trek

  • Ouverture de la route entre Dolpo et Mustang (automne 2023)

    Un lecteur du site m'envoie un lien vers la Une d'un journal népalais qui nous présente une bien mauvaise nouvelle pour nous les randonneurs amoureux du Dolpo et du Mustang...

    https://www.facebook.com/CHHARKATANGSONG.R.MUN (c'est la page facebook officielle du district de Chharka Bhot (Dolpo - Népal)) qui renvoie vers cet article de journal https://www.ratopati.com/story/393797/mustang-dolpa-road dont je vous donne la traduction Google ci-dessous :

    « Les deux districts himalayens Mustang et Dolpa sont reliés pour la première fois par un réseau routier. Le tracteur qui a quitté le Mustang samedi a atteint Charka et est lui-même revenu. La construction de routes a commencé ici depuis 2075 (2018 en calendrier grégorien...). Des travaux étaient en cours en divers lots pour la construction d'une route reliant la municipalité rurale de Waragung Muktikshetra 4 du Mustang à la municipalité rurale de Tangsong (Chharka Bhot) de Dolpa via Sangta depuis Pakling. Le gouvernement de l'Union a déjà investi 20 millions de dollars pour les routes. Une piste de 10 km a été ouverte au cours des 6 derniers mois. L'année dernière, 3,17 millions ont été dépensés pour ouvrir la piste, et cette année, 2 millions supplémentaires ont été alloués. Charka Tangsong a déjà ouvert la piste allant du village de Charka à la frontière du Mustang. Une fois le réseau routier connecté, le président du quartier de Charka, Dhawalwang Gurung, a présenté l'Abirmala au président de la municipalité, Senang Gurung, et au représentant de l'entreprise de construction. Amarraj Sejuwal, directeur administratif de Charka, a déclaré qu'une fois la route atteinte, il sera plus facile pour les habitants de se déplacer et de transporter des marchandises. »

    Je vous laisse libres d'apprécier (ou non...) le fond de cette communication...!

    Ouverture piste qui relie chharka bhot a jomosom automne 2023

  • Dans la presse locale (3)...

    Il y a six ans, j'avais eu le droit à un article dans le journal local Pierre Martin sort des sentiers battus, puis dans la foulée une interview sur les ondes de RCF Drôme (le podcast n'est plus disponible...), en 2019 j'étais à l'honneur de la rubrique "Le Crestois dans le Monde" avec le trek au Ladakh puis l'année suivante, juste avant le déclenchement du Covid, puis le voyage en Ethiopie. Cette fois-ci, voici le billet après le parcours sur une portion de la GHT (Great Himalaya Trail) qui m'a vu en septembre 2023 traverser la chaîne de l'Himalaya dans le far-west népalais. En complément, vous pouvez consulter les topos des 3 randonnées itinérantes que j'ai effectuées (respectivement 7, 6 et 26 jours entre Simikot et Juphal) dans des espaces sur lesquels bien peu de "touristes" y ont posé le pied...! Le camp de base E du Saipal (depuis Simikot)GHT - De Simikot à Gamgadhi et GHT - La traversée du Haut-Dolpo Nord (Gamgadhi - Juphal). Les diaporamas contenant les nombreuses photos capturées lors de ces périples seront disponibles lorsque la météo me laissera suffisamment de temps pour rester à la maison pour les traiter...

    Le Crestois 27102023

  • Traversée Saipal et Dolpo (épilogue)

    Retour à la civilisation (et plus vite que ça, c'est du jamais vu...!)

    Samedi 7/10 : Le lodge était vraiment "pourri de chez pourri", la bouffe ?, on ne peut pas la qualifier autrement... était le pire dal bhat que j'ai pu essayer d'ingérer en 22 séjours au Népal : riz collant, servi froid, légumes rances... Ce matin à 6 heures, on est une vingtaine de personnes à pénétrer dans le bâtiment de l'aérodrome (moitié touristes, moitié locaux) et à espérer entendre la sirène qui annonce l'arrivée prochaine de notre "vaisseau de l'air" (hawai jahaj en népali...) qui va nous sortir de ce Dolpo que l'on a tant aimé mais que, étonnamment..., on souhaite laisser derrière nous pour aller vivre nos souvenirs à la maison. L'endroit a tout l'air d'une souricière... Encore qu'aujourd'hui on puisse se retourner vers la piste automobile au cas où... A 7 heures, la sirène retentit ! L'attente pèse sur l'ambiance dans la "salle d'embarquement" : il en met du temps ce bi-moteur à se présenter dans l'alignement de la piste. On imagine un dernier virage derrière le coteau herbeux qui nous le cache encore à la vue. Mais il ne vient toujours pas ! Il faudra attendre encore bien 15 bonnes minutes pour le voir apparaître, si frêle au milieu des montagnes que la neige tombée ce mardi-là semble avoir fait passer la taille de "petite" (ici, moins de 5000m d'altitude pour un pic, c'est petit...) à "himalayenne"... Il se pose sans encombre, part faire son demi-tour en bout de piste et vient se garer.

