Préparatifs

Documentation et cartographie

Sur place, vous n’aurez besoin que de deux cartes IGN au 1/25000e : 3235 OT et 3236 OT. Elles couvrent l’intégralité du circuit et sont indispensables. Le topo-guide de la FFRP « Tours et traversées dans le Vercors, le Diois et les Baronnies » (ref : 904) est utile mais attention de bien se munir de la 3e édition car de nombreuses mises à jour ont été effectuées sur les adresses et téléphones de gîtes. Côté thématique, il recèle de nombreuses informations et vous donnera sûrement envie de découvrir d’autres coins dans cette région communément appelée le « Midi moins le quart »… Un autre guide de poche, plus récent et uniquement consacré au Vercors, « GTV - Les Grandes Traversées du Vercors (à pied) » (ed. Glénat) n’est pas indispensable du fait que le balisage est excellemment bien fait et qu’il y a des indications sur de nombreux panneaux à chaque carrefour de sentiers.

En complément de votre randonnée (avant ou après), vous pouvez vous connecter sur le site officiel du Parc National Régional du Vercors. C’est un suberbe site web qui vous présentera bien des aspects de la région que vous allez traverser (historique, géographique et pratique). De création plus récente, le site de la Grande Traversée du Vercors vous donnera une foule de renseignements pratiques et entre autres l’état des sources.

Equipement

Côté équipement, privilégiez les systèmes trois couches, ainsi que de très bonnes chaussures de rando. Aucun passage technique nécessitant un équipement spécial (crampons, piolet, corde…). Si vous êtes un adepte des bâtons de marche, ils pourront soulager vos genoux lors des nombreuses descentes et vous aider à passer quelques portions de lapiaz, très glissants après la pluie ou le matin avec la présence de rosée. Gare !

Un sac à dos de 50 litres dans lequel vous disposerez au moins d’un duvet (nuit dans les cabanes ou les gîtes d’étape ne disposant pas de couvertures), de plusieurs gourdes ou d’une outre, d’une gamelle, d’un bol et d’un verre. Ne pas oublier une sangle et un mousqueton pour accrocher la réserve de nourriture à une des poutres des refuges, ceux-ci étant colonisés à longueur d’année par un habitant « sympathique » : le loir. Eh bien, je peux vous le dire, ça fait des ravages !

La cabane de l'Aiguillette au S du Grand-Veymont

Quand partir ?

De mi-mai à fin octobre. Attention ! Les sources ne sont pas pléthore même en pleine saison.