[France] Auvergne - Traversée W du volcan cantalien

Se retrouver dans le Cantal nécessite de le vouloir ! Je m'explique : à moins d'habiter dans l'un des départements limitrophes, arriver à Murat n'est quand même pas d'une grande facilité ni d'une indéniable rapidité ! On n'y vient pas par hasard... Ca tombe bien. C'est un endroit à conserver comme tel : nature, orienté agraire (élevage de vaches Salers ou Aubrac, chèvres et brebis (Ouh, les excellents fromages aux saveurs variées !), céréales), peu peuplé mais avec un réel sens de l'accueil de la part des habitants. Le point d'intérêt principal géologiquement parlant se découvre d'abord sur une carte topographique, la Top25 IGN n° 2435 OT ; dépliez-la entièrement et appréciez le relief. La carte couvre le département du Cantal et recèle pile poil en son centre un “monument” qui a dû dans des temps immémoriaux faire peur : je veux parler du volcan. Pas des volcans mais du volcan ! Tous les puys entre lesquels on va louvoyer en suivant bon an mal an le GR400 appelé Tour du Volcan Cantalien ne faisaient qu'un. Il y a bien longtemps certes... Si l'on étudie une coupe longitudinale du massif on s'aperçoit qu'en projetant des lignes de fuite à partir des pentes W du Puy Mary, des pentes E du Plomb du Cantal et des pentes N du Puy de Sécheuse, vers le centre du massif qui n'est autre que le Puy Griou, on dessine un volcan gigantesque qui devait dépasser les 4 ou 5000m d'altitude autour de la cheminée centrale basaltique du Puy Griou. Pour les explications concernant ce stratovolcan, explorez le lien de vulgarisation Wikipedia avant éventuellement vous plonger dans une remontée de l'histoire grâce à des sites webs “pointus”. Eh oui, ça a dû bien exploser et couler dans la région, en attestent les nombreuses coulées fossiles de lave en grattons et en cordée qui occupent les flancs des vallées fluviales qui partent en étoile du duo Puy Mary - Puy Griou (Mars, Aspre, Bertrande, Jordanne, Alagnon, Cère, Rhue, Maronne, Santoire, Impradine et j'en oublie...).

Une vache Salers dans les prés d'Eylac (Puy Mary)

Ce topo décrit la traversée W du massif (seulement...). En deux jours de plus (Thiézac - Prat-de-Bouc et Prat-de-Bouc - Murat) il est certes possible d'accomplir le tour du volcan cantalien. Mais qui dit tour implique que l'on n'ira pas découvrir le centre du massif et entre autres la fameuse cheminée basaltique du Puy Griou. Alors, choisissons de revenir une autre fois, ce sera l'occasion d'explorer la partie E et centrale du massif. Ca n'est pas une grande sinécure : rien que pour goûter une nouvelle fois aux bons produits locaux, par exemple...

N’oubliez pas en fin de topo les sous-rubriques Préparatifs, Sur Place, Dossier de voyage (avec la carte téléchargeable en PDF) et bien d’autres choses encore.

Téléchargez la carte du circuit au format PDF : Pdf image 1 Traversée W du volcan cantalien

 

LE TREK JOUR PAR JOUR

Jour 1 : Murat - Laveissière

2h20 / +300m / -285m.
Pour rejoindre la ville de Murat, on peut venir en train. Il y a une gare SNCF... Prévoyez de passer un peu de temps pour visiter cette "petite cité de caractère" (comme ils disent ici...) en déambulant dans les ruelles à la recherche des panneaux sur lesquels sont dispensées de nombreuses explications (comptez 1h de visite Diaporama).

Dans les rues de Murat

En tout début d'après-midi, il est vraiment conseillé d'aller visiter l'église de Bredons, petite-fille de l'abbaye de Cluny dans la filiation de Moissac. Perchée au S de Murat sur un piton basaltique, comptez 1h30 A/R, visite comprise tous les jours sauf lundi de 14 à 18h Diaporama.