    L'aérodrome de Juphal

    Il est 7 heures 30 et le policier nous invite à nous rapprocher, bien en ligne, attention ! et pas de photos, des fois que l'on fasse un repérage pour le futur attentat destiné à détruire les infrastructures de cet aéroport stratégique de Dolpa-Juphal... Enfin ! Peu de personnes en descendent, leurs bagages restent sur le tarmac au pied de l'avion alors que les nôtres sont embarqués fissa pendant que l'on nous invite à monter alors que les hélices commencent à tourner. Décollage rapide (il n'a que 650 mètres pour s'élancer...) et nous voici à suivre en prenant un peu d'altitude les gorges de la Thuli Bheri khola. De part et d'autres de cette rivière, les coteaux sont pentus et on découvre, en passant à leur hauteur, de nombreux villages, parfois de taille importante, qui sont construits sur des plateaux agraires. On a pris suffisamment d'altitude pour franchir la barrière de l'Himalaya (ça tombe bien, ici, la Thuli Bheri khola a fait du bon boulot et a creusé une gorge suffisamment profonde, et large aussi, pour que les pilotes n'aient pas à monter trop haut en altitude, environ 3800 mètres).

    Ca y est ! On sort du Dolpo en passant au pied de ce pic qui appartient à la chaîne de l'Himalaya...

    On franchit les derniers contreforts de l'Himalaya et on peut commencer à survoler la zone de collines (les hills, comme ils disent...) avant de basculer vers le S au-dessus d'une mer de nuages qui vient se bloquer sur les premières pentes de la chaîne de montagnes. 20 minutes pas plus et c'est la plongée vers les 200 mètres d'altitude dans la fournaise de la plaine du Téraï pour se poser sur le tarmac de l'aéroport de Nepalgunj.

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  • Traversée Saipal et Dolpo (episode 5)

    "Finissons ce périple dans le haut Dolpo en rejoignant un aérodrome en 10 jours de marche au travers des cols et des villages du haut Dolpo"...


    Lundi 25 septembre : Hier soir,à Pho, on a revu des humains autres que nous... Ca fait du bien surtout que ce gentil couple d'hôteliers Gurung nous a réjouis. Il a du mérite de vivre dans l'un des villages les plus reculés du haut Dolpo et se met en quatre pour que le trekkeur de passage soit contenté. Au cours de la discussion, nous leur avons fait part que la liaison de ce jour pour rejoindre Bhijer était quand même sur le papier un peu longue (7 à 8 heures et de grosses dénivelées positive et négative). Bien sûr, c'est à cause du manque d'eau dans cette région aride que l'on ne peut pas faire de bivouac à mi-chemin... Le sourire aux lèvres, ne voilà-t'il pas que le monsieur nous apprend que, de l'eau, il y en a, maintenant, et où il faut...! Quoi ? Un miracle s'est produit ? Non, non, pas du tout... Les villageois de Pho trouvaient que l'étape était trop longue et ont de leur propre initiative fait construire avec leurs propres deniers une fontaine à l'emplacement de l'ancien village de Pho, Potalgaon c'est son nom, situé sur le coteau d'en face au pied du Yambur La mais juste séparé du nouveau par la gorge de la Tora khola de 700 mètres de profondeur... Idéalement placée, cette fontaine autorise la tenue d'un bivouac de belle importance. Mais, comment s'y sont-ils pris ? Ils ont été capter une source dans la montagne à 2 kms de là sur le versant Bhijer et ont tiré une canalisation jusque sur le plateau de Potalgaon. Opérationnelle depuis juin 2023, ils n'en sont pas peu fiers ! Mais la raison de cet aménagement ? Pour les convois de mules, pour les villageois qui vont à Bhijer ? Non, non, ils sont habitués à marcher de longues heures sans boire. C'est uniquement pour nous, les trekkeurs, qu'ils l'ont réalisée. Alors, bravo, et merci de tout coeur à eux ! Alors, il y a de grandes chances que nous soyons les premiers à inaugurer ce camp d'altitude devenu à présent possible sur ce petit plateau à 4100m d'altitude. La journée aura donc été très contemplative entre la descente de Pho à la rivière très typée "Mustang", la traversée de la gorge tout en bas et la remontée du coteau opposé tout aussi belle. Une micro-région que l'on a pu apprécier tranquillement sans se presser, sans penser au chrono pour arriver à Bhijer avant la nuit ! Bhijer, ce sera donc pour demain vers midi et on nous a annoncé qu'il y avait de la téléphonie, certes, mais aussi la WiFi (sous réserves...). Youpee ! De mon côté, la forme est revenue. On est redescendu entre 3400 et 4100m et de suite ça devient plus facile ! L'acclimatation, c'est un truc qui se gagne petit à petit, jour après jour, et c'est le corps qui décide s'il veut ou s'il veut pas...

    Récolte d'orge à Pho

    Au dîner, riz, bien sûr, mais accompagné de ciboulette (le jimbu) récoltée au bord du chemin en grande quantité lors de l'ascension depuis la Tora khola (il va se retrouver dès notre retour sur les étals d'Asan Tole à Kathmandu cette herbe étant très prisée des népalais, surtout celle de la montagne beaucoup plus odorante et goûteuse que celle de culture... et elle s'achète à bon prix une fois séchée). A Pho, le propriétaire du lodge nous avait vendu du sukuti (viande séchée, le seul moyen que les habitants de ses hautes vallées disposent pour avoir de la viande toute l'année, une fois débitée, elle est séchée puis au fur et à mesure des besoins, elle est bouillie puis assaisonnée pour être ajoutée à un dal bhat). Mais un sukuti très particulier puisque fait avec de la viande de naura (céquoidon ? eh bien, de la viande bharal ou moutons bleus de l'Himalaya que les habitants ont le droit de chasser en quantité modérée pour leur consommation...). Vraiment savoureux et moins coriace que du yack sans la saveur gibier... 

    Tri des brins de jimbu avant séchage

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  • Traversée Saipal et Dolpo (episode 4)

    Sur l'itinéraire de la GHT - Traversée N du haut Dolpo

    Lundi 11 septembre : Ca y est ! On a quitté Gamgadhi ce matin, ce lieu de tentation... C'est parti pour la traversée N du haut Dolpo. En fin d'épisode 3, il était envisagé de faire en 4x4 au moins la première étape de ce jour sur la toute nouvelle piste terminée il y a moins d'un an... Arf, arf...! C'était sans compter sur la mousson de l'été 2023 : sur les 7kms entre la base de la colline de Gamgadhi et Lumsa, il n'y a pas eu moins de 10 éboulements du coteau, un pont routier qui ne tient plus qu'avec un pilier et duquel il faut sauter pour rejoindre la terre "ferme" de l'autre côté.

    Il va bien falloir sauter...!

    De 4x4, il n'en est évidemment plus question ! Et pour les Népalais, il va leur falloir se remettre à marcher pour peut-être quelques années en attendant une opération multiple de consolidation des infrastructures. Très petite journée de marche pour entamer ce trek ; après la journée off, il faut bien nous aussi réapprendre à marcher... Nuit dans un lodge à Chailchaur, un village-rue qui semble, vu le nombre de d'établissements qui sont proposés pour la nuit, être l'étape obligée pour les Népalais qui sont allés faire leurs courses à Gamgadhi et qui retournent "les bras chargés de cadeaux"... vers leurs villages respectifs. En tout cas, dans leurs bagages, pas mal d'équipement d'électroménager, ce qui nous rassure quand à la présence au moins dans cette vallée de la fée électricité à chaque étape, au moins jusqu'à Mugu...

    La ville-dortoir de Chhaila

    Soirée un peu différente des précédentes avec visionnage d'un film Bollywood ("Raguda", pour ceux qui voudraient le regarder...), interminable car les méchants que le héros doit affronter se créent toutes les 10mn. Une seule blessure suite à un coup de poing au menton, il est quand même fort ! Mais des dizaines de filles qui lui tournent autour. Et des alliés d'une demi-heure qui n'en sont finalement pas. Des enlèvements, des courses-poursuite en voiture mais étonnamment pas de danses... Ouf ! J'ai échappé à ça ! Pas besoin de traduction de l'hindi car la moitié des phrases contiennent des anglicismes, ça fait plus moderne ! Et puis, les méchants sont suffisamment grimés en méchants qu'on ne peut pas les confondre avec les gentils... même quand ils sont du côté des gentils avant qu'ils ne tournent casaque.

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  • Traversée Saipal et Dolpo (episode 3)

    Dimanche 3 septembre : Et c'est reparti ! Même descente que la semaine dernière jusqu'à la passerelle de Chhipra. L'air est saturé de l'humidité qu'a laissé l'orage de la 2ème partie de la nuit. Mais comme il fait plutôt frais, ça passe... Cette fois-ci, on ne traverse pas la Humla Karnali nadi mais on reste en RG pour s'élever en lacets dans le coteau pentu et le soleil "a la bonne idée" de nous darder de ses rayons. Et le cocktail soleil + humidité fait que l'on se croit plus sur l'Île de la Réunion qu'au Népal, il faut dire que ces deux contrées font partie des zones exotiques. Chaque dizaine de mètres de dénivelée de gagnée est un enfer ! Après la pause de midi à l'ombre, la montée est plus facile sans soleil vers Durpagaon et le voyage que l'on effectue de concert avec un groupe de scolaires du village en train d'entretenir les bas-côtés du chemin est très guillerette. Je propose de faire halte dans une famille au village plutôt que d'aller monter les tentes tout au fond de la vallée (le terrain de camping "officiel"...) dans un lieu que je devine plutôt saturé d'eau car placé au bord de la rivière. Bonne pioche ! Il a plu toute la nuit et la soirée a été super sympa... et au sec !

    Rencontre d'un groupe de scolaires à l'approche de Durpagaon

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  • Traversée Saipal et Dolpo (episode 2)

    Samedi 27 août matin : Comme convenu avec la compagnie aérienne la veille, nous voici pile poil au rendez-vous avant les aurores devant le guichet de l'aéroport. Pas mal d'agents de la compagnie s'affairent mais le doute est toujours présent : le départ avorté hier après-midi est encore présent dans les mémoires et comme il a encore bien plu toute la nuit, parfois avec une grosse intensité (certes, ce qui est tombé ne tombera plus mais les queues de mousson peuvent être violentes et répétées......), on ne peut pas être rassuré par la versatilité de Madame Météo !

    Vers 7 heures les bagages sont enregistrés et nous sommes 14 à vouloir rejoindre Simikot. Certains, comme nous, attendent depuis 4 jours ou plus... Comme d'hab', la compagnie fait passer une rotation avant la nôtre vers Juphal (alors que les bagages de ces passagers ont été enregistrés 30 minutes après nous... va comprendre, Charles !) et on nous convoque vers 8 heures et demie dans la salle d'embarquement. Nous sommes seuls dans cette salle hyper réfrigérée alors qu'il ne fait pas si chaud et humide que ça... et nous passons notre temps à scruter la piste d'atterrissage pour voir revenir notre vaisseau (pourquoi "vaisseau" ? parce qu'en népali le mot originel de l'avion est "hawaï jahaj", le vaisseau du vent, si, si ! Bon maintenant les jeunes générations disent "plane"...).

    L'entrée de l'aéroport de Nepalgunj (sous le soleil...)

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  • Traversée Saipal et Dolpo (episode 1)

    Arrivée à Katmandou samedi 19 août, pris en charge par mon ami Dhane, derniers achats à Thamel (carte SIM Nepal telecom, une gourde Nalgène et des dizaines de guirlandes de drapeaux lungtas à poser dans les cols pour accéder à la bienfaisance des dieux du panthéon bouddhiste afin que le voyage se déroule sous les meilleurs auspices... ça avait marché en 2017 !), une visite chhito à mon ami vendeur de thé, une autre pour la famille de peintres que je suis depuis des années (il faut que je pense à faire une présentation de quelques unes de leurs œuvres sur un billet de blog au retour tant la qualité de leur peinture est remarquable...) et un premier palak paneer chez Gaia, excellent au demeurant... Et nuit chez mon ami propriétaire hyper-sympa de l'Avalon house.

    Lever de soleil sur Kathmandu

    Dimanche 20 août, obtention des permis et premier dal bhat ingéré (je suppose qu'avec le mode d'itinérance choisi ce ne sera pas le dernier...). Préparation du sac de trek avec récupération des affaires laissées sur place après le trek de l'année dernière au Dhaulagiri. Invitation en soirée de Dhane à goûter les délices d'un restaurant libano-syro-saoudien (...) aux mets délicats et goûteux. Et contrairement  ce que l'on pourrait envisager, il y a bien de la bière Gorkha strong sur la carte... Deuxième nuit à l'Avalon house.

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  • Haute route du Vercors

    Ca y est ! Le topo de cette création commune d'Isabelle et moi-même au milieu du mois de juillet 2023 est en ligne. J'espère que les descriptions seront assez précises et les diaporamas suffisamment explicites pour que vous ayez envie de vous lancer sur cet itinéraire qui je le souhaite deviendra un des must de la randonnée itinérante en autonomie en France ! Si, si, j'y crois... tant ce que nous avons vécu pendant ces 11 jours de marche nous a comblés de bonheur entre paysages somptueux, panoramas de légende, faune exubérante (des centaines de bouquetins qu'il faut parfois déloger du chemin pour poursuivre sa route...), et calme des hautes routes pas encore connues. Plaisir de la création et espoir d'avoir lancé l'idée qu'il n'y a pas que le GR20 en France !

    A l'approche des Rochers des Jaux

  • Un lecteur du site me fait part de ses créations audiovisuelles lors de ses voyages au Népal

    Voici le message reçu d'un internaute belge qui réalise des petits films (bien faits au demeurant...) :

    Bonjour,
    Nous apprécions, ma compagne et moi, beaucoup votre site et vos récits de trek (au Népal surtout) qui sont sources d'inspiration et d'informations détaillées (en français) pour nous qui sommes tombés (aussi) amoureux du Népal. Dans un mois et demi, fin septembre, nous partons pour notre sixième voyage et trek au Népal. Notre choix s'est porté cette fois sur le Upper Dolpo (tant que notre santé le permet). Je prends beaucoup de photos mais aussi de nombreux extraits vidéos que j'exploite en amateur pour confectionner, en solo et sans formation, des petits films. Ce sont d'abord des souvenirs pour nous et, à quelques occasions, pour des projections destinées à certains proches ou connaissances que cela intéressent. Pour élargir mon public fort restreint et si cela vous convient pour compléter votre site, vous me feriez plaisir en mettant l'un ou l'autre lien qui permette à vos visiteurs de visionner mes films. Ci-dessous quelques liens.
    Cordialement,
    Serge Fetter (de Couvin, Belgique).

    Voici donc quelques uns de ces films que je vous invite à visionner pour retrouver l'ambiance des petits villages reculés et des chemins d'accès tournés dans deux régions que j'apprécie tout particulièrement : le Mustang et le Kangchenjunga pour leur authenticité préservée (et que j'espère que les villageois ne vont pas perdre trop vite de suite...). A vous de jouer !

    Mustang : https://vimeo.com/854029360

    Phale (Kangchenjunga) https://vimeo.com/360395259
    Trek du Kangchenjunga https://vimeo.com/363680668
    Trek du Kangchenjunga https://vimeo.com/365151467
    Trek du Kangchenjunga https://vimeo.com/375162950
    Trek du Kangchenjunga https://vimeo.com/375288787

    Tihar dans un village au pied du Kangchenjunga

    https://vimeo.com/512111859

  • Camp de base du Saipal et traversée du haut Dolpo

    Avis aux personnes intéressées ! Mais il va falloir aller vite pour ne pas rater cette occasion unique de m'accompagner sur un trek mythique, celui de la traversée du haut Dolpo par les hauts cols à portée de main de la frontière tibétaine. Départ de Simikot, arrivée une quarantaine de jours plus tad à Dunaï ! Rien que ça. Quoique... Comme on ne va pas tous les jours du côté du far west népalais, on en profitera pour se mettre en train sur le tout nouveau circuit en boucle du camp de base du Saipal, un pic qui dépasse de peu les 7000m et que bien peu de monde a pu approcher. 10 jours d'acclimatation entre 2000 et 4500m, histoire de partir avec de bonnes sensations sur la bavante qui suit... Le programme succinct en PDF est téléchargeable ici. