Préparatifs

Documentation et cartographie

Les cartes topographiques (erreurs à gogo) :
- La carte Himalayan Map House NP109 au 1/150000e (et double face plastifiée s’il vous plaît...) est la moins mauvaise de toutes.
- Les cartes au 1/50000e (ou 1/25000e) établies sur la base des fonds de plans finlandais et que l’on peut trouver à Katmandou du côté de New Baneswor à 250m à l’W de l’Everest Hotel à la boutique Maps of Nepal. Pour ce trek, vous pourrez avoir besoin des feuilles au 1/50000e suivantes : 2981-03, 2981-04 et 3081-15. A Rs200 la feuille, vous avez un fond de plan de superbe qualité. Restent que les chemins tracés en rouge ne sont pas des plus précis, précis...

Quant aux ouvrages papier sur la région, ça n'existe tout simplement PAS...!

Encadrement et équipement

Ce trek a été réalisé en équipe légère avec le support des équipes de Dhane Gurung, le directeur de l'agence Happy Yeti de Kathmandu. Le sirdar était Mane Gurung et les deux porteurs Keshap Gurung et Yangkap Lama. Ce dernier habitant dans la région de Simikot nous a guidé sur ces sentiers peu parcourus par les touristes (voire pas du tout...).

L’altitude maximale atteinte lors de ce trek ne dépasse pas les 4700m : il y a donc à redouter des effets du MAM, certaines personnes puissent être touchées dès 3500m. Prêter une attention particulière à faire une montée progressive vers le Sakya Lagna. Et bistarebistare… Côté équipement, privilégiez les systèmes trois couches ainsi que de bonnes chaussures de rando. On peut réaliser le trek en chaussures à tige basse. N’oubliez pas de glisser dans votre sac des chaussures pour traverser les rivières et marcher sur les galets. Les bâtons de marche pourront vous sécuriser sur des sentiers balcons. Prévoir un sac à dos pour vos affaires de la journée, plusieurs gourdes d'eau (il faut beaucoup s'hydrater à ces altitudes) et un sac marin pour le reste. Et lorsque vous montez en altitude n’oubliez pas de toujours avoir à portée de main le trio « chaleur garantie » comprenant gants, bonnets (ou encore mieux cagoule enveloppant le visage et le cou) et chaussettes : protéger les extrémités, c'est empêcher le refroidissement de s'opérer et la sanction immédiate du mal de tête de se déclencher.

Pour ce trek, il ne faut pas compter sur la présence de lodges. Seulement des "hôtels" très simples aux étapes et il est conseillé de disposer d'une tente. L’électricité est présente nulle part et il est donc impossible de recharger ses batteries d’équipements électroniques. Soyez donc prévoyants ! Une possibilité est l’utilisation d’un système solaire attaché sur votre sac (ou que vous déployez le midi au moment du lunch) et qui recharge une batterie tampon, ça fonctionne vraiment bien (ex : panneau MyMobilePower 20w associé à une batterie Tekkeon 3450). Attention toutefois au phénomène de décharge de certains types de batteries lorsqu’il fait froid.

Quant au mobile GSM, il est présent au tout début à Simikot (NTC en 4G) et à la toute fin à Khangelgaon avec roaming.

Quand partir ?

Du fait du régime de moussons auquel le pays est soumis, les deux saisons de trek au Népal sont généralement le printemps (mi-mars à mi-mai) et l'automne (mi-octobre à mi-décembre) mais nul n'est à l'abri d'une queue de mousson ou d’un hiver précoce qui dérègle les statistiques... Et puis il y a ces fameux flux d’ouest qui viennent se glisser derrière la barrière de l’Himalaya et bloqués par le froid intense qui règne sur les plateaux tibétains : ceux-ci, lorsqu’ils arrivent, vous gâchent votre trek d’abord en empêchant toute velléité d’atterrissage d’un avion à Simikot. A côté de cela, n’espérez pas voir grand-chose car le plafond nuageux est bas, très bas même... Mais cela ne se produit que très rarement, heureusement !

 

Retour sur le topo