Bredons

Puis, de retour à la gare, vous vous dirigerez vers le haut de la ville où vous trouverez les marques blanches et rouges du GR400 et les coquilles jaunes sur fond bleu de la via Arverna, l'un des itinéraires qui conduisent à Saint-Jacques de Compostelle. Ces deux itinéraires nationaux font parcours commun jusqu'au col de Rombière que l'on foulera au mitan de la 2e journée.

La petite cité de caractère de Murat vue depuis le piton de Bredons

De la gare de Murat à 920m, rejoindre le chevet de l'église de Murat et trouver les balisages annoncés précédemment. On les suit vers le NW pour contourner le rocher de Bonnevie longer la déviation routière de Murat. Bien suivre le balisage mis en place, il est quelquefois déroutant...! On passe à proximité du château de Massebeau avant de monter sur la G jusqu'à la ferme de Chazelles (1h15, 1035m). On poursuit vers l'W sur le sentier d'accès à la ferme qui démarre au S du bâtiment et qui rejoint la RD139. On la suit à main D sur 100m avant de poursuivre sur la G dans le virage suivant. On traverse des propriètés privées : n'oubliez pas de refermer les clôtures ! Et valable pour l'ensemble du périple : prenez garde car elles sont toutes électrifiées...

Le village de Laveissière

Au buron des Lissards, on descend à main G pour traverser le hameau de Cheyrouze (40mn, 1130m). On poursuit vers l'W pendant 200m sur la petite route d'accès à la ferme d'Empiolet. On laisse le GR poursuivre vers l'W à main D alors que l'on continue un peu sur la route pour trouver à G le départ d'une piste qui conduit vers le village de Laveissière. 200m après avoir négocié un lacet vers la D, on quitte la piste pour descendre à G sur un chemin et rejoindre le centre du bourg non loin de l'église qui se situe sur la D à hauteur de la RD439 (25mn, 935m, petits hôtels : Bellevue ou Vallagnon au hameau d'Insalut côté E).

Jour 2 : Laveissière - Bec de l'Aigle - Puy Bataillouse - Puy de Peyre Arse - Buron d'Eylac

6h15 / +1000m / -515m.
Diaporama De l'église du village, on passe près du terrain de tennis pour trouver à main G le départ d'un petit chemin qui mène vers le hameau de Fraisse-Haut. On passe un four à chaux (cascade) puis, arrivé en vue de "Fraisse-Haut" (20mn, 985m), on s'engage sur la D en suivant le balisage vert "Puy de Seycheuse" qui va permettre de rejoindre la crête. On s'élève en forêt à l'aide de lacets à la pente bien relevée jusqu'à atteindre les habitations troglodytes de "Roche Percée" (35mn, 1130m, visite en A/R de 10mn). Ici, contrairement à la coulée qui fait face à Chambeuil, on est sur des grattons compressés, donc plus friables à creuser d'où la présence de ces habitations.

La Roche Percée

Encore quelques lacets et on rejoint la piste qui arrive de Cheyrouze (20mn, 1250m). On l'emprunte sur la G en suivant les balisages rouge et blanc du GR400 et les coquilles jaunes sur fond bleu du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle. On arrive devant une grande barrière (25mn, 1355m). Tout autour, la lande est recouverte de buissons de genêts (on comprend mieux la raison pour laquelle le fabricant de couteaux de Murat utilise cette essence pour confectionner les manches de sa collection de couteaux de tables, et autres, nommée "Murat"...). Pendant la floraison, ce doit être assez impressionnant. On domine la vallée de l'Alagnon en haut de laquelle on distingue le village du Lioran. Et si on lève les yeux au ciel, il n'est pas rare d'y voir tournoyer quelques vautours-fauves. Ambiance, ambiance... Une fois la barrière franchie, le chemin tourne sur la G et s'en va franchir une épaule derrière laquelle se trouve le buron de Peyre Gary (20mn, 1420m).

