atlas

  • Les cahiers de l'Âne

    Je ne vous en ai pas parlé avant mais je "collabore" avec un magazine bimensuel consacré strictement aux ânes et aux mules. Il s'appelle Les cahiers de l'Âne et doit compter pas mal d'abonnés et de lecteurs car le numéro 90 est actuellement en kiosque (sans calculette, à 6 numéros par an puisque bimensuel, ça fait 15 ans de parutions, non ?). Sans exagérer, c'est une publication bien intéressante pour les amis de ces bêtes (mais pas seulement...) avec une foultitude d'articles concernant ces animaux (santé, psychologie eh oui, nourriture, maladies, etc.). Une grande part de la publication est consacrée aux retours d'expérience sur le terrain (entre autres, numéro après numéro, est présenté un voyage au long cours vers Compostelle avec des ânes). Et, bien entendu, c'est là que je pouvais intervenir...

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  • GTAM n°5, le diaporama...

    J'ai profité du temps libre dont je disposais entre mes deux bambées au Ladakh et au Népal pour insérer sur le site les diaporamas qui illustrent le jour par jour du topo Haut-Atlas - GTAM n°5 De Talmakant à Imlil. Au retour de la traversée des crêtes du Haut-Atlas, j'étais descendu depuis Imlil jusqu'à Marrakech et, oubliant un moment la phobie que je ressens pour cette ville, je souhaitais ardemment retourner visiter le Jardin Majorelle. Cela faisait 7 ans que je n'y avais pas remis les pieds... Des amis m'avaient informé qu'un musée berbère venait d'être inauguré et qu'il recelait de très belles pièces artisanales et entres autres une exceptionnelle collection de fibules et de bijoux berbères. Il est vrai que ce petit musée très bien agencé contient des pièces d'un exceptionnelle richesse. Malheureusement les photos sont interdites à l'intérieur mais je peux attester de la qualité des items exposés. Voici un lien qui permettra de vous en faire une idée plus précise. Et le diaporama des photos prises à l'extérieur (celui de juin 2013) devrait à lui seul vous inciter à la curiosité pour sortir de la place Jemaa el Fna (un véritable aimant) et aller fouler les allées proprettes dessinées sous les frondaisons rafraichissantes du Jardin Majorelle, c'est à deux pas de la médina au nord de la place Bab Doukala.

    Jardins Majorelle (Marrakech)

  • Salon du Randonneur 2015 à Lyon

    Salon randonneur lyon 2

    Bonjour à tous mes fidèles lecteurs,

    Je serai présent au Salon du Randonneur à Lyon, évènement qui se tient chaque année dans la "capitale des Gaules". En 2015, il se déroule du 20 au 22 mars au Palais des Congrès (à proximité du Parc de la Tête d’or). L'Office du Tourisme marocain m'a gentiment proposé de compléter leur équipe d'accueil sur place. Si vous désirez me rencontrer, j'ai prévu d'être présent toute la journée du dimanche 22 mars mais il est bien possible que j'y aille faire un tour le vendredi ou le samedi aussi, tout dépendra de la météo lyonnaise : s'il fait beau, je partirai à la découverte des sympathiques quartiers entre Saône et Rhône, sinon, je viendrai me mettre à l'abri...

    N'hésitez pas à venir me rencontrer sur place (c'est encore mieux si vous me passez un petit mail avant, histoire de réserver un créneau). Vous pourrez me trouver sur le stand du Maroc et cela pourra être une excellente occasion d'échanger sur vos projets de treks, au Maroc bien évidemment, mais pas seulement : je répondrai volontiers à toutes vos questions sur le Népal, le Ladakh, l'île de la Réunion ou même l'Europe...

    Enfin, je pourrai dédicacer sur place l'exemplaire de l'ouvrage "Grandes traversées GTAM - Haut-Atlas marocain" que vous aurez préalablement acquis en librairie (voir le précédent billet de blog sur le sujet). Au cas où vous n'en posséderiez pas déjà un, je disposerai de quelques exemplaires avec moi que je pourrai vous céder à un prix spécial salon, 25€ au lieu de 29€70.

    A très bientôt !

    Pierre

    Salon rando lyon 2015 bq2

  • Grandes traversées GTAM

    Grandes traversées GTAM (Persée éditions)

    Dans une version au format guide de trekking à glisser dans son sac à dos pour une utilisation sur le terrain, il dispose par rapport à la version précédente des dernières corrections sur les itinéraires et de la présence du dernier opus, la GTAM n°5 de Talmakant à Imlil, qui s'en va explorer crêtes et sommets et remonte la vallée de l'assif Tafklast pour rejoindre le Toubkal par un itinéraire totalement abandonné aujourd'hui par les touristes, je veux parler du tizi n'Ouagane. Le jour par jour de chacune des GTAM est illustré de cartes topographiques qui seront, à n'en point douter, d'une aide précieuse sur le terrain (non, non, c'est vrai...).

    L’ouvrage que vous aurez entre les mains une fois que vous vous le serez procuré se propose de vous faire découvrir le haut-Atlas marocain au travers de 5 circuits de trekking d’un niveau technique modéré et d’une durée de 20 jours chacun. Ils parcourent la montagne en empruntant les sentiers historiques inter-villages et parfois quelques traces de chèvres sur des crêtes débonnaires. Entre Midelt et l’Atlantique, soit la traversée intégrale du haut-Atlas marocain, ce sont plus de 1000 kms d’itinéraires qui sont décrits représentant de l’ordre de 500 heures de marche, chacune des portions pouvant être réalisée indépendamment l’une de l’autre, en autonomie ou en accompagnement muletier (et c’est vraiment ce qu’il y a de plus sympa !). Je vous y emmène. Alors, bon voyage !

    Depuis octobre 2014, on le trouvait en librairie... A présent les éditions Persée l'ont retiré de leur catalogue mais je dispose encore de quelques exemplaires que je peux vous céder au prix de 30€ franco de port (France métropolitaine et Corse), 40€ franco de port (Europe continentale et DOM-TOM) et 50€ franco de port pour le reste du Monde. Il ne vous reste plus qu'à cliquer sur le bandeau ci-dessous :

    Commander l'album

    Attention En relisant le livre, bien des mois après sa création, j'ai pu constater que mon alimètre s'était dérèglé d'une centaine de mètres vers le haut lors de l'exécution de la GTAM n°5 entre Ijoukak et le tizi n'Ouagane. Si j'ai pu corriger le texte sur le site web, il en va tout autrement sur le papier ("verba volant, scripta manent" disaient les Romains...). Vous pouvez par vous-même effectuer les corrections à la main en minorant toutes les altitudes de 100 mètres. Autrement, vous pouvez télécharger le correctif en PDF ici :  Pdf image 1 corrections.pdf et l'insérer en lieu et place dans le livre. Merci de votre compréhension.

