Sur place

Comment y aller ?

 

En voiture :
- de l’ouest de la France, par la route ou l’autoroute jusqu’à Lyon, puis Grenoble par la A43 et l’A48, la RN91 jusqu’au barrage du lac du Chambon et la RD213 jusqu’à Bons de Mont-de-Lans.
- de l’est, depuis l’Italie par exemple, col de Montgenèvre, Briançon, la RN91 et le col du Lautaret jusqu’au barrage du lac du Chambon.
- du nord, en venant de la Maurienne, par les cols du Télégraphe, Valloire et le col du Galibier.
- du sud, au choix en passant par Grenoble ou Briançon.

Par la SNCF, gare TGV de Grenoble et autocars de liaison VFD entre Grenoble et Briançon (2 départs en été), arrêt au barrage du Chambon.

En avion, les cars VFD viennent de mettre en œuvre une ligne 2h garanties entre Genève et Grenoble.

Logement et nourriture

Le circuit est construit de manière à proposer des étapes de refuge en refuge (ou gîtes d’étapes dans les vallées). Il a été pensé pour que le randonneur puisse se ravitailler tous les cinq jours (Venosc, La Chapelle-en-Valgaudemar, Ailefroide, Le Monetier, Le Chazelet) pour les pique-niques du midi. Le soir, ½ pension systématique dans les refuges ce qui assure d’un repas roboratif chaque jour. Les gardiens proposent aussi des pique-niques si vous rechignez à porter quelques vivres pour le midi… Pensez à réserver à l’avance même si la capacité des gîtes est convenable. N’oubliez pas de prévenir à l’avance le gardien lors d’une annulation ou d’un retard (le téléphone portable fonctionne presque partout, vous n’auriez aucune excuse…).

Il y a de l’eau un peu partout en montagne. C’est une région d’élevage ou la faune sauvage est très présente. Bien qu’il y ait nombre de sources et de fontaines dans les alpages, il est conseillé de mettre des pastilles purifiantes si vous devez prendre de l’eau ailleurs.

Le refuge Adèle Planchard sur la VN de la Pte Brevoort

Points d'intérêt

C’est un tour de l’Oisans original et assez complet jouant avec les tracés des GR54 et GR50 (balisage blanc rouge) mais proposant également des variantes intéressantes, sur sentier bien tracé et la plupart du temps balisé (traces de peinture ou cairns). Vous parcourrez de nombreux sites sauvages où la faune semble moins présente qu’en Vanoise par exemple, mais si vous prenez le temps d’observer minutieusement le paysage, vos yeux pourront discerner assurément quelque chamois ou bouquetin accroché à la paroi ou broutant tranquillement dans une pelouse à quelques centaines de mètres de vous. Côté montagne, mise à part la haute vallée du Vénéon que vous dominerez du haut du sommet du Gioberney et dans laquelle nous ne mettons pas les pieds (dommage dirons-nous mais on fait un tour et pas une pénétration au cœur d’un massif !), vous pourrez contempler pratiquement au moins une fois toutes les montagnes du Parc National des Ecrins et nombre d’autres alentours. Qui sait, la typologie rocheuse du coin vous plaira-t-elle tant que vous n’hésiterez pas à revenir l’année suivante pour partir à la découverte d’autres sentiers d’altitude (randonnée ou alpinisme), accompagné ou non d’un guide, en tout cas un personnage qui saura mieux que quiconque vous présenter le pays dans lequel il vit.

Et pour aller plus loin...

Si vous revenez sur place une année suivante, envisagez d’explorer la vallée du Vénéon jusqu’à la Bérarde. Ce minuscule hameau de bout de route est le camp de base pour de nombreuses marches à la journée vers les refuges de la Pilatte, de Temple-Ecrins, du Châtelleret, du Promontoire ou le belvédère de la Tête de la Maye… Vous pouvez aussi envisager sur place deux ou trois courses faciles alentours, avec guide bien sûr, comme tenter l’ascension et pourquoi pas la traversée des Têtes du Replat, le Râteau E, le pic Coolidge ou les Bœufs Rouges. Et en redescendant la vallée, ne négligez pas d’aller explorer les vallons de la Lavey, du Soreiller dans lequel trône la Dibona et celui de la Selle pour le bel ensemble que composent les Têtes du Replat en face N. Comme je vous l’ai proposé dans ce topo, composez vous-même votre itinéraire un peu plus ardu (demandez l’assistance d’un guide ou d’un accompagnateur) et enchaînez les étapes qui, en franchissant les cols du Sélé, de la Temple, du Monetier, de Casse Déserte ou du Clot des Cavales, cela vous permettra de réaliser un circuit en haute montagne à nul autre pareil tutoyant des sommets prestigieux sans difficulté insurmontable au randonneur aguerri. Vous avez réussi à suivre le circuit que je vous avais proposé ? Eh bien maintenant n’hésitez plus à entrer dans ce massif aux mille facettes et au cœur grand comme ça, il ne demande qu’à vous accueillir au plus profond de lui-même…

 

La Barre des Ecrins vue depuis le refuge Adèle Planchard