Le buron de Peyre Gary

Au-delà, le sentier passe à la base du Puy de Seycheuse mais il est aussi posssible de passer par le sommet (+30mn et +/-150m). Le GR400 traverse le plateau vers l'W. A l'aplomb du Puy de Seycheuse (15mn, 1425m) on pénètre dans une forêt et on croise une source. Puis on passe à découvert alors que l'espace devient nettement plus humide. On traverse plusieurs ruisseaux au lieu-dit "Les gués de Vassivière" (25mn, 1430m). Le sentier part au SE avant de suivre une direction SW pour emprunter la crête herbeuse qui conduit vers le Rocher du Bec de l'Aigle. A l'approche du sommet (50mn, 1610m), pas mal de clôtures électrifiées et pas forcément de passages aménagés... Même si on chemine dans une propriété privée, il est conseillé de rester côté D de la clôture jusqu'au sommet du Rocher du Bec de l'Aigle (20mn, 1700m) duquel on dispose d'une vue à 360°. Au S, le Plomb du Cantal présente une crête chahutée depuis laquelle les pistes de ski de Super-Lioran ont été dessinées.

Panorama vers le S depuis le Bec de l'Aigle

A l'W s'étale un paysage beaucoup plus sauvage au milieu duquel on identifie les Puys Bataillouse et de Peyre Arse. Dans un deuxième plan, voilà qu'émerge la pointe sommitale du Puy Mary. C'est d'ailleurs la direction que l'on va prendre. On descend passer au pied du Téton de Vénus (20mn, 1615m, 20mn A/R pour un superbe panorama) puis on s'en va contourner le Puy Bataillouse par sa base E pour atteindre le col de Rombière (25mn, 1582m). Côté S et légèrement en contrebas du col, on tourne sur la D pour suivre le parcours commun des GR4 et 400 alors que l'on perd définitivement le Chemin de Saint-Jacques qui s'en va vers le S passer au pied du Puy Griou et que l'on retrouvera en fin de trek au village de Thiézac. On suit un sentier étale jusqu'au col de Cabre (15mn, 1528m). On poursuit en face en montée en laissant partir à droite l'itinéraire qui passe par le sommet du Puy de Peyre Arse (compter +40mn et +200m / -100m pour retrouver l'itinéraire passant par le bas au niveau de la crête cotée 1630).

Le Puy Mary

Le GR400 contourne le Puy de Peyre Arse par sa base S côté vallée de la Jordanne. Au mitan de la traversée, on passe une source (20mn, 1580m). On atteint la crête (20mn, 1630m). De ce point il y a deux possibilités :
- la moyennement difficile : en suivant la crête à main gauche on franchit la Brèche de Roland (1 ou 2 pas d'escalade en I+) avant de se mesurer (ou non...) au sommet du Puy Mary à 1783m avant de descendre vers la route en contrebas du Pas de Peyrol (compter 1h20 pour rejoindre l'étape).
- la facile : en empruntant la variante du GR qui longe la base des coulées basaltiques qui ceignent le cirque et passe au-dessus des tourbières; on atteint la RD680 (40mn, 1445m) puis, en suivant la route sur la D, on rejoint le buron d'Eylac, gîte simple mais propre et disposant de douches et d'une cuisine (5mn, 1420m, tel : +33 471789388 (Maison de la Montagne au village des Claux)). Noter la présence d'un restaurant 300m au-dessus du buron et qui peut vous accueillir le soir pour dîner, réservation à l'avance : +33 471789174.

Digitales

Jour 3 : Buron d'Eylac - Col de Serre - Lapeyre - Suc Gros - Le Falgoux

6h35 / +700m / -1200m.
Diaporama Juste avant de sortir de l'enclos du buron, on part sur la G en descente en suivant le balisage blanc-rouge du GR400. On emprunte une large allée herbeuse en contrebas de la route. On traverse un ”sommet” (40mn, 1361m) puis on descend rapidement jusqu'au col de Serre (5mn, 1335m). On poursuit tout droit en légère remontée jusqu'à une fourche de sentiers (10mn, 1360m) : à droite, le GR4 s'en va au N rejoindre le plateau du Cézallier en suivant la crête du Puy de Niermont, à gauche, le GR400 se dirige vers le fond de la vallée des Claux. Donc, à G en courbe de niveau sur la piste immergée dans une forêt de feuillus avant de négocier une petite remontée pour atteindre un carrefour de sentiers (30mn, 1360m). On poursuit sur le GR400 qui descend sur la G jusqu'à la route goudronnée (35mn, 1160m).

Descente sur la vallée des Claux

A G en descente sur la route pour arriver devant le gîte d'étape du Puy Mary à Lavialle (5mn, 1120m, tel : +33 471783484). On s'engage sur le chemin de terre sur la G pour passer au pied de la bâtisse (on quitte donc momentanément le GR400 qui descend vers le village des Claux (hôtel, bar-restaurant, épicerie)). On suit un chemin étale en lisière de forêt jusqu'à traverser un torrent sur un pont de bois et piquer en descente sur la D sur un chemin d'exploitation pour passer auprès de la ferme des Blattes. 400m plus loin, au croisement des routes (15mn, 1060m), on incline sur la G pour rejoindre la RD62. A D sur le goudron pendant une centaine de mètres avant de trouver sur la G, à l'entrée du hameau de Lapeyre, le départ du sentier qui monte sur le plateau de Lascourt. Attention à bien suivre les marques blanches et rouges car on évolue dans une propriété privée (le parcours du GR a été changé). On ne dispose que d'un droit de passage comme c'est aimablement expliqué. Donc, bien refermer les clôtures et suivre les chemins indiqués ! On passe devant un four troglodyte puis on monte en forêt. Alors que l'on va sortir à découvert et traverser des espaces cultivés, on franchit une clôture afin de poursuivre vers le N pour rejoindre l'oratoire situé à l'W de l'étang de Lascourt (45mn, 1180m). On suit la route goudronnée vers le SW jusqu'à ce qu'elle se termine au lieu-dit “Les Chaumillous” (20mn, 1220m, source à 50m du bâtiment sur la gauche de la piste dans le pré). On emprunte la piste stabilisée jusqu'au fond du vallon, piste qui s'oriente vers la D puis s'engage dans une montée jusqu'à la cote 1280. A G sur le large sentier puis, après 80m, à D sur un chemin qui rejoint la lisière haute de la forêt. Au-delà de la clôture, on monte “dré dans l'pentu” en direction du buron (40mn, 1420m). Noter la présence d'une source d'eau bien fraîche au S du buron sous l'arbre isolé. On contourne le bâtiment ruiné par sa G pour suivre au-dessus une sente orientée N en direction du Suc Gros. On franchit un moignon de basalte et on rejoint la crête par un petit bout de sentier en direction du SW (10mn, 1505m). Sur la crête, on part vers la D pour s'en aller franchir l'épaule SW du Suc Gros (25mn, 1535m).

Traversée des plateaux pour contourner le Rocher de l'Aygue

Après ce passage, on entame un long contournement du Rocher de l'Aygue par sa D en traversant de grands espaces d'herbes folles plus ou moins en direction du N. Bien suivre le balisage mis en place sur des poteaux plantés au milieu de la prairie. N'hésitez pas à contourner les troupeaux de vaches Salers aux cornes impressionnantes et plus précisément lorsqu'il y a des petits ! Une fois le Rocher de l'Aygue dépassé, on incline vers le NW pour franchir une première clôture puis une deuxième, seul passage possible (il manque un poteau indicateur ; ne pas se laisser trop entraîner vers l'W !). Après avoir franchi le portail dans la deuxième clôture (30mn, 1540m), on descend NW puis W dans le large vallon en direction du groupe de burons du Luchard. La porte de sortie du plateau se situe au S des bâtisses (15mn, 1445m), là où s'initialise une piste stabilisée.

Le Buron du Luchard

On négocie quelques lacets avant de trouver à main D le départ du sentier qui sert de support au nouveau tracé du GR400 (ne pas rater l'embranchement car poursuivre sur la piste implique pas mal de temps de descente en plus...). Le nouveau tracé du GR emprunte des petits chemins bien pentus sur des coulées de lave ou des portions de pistes désaffectées. Vers 1070m, on passe au milieu d'un groupe de burons ("Le Coin") pour poursuivre la descente sur un chemin bien étroit, pas mal encombré d'herbes folles et à la pente plutôt sévère une fois que l'on est entré en forêt. On atteint les premières maisons du hameau de Cher Soubro (1h, 970m). Sur la D, on s'en va rattraper la RD12 que l'on suit vers la D pour entrer dans le village du Falgoux (10mn, 920m, hôtel, bars, restaurants, épicerie, gîte d'étape, camping). Le gîte d'étape se situe en contrebas du village au niveau du terrain de camping le long de la rivière Mars. On le rejoint depuis l'église du village par un sentier balisé en rouge et blanc (10mn, 900m, tel : +33 662778637).

Le Falgoux

Jour 4 : Le Falgoux - Cirque de Récusset - Puy Violent - Le Fau

6h40 / +900m / -1000m.
Diaporama On sort du camping pour emprunter la RD37 sur la D. On remonte les lacets sur 800m avant de trouver sur la G le départ du sentier support du GR400 (20mn, 970m). A l'ombre, on suit la lisière de la forêt en courbe de niveau avant de bifurquer sur la D en direction du Roc du Merle. Toujours pas d'exagération dans la pente de la large allée forestière que l'on suit. La “promenade” est plaisante mais il va bien falloir commencer à s'élever, non ? Si fait ! Une grosse grimpette se présente, grimpette suivie d'une portion étale bien revigorante pour reprendre son souffle. Après avoir longé une prairie (55mn, 1165m), on s'engage à D pour aller traverser la RD680 (10mn, 1220m). De l'autre côté de la route, on est à la peine dans une montée en lacets bien relevée en forêt jusqu'à atteindre une piste désaffectée (10mn, 1300m). On prend à G jusqu'à franchir une clôture (10mn, 1325m). Ne pas monter sur la crête mais suivre le chemin qui reste en lisière de la forêt et s'en vient franchir tranquillement la crête d'Impramau (10mn, 1335m).

Descente dans le vallon de Récusset

On descend dans le cirque de Récusset en direction du S et en louvoyant entre les arbres avant de trouver en RD et à mi-hauteur du fond de la vallée humide le début d'une piste qui conduit à un buron. 300m avant d'atteindre la bâtisse, le nouveau tracé du GR400 propose de descendre en biais sur la G en direction d'un arbre solitaire. Toujours en suivant la même direction, on essaie au mieux de traverser la zone humide pour se retrouver légèrement RG de la vallée. On franchit la clôture (25mn, 1180m) et on suit vers la D la piste côté W (on traverse beaucoup moins de zones humides qu'en suivant le balisage !). Très vite, on atteint un pont de bois que l'on emprunte pour se retrouver sur un large chemin assez boueux. Une fois la route atteinte, on part sur le goudron à G. Le parcours est un peu longuet jusqu'à la fourche de pistes (55mn, 1200m). On emprunte celle qui monte à G pour rejoindre le buron de Violental (15mn, 1275m, visite possible de la bâtisse mais pas de bivouac autorisé à l'intérieur). Au-dessus, on poursuit sur la piste pour atteindre un arbre solitaire marquant l'emplacement d'une source, bienvenue il va sans dire... On monte plein S en suivant les marques blanches et rouges (le tracé du GR a changé et rejoint la crête beaucoup plus en aval qu'auparavant) jusqu'à atteindre une échelle permettant de franchir une clôture (20mn, 1410m). On prend pied sur une piste d'exploitation que l'on suit sur la G en direction du cône du Puy Violent.

A l'approche du Puy Violent

Le GR contourne le sommet en franchissant l'épaule W (mais on peut aussi faire le détour par la cime...) et poursuit sa route sur l'arête E (25mn, 1545m). Puis, très vite, ce sera la dégringolade de la prairie (excellent balisage...) pour passer à proximité d'un buron ruiné (30mn, 1380m). On rejoint le ruisseau (10mn, 1335m) que l'on traverse pour s'engager dans une petite remontée aboutissant dans un collet (10mn, 1365m). Après la traversée des plateaux sous le cagnard, voici une descente ombragée en forêt de feuillus avant de sortir à découvert et passer au-dessus d'un buron (20mn, 1225m). On descend à flanc vers la D jusqu'à franchir une barrière et suivre la piste. Juste à la sortie du lacet, le tracé du GR400 a été changé et ne descend plus sur la droite le long du torrent. On poursuit sur la piste jusqu'à la petite maison en bois (35mn, 1080m) en face de laquelle on descend le long du torrent avant de le traverser et s'échapper en RG. Plus bas, on longe la bordure d'une prairie jusqu'à aboutir au niveau d'une piste (10mn, 1055m). On l'emprunte sur la D jusqu'au cimetière du village du Fau d'où l'on remonte sur la D pour rejoindre le gîte d'étape (15mn, 1000m, restauration au gîte, tel : +33 671923655).

Jour 5 : Le Fau - Puy Chavaroche - Mandailles

5h / +900m / -925m.
Diaporama On reprend la route par laquelle on est arrivé au village hier mais, au niveau du cimetière, on poursuit en bas sur la RD42 pour rejoindre le hameau de la Bastide et emprunter dans le virage la Route de Peyre del Cros. Un peu plus haut, dans le lacet serré à droite que fait la route (25mn, 1000m), on poursuit tout droit vers le NNE sur la piste qui entre en forêt. 100m après avoir franchi la grille, à la fourche de pistes, on suit celle de D jusqu'au lacet. 30m après avoir négocié la courbe (45mn, 1240m), on s'échappe sur la G en forte déclivité avant de retrouver plus loin un profil moins redressé. On évolue sur un large chemin pavé qui offre un beau point de vue sur une cascade. Puis on sort à découvert pour traverser une prairie et atteindre le groupe de burons de Chavaspre (25mn, 1375m).

Le buron de Chavaspre

On s'élève pleine pente en direction du Roc d'Hozières. On vient rejoindre un sentier transversal après être passé sous les fils barbelés d'une clôture (20mn, 1490m) et on s'élève encore un peu avant de partir sur la D en courbe de niveau (ici, là aussi, le tracé du GR400 a sensiblement été remanié). On repart en montée pour franchir l'épaule W de Roche Taillade (20mn, 1570m). Une traversée à flanc permet de rejoindre un large col (15mn, 1555m) et par deux courtes grimpettes sur la crête en direction du SE on prend pied dans le col Redondet (20mn, 1640m). Belle vue sur l'arrière du Puy Mary, le Pas de Peyrol et l'enfilade de la vallée du Falgoux. On laisse la variante du GR descendre sur la gauche pour poursuivre au SW vers le sommet du Puy Chavaroche que l'on atteint après un petit pas de I (25mn, 1739m).

Au sommet du Puy Chavaroche

Du sommet, belle vue plongeante sur la vallée de la Jordanne et ses deux bourgs, Mandailles et Saint-Julien. Tout en suivant la crête, la descente est assez sévère par endroits pour rejoindre le lieu-dit “Le Piquet” (25mn, 1550m) où, plutôt que de poursuivre sur l'itinéraire du GR400 vers l'W pour une boucle qui ne paraît pas devoir apporter grand chose de concret (côté paysages on en doute puisqu'on s'éloigne du coeur du volcan, par contre côté fatigue il y aura encore 2 à 3 heures de up / down...), on va descendre directement par le PR balisé en vert sur le village de Mandailles. Eu égard aux belles dénivelées que l'on a subies ces derniers jours, une demi-journée de repos ne pourra pas faire de mal, non ?

La vallée de la Jordanne et le Puy Griou vus depuis la crête SW du Puy Chavaroche

Ce “raccourci” commence par une série de zigzags pour s'en aller sur la D longer la lisière d'une forêt de feuillus. Puis on tourne sur la G pour traverser la forêt et ressortir de l'autre côté dans une clairière à 1280m. On continue à suivre le balisage vert vers le bas pour atteindre un croisement de chemins (45mn, 1180m, à droite embranchement vers Saint-Julien). On franchit une barrière et on poursuit tout droit dans la pente en direction du village de Mandailles. Le chemin suit une coulée de lave jusqu'à ce que l'on atteigne la fontaine (bienvenue...) du hameau de Lasteyrie (25mn, 1020m). On emprunte la route goudronnée qui descend sur la D pour rejoindre le centre du village de Mandailles (5mn, 975m, hôtels, bars, restaurants (dont l'inénarrable “Au bout du Monde”), boulangerie-épicerie, chambres d'hôtes et gîte d'étape Vert-Azur tel : +33 471479381, autocar vers Aurillac en semaine).

Jour 6 : Mandailles - Col du Pertus - Puy de la Poche - Thiezac

4h / +650m / -815m.
Diaporama Du centre de Mandailles, on franchit la Jordanne et on remonte vers l'église. 200m avant, on s'engage à G sur le PR balisé en bleu qui permet d'explorer en boucle le ruisseau de Larmandie. En montée, on traverse le village de Larmandie puis on emprunte un sentier qui évolue sous les ombrages avant de longer une prairie. Au poteau indicateur (30mn, 1060m), on laisse le balisage bleu poursuivre vers l'E en direction d'un buron pour revenir après sur Mandailles. On s'en va franchir l'échelle qui se trouve en hauteur à main D et qui permet de rentrer dans une prairie. On remonte SW jusqu'au buron situé en bordure de la RD317 (5mn, 1095m).

Mandailles au coeur de la vallée de la Jordanne

A G pour 600m de goudron. La route passe au milieu de deux burons puis opère un virage serré vers la gauche (15mn, 1155m). C'est ici qu'il faut monter sur la D pour rejoindre le col de Pertus par les landes, les champs et les forêts (la route y conduit aussi mais c'est plus long et moins sympa...). Après un virage à D, le chemin s'élève pour passer en haut d'une prairie avec deux burons en contrebas. Le balisage vert est très intermittent. Une trentaine de mètres avant d'entrer dans la forêt, il faut monter sur la D (direction SE) en suivant des traces de troupeaux. Celles-ci conduisent à une cinquantaine de mètres à droite du col du Pertus devant une clôture (25mn, 1309m). Ne pas franchir la clôture mais suivre le balisage rouge-blanc du GR400 retrouvé qui part sur la D en pente très douce. Il s'ensuit une tranquille montée en forêt jusqu'à la crête (30mn, 1490m). Là encore, ne pas franchir la clôture pour suivre la crête à G.

Sur les crêtes à l'approche du Puy de la Poche

Le sentier contourne par sa D un sommet rocheux secondaire puis au-delà suit stricto sensu le fil de la crête et franchit une éminence rocheuse (15mn, 1530m, tracé du GR légèrement modifié). En légère descente, on passe au sommet du Puy de la Poche avant de basculer dans les pentes de G pour franchir deux échelles un peu branlantes. Puis c'est une descente en direction d'un buron. Quelques mètres avant le bâtiment (25mn, 1395m), on passe la clôture à G et on rejoint la vacherie de la Poche (5mn, 1377m). Le sentier se poursuit en contrebas de la vacherie pour rejoindre par de larges lacets au travers des landes et de la forêt de feuillus une route goudronnée à deux pas du gîte du Clou (35mn, 1115m). On suit la route vers la D jusqu'à la maison d'hôtes de Trielle (20mn, 1085m) en face de laquelle démarre l'itinéraire de descente vers Thiézac, un bourg autrefois d'importance situé dans la vallée de la Cère. On traverse la prairie en biais pour passer une barrière et entrer en forêt de feuillus où on enchaîne les lacets sur un chemin parfois présentant une belle déclivité. Au détour d'un virage, on découvre la statue monumentale de l'archange Saint-Michel (15mn, 930m) puis la Grotte des Ermites et enfin la chapelle Notre-Dame de Consolation (visites organisées les après-midis sauf le dimanche, belles peintures murales). Et pour totalement être béni, voici que l'on descend le Chemin de Croix. En bas, un gauche-droite permet de rejoindre le chevet de l'église (20mn, 810m). En descendant la RD759 vers la G on rejoint en 15mn l'entrée E du village et la RD59. A Thiézac, nombreux commerces et bars-restaurants sympas comme la pizzeria “Aux Volcans”. Côté hôtel, contactez l'Elancèze (tel : +33 471470022) sinon rentrez directement sur Murat avec l'un des trains de la fin d'après-midi.

Arrivée à Thiézac

Jour 7 : Thiezac - Murat

2 possibilités :
- 15mn de bus jusqu'à Vic-sur-Cère puis 20mn de train jusqu'à Murat (10€/pers).
- 25mn de taxi jusqu'à Murat (45€)

L'église de Murat     Murat - Le jacquemart de la maison Gaudron

6 jours de marche / 30h / + 4450m / -4560m.

Relevés de terrain juillet 2017

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