  • [Maroc] Haute Route n°4

    Voilà pratiquement un mois que je suis revenu de cette escapade sur les crêtes du haut-Atlas occidental et je m'aperçois que je n'en ai pas beaucoup fait mention. Il est vrai que je suis parti de suite passer une semaine au bord de la Grande Bleue à Toulon (une nouvelle balade dans les Calanques) puis j'ai enchaîné de suite sur le tour de la Vallée de Chevreuse sur le week-end de l'Ascension... Mais revenons sur la montagne marocaine : cette virée sur les crêtes en autonomie, j'en rêvais depuis 2 ans, au moment où je m'étais rendu dans le coin lors de la GTAM4 et une autre fois l'année dernière lors du passage avec M'hamed alors que nous essayions de décrypter un itinéraire muletier dans cette région et qui s'est révélé devenir la GTAM5.

    Le tizi n'Louez au pied du Djbel Erdouz

    Pour ce cru du printemps 2014, l'accomplissement d'une haute-route, la quatrième du nom (car venant chronologiquement après les 3 premières Alpi-Toubkal 1, 2 et 3), M'hamed était de la partie, bien sûr, mais avec Martial et Pierre (qui m'avaient accompagnés sur la Kora du Dhaulagiri l'automne dernier) et trois "petits" petits nouveaux : Marielle et Yannick (arrivant de Chambéry avec une solide expérience des raids montagnards de ce genre) et puis Claude, résidant dans la Beauce et qui s'essayait sur ce genre de parcours sur les "injonctions" de Martial, son ancien collègue de travail. Seule possibilité d'avancer : être en autonomie avec 6 jours de nourriture dans le sac pour atteindre Arg, un village situé aux 2/3 du parcours et dans lequel on avait prévu de faire déposer chez l'habitant un ravitaillement.

                                                                                                                                                          Ijoukak (photo M.L-F)

    Tout avait bien commencé et les camarades de route qui ne connaissaient pas encore l'accueil berbère ont été enchantés par la soirée que nous avons passée au gîte d'Ijoukak, chez El Mahjoub. Mais, pour Claude, la balade pourtant commencée positivement s'est arrêtée brutalement à la descente du Gourza, dès le 3eme jour, en raison d'un oedème laryngé qui s'est sûrement déclenché du fait d'une montée trop rapide de 1000 à 3300m, en deux jours seulement. A 4000, 5000 ou 6000m, OK ! Mais là c'est la toute première fois que je suis confronté à ce problème à une aussi "basse" altitude... Plus de peur que de mal : du bivouac sous le tizi n'Ouddif, Claude, accompagné de Martial, a pu redescendre jusqu'au premier village. Avec l'aide logistique d'El Mahjoub à distance (via le téléphone mobile, eh oui, ça passe quelquefois là-haut...), le rapatriement a pu avoir lieu jusqu'à Marrakech suivi d'un retour fissa sur la France. Pendant cet épisode de 3 jours nous avons poursuivi notre parcours de crêtes, enchaînant les sommets de l'Imlit, du Tameksaout et de l'Erdouz, ascensions entrecoupées de bivouacs exceptionnels, soit dans les hauts vallons où l'on connaissait la présence de sources (merci les repérages des années précédentes !), soit directement sur la crête voire le sommet, à l'Erdouz par exemple, où de beaux névés tardifs nous ont permis de faire fondre la neige et de disposer d'eau pour le bivouac.

    Dans la partie chaotique entre l'Imlit et le tizi Melloult

    Martial se rendra directement à Arg avant de nous rejoindre au cours de notre descente de l'Erdouz et nous finirons tous ensemble (à 5 seulement...) le périple en traversant l'Igdet sous une météo très capricieuse, assez inhabituelle pour un mois de mai. Et comme d'hab', des paysages exceptionnels et de nombreuses rencontres avec les bergers qui traquent les moindres coins de verdure au coeur des vallons minéraux. Tout ça grâce à qui ? M'hamed bien entendu. Avec sa gouaille et sa débrouillardise, que de partages avec les locaux n'avons-nous pas connus... Et même des invitations à venir dormir à la maison avec d'excellents mets, tagines et couscous. La fête quoi ! Je l'ai même affublé d'un surnom : M'hamed "les bons tuyaux" à l'instar de Huggy dans la série TV culte Starsky & Hutch.

    Avis de mauvais temps sur l'Igdet (départ de la descente en biais dans le creux du vallon)

    Le topo [Maroc] Haute-Route n°4 est désormais en ligne. Pour les diaporamas, ils arriveront un peu plus tard (en fait je viens de les mettre en ligne ce 29 août...) et sûrement après le retour de la Grande Traversée du Ladakh n°2, itinéraire alternatif à la Traversée n°1 phagocytée aujourd'hui (pour le bien des habitants) par la piste qui rend désormais cet itinéraire autrefois d'exception bien peu intéressant à présent.

  • Des nouvelles d'Ait Souka

    Quelques nouvelles d'Ait Souka où l'école continue à bien remplir son office. Petit à petit, elle commence à être reconnue par les autorités de la wilaya. La Communauté rurale d'Asni a décidé de prendre en charge le traitement mensuel de l'institutrice. Jusqu'à présent, c'étaient les villageois qui payaient pour que leurs enfants en âge préscolaire puissent être accueillis dans l'école. Meryem, l'institutrice qui officiait depuis l'origine, a été remplacée au cours de l'année 2013 pour cause de mariage et c'est maintenant une autre fille du village, Latifa, qui accueille les bambins. L'association locale du village, aidée depuis l'Europe par "Les amis d'Ait Souka" , a fait installer deux équipements de chauffage au gaz (indispensables pendant les mois d'hiver), a procédé à la décoration de la pièce et au cimentage de l'allée extérieure afin de préserver le carrelage intérieur. Enfin, elle a doté la classe de fournitures scolaires et acheté un lecteur CD. Voici quelques photos en direct de là-bas :

                  

    Vous voulez en savoir plus ? Comment nous aider ? Merci d'avance... Je vous renvoie vers la page principale consacrée au développement d'Ait Souka et sur laquelle vous pourrez apprécier le travail déjà accompli. Vous disposerez également des coordonnées bancaires. Vos dons nous permettront de continuer le travail dans lequel nous nous sommes engagés. Cliquez sur la photo pour accéder au contenu.

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    L'école d'Ait Souka est opérationnelle

  • Les crêtes de l'Atlas occidental

    INSCRIPTIONS CLOSES

    Ca me chatouillait depuis le retour de la GTAM n°5 accomplie avec succès et reliant Talmakant à Imlil ! Lors de nos pérégrinations de vallée en vallée, M'hamed et moi sommes passés par de multiples cols de haute altitude mais nous avions dû squizzer une partie de l'itinéraire à cause de problèmes de ravitaillement. A l'occasion, nous avions une fois encore confirmé de visu que nombre d'itinéraires potentiels qui suivaient les crêtes pouvaient ultérieurement faire l'objet d'un trek d'exception. Pourquoi d'exception ? Parce que ce coup-ci il ne faudra (vraiment) pas envisager compter sur les mules. Elles sont certes très habiles sur les sentiers de toute catégorie mais cet itinéraire enchaînant les crêtes et passant au sommet de plusieurs pics, il faut raison garder et mieux vaut s'en passer. Donc, ce trek, on va se le "faire" à l'ancienne entre le 29 avril et le 11 mai 2014 !

     

    La haute vallée du Nfis

    Avis aux amateurs de trekkings engagés hors des sentiers battus (et même cette fois hors sentier tout court...) ! Regardez bien les paysages traversés lors de la GTAM n°5, ils sont exceptionnels et méritent bien que l'on explore un peu plus profondément cette contrée quasiment délaissée par les tour-opérateurs (et c'est tant mieux d'ailleurs...!).

    Vous pouvez télécharger la fiche du circuit :  Pdf image 1 Les crêtes de l'atlas occidental - v1

  • Et une GTAM de plus, la 5ème

    Eh bien, ce coup-ci, cela n'a pas été qu'une partie de plaisir... Ambitieux certes, le programme initial (découverte d'un itinéraire en autonomie complète avec portage de 20kg pendant 19 jours) s'est révélé incompatible avec les possibilités d'hébergement en montagne. En effet, la désertification de certains hauts vallons de la montagne marocaine s'intensifie et les bergers ne viennent plus qu'en juillet et août, donc personne pour nous recevoir dans les bergeries d'altitude... D'où la nécessité de devoir procéder à des ravitaillements non sollicités sans avoir à "se taper" des +-1500m de dénivelée. Seul palliatif : nous avons donc recomposé, M'hamed et moi, l'itinéraire pour que les charges à porter soient cohérentes avec le terrain et nos possibilités physiques... Oh ! Du programme initial nous n'avons squizzé que la traversée des aretes de l'Igdet et de l'Erdouz (ce sera pour une fois prochaine, Inch'Allah...) et avons sagement franchi un col et remonté une vallée.

    Sur les crêtes entre le tizi n'Tislit et l'Imlit

    Il faut dire que l'ambition affichée n'était pas de composer un itinéraire spécifique en autonomie (ce n'est pas ma tasse de thé, à la menthe bien sur...) mais de concevoir sur des données de terrain exhaustives un itinéraire parallèle à la Grande Traversée GTAM n°4 effectuée à la fin du printemps 2012 et qui utiliserait des sentiers compatibles avec un accompagnement muletier. De ce coté, le pari est gagné : de Talmakant à Imlil, il sera désormais possible sur 3 semaines de temps de suivre ce tracé original un peu plus ardu que les précédents, le sac léger et toute l'intendance des bivouacs sur le dos des mules...

    Coté souvenirs de rencontres, nous avons, durant ces 19 jours de crapahut, croisé nombre de personnes qui se sont pliées en quatre pour nous satisfaire. La marche dans la montagne marocaine est appréciée des locaux qui sont heureux et fiers de rencontrer des personnes qui apprécient leur cadre de vie (et peuvent discuter avec eux de LEUR montagne). Et puis, avec un compagnon de voyage comme M'Hamed, impossible de ne pas etre accueilli les bras ouverts partout où l'on se présente... C'est indubitablement la clef du succès d'une randonnée dans la montagne marocaine : être accompagné d'un berbère qui fera sauter la barrière de la langue et ouvrira toutes les portes.

    M'hamed et Hussein au tizi n'Ouagane

    Quelques souvenirs marquants parmi tant d'autres :
    -  l'accueil de ces gens simples qui n'ont rien (ou très peu...) et qui vous donnent tout : Ahmed à Imi Mgount qui nous prête sa maison, Mohamed Ait Hassoune à Agadir Nfis, Mohamed Jaa à Tannamert,  Brahim Ait Oumrar à Tanzmamen, Hassan Ait Heme aux azibs Agharas qui nous a même accompagné sur le sentier de Tinmal. En dernier lieu, il faut noter qu'Hussein Zaim d'Ait Ayoub, après nous avoir hébergé, s'est offert de nous accompagner avec sa mule jusqu'au refuge du Toubkal ; il y avait 40 ans qu'il n'était pas repassé par le vallon de Tafklast et franchi le tizi n'Ouagane... Séquence émotion !
    -  deux gites d'étape sur le chemin : à Ijoukak, celui d'El Mahjoub, un accompagnateur de montagne marocain fou de VTT et qui connait l'Atlas comme sa poche, et puis celui d'Ahmed Ait Hammou à Ait Souka près d'Imlil, mais celui-là je ne vous le présente plus... Deux endroits de convivialité qu'il ne faut pas rater.
    - et puis comme d'habitude des coups de chance : des gens de rencontre qui nous vantent la beauté de l'accès au plateau du Tichka par le tizi n'Targa (ce qui nous fait dévier avec bonheur de notre route initiale), Hassan qui nous fait découvrir un sentier qui traverse le plateau pour nous rendre dans la vallée du Nfis, El Mahjoub à qui l'on demande s'il ne connaitrait pas un sentier élégant pour rejoindre le tizi n'Iguidi et qui nous guidera par téléphone mobile lors de nos incertitudes sur le chemin hors des sentiers battus qu'il nous a indiqué, et Hussein Zaim qui, nous déchargeant de nos sacs, a permis que l'on apprécie la qualité des paysages au lieu de galérer en suant plus que de raison dans cette vallée ô combien sauvage...
    - et pour finir ces moments partagés, parfois quelques minutes mais qui resteront en mémoire comme cette institutrice d'Imi Mgount très impliquée dans son travail, El Haj à Tizzirt, notable local qui nous ouvre toute grande sa demeure, les bergers qui nous convient à partager un thé à la menthe improvisé et nous donnent des indications sur les passages à emprunter...

    La sympathique équipe des azibs Agharas

    Une Grande Traversée, pour un européen, ca ne doit pas se résumer à "bouffer" de la dénivelée et consommer des paysages en autarcie. On se doit de communiquer, échanger et partager avec les berbères : nous sommes des extras-terrestres pour ces gens de la montagne, nous avons le progrès en bas et nous venons passer volontairement un moment de notre existence dans les mêmes conditions rudimentaires qu'eux. Alors, on passe la soirée à leur expliquer nos motivations, à leur montrer que l'on est autant amoureux de la montagne qu'eux (même si pour eux, l'amour revêt un caractère un peu particulier avec la nécessité de gagner sa vie...). Et cette année particulièrement, cela ne va pas etre la fête : la vague de froid qui a sévi dans la montagne au tout début avril a empeché la floraison des arbres fruitiers et surtout des noyers. Imaginez qu'un noyer rapporte en moyenne 1500Dh par an à son propriétaire, cela va être un sacré manque à gagner dans les familles. Et puis, vous ne croyez pas que la crise qui sévit en Europe ne touche pas ces gens-là ? Alors, je ne peux que vous engager une fois de plus à venir marcher dans ce fascinant Atlas marocain aux incroyables ressources !

    Vous trouverez le topo de ce circuit original ici. Bonne lecture ! Et comme d'hab' les diaporamas ce sera pour (beaucoup...) plus tard car la fin de saison est chargée entre le Ladakh et le Népal...

    Un tagine qui glougloute sur le Bouta..., les plaisirs simples.

    Et pour terminer en beauté, le diaporama de l'ascension de Maxime et Pierre (supporters du PSG) accompagnés de M'hamed au sommet du Toubkal :

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  • Deuxième année scolaire à Ait Souka

    Quelques nouvelles de l'école d'Ait Souka transmises par Guy Rébois et que je m'empresse de vous communiquer.

    L'association "Les amis d'Ait Souka" est toujours aussi active, très impliquée dans le développement de ce douar situé dans la "banlieue" proche d'Imlil, la "Chamonix" marocaine. Le projet-phare de celui de l'école du village permet aujourd'hui de scolariser (seulement le niveau pré-scolaire) 21 enfants de moins de 6 ans. L'animatrice, Meryem, rémunérée par les parents eux-mêmes, s'investit parfaitement dans son travail quotidien et commence à prendre de l'assurance dans le pilotage de ce groupe de bambins. L'association, avec les financements que vous lui avez confiés, poursuit son travail :
    - en permettant à l'infrastructure scolaire de se doter de fournitures (tables, chaises, tableaux, papier, cahier, crayons, etc.)
    - mais aussi en préservant le patrimoine bâti en finançant des travaux comme celui de la construction d'une allée bétonnée entre la salle de classe et le chemin afin de réduire l'usure des sols carrelés par l'introduction de pierres abrasives sous les chaussures des enfants
    - ou le creusement d'un puits dans l'oued et la mise en activité d'une pompe qui permettrait d'amener l'eau jusque dans les bâtiments de l'école.
    - Ait Souka se trouve à 1800m d'altitude et l'hiver peut être vraiment rigoureux ! On a pu s'en rendre compte cette année et il faut d'urgence doter l'école d'un moyen de chauffage (comment étudier sereinement alors que l'on grelotte...). Des pistes sont en train d'être explorées, gaz ? bois ?
    - et pour finir, ne serait-il pas opportun de limiter la hauteur sous plafond afin de réduire la consommation énergétique future ?

    Plus que jamais nous avons besoin de votre aide pour ces financer ces "petits" bouts de projets mais qui mis bout à bout présentent des sommes assez importantes, dépenses que ne peuvent bien évidemment pas assurer les parents. Le projet que nous avons tous ensemble financé (le bâtiment de l'école) ne doit pas tomber en désuétude, soit parce que nous ne mettons pas en oeuvre les moyens qui permettent de l'entretenir, ou parce que les conditions d'accueil des jeunes enfants seraient trop difficiles. Même si le Maroc est en train d'évoluer dans ses mentalités politiques, il n'en reste pas moins qu'au niveau local les projets et les engagements des édiles ne sont pas menés avec la même célérité "attentionnée" que ce que l'on pourrait attendre... Cent fois (mille...?) sur le métier, remets ton ouvrage ! Eh bien c'est le lot quotidien de l'association. Et les résultats sont quand même tangibles et vérifiables, même sans le support "attentionné" des autorités locales. Voici quelques photos pour illustrer mes propos :

    Arrivée de Meryem à l'école par le futur chemin bétonné   Le bureau de l'animatrice   La salle de classe   Apprentissage de l'écriture   Le projet (bien avancé) de réservoir d'eau  

    Vous voulez en savoir plus ? Comment nous aider ? Merci d'avance... Je vous renvoie vers la page principale consacrée au développement d'Ait Souka et sur laquelle vous pourrez apprécier le travail déjà accompli. Vous disposerez également des coordonnées bancaires. Vos dons nous permettront de continuer le travail dans lequel nous nous sommes engagés. Cliquez sur la photo pour accéder au contenu.

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    L'école d'Ait Souka est opérationnelle

  • Un sentier littoral au Maroc

    Retour de cette semaine exploratoire sur la côte atlantique marocaine à la découverte d'un itinéraire "véritable" qui suivrait l'océan du plus près possible. Je parle bien sûr d'un itinéraire intégral et pas de l'ersatz de randonnée littorale proposée par nombre d'agences qui sous couvert d'un accompagnement (ludique et odorant...) par des dromadaires de bât, n'en réduisent pas moins le randonneur à suivre les pistes de l'intérieur en préalable au suivi du bord de mer dans la partie finale (et ce n'est pas la plus intéressante...).

    A l'approche de Sidi M'Bark

    Eh bien, mission (encore une fois...) accomplie. De Tasguint, un village proche de l'oasis d'Argana, il nous a fallu 4 jours pour rejoindre la plage de Tamri (en suivant la fin de l'itinéraire de la GTAM n°4 et en l'améliorant au passage), puis 6 jours pour remonter jusqu'à Essaouira. La petite équipe de 7 personnes que nous composions avec Marie, Jacques, Maxime, nos trois aides marocains M'hamed, Krimo et Boubacar et moi-même a défriché cet itinéraire vraiment somptueux par la variété des paysages traversés et agrémenté des nombreuses rencontres quotidiennes que l'on a pu y faire. Dans toutes les criques, quelques familles vivent de la pêche à pied (ou à la ligne) et c'est leur seule subsistance : quelques coquillages, quelques poulpes,... qu'elles iront vendre au marché pour leur permettre de (sur)vivre une journée de plus. Il y a aussi ces intemporels bergers qui bravent les conditions climatiques contrastées de la bordure atlantique (c'est assimilable à notre Bretagne ou au Pays Basque) encadrant des troupeaux de moutons et de chèvres qui broutent sur les plateau littoraux sablonneux et qui on l'imagine donneront la viande savoureuse que l'on sait puisque élevés en prés salés. Là aussi, à l'instar de ce que nous faisons partout où nous passons, nous avons profité de leur connaissance du terrain pour composer un itinéraire le plus intéressant possible...

    Un circuit réellement varié, du poisson à chaque repas (si l'on veut...), une réelle opportunité de découvrir un nouvel itinéraire "hors des sentiers battus" et des couchers de soleil hauts en couleurs. Toutes les informations se trouvent dans le topo [Maroc] Haut-Atlas - De Tasguint à Essaouira , ne vous privez pas !

    Coucher de soleil à Tamri

  • Anti-Atlas : la route sud-nord est ouverte...

    J'en rêvais depuis un moment, j'avais tourné pas mal autour du pot en défrichant précédemment quelques itinéraires d'une dizaine de jours dans la région, eh bien ce début d'année 2013 a été le bon : la Grande Traversée de l'Anti-Atlas du Sud au Nord est devenue une réalité. Et mes compagnons de randonnée Corine, Marie, Véronique, Jean-Marc et Mario mesurent à présent ce que représente ce genre d'effort. C'est loin d'être neutre... Oh, sur la carte on se dit que ce sera aisé, enfin sur ce dont on peut disposer car l'Institut marocain de la cartographie n'est pas vraiment enclin à livrer comme cela les cartes au 1/100000e qui exposent les confins de la frontière algérienne (toujours en pourparlers entre les deux pays). On peut résumer ainsi : au Sud du désert de roche, au centre des canyons, au Nord des crêtes à franchir... En dénivelée ce n'est pas exceptionnel (ce serait même quasiment plat sur les 3 premiers jours) mais sur le terrain c'est un autre challenge car bien entendu il a fallu composer avec la météo : aridité et cagnard qui nous ont brûlés dans le Sud aux confins du Sahara (chaque coin d'ombre fut le bienvenu, rarement plus de 2 occasions par jour...), de la pluie et même de la neige sur les sommets au moment du passage d'une dépression sur le nord du Maroc qui nous a amené à subir un refroidissement drastique conjugué à la présence d'un vent froid et violent (cela ressemblait au Mistral en Provence au printemps...) associée à une fraîcheur nocturne certaine...

    Au sommet du Djbel Lekst

    Le profil de cette randonnée ? Dans la première partie, c'est une longue bambée rythmée par la scrutation de l'horizon (à l'Ouest rien de nouveau...), puis une fois que l'on a basculé au Nord, il faut choisir le bon canyon dans lequel pénétrer sinon on peut se retrouver à "pétaouchnock" et bien loin de ce que l'on cherchait à atteindre... La cuvette de Tafraoute nous a paru ensuite un havre de sérénité et de bon vivre, on se serait presque laissé aller à penser que la rando était finie mais dès que l'on a pu arriver à s'arracher à ces délices, la barrière du Lekst nous a rappelé (abruptement...) le caractère montagneux de l'Anti-Atlas. 1500m de dénivelée sans concession qu'il vaut mieux exécuter par temps stabilisé car cela peut devenir une galère épuisante : je ne parle pas que du vent mais aussi de chutes de neige qui effacent en une seule nuit tous les chemins et rendent très dangereuse la navigation sur cet itinéraire au demeurant évident (en suivant les indications distillées dans le topo que je vous livre). On a eu l'occasion d'en discuter avec un groupe de randonneurs, qui, suivant l'itinéraire du topo [Maroc] Anti-Atlas - D'Ait Moussa à Tafraoute, ont traversé le Lekst dans des conditions hivernales le lendemain de la grosse chute de neige avec le vent violent en prime...

    A bord d'un camion entre Tisselguit et Igmir

    Et puis il faut aussi compter sur la perception assez particulière des accompagnateurs locaux (de véritables "chèvres" ceci étant dit...) qui appliquent les temps qu'ils ont faits souvent en solitaire lors du parcours de reconnaissance, à un groupe qu'ils conduisent. Et là ce n'est pas la même chose ! Les 6 heures de marche qu'ils ont pu mettre ne prennent pas en compte les pauses bien nécessaires, les baisses de forme ou de physique (ampoule, douleur musculaire momentanée, fatigue, adaptation au soleil et à la chaleur,...) de nos corps occidentaux de tamalous. Bien entendu, on peut se retrouver à plus de deux heures de marche du bivouac alors que la nuit est en train de tomber... C'est d'ailleurs ce qui nous est arrivé lors de la 3e étape. Habituellement je vérifie à la maison au préalable le tracé, les dénivelées, les temps de marche sur les cartes ou à défaut sur Google maps (avec la fonction courbes de niveau) mais dans ce cas précis, je n'ai rien eu sous la main avant le départ : ni carte topographique pour les premiers 7 jours ni fonction courbes de niveau sur Google maps dans cette partie du Maroc... Bon ! On va dire qu'on a essuyé les plâtres. J'en ai profité également pour identifier les longueurs de marche sans intérêt particulier que l'aspect sportif ou autre du genre "cours Forrest, cours"... et les "squizzer" au fur et à mesure que l'on y était confronté par du convoyage automobile.

    Si vous souhaitez découvrir cette merveilleuse région de l'Afrique du nord, je vous propose comme d'habitude de suivre nos traces. Les diaporamas viendront illustrer le jour par jour un peu plus tard et côté carte en PDF, rien pour l'instant car je suis toujours en attente du bon vouloir des autorités marocaines à me délivrer ces supports. Mais en attendant, vous disposez de toutes les indications sur le topo [Maroc] Anti-Atlas D'Akka à Ait Baha et en demandant à M'hamed el Omary de vous organiser ce périple, vous aurez à disposition "la carte sur pattes". D'ailleurs comment s'en passer puisqu'il l'indique si opportunément sur sa carte de visite, c'est un "artiste des pistes et de trekking" (sic).

    M'hamed el Omary

     

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  • Traversée de l'Atlas W

    Ca me chatouillait depuis le retour de la GTAM n°4 accomplie avec succès en reliant le Toubkal aux rivages de l'Atlantique ! Lors de nos pérégrinations de vallée en vallée, nous sommes passés par de multiples cols de haute altitude et nous avons pu à l'occasion relever de visu nombre d'itinéraires potentiels qui suivaient les crêtes et qui pourraient ultérieurement faire l'objet d'un trek d'exception. Pourquoi d'exception ? Parce que ce coup-ci il ne faudra pas compter sur les mules. Elles sont certes très habiles sur les sentiers de toute catégorie mais lorsqu'il s'agit de découvrir un nouvel itinéraire enchaînant les crêtes et passant au sommet de plusieurs pics dont on ne connaît pas la viabilité, il vaut mieux ne compter que sur soi-même. Donc, ce trek, on va se le "faire" à l'ancienne entre le 18 mai et le 7 juin 2013 !

    Dans la vallée de l'assif Gourioun

    Avis aux amateurs de trekkings engagés hors des sentiers battus (et même cette fois hors sentier tout court...) ! Regardez bien les paysages traversés lors de la GTAM n°4, ils sont exceptionnels et méritent bien que l'on explore un peu plus profondément cette contrée quasiment délaissée par les tour-opérateurs (et c'est tant mieux d'ailleurs...!).

    Vous pouvez télécharger la fiche du circuit :  Pdf image 1 cols-et-sommets-de-l-atlas-occidental-v2

  • D'imouzzer à Essaouira (CHANGt)

    CHANGEMENT DE DATES ET ADAPTATION DU PROGRAMME
    pour mieux coïncider avec les vacances scolaires françaises (zone C)

    Ce printemps 2013, à la suite des treks découverte « hors des sentiers battus » entre 2006 et 2011 Ait Moussa – Tafraoute, Ait Abdallah – Tafraoute, Tafraoute – Ait Baha et Tour du Djbel Aklim je vous propose d’aller de poursuivre en ma compagnie le sentier littoral de Tamri à Essaouira. On démarrera d’Imouzzer Idaoutanane (ou de Tamghart) que j’ai découvert lors de la fin de la GTAM4 de laquelle on suivra l’avant-dernière étape avant de bifurquer vers le NW en direction de Tamri, un port de pêche sur l’Atlantique. Après, on suit le rivage en faisant quelques incursions dans l’arrière pays dont les collines sont couvertes d’épineux et d’arganiers. Et pour finir en beauté, visite le dernier jour de l’antique Mogador (Essaouira aujourd’hui) la blanche médina aux ruelles étroites où la gent féline y a élu domicile…

    Cette traversée de 10 jours laissera pas mal d’opportunités de visiter quelques villages côtiers berbères et discuter avec les habitants. Et puis, on est au bord de la mer, on va déguster beaucoup de poisson…

    Essaouira

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  • Du Djbel Bani à Ait Baha

    Ce printemps 2013, à la suite des treks découverte « hors des sentiers battus » entre 2006 et 2011 Ait Moussa – Tafraoute, Ait Abdallah – Tafraoute, Tafraoute – Ait Baha et Tour du Djbel Aklim je vous propose d’aller de poursuivre en ma compagnie l’exploration de cette région méconnue de l’Anti-Atlas marocain, cette fois-ci au sud de Tafraoute. Oasis, gorges verdoyantes au milieu d’un désert rocailleux, gravures rupestres, la première partie sera plutôt minérale avec en point d’orgue le passage par le chaos rocheux de Tafraoute, ensemble de grès rouge rutilant sous le soleil (si possibilité : ascension optionnelle du Djbel Mqorn à 2344m). Au-delà de la riante vallée des Ameln, franchissement de la chaîne montagneuse du Lekst avant de poursuivre sur les plateaux jusqu’à Ait Baha aux abords de la plaine du Souss. Traversée de 10 jours qui laissera aussi pas mal d’opportunités de visiter quelques maisons berbères et discuter avec les habitants des petits villages de l’intérieur.

    La vallée des Ameln depuis Tazoult

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  • Livre "Grandes traversées GTAM"

    GTAM-couverture

    Le précédent livre Mustang secret a connu un succès d'estime auprès de mes fidèles lecteurs amoureux du Népal et des contrées himalayennes. Qu'ils en soient remerciés ! Vous connaissez bien évidemment mon attrait pour le Maroc et, de ce fait, au retour du dernier opus de la Grande Traversée de l'Atlas marocain en juillet 2012, il m'est apparu que j'avais assez de "matière" pour concocter un ouvrage qui serait à même d'intéresser les amoureux de la randonnée au long cours. La montagne marocaine est un espace d'exception et contentera les plus exigeants : entre monts et vallées, les itinéraires décrits vous conduiront de Midelt aux confins du Moyen-Atlas jusqu'aux rivages de l'Atlantique. Ils vous permettront de partir sur les traces, une quarantaine d'années après, d'André Fougerolles et de Michael Peyron (à qui je dédie cet ouvrage pour l'aide qu'il m'ont apportée dans la construction de ces périples).

    Réalisé sur du papier photo d'excellente qualité (200g/m²), ce livre de 140 pages richement illustré se présente relié avec couverture rigide au format paysage 21 x 29,7. Afin que vous puissiez vous rendre compte de la qualité du produit, j'ai mis à disposition ci-dessous quelques extraits choisis de l'ouvrage "Grandes traversées GTAM".

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    Edité à compte d'auteur et bien entendu ne présageant pas du succès futur de cette édition papier, je n'ai pas la possibilité matérielle de le faire imprimer en grande quantité, vous le comprendrez aisément. Incidence directe : le prix pourra vous paraître peu attractif. Je propose ce livre à la vente aux prix de 60€ TTC (version standard) et 70€ TTC (version vernie). Il faudra compter 7€ de plus pour le recevoir chez vous par la poste (France métropolitaine) et 16€ (Europe).

    Si vous envisagez de vous lancer dans cette traversée au long cours (en une ou plusieurs fois), ce livre est celui qu'il vous faut :
    - c'est aujourd'hui le seul ouvrage qui aborde intégralement le sujet en partant de Midelt jusqu'aux plages de l'Atlantique,
    - vous disposerez dans le jour par jour :
       a) d'informations pertinentes sur les itinéraires,
       b) des bons plans sur les hébergements et les camps d'altitudes (ravitaillement, sources, niveau de difficulté, possibilités d'échappatoires, etc),
    - et "cerise sur le gâteau", cet ouvrage présente  des itinéraires praticables par des caravanes de mules et à jour...

    Et puis, imaginons un instant que la randonnée ne soit pas votre tasse de thé (à la menthe... bien sûr), cet ouvrage est également un superbe livre de photos qu'il vous sera agréable de feuilleter ou d'offrir pour une occasion à venir.

    Alors convaincus ? Cliquez donc sur le logo ci-dessous pour être renvoyé vers la page Contact du site afin que vous puissiez m'indiquer votre choix (nombre d'exemplaires et modèle) ainsi que vos coordonnées postales. Notez qu'un délai d'une quinzaine de jours est nécessaire pour que vous receviez dans votre boîte aux lettres le ou les produits commandés

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  • Du Toubkal à l'Atlantique...

    Le pari était osé : faisant suite aux trois précédents opus qui avaient eu pour cadre le Haut-Atlas central et oriental (voir les topos GTAM1, GTAM2 et GTAM3), cette fois-ci le programme de la GTAM4 avait pour but de relier en une grosse vingtaine de jours Imlil, situé au pied du Toubkal, plus haute montagne d’Afrique du Nord, aux rivages de l’Atlantique en traversant de manière longitudinale la partie occidentale de la chaîne. Pas facile tous les jours… La réussite de ce projet est complète. Je tiens à remercier celle et ceux qui m’ont accompagné dans cette bambée.

    Arrivée sur la plage de Taghazout (Hussein, Pierre, Jean-Marc, Hussein, Mohamed et Jacques)

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  • La GTAM 4 se met en route...

    Pas encore de topo précis pour cette randonnée au long cours dans l'Atlas marocain, je crois bien qu'il ne le sera qu'une fois arrivé à la mer... Le but est de terminer la GTAM (ou Grande Traversée de l'Atlas) par l'accomplissement du tronçon Toubkal - Atlantique. J'envisage un périple de 20 à 25 jours en compagnie d'un ou plusieurs muletiers selon la taille du groupe. Lorsque je suis allé rendre visite à Michael Peyron l'été dernier, c'est le "papa" de la GTAM, il m'a confié les "clefs" de cet itinéraire qu'il avait ouvert dans les années 70 et bien mis à mal par les tour opérateurs qui dans leur grande majorité réduisent le parcours à une liaison du M'Goun au Toubkal avec parfois un grande partie motorisée... alors que la GTAM initiale part de Taza au SE de Fès et se conclut une bonne centaine de jours plus tard sur la côte Atlantique entre Essaouira et Agadir (Cap Rhir ou Sidi Kaouki)

    Dans la lignée des précédents tronçons que Marie et moi avons parcourus, GTAM n°1 (d'Agouti à Imlil), GTAM n°2 (d'Imilchil à Hdida) et GTAM n°3 (de Midelt à Bou Taghar), la GTAM quatrième du nom sera effectuée dans le même esprit de découverte de beaux coins méconnus (alors là, comme il n'y a rien d'écrit sur le sujet depuis plus de 20 ans au moins, cela va être facile...) et pas dans la recherche de l'itinéraire le plus direct (sinon on passe par la route...).

    Je vais m'appuyer sur les cartes topographiques en ma possession ainsi que les écrits de Michael Peyron (il m'a confié un exemplaire de son livre "La Grande Traversée de l'Atlas marocain" écrit en 1984) et ceux de Hamish Brown, impétueux découvreur de ces contrées depuis plus de 20 ans et qui a consigné ses impressions de voyages (qui a dit nombrilo-centriques ?) dans un livre relatant son épopée "The mountains look on Marrakech".

    GTAM4 dans les grandes lignes

    Même sans topo formalisé à ce jour, il n'empêche que le pragmatisme (et l'envie d'en découdre avec ce coin de l'Atlas...) m'a fait acheter dès à présent les billets d'avion : je vole donc sur Easyjet avec un départ le 10/06/2012 à 15h55 de Paris pour Marrakech, et un retour le 04/07/2012 à 9h00 d'Agadir pour Paris.

    Le départ du trek d'Imlil (60 kms au sud de Marrakech) s'effectura le 11 juin au matin pour une fin de trek dans la banlieue d'Agadir le 3 juillet au plus tard... Des amplitudes de marche de 6h sont prévues (en gros 4h30 à 5h effectives épisodiquement un peu plus lors de l'ascension d'un des trois ou quatre sommets envisagés), des dénivelées conséquentes puisque l'on traverse l'Atlas de manière longitudinale (on "se fait" tous les fonds de thalwegs) avec une altitude moyenne de l'ordre de 2000m et des extrêmes s'inscrivant entre 3615m (le Djbel Igdet) et 0m, le jour de l'arrivée au bord de l'océan avec hommes et bêtes à la mer...!

    Côté prix, hors transport aérien (à la charge de chaque participant, prix et dates) et selon la taille du groupe, on devrait s'inscrire aux alentours de 1100€/pers pour une prestation de l'aéroport de Marrakech à l'aéroport d'Agadir. Tout est compris, vous n'avez juste qu'à prendre vos affaires de marche (chaud et froid) ainsi qu'un duvet. Petit sac de 30 à 40 litres pour la journée et un sac baluchon de 100 litres (ou moins) que vous retrouverez chaque soir au camp.

    Au tizi n'Ourai

    Début février, le groupe était constitué de 5 personnes : 2 muletiers-cuisiniers de la vallée d'Imlil, M'hamed el Omary (le guide qui officie dans l'Anti-Atlas et qui a soif de nouveaux espaces de découverte), Jean-Marc mon fidèle compagnon des traversées au long cours au Maroc et moi-même. Une sixième personne qui se prénomme Véronique s'est jointe à notre mini-groupe et a décidé de nous accompagner dans cette virée exploratoire, soif d'espaces nouveaux, de découverte et de beauté rare. Il ne reste donc plus que 2 places.

    Vous pouvez télécharger la carte estimative du trek ainsi que quelques conseils :

    Carte GTAM n°4.pdf Carte GTAM n°4.pdf                            Infos complementaires sur la GTAM n°4.pdf Infos complementaires sur la GTAM n°4.pdf

  • Le programme 2011…

    Si on commençait à parler du programme de l’année ? Certes, il y a eu la virgule réconfortante de l’Anti-Atlas en mars dernier au sortir de l’hiver avec la randonnée d’Ait Abdallah à Tafraoute et ses paysages de regs et de canyons au creux desquels survivent avec difficulté quelques oasis bien verdoyants. Puis ce sont mars, avril et mai qui passent et au cours desquels Marie et moi nous sommes plus concentrés sur le boulot que sur les randonnées. Tout de même quelques réponses aux interrogations de quelques lecteurs assidus du site ou sur Voyage Forum, on ne peut pas s’en détacher si facilement que cela… Comment ne pas rendre service ? Et puis j’ai commencé à concrétiser sur le papier les quelques projets de voyages qui me trottaient dans le crâne depuis la fin de l’incommensurable traversée De Mustang à Phu. Mais qu’y avait-il donc de caché ?

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  • Alpi-rando au Toubkal...

    Entre les Cols secrets du Toubkal, itinéraire original circumambulatoire du massif se cantonnant aux sentiers muletiers, et les Alpi-Toubkal 1, 2 et 3 explorant les crêtes et sommets, il y avait la place pour la création d'un circuit "mi-chèvre mi-chou" alternant étapes de liaison sur sentier et escapades sur les crêtes et sommets. Si fait ! Cette mouture d'une quinzaine de jours que j'ai baptisée Cols et sommets du Toubkal s'inscrit dans la catégorie "hors des sentiers battus" qui m'est chère. Elle permettra à nombre d'entre vous de sortir des chemins habituels et de vous confronter à la traversée d'altitude en suivant des traces séculaires de bergers. C'est le moyen de vous faire partager des espaces très peu parcourus par les "touristes" (et même les locaux d'ailleurs...) qui vous révèlent des panoramas que l'on ne croirait accessibles qu'aux alpinistes. Les personnes sujettes au vertige ne doivent pas se sentir délaissées : j'ai pris un soin particulier à choisir des passages où justement le vide n'était pas présent, même aux plus hauts points. Côté technicité, je n'ai pas recensé d'emplacement qui durant cette quinzaine nécessiteraient de poser les mains... Et pourtant, vous allez gambader en plein wilderness avec des dénivelées conséquentes mais toujours sac léger puisque votre intendance sera gérée par le "couple" mule-muletier que vous retrouverez chaque soir au campement prévu. Vous vous amuserez toute la journée à batifoler sur les crêtes avec votre accompagnateur marocain pour qui il n'était qu'hérésie que ces itinéraires puissent accueillir un jour autre chose que des quadrupèdes ovins et caprins. Et pourtant vous y êtes, là-haut, à tutoyer le ciel, à dominer cette région creusée de profondes vallées et si attirante par son caractère sauvage dès que vous quittez l'axe direct Imlil - Toubkal. Amusez-vous bien et ramenez dans vos bagages tous les souvenirs que vous collecterez patiemment jour après jour...

    Le sentier du tizi Amrharas n'Igliou au pied de l'Afella (vu depuis la descente de l'Akioud)

  • Retour de l'Anti-Atlas...

    Poursuivant notre recensement des sentiers de l'Anti-Atlas commencé l'année dernière lors de la traversée en 11 jours de Khemis Ait Moussa à Tafraoute, nous avions convenu avec M'hamed el Omary de nous revoir l'année suivante pour explorer la partie E du massif. Si fait ! Cette première semaine de mars, un peu perturbée au Maghreb avec les événements qui le secouent, nous a conduit à défricher un itinéraire bien peu usité touristiquement parlant mais de grand intérêt. Je vous propose de le découvrir, comme d'habitude dans un premier temps sans les diaporamas (Allez ! Promis avant la fin du mois de mars...). Je l'ai rangé parmi les autres dans la rubrique Treks en Afrique et se nomme D'Ait Abdallah à Tafraoute. Comme vous pourrez le constater, le terrain est loin d'être difficile et il conviendra aux randonneurs qui ne souhaitent pas effectuer un raid trop engagé tout en s'immergeant dans une région sauvage. Pour nos amis VTTistes, le parcours est fait pour eux, à l'exception de la partie de Ouaouklide à Timkiyet (2h de temps) dans laquelle ils seront obligés de pousser leur bécane. En effet, la piste étant creusée à même le lit de la rivière, l'épaisseur de l'empilage des galets ne leur permettra pas de rouler aisément dans cette partie-là. Compter au maximum 3 jours pour effectuer le périple. Ils adoreront...

    Les rochers peints de Jean Veramme (Tafraoute)

    Au passage, nous avons pu découvrir la maison d'hôtes de Mohamed Dergane qui se situe à l'entrée de Tafraoute quand on vient d'Aguerd Oudad. Celle-ci est baptisée Chez l'habitant et est un havre de quiétude. Bien que très proche du centre touristique de Tafraoute, on ne perçoit aucun bruit de la ville et il est possible de se ressourcer pleinement avant de rentrer sur l'Europe retrouver son métro-boulot-dodo. Regardez-moi un peu ce beau petit coin ! Et en plus il domine la vallée de Tafraoute... Je ne vous parle pas des couleurs que prennent les roches lors du coucher du soleil car je suis persuadé que vous souhaiterez le découvrir par vous-même.

    La maison d'hôtes