la Cima a i Mori (J4 et J5) puis, en suivant plus ou moins le fil de la crête, nous passerons sur les sommets du Capu Biancu (J7) et du Capu a u Verdatu (J8) avant de descendre dans le vallon de l'Ercu. Nous avons choisi de passer au pied du Monte Cintu plutôt que d'en gravir la cime afin de privilégier l'itinéraire sauvage de montée au lac du Cintu. Nous franchirons la Grande Barrière au niveau de la Pointe des Eboulis, le sommet émissaire à l’W du Monte Cinto (J9) puis nous rejoindrons l'ex-station de sports d'hiver de Haut-Ascu par le sentier d'ascension face N.

Punta Perelli

 

Diaporama Ceci étant dit, allons-y ! A la sortie du camping, prendre la route vers la droite sur 300m et tourner à G sur la piste dont l’embranchement se trouve en face d’une maison (306m). La piste traverse une forêt de chênes-verts. A la cote 410, laisser la piste et prendre dans le maquis à D (pas évident au départ) un sentier qui s’élève en pente de plus en plus prononcée. Heureusement, le parcours est jalonné de nombreux cairns. Au fur et à mesure que nous nous élevons, le paysage s’agrandit, entre autres sur le village de Moltifao de l’autre côté de la vallée mais bien au-delà vers le N et l’E. Cela fait 2h que nous marchons alors que nous passons sous un chêne majestueux ; l’endroit est idéal pour un pique-nique à l’ombre… Un premier col entre deux aiguilles rocheuses se présente à nous, puis une courte descente précédant une abrupte remontée permettant de franchir la crête de la Punta Perelli.

 

Sur le sentier de montée à la bergerie de Bradani


Le sentier devient plus confus mais toujours bien balisé de cairns (merci aux bergers…). Il louvoie à flanc de coteau, laissant parfois entrevoir quelques aspects de la vallée d’Ascu en contrebas et toujours l’omniprésent Monte Padru. Petits Poucets, ne perdons pas de vue notre fil conducteur : la série de cairns ! Si par mégarde nous nous égarons, force est de revenir sur nos pas puis chercher dans les futaies un peu au-dessus les marques que l’on a omises de noter. Une seule bifurcation à 1035m peut induire en erreur. Celle-ci se trouve au niveau d’un gros rognon rocheux : il n’y a plus de cairns si l’on emprunte la mauvaise direction. On rebrousse chemin et on rejoint le sommet du gros rognon, notre sentier passe juste derrière...

 

La bergerie de Bradani


De collet en collet, nous arrivons à la Fontaine de Trupilata (2h, eau jusqu’au milieu de l’été) peu avant le passage de la Bocca Tiuzura (30mn) duquel on aperçoit de l’autre côté du vallon la bergerie tant espérée. On descend dans le vallon toujours en suivant les cairns et, après être passé au sommet d’un gros amas rocheux (ne pas essayer de le contourner en suivant le long de la rivière), on arrive sur une partie dégagée que l’on traverse pour atteindre la bergerie de Bradani (1h15). Nuit sous tente à proximité de la bergerie (couchage pour 4 à 6 personnes à l’intérieur). Eau à 150m vers l’amont dans le torrent qui descend de la Bocca a la Scaffa.

Jour 5 : Bergerie de Bradani - Cima a i Mori - Vetta di Muru

5h / +800m / -500m.
Plein S, nous montons par un bon sentier cairné tracé dans les aulnes. En 1h nous débouchons à la Bocca a la Scaffa à 1727m. A notre gauche, le sommet du Turone (1h30 A/R par le couloir pierreux qui barre la face W, quelques pas de II) et devant nous le cœur du massif des Aiguilles de Popolasca et de Rundinaia. Nous nous dirigeons vers la droite et atteignons en 30mn la bergerie sous roche de Scaffa construite dans une grotte de belle taille. Noter une source au milieu du vallon en contrebas dans les aulnes. Continuant tout droit, nous rejoignons bientôt l’itinéraire qui arrive de Castiglione et montons à la Bocca di Traunatu (1980m, 1h) entre Dent d’Ascu à droite et Cima a i Mori à gauche.

Les aiguilles de Rundinara vues depuis la bocca a la Scaffa

En bas, c’est le vallon de Logoniellu, sauvage et secret, autrefois voie d’accès depuis le village d’Ascu et aujourd’hui envahi par les aulnes. Ce ne sont que visions d’aiguilles plus élancées les unes que les autres qui composent un paysage qui égale en beauté celui du massif de Bavella (qui a dit « en mieux » ?). Et ce n’est pas fini ! La montée à la Cima a i Mori s’effectue au milieu des landes de genévriers, les buissons d’aulnes se faisant heureusement discrets.

La Dent d'Asco vue depuis la bocca di Traunatu


Quelques rochers à gravir pour atteindre en 45mn depuis le col la cime à 2180m. Le panorama à 360° est grandiose :
- au N, le Cap Corse et l’Agriate.
- à l’E, l’île d’Elbe et la côte italienne.
- au S, le barrage de Calacuccia emplit la cuvette du Niolu de son étendue bleutée juste devant la Punta Artica et, plus loin, la mythique crête qui part du Monte Cardu jusqu’au Monte Rotondu.
- à l’W, le Monte Padru s’est encore redressé précédant le duo Monte Corona - Capu Ladroncellu au pied duquel passe le GR20, puis l’enfilade de quelques sommets de la Grande Barrière (Capu Biancu, Capu a u Verdatu), notre terrain de jeux des prochains jours.
- à nos pieds, les Aiguilles de Popolasca et de Rundinaia composent un ensemble harmonieux en premier plan de la vallée du Golo.

 

Les fontaines de Vetta di Muro

 

Désescalade des blocs sommitaux pour trouver sur la D le sentier cairné qui mène jusqu’à un petit col immédiatement situé au sud de la Cima a i Mori (30mn). Plonger dans l’infâme couloir qui dévale le goulet (sur la fin, c’est le lit du torrent à sec) jusqu’à atteindre un sentier étale qui permet de rejoindre la fontaine de Vetta di Muru (1735m, 1h), puissant jet d’eau fraîche sortant de la falaise. Nous sommes dans la partie haute du vallon de Logoniellu  entouré de falaises et de pics dantesques tels que nous avions pu en entrapercevoir depuis le sommet de la Cima a i Mori, mais là, chapeau ! C’est du délire… Nuit en face de la source dans une des cabanes qui composaient le village des « curistes » (cette source possède des vertus qui permettraient de guérir les affections rhumatismales, de bon augure avec ce que nous avons sur le dos…).

Jour 6 : Vetta di Muru - Bergerie de la Menta

5h / +600m / -450m.
Du village des curistes, reprendre le sentier de la source et monter abruptement sur la D jusqu’au sentier par lequel nous sommes arrivés. Nous longeons la paroi pendant 30mn avant de retrouver le départ de notre infâme couloir d’hier. Pas question de double peine : un sentier cairné s’élève sur la pente opposée au milieu de buissons d’aulnes et conduit en 30mn à la Bocca Madia.

Le Monte Padro vu depuis la Bocca Madia

Au col, suivre la sente de D qui évite les escarpements rocheux de l’arête (cairns) puis traverser en écharpe des landes d’altitude bien en-dessous de la crête. Continuer vers l’W plutôt en descente pour rejoindre au prix d’une petite remontée la Bocca Bella Bona (1h30). L’itinéraire nous aura permis d’éviter un périlleux passage sur le Capu di u Dente. Petite remontée sur le Capu Chiatra puis le Capu di Linu avant de franchir la Punta Jumentella sur un bon sentier bien marqué jusqu’à la Bocca d’Ombrone. Continuer le chemin en délaissant la crête en direction d’un large col et au-delà vers la Bocca di Serra Piana (1846m, 1h30). Descente sur la bergerie de la Menta en 30mn par le sentier Ile Rousse - Corte (balisage orange). Deux sources sur le site : la première au milieu des aulnes juste avant d’arriver à la bergerie (vous tomberez dessus si vous avez bien suivi le balisage), la seconde 30m derrière la bergerie (bien suivre les indications). Nuit en tente aux abords de la bergerie.

Les aiguilles de Popolasca vues depuis la bocca di Bella Bona

Jour 7 : Bergerie de la Menta - A/R Capu Biancu - Lac de Ghiarghe Rosse

4h30 / +800m / -400m.
Diaporama De la bergerie, remonter à la Bocca di Serra Piana (45mn). Prendre à G une vague trace cairnée par moments qui suit la crête et rejoint le col coté 2069m sur IGN. Eviter le sommet par la G et arriver à la Bocca Barnosella Sotana. La crête s’élargit jusqu’au Capo Razinu au pied duquel nous posons les sacs (1h30).

Au sommet du Capu Biancu

On poursuit la montée en évitant le sommet du Capu Razinu par la G et en suivant une trace quelquefois cairnée jusqu’à l’antécime du Capu Biancu. Incliner à D pour traverser un premier pierrier de gros blocs puis un second d’éboulis rouges avant de longer le pied de la crête faîtière côté E et atteindre le sommet à 2526m (45mn). Encore une fois le panorama proposé est époustouflant et permet au randonneur imprégné de notions de géographie corse de réviser ses classiques… Redescente par le même itinéraire, récupération des sacs et descente en écharpe sur les lacs de Lancône pour établir le bivouac sur les banquettes herbeuses du lac de Ghiarghe Rosse (1h15 depuis le sommet). Source aménagée au nord du lac, 20m au-dessus de la rive (cairns). Après-midi de détente bien méritée, possibilité de faire une excursion au lac Maggiore (A/R en 1h / +100m / -100m).

L'un des lacs de Lancone : Ghiarghe Rosse

Jour 8 : Lac de Ghiarghe Rosse - A/R Capu a u Verdatu - Refuge de l’Ercu

5h30 / +500m / -1000m.
Du lac de Ghiarghe Rosse, se diriger vers le second lac de Lancône (Occhi Neri) puis vers le troisième à sec. Rester à flanc sans trop perdre d’altitude et, une fois arrivés dans le vallon, traverser le torrent issu du lac Maggiore. Remonter en direction de la crête au-dessus du Pianu di Terra Corscia, cette grande étendue d’herbe rase sur laquelle broutent de nombreux troupeaux (moutons, chèvres, vaches, chevaux,…). Poser les sacs et entreprendre la montée sur l’arête du Capu a u Verdatu, passer au milieu de deux imposants blocs rocheux teintés de jaune vif, continuer par la G (SW) afin d’éviter d’autres blocs qui encombrent l’arête.

Au sommet du Capu a u Verdatu, vue plongeante sur le lac Maggiore

Une dernière petite grimpette et on arrive au sommet à 2583m (2h depuis ce matin) pour profiter là aussi d’un belvédère de qualité et assurément bien différent de celui de la veille alors que les deux sommets sont distants de moins de 2 kms : d’un côté, on domine le lac Maggiore mais c’est à l’opposé que réside la merveille, à savoir une vue imprenable sur la crête de Sellola qui joint le Capu a u Verdatu au Monte Cintu (pour alpinistes seulement, passages de III). La vue depuis ce sommet est au moins aussi intéressante que celle dont on dispose au sommet du Cintu et dans une ambiance, dirons-nous, un tant soit peu plus confidentielle… Descente en 45mn, récupération des sacs, enfilage du pantalon (si, si, j’y tiens…!) et direction la Bocca di Terra Corscia droit devant nous à 2076m, le seul passage aisé vers l’W. Quelques cairns nous guident tout d’abord vers la D puis retour au centre du couloir. La pente est prononcée mais quelques semblants de sentiers nous aident à la désescalader sans dommage. Noter une source abondante aux alentours de 1850m d'altitude.

Le vallon de l'Ercu avec le Capu Falu tout au fond

 

La descente se poursuit dans un maquis ras d’épineux qui ne nous quittera plus jusqu’au refuge. Vers 1550m, alors que l’on se trouve au-dessus des bergeries ruinées de Spinella, on trouve une trace sur la D qui reste sensiblement à la même altitude. Elle permet de traverser le ruisseau de Cappiaghia puis celui d’Alzi Mori. Continuer en courbe de niveau pour passer bien au-dessus de la bergerie de Biccarellu juste après avoir franchi le ravin de Pulella, une des autres voies de montée au Capu a u Verdatu. Rejoindre au mieux le refuge de l’Ercu situé au pied de la falaise que l’on distingue à gauche du vallon (1660m, 2h45). Douche chaude en journée du fait du soleil qui tape sur le tuyau d’alimentation d’eau. Pour l’eau fraîche, on dispose d'une petite source à 50m en aval du refuge un peu en contrebas côté torrent.

Jour 9 : Refuge de l’Ercu - Lac du Cintu - Haut-Ascu

6h30 / +1000m / -1200m.
Remonter le fond du vallon d’Ercu pour atteindre par un sentier plutôt rocailleux le lac du Cintu, perle bleue indigo enserrée dans le minéral (2h). Le Capu Falu se dresse devant nous, à sa droite, la Bocca Crucetta qui donne accès au vallon dans lequel est construit le refuge de Tighiettu sur le GR20.

Le lac du Cinto dominé par le Capu Falu

Du lac, remonter sur la D la trace cairnée qui aboutit rapidement à un replat, 100m au-dessus du lac. Laisser les cairns et prendre une direction N pour emprunter un cheminement plus aisé que la marche proposée dans les éboulis en s’aidant des banquettes rocheuses que l’on voit sur notre G. En 45mn, on arrive sur l’arête à mi-chemin de la Bocca Crucetta et de la Pointe des Eboulis. La partie W de la Grande Barrière se révèle à nous (Paglia Orba, Punta Minuta, Capu Larghia, etc.). A l’horizon, golfe de Porto à l’W, baie de Calvi au N, un véritable enchantement des yeux. Nous retrouvons le sentier cairné qui parcourt la crête et partons sur la D pour atteindre en 30mn la Pointe des Eboulis. De ce point, possibilité d’un A/R d’1h30 pour visiter le sommet du Monte Cinto, point culminant de l’île (non compté dans le cumul horaire de la journée). Descente scabreuse mais heureusement bien balisée qui n’offre pas un moment de répit pour le randonneur chargé... à l’exception de la halte bien reposante pour le pique-nique au minuscule lac d’Argentu posé sous l’austère face N du Cinto (1h). La suite, eh bien, ce sont les 2 heures d’horreur de traversée de pierriers en désescalade de rognons glaciaires qui rythment la descente vers le plateau de Stagnu au milieu duquel est située l’ex-station de ski de Haut-Ascu.

Un petit détour par le lac d'Argentu

Une fois franchie la passerelle sur le torrent de Tighiettu, on termine par un parcours bucolique de 45mn dans une belle forêt de conifères jusqu’au parking. Deux hébergements sur place : le gîte d’étape Le Chalet et le refuge du PNRC (réservation obligatoire sur le site du PNRC). Demi-pension proposée au gîte d’étape et souper au restaurant (de qualité !). Ravitaillement possible à la micro-épicerie du gîte "Le Chalet".
Noter que le circuit emprunté en descente depuis la pointe des Eboulis correspond au nouveau tracé du GR20, celui-ci ne traversant plus le cirque de la Solitude. C'est pourquoi le chemin est balisé en blanc-rouge...

Dans la descente vers haut Asco sous le Capu Larghia

Jour 10 : Haut-Ascu - Punta Culaghia - Refuge de Carozzu (GR20 + GR20 historique)

6h30 / +800m / -1000m.
Départ vers le fond de la vallée en suivant les marques blanc-rouges du GR20 direction S. Après avoir dépassé les pylônes de téléski et franchi le sommet de la moraine, prendre sur la D, à l’altitude 1850m, le sentier qui se faufile en zigzags entre la Punta Missoghiu et la Punta Stranciacone pour atteindre un col (1h30) qui donne accès au tout premier tracé du GR20.
Pour la petite histoire, dans les années 1970, le GR20 suivait la crête sur laquelle on a posé le pied et évitait de descendre depuis la Bocca di Stagnu sur la future station de Haut-Ascu pour remonter le lendemain vers la Bocca Tumasginesca. Il restait donc à hauteur. En ce temps-là, on faisait étape au refuge d’Altore (propriété du Club Alpin Français) avant qu'il ne disparaisse de manière intrigante et qu'il ne soit jamais reconstruit...
Le sentier historique est encore bien présent (restes de marques de peinture blanc-rouge). Il suit le fil de la crête et nous permet de disposer de beaux points de vue sur la vallée du Filosorma en contrebas. On arrive à la Bocca di Stagnu (1h), un A/R de 45mn au sommet de la Muvrella avant d’initialiser la descente d’abord sur le lac de la Muvrella entouré d’aulnes puis beaucoup plus abruptement sur les dalles inclinées du vallon de la Spasimata. Une passerelle suspendue permet de franchir le torrent avant de rejoindre le refuge du PNRC de Carozzu (2h30, 1260m, réservation obligatoire sur le site du PNRC). Nuit en tente aux abords du refuge ou dans le dortoir. Accès à la cuisine et au gaz moyennant une participation forfaitaire. Le gardien propose à la vente quelques produits régionaux.

Depuis l'emplacement de l'ancien refuge Altore, on domine l'enfilade des sommets des Punte Missoghiu, Stranciacone et Culaghia

Jour 11 : Refuge de Carozzu - Refuge d’Ortu di u Piobbu (GR20)

5h / +1000m / -700m.
Aujourd’hui, au programme, parcours périphérique du cirque de Bonifatu intégralement balisé en blanc-rouge. C’est un itinéraire assez engagé, tout en minéral, mais en tous les cas superbe et qui restera assurément dans nos mémoires comme un grand moment de trekking. On passe par les cols de l’Inominata (raide couloir au départ du refuge) et d’Avartoli (2h30) de part et d’autre de la Punta Ghialla où l’on joue à saute-moutons avec les arêtes rocheuses. On rejoint ensuite le pied du Capu Ladroncellu avant de buter sur la Punta Pisciaghia où l’on descend à travers les bosquets d’aulnes sur la bergerie ruinée de Mandriaccia. On atteint peu après le refuge du PNRC d’Ortu di u Piobbu (1570m, 2h30, réservation obligatoire sur le site du PNRC). Nuit en tente aux abords du refuge ou dans le dortoir. Accès à la cuisine et au gaz moyennant une participation forfaitaire.

Coucher de soleil à Ortu di u Piobbu

Jour 12 : Refuge d’Ortu di u Piobbu - Col de Tartagine - GE de Tartagine

6h30 / +600m / -1440m.
Quitter le GR20 pour monter derrière le refuge sur un sentier qui se faufile entre les aulnes (balisage jaune). Nous arrivons bientôt à la Bocca di Tartagine (45mn). En suivant la crête plein S, nous montons sans sac au sommet du Monte Corona, tertre rouge qui présente un excellent belvédère sur la région entière (1h). Redescente sur le col par le même itinéraire, puis après un dernier regard sur la foultitude de pics, d’aiguilles et de dents qui composent le cirque de Bonifatu, nous amorçons la dégringolade vers la forêt de Tartagine en suivant un bon sentier ponctué de marques jaunes.

Au sommet du Monte Corona

Nous arrivons à la piste à 1173m juste après avoir croisé le sentier qui descend de la Bocca di l’Ondella (2h45). Dans la merveilleuse pinède, malheureusement endommagée par un gigantesque incendie en 2003, continuer à suivre les marques jaunes qui conduisent alternativement sur piste et sentiers jusqu’à la MF de Tartagine, vous savez l’excellent gîte d’étape du J2 : « Vous avez fait bon voyage ? »…

Le gîte d'étape de Tartagine

Jour 13 : GE de Tartagine - Olmi e Cappella - Palasca

6h30 / +500m / -850m.
Diaporama Départ du gîte sur le dernier sentier que nous n’avions pas encore emprunté : celui qui descend en pente douce le long de la rivière de Tartagine. Il fait partie des sentiers de pays du Ghjunsani et est balisé en orange (référence G9). Le parcours de 45mn jusqu’au premier pont génois se déroule sur un tapis de feuilles mortes bien agréable après les journées précédentes très minérales… Traverser le pont et continuer à suivre le sentier le long de la rivière. On passe sur le site d’un ancien moulin avant d’en aborder un deuxième. Revenir sur ses pas et trouver à main D le sentier bien tracé qui monte sur le coteau, passe à proximité d’une aire de battage (en service jusqu’à la fin des années 1950) avant de s’enfoncer dans les belles gorges du Francioni. Passer RG de la rivière (par le pont génois ou un peu avant selon la densité de la végétation…) et monter vers le village de Mausoléo (belle vue à mi-chemin sur le village accroché à son rocher). Aux premières maisons du village, noter l’indication « source à 90m ». Monter dans la ruelle et atteindre la RD563 (1h15). A gauche du gîte se trouve le départ du sentier A2 balisé en orange qui rejoint en 30mn la chapelle à l’entrée du village d’Olmi.

L'église d'Olmi e Cappella

Emprunter la rue en pente jusqu’à la RD763. Toujours tout droit, on traverse ainsi le hameau d’Acquillacce (fontaine à gauche) puis en suivant les marques oranges du nouveau sentier C1, on traverse Altiani et on arrive sur le goudron au lavoir (dernier point d’eau avant le bivouac, 30mn). Nous dominons à présent la cuvette dans laquelle s’étalent tous les hameaux qui composent la commune d’Olmi e Cappella. Après la halte roborative, montée derrière le lavoir sur un chemin alternativement balisé en bleu et en orange qui nous conduit en 1h à la Bocca a a Lecca (1093m). La mer ! On prend la piste sur la D pour rejoindre tout d’abord le site de l’oratoire St Antoine puis la RD936 un peu en-dessous due la Bocca di u Prunu (1h).

Chardon

Durant tout le parcours, belle vue sur la côte N de la Corse. Emprunter la route sur 2 kms jusqu’au croisement avec la RN197, à G puis 200m plus loin à D sur une piste. Passer la barrière (bien refermer, merci) et descendre jusqu’au point 547 où l’on trouve sur la G un petit cairn (plus confidentiel, tu meurs…!) qui donne une indication pour l’accès au sentier de descente sur Palasca. Peu d’entretien sur ce sentier qui dévale la pente dans le maquis avant d’arriver à la Fontaine de Stupielle à 420m. Faire le plein d’eau en prévision du bivouac de ce soir : l’emplacement se situe 100m plus bas à l’entrée de la piste désaffectée qui conduit à la gare (1h30). C’est le seul endroit plan du coin… Nuit en tente, et bien entendu, pas de feux !

Juste avant d'atteindre Palasca, on dispose d'un large panorama sur la Balagne

Jour 14 : Palasca - Monte Negru - Camping de l’Ostriconi

3h30 / +150m / -500m.
Diaporama Du campement, terminer la descente sur le village de Palasca (fontaine à proximité de l’église). Traverser le village pour rejoindre la RN197 et atteindre en quelques minutes la chapelle de l’Annunciata (45mn). Belle vue sur les collines de Balagne. Suivre la piste (étonnante présence d'une source au bord du chemin 15mn après avoir quitté la chapelle) jusqu’au sommet du Monte Negru coiffé d’un pylône (1h). Ce n’est que maquis à perte de vue.

Descente du Monte Negro sur le delta de l'Ostriconi

Poursuivre sur la piste, franchir un dernier col avant de basculer sur la vallée de l’Ostriconi (Agriate, nous voilà…!). Un savant droite-gauche à la fin de la piste au milieu d’un groupe de maisons nous permet de rejoindre la RN1197 que l’on suit prudemment (intense trafic routier) sur 500m vers l’W avant d’entrer dans le camping de l’Ostriconi. Ravitaillement à la supérette du camping. Après-midi de farniente sur la plage de sable blanc à proximité d’étonnants marais : baignade pour les uns, randonnée pour les autres (circuit de 2h pour atteindre le sommet de la Punta Liatoggiu),… Nuit sous tente ou en bungalow. Restaurant sur le site.

L'Ostriconi

Jour 15 : Camping de l’Ostriconi - Plage de Ghignu

5h / +300m / -300m.
Rejoindre la plage de l’Ostriconi puis suivre le sentier littoral qui s’enfonce d’abord dans les terres pour éviter les passages escarpés de la Punta d’Acciolu. Au col (1h), on retrouve la mer que l’on ne quittera plus des yeux jusqu’à l’étape. Cette première partie du sentier littoral de l’Agriate est, il faut en convenir, assez peu passionnante à l’exception de l’anse de Malfalcu seulement 30mn avant Ghignu. Mais c’est le « prix » à payer pour profiter pleinement les paysages somptueux que l’on ne manquera pas de déguster demain. A noter la présence de nombreux débris plastiques rejetés par la mer et qui encombrent les moindres recoins du littoral : un petit nettoyage de printemps ne ferait pas de mal... car vu des terres, le tableau est assez repoussant. Nuit à l’W de la plage de Ghignu dans les paillers. Une source aménagée coule à l’autre bout de la plage, coté E, dans les premiers rochers au niveau de la mer.

Les côtes déchiquetées de l'Agriate

Jour 16 : Plage de Ghignu - Plage de Saleccia - Plage du Loto - Saint-Florent

5h30 / +500m / -500m.
Nous continuons le sentier littoral par les Punte Negra, di Trave et di Mignola. Les criques remplies de sable blanc se succèdent et les intermèdes rocheux sont du plus bel effet. Au loin la plage de Saleccia dessine son cordon blanc sur notre horizon. 1500 mètres de long, c’est un exercice physique de premier ordre lorsqu’il faut marcher dans le sable fin qui plus est avec un sac sur le dos… Nous arrivons (enfin) au bout de la plage (2h15). Le parcours rocheux qui lui succède est bien agréable. Il nous donnerait presque l’impression de nous envoler s’il n’y avait ce sacré soleil qui nous darde de ses rayons… Enfin, la plage du Loto (1h15) et sa cohorte de touristes en tongues déversés par paquet de cent cinquante des navettes maritimes à longueur de journée. Certains d’entre eux font pâle figure lorsqu’on les croise en route vers la plage de Saleccia… Quelques vaches se prélassent sur le cordon dunaire qui occulte le marais présent à l’arrière-plage.

La plage du Loto (Agriate)

Direction le phare de la Punta Mortella et sa grimpette éprouvante. La descente sur la tour ruinée aboutit en 15mn à une petite crique où il va faire bon se reposer pour la halte de midi (baignade rafraîchissante, repas, sieste à l’ombre en bord de plage). Il nous reste moins de 2h de chemin pour rejoindre les grandes plages au S de Saint-Florent et le long desquelles se situent les terrains de camping (30mn de plus si l’on veut dormir en ville) en continuant sur le sentier (source bienvenue un peu avant le Domaine de Fonaverte) puis la piste que l’on trouve à l’anse de Fornali. Nuit au camping U Pezzo.

Une crique juste avant d'atteindre le camping de Saint-Florent

Jour 17 : Saint-Florent - Bastia

Au matin, 30mn de marche pour rejoindre le village de pêcheurs de Saint-Florent et lui rendre une petite visite (vieilles ruelles, montée à la citadelle,…). Achats de produits locaux à ramener sur le continent (coppa, lonzu, prizuttu, canistrellis, vins,…). En début d’après-midi, autocar pour Bastia (14h devant la supérette SPAR), puis autobus pour l’aéroport de Poretta à 16h devant la Préfecture de Bastia. Envols en soirée pour le continent (Paris, Lyon, Marseille, etc.).

 

Le golfe de Saint-Florent

Relevés de terrain juillet 2008

16 jours de marche / 88h / +11300m / - 11600m.

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Commentaires

  • bendre
    • 1. bendre Le 22/09/2011
    bonjour, après avoir parcouru votre site,,, je peux dire qu'il est formidablement bien documenté;,,,, ça donne envie d'y aller,,, bravo, ça me plait...A bientot, michel.
  • Pays de Balagne
    Bonjour,

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