Sur place
Comment y aller ?
Toutes les grandes agglomérations de la première partie du circuit sont accessibles en train avec la présence de la ligne TER Lyon - Belfort. Lorsque l'on s'oriente vers l'E, on trouvera encore des trains sur la ligne TER vers la Suisse et aussi des dessertes en autocar gérées par le service régional Mobigo.
Logement et nourriture
Le circuit proposé alterne passages en gîte d’étape, fermes-auberges, chambres d'hôtes ou petits hôtels. Bien entendu, vous pouvez composer vos étapes différemment (plus ou moins longues) et disposer de la qualité d’hébergement que vous recherchez.
La nourriture locale fait la part belle au porc sous toutes ses formes mais principalement salaisons avec les saucisses de Montbéliard ou de Morteau. Le fromage est présent partout avec le Morbier dans la première partie et les déclinaisons de comtés de tout âge dans la deuxième partie. Et, comme vous allez traverser les vignobles emblématiques de cette région, n'hésitez pas aux étapes à vous familiariser (pour ceux qui le se sont pas encore...) avec ces vins au caractère bien trempé.
Points d'intérêt
A chaque portion de l'Echappée Jurassienne ses centres d'intérêt :
- Tout d'abord les forêts, qui par leur profusion en bois, ont permis l'exploitation du sel ignigène (chauffer l'eau saumâtre pour garder le sel...)
- L'exploitation du sel entre Arc-et-Senans et Salins-les-Bains (avec 2 visites hyper interessantes pour connaître les mécanismes de transformation mais aussi la vie autour)
- A partir de Salins-les-Bains (coteau de Chamoz) mais plus sûrement Montigny-lès-Arsures, on va traverser la région vinicole du Jura (Arbois, Château-Châlon, Saint-Lothain, Arlay, etc.) où l'on pourra découvrir la beauté, si, si, et la saveur des fameux vins jaunes à base du cépage savagnin élevés sous voile (arrêtez-vous dans une des propriétés pour une découverte oenologique avec un viticulteur !) mais également les chardonnays qui se sont admirablement adaptés au terroir sans oublier les rouges, pinot, trousseau et poulsard, très légers, gouleyants et rafraîchissants. Et finissez par le macvin.
- A Lons-le-Saulnier, après avoir rendu visite au musée de La Vache Qui Rit (c'est ici qu'elle a été créée et encore aujourd'hui partiellement élaborée), vous vous dirigerez vers l'Orient pour rejoindre Les Rousses en traversant une zone qui alterne les reculées, les lacs et les cascades. Un régal !
- Les derniers jours de cette liaison pédestre feront parcours commun avec le GR5 qui avait servi de fil conducteur au précédent topo de La traversée du Jura.
Bon ! Je me suis laissé emporter... Les paysages sont superbes à la fin du printemps et à l'automne (lorsque les vignes commencent à jaunir puis rougir, ça y est c'est reparti...) et c'est un réel bonheur de parcourir plaines, coteaux, crêtes, bois et vallons pour une expérience multi-sensorielle assez différente de celle que l'on peut retirer de La traversée du Jura, plus montagneuse mais complémentaire.
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