[France] Provence - La Côte Bleue

Ce mini-trek de 3 jours peut se réaliser sac léger à partir d'un « camp de base » situé dans l'un des villages de la Côte Bleue, voire plus largement depuis Miramas et jusqu'à Marseille du fait de la bénéfique présence d'une ligne de train qui court en parallèle du sentier de randonnée et qui dispose d'une demi-douzaine de gares aisément accessibles depuis le tracé de l'itinéraire. Par contre, le tarif de cette ligne est assez exagéré, c'est la raison pour laquelle il est préférable de réduire la longueur des trajets. Et si l'on ne veut pas payer plus que de raison un hébergement situé dans l'un des villages de la Côte Bleue (Sausset-les-Pins, Carry-le-Rouet, La Redonne, Niolon ou l'Estaque), il convient alors de trouver un hébergement en bordure du circuit (Fos-sur-mer ou Port-de-Bouc par exemple). Mais imaginer Miramas ou même Marseille comme « camp de base » induit assurément un surcoût important du budget transport !

La ligne de chemin de fer à l'approche de Niolon

Ceci étant dit, la randonnée en mode linéaire est globalement très intéressante (à part peut-être la traversée de Sausset-les-Pins, très urbaine et totalement inintéressante (2kms quand même à contempler le « cul » des maisons...), où l'on n'est pas loin de penser que le sentier littoral ne sera jamais récupéré sur les propriétés privées situées en bord de mer, les propriétaires confisquant l'espace et la vue à 99,9999999% de la population mondiale à leur seul usage, Grrr ! Chacune des étapes possède son propre caractère, du très urbain comme on l'a vu à Sausset-les-Pins, ou dans une moindre mesure à Carry-le-Rouet, au sauvage le plus absolu au-delà de La Redonne et jusqu'à Niolon.

Bougainvillées dans l'anse de la Redonne

Noter qu'il reste un petit bout de la Côte Bleue qui ne fera pas partie de ce descriptif, entre Niolon et l'Estaque, et qui à coup sûr viendra compléter ce jour par jour dès qu'il sera réalisé lors d'un prochain séjour dans le coin... de même que l'exploration des sentiers qui parcourent la montagne et qui offrent des panoramas très larges sur cette merveilleuse rade méditerranéenne.

N’oubliez pas en fin de topo les sous-rubriques PréparatifsSur PlaceDossier de voyage (avec la carte téléchargeable en PDF) et bien d’autres choses encore.

Téléchargez la carte du circuit au format PDF :  Pdf image 1 Carte La Côte Bleue

 

LE TREK JOUR PAR JOUR

Jour 1 : Gare de Martigues-Lavéra - Gare de La Couronne-Carro

3h15 / 13kms / +100m / -80m.
Diaporama Sur le parking de la gare (ligne TER SNCF Miramas - Marseille) à 25m d'altitude, on s'engage 50m sur la D avant de traverser la route et incliner légèrement sur la G pour suivre l'Allée du Canal. On suit les panneaux qui balisent l'itinéraire cyclo-tourisme puis on laisse à main droite le Square Gilabert (5mn, 40m) pour poursuivre sur l'Avenue des Lilas. Au rond-point, on tourne à G en montée sur l'Avenue Raymond Simi. On prend de la hauteur jusqu'à atteindre la Maison de Quartier de Lavéra pour une vision un peu plus dégagée... sur la raffinerie. A G dans l'Allée des Dahlias au bout de laquelle on poursuit tout droit afin de pénétrer dans la pinède et incliner légèrement sur la D. On rejoint le pylône HT (10mn, 65m) à la D duquel on s'engage sur un tout petit chemin qui sinue dans la garrigue et débouche sur une barrière en bordure de la RD9. On traverse avec précaution cet axe de circulation automobile parfois bien dense pour poursuivre en face une trentaine de mètres sur une piste stabilisée avant de tourner sur la D pour suivre la canalisation enterrée de gaz. On évolue un moment en parallèle de la RD9 avant de progressivement s'en éloigner jusqu'à passer sous une ligne THT et traverser une route goudronnée. En face, après 30m, on incline sur la D pour emprunter une piste qui conduit en descente vers le SW jusqu'à une route goudronnée (20mn, 50m, arrêt de bus « Les Olives »). On traverse la route pour poursuivre tout droit dans le sillon de la canalisation de gaz puis on franchit la ligne SNCF Miramas - Marseille par un tunnel sous les voies. Une fois de l'autre côté, on tombe sur un carrefour de pistes à l'aplomb de la raffinerie. On incline à G pour franchir une barrière qui donne accès à une piste (privée...?) qui suit en contrebas du talus la voie ferrée en direction du S au cœur de la pinède. A la fourche de pistes, on reste sur la G pour dépasser un château ruiné puis, dans le virage à droite qui suit, on laisse la piste pour suivre une trace qui s'élève tout droit et permet de franchir le talus permettant juste derrière de retrouver une piste forestière que l'on suit sur la D (20mn, 30m). On sort de l'enceinte (privée...?) en franchissant un portail pour disposer d'une vue imprenable sur les cheminées de la centrale électrique au gaz des Laurons.

La centrale électrique au gaz de Ponteau

On poursuit toujours au S sur une piste stabilisée puis sur le goudron avant de venir buter sur le thalweg de la rivière du coin, je dirais même un fleuve puisqu'il se jette dans la mer..., la Réraille. La route goudronnée que l'on suit à présent passe sous un viaduc et vient se joindre à celle qui dessert le hameau de Boutier. On l'emprunte à D pour repasser sous une arche du viaduc après que l'on ait traversé la rivière. Au niveau de l'entrée principale de la centrale électrique, on voit arriver de la gauche le GR51 et ses marques blanches et rouges (mais que fait-il donc là ? Sur le portail IGN, le sentier des « Balcons de la Méditerranée » arrivant de Menton ne devrait pas dépasser Marseille...). Il va devenir notre fil conducteur (parfois avec quelques incartades en bleu...) jusqu'à la fin de notre périple à Niolon d'ici deux jours.

L'anse de Bonnieu

On suit donc le balisage du GR51 pour traverser le hameau des Laurons et atteindre la mer (ça tombe bien puisque le but de cette randonnée est de suivre le sentier littoral de la Côte Bleue...!). Et la mer va être quasiment omniprésente à notre droite... On poursuit le long du rivage (25mn, 10m) pour contourner l'anse des Laurons, ce mouillage bien protégé des courants marins fut un port de la Rome antique. Le GR quitte le goudron pour suivre le bord de mer et franchir une épaule rocheuse coiffée d'un blockhaus (allemand, de la dernière guerre...) qui permet de déboucher sur l'anse de Bonnieu. Côté S, le GR squeeze le contournement de la pointe éponyme pour couper par la pinède en suivant un balisage bleu intermittent. Au niveau d'un nouveau blockhaus, on néglige de tourner à gauche comme c'est indiqué sur le terrain mais on va tout droit vers le S sans balisage. Très peu de temps après, on retrouve les marques bleues... Une fois que l'on sort à découvert, on va laisser le chemin que l'on suit et qui semble remonter vers une bâtisse plantée au sommet d'un mamelon pour descendre franchement sur la D rejoindre un large chemin piétonnier en bordure de la mer par une draille tracée dans la garrigue (45mn, 5m).

Coucher de soleil sur les carrières de Carro

C'est un sentier découverte admirablement bien commenté. On le suit sur la G (sans faire le détour par la pointe rocheuse...) avant de retrouver le balisage du GR51 au niveau du parking automobile qui précède l'arrivée sur le port de Carro (10mn, 5m). On contourne le bassin avant de se retrouver au niveau d'une petite anse disposant d'une mini-plage de sable fin. Alors que l'on est en train de contourner la pointe de Baou Tailla, le GR reste en contrebas de la route et traverse les anciennes carrières de calcaire coquillé rose tendre dont les pierres extraites ont servi à l'édification de nombreux bâtiments de la ville de Marseille jusqu'à la fin du XIXème siècle (on verra d'autres sites d'extraction lors de l'étape suivante...). On débouche sur un belvédère (30mn, 25m) qui « domine » la plage du Verdon, belvédère duquel on descend par quelques marches pour laisser le GR51 se poursuivre vers le cap Couronne (mais c'est pour demain...).

L'anse du Verdon à Carro

Aujourd'hui, on va tourner le dos à la mer et on remonte le vallon qui s'ouvre vers le N pour rejoindre l'entrée du parking automobile. Ensuite, on incline sur la D pour emprunter deux séries d'escaliers qui conduisent au belvédère du Baou. On suit la rue à G avant d'incliner devant le square dans la Rue des Écoles et déboucher dans l'Avenue des Vauclusiens. A D jusqu'à l'église Saint-Jean-Baptiste (visite possible, noter à l'extérieur et à la base du clocher les marques laissées par les tailleurs (ou traceurs...) de pierre, puis remontée de l'Avenue Olivier Griscelli (boulangerie, supérette, bar). Après 100m, on tourne sur la G pour rejoindre la gare SNCF de La Couronne-Carro (ligne Miramas - Marseille) à 45m d'altitude. Retour en train à la gare de Martigues-Lavéra par le train.

Jour 2 : Gare de La Couronne-Carro - Gare de Carry-le-Rouet

4h / 15kms / +200m / -180m.
Diaporama De la gare SNCF à 45m d'altitude, on remonte vers l'Avenue Olivier Griscelli que l'on emprunte vers la D (bar, boulangerie, supérette) pour atteindre le chevet de l'église Saint-Jean-Baptiste. On traverse le carrefour de routes pour poursuivre tout droit au S vers le Sémaphore sur le Chemin éponyme. A l'approche du sémaphore, le Chemin incline sur la D (ne pas emprunter la route en descente...) pour passer au pied du bâtiment et atteindre le parking de la Pointe Riche.

L'anse du Verdon vue depuis la Pointe Riche

A D pour descendre par une série d'escaliers en direction de la plage du Verdon au bord de laquelle on retrouve les marques blanches et rouges du GR51 laissé la veille. A G toute pour un parcours un peu chaotique et pas entretenu une dizaine de mètres au-dessus de la mer. Une centaine de mètres plus avant, on retrouve des conditions de marche plus acceptables pour rejoindre le phare. Ici, comme hier, on retrouve des restes des carrières de calcaire coquillé rose tendre en contrebas du plateau sur lequel on évolue. On découvre au sol pas mal d'ornières creusées dans le sol. Celles-ci correspondent au passage des lourds chariots qui convoyaient les rochers extraits.

Les carrières de la Couronne Vieille

Les balisages rouge-blanc et bleu conduisent au pied du phare de Cap Couronne et au-delà jusqu'à l'anse de Couronne Vieille (30mn, 5m). On suit le rivage pour rejoindre de l'autre côté la Pointe de l'Arquet sur laquelle sont encore présents des vestiges de l'habitat gaulois daté du VIème siècle av. J-C !

Les ruines du village gaulois à l'entrée de l'anse de la Beaumaderie

Puis on traverse longitudinalement la pelouse de la Beaumaderie à l'herbe rase, conséquence de la puissance des rafales du vent marin. On descend traverser la plage au fond de l'anse de Sainte-Croix avant de remonter sur le plateau et rejoindre la chapelle éponyme (40mn, 15m). Au-delà, on franchit une butte plantée de pins tordus, laquelle donne accès à une prairie (blockhaus de la dernière guerre) puis à une côte rocheuse détritique qui se termine au port des Tamaris (20mn, 5m). Là encore, il y a de nombreux vestiges de maisons composant les villages gaulois. On aborde par la suite la très minérale anse de Boumandariel, dernière portion de côte sauvage avant de retrouver le tissu urbain de Sausset-les-Pins. On rejoint l'entrée du parking automobile puis on en suit la route d'accès en longeant une roselière (une zone de marais humide où les roseaux sont en nombre...).

La roselière du Grand Vallat

Lorsque cette route rejoint la RD49, on incline à D pour suivre sur 2kms une « allée piétonnière » isolée de la route goudronnée jusqu'à atteindre l'entrée de Sausset-les-Pins. Un peu plus loin, on atteint la jetée du port de plaisance (1h05, 5m). Au carrefour de la RD49 et de la RD5 (bar, restaurants), les marques du GR51 nous conduisent vers l'E à suivre la jetée du port de plaisance et à se retrouver sur la grande avenue du bord de plage.

Le port de Sausset-les-Pins

On avance sur le trottoir de la Promenade de la Corniche avec à l'horizon la ville de Marseille dominée par les blanches falaises des Calanques (Puget, Marseilleveyre, Grande Candelle, Rocher des Goudes, etc.). Après le parcours de la Corniche, c'est une portion « aveugle » qui nous attend puisqu'aucun accès à la mer n'est possible du fait de l'enchaînement des propriétés privatives. Ce n'est qu'en arrivant à l'entrée de Carry-le-Rouet que l'on retrouve de la vue et avec le sentier littoral qui redevient une réalité.

La Corniche de Sausset-les-Pins

A la plage des Baumettes, on s'engage à D sur un beau sentier qui conduit à la calanque de la Tuilière (50mn, 5m). Au-delà, c'est un parcours en up / down qui permet de rejoindre la vigie à l'entrée du port de Carry-le-Rouet. Par une allée qui longe la base d'une falaise détritique jaunâtre (et au pied de la propriété de feu Fernandel), on rejoint le port (20mn, 5m, tous commerces). On laisse à ce moment les marques du GR51 se poursuivre vers l'E mais, pour aujourd'hui, on va passer devant le casino Barrière avant d'emprunter à G l'avenue qui remonte vers la gare SNCF située dans les hauteurs de la ville, avenue prolongée par une allée piétonne (10mn, 25m, ligne Miramas - Marseille) pour rentrer par le train à notre « camp de base »...

Sur la jetée du port de Carry-le-Rouet

Jour 3 : Gare de Carry-le-Rouet - Gare de Niolon

4h / 15kms / +200m / -200m.
Diaporama En sortant de la gare, on suit sur 50m à D la route avant de la traverser et s'engager vers le S sur l'allée piétonnière qui permet de rejoindre la jetée du port du côté du casino Barrière (10mn, 5m). On y retrouve les marques rouges et blanches du GR51 que l'on suit sur la G. Après 100m, on quitte déjà le rivage pour s'élever sur la colline et atteindre la calanque du Cap Rousset. Au-delà, le GR pénètre dans une propriété privée et très vite revient par une allée bétonnée suivre le rivage. Au cœur du lotissement du Cap Rousset, on se fend d'un petit A/R sur la D pour jeter un coup d’œil sur le panorama qui englobe la rade de Marseille dominée par les Calanques avec le Puget, la Grande Candelle, Marseilleveyre et le Rocher des Goudes.

Les Calanques au second plan du Cap Rousset

De retour à la sortie de l'allée bétonnée on poursuit tout droit vers l'E pour rejoindre au bout d'une centaine de mètres l'entrée d'un chemin bétonné qui permet de descendre jusqu'à une calanque. Une fois encore, on repart dos à la mer pour suivre une route tracée au-dessus (40mn, 25m). A D pour descendre quelques lacets de la route d'accès au « Hameau du Grand Large » avant de remonter sous les pins longer la RD5 et squeezer la Pointe de Barqueroute. On atteint directement le port du Rouet puis la plage.

Le port du Rouet

A l'E, on pénètre dans une propriété privée pour grimper en direction de la chapelle du Rouet. Sur la plateforme où le GR incline sur la gauche (c'est pour la suite...), on emprunte la série d'escaliers à main D pour accéder à la plateforme plantée de pins sur laquelle Notre-Dame du Rouet a été érigée (35mn, 50m, belvédère sur le port du Rouet à l'W et sur l'enfilade de la Côte Bleue vers l'E). Retour sur la plateforme goudronnée en contrebas de la chapelle pour reprendre le fil du GR51 légèrement sur la D dans une portion nettement moins urbanisée, enfin... ! On descend longer la voie ferrée sur le sentier des douaniers.

Vue sur le viaduc qui enjambe la calanque des Eaux Salées

On atteint la RD de la calanque des Eaux Salées (10mn, 35m) puis on descend par un escalier en forte déclivité pour passer sous une des arches du viaduc, traverser la calanque et remonter en face par un escalier non moins pentu, mais là, en montée... On franchit une petite épaule rocheuse et nous voici à redescendre vers une petite calanque en préambule à l'arrivée dans celle, beaucoup plus large, dite du Puits. Le GR l'évite en restant à hauteur et rejoint directement la Madrague de Gignac avant d'atteindre le port de la Redonne (40mn, 5m, bus C6, gare SNCF, bar, restaurant).

Le port de la Redonne

Le GR se poursuit à l'E. On franchit la pointe par le haut puis on passe au-dessus de la calanque des Anthénors. C'est à partir d'ici que l'on s'engage sur la portion la plus sauvage de l'itinéraire ! Par un sentier-balcon on rejoint la calanque des Figuières pour une grosse montée sur le goudron qui permet de franchir une épaule derrière laquelle on descend vers Méjean. D'abord la calanque du Petit Méjean avant de rejoindre celle du Grand Méjean (45mn, 5m).

Au-dessus de la calanque du Grand Méjean

Au-delà, le sentier tracé au-dessus de l'eau devient empierré et chaotique. On évolue à flanc d'un coteau rocheux redressé en up / down prononcé jusqu'à croiser l'île de l'Erévine. Tout au long du chemin, on dispose d'une belle vue sur la rade de Marseille avec en arrière-plan les reliefs des Calanques qui deviennent de plus en plus nets au fur et à mesure que l'on s'en approche et que le soleil progresse vers l'occident...

En vue de l'île de l'Erevine

Puis le sentier devient plus praticable pour traverser la voie ferrée sur un pont (40mn, 60m). On longe la ligne de chemin de fer en up / down pour passer dans un tunnel creusé dans la falaise avant de la franchir en remontant en RG du vallon de l'Erévine en passant sous une arche du viaduc (10mn, 30m, possibilité lorsque l'on se trouve dans le creux du vallon de suivre ce vallon vers le N pour rejoindre Niolon via le fort érigé à 200m d'altitude au-dessus de la mer). On poursuit sur un sentier rocailleux au calcaire très patiné par les nombreux passages de randonneurs (on a perdu le balisage blanc-rouge, il ne reste plus que le bleu...).

En vue du Rocher du Moulon

On atteint bientôt le Rocher du Moulon, une presqu'île, qui annonce la dernière « ligne droite » pour arriver à Niolon en traversant la calanque du Jonquier avant de traverser un pertuis rocheux (50mn, 40m) où l'on retrouve le sentier qui descend du fort (balisage jaune). On poursuit vers l'E avec le balisage bleu jusqu'à atteindre dans les hauteurs du village la gare SNCF (20mn, 40m, ligne Miramas - Marseille) pour rentrer par le train à notre « camp de base »....

A l'approche de Niolon

12h15 de marche / 42kms / +900m / -880m.

Relevés de terrain en janvier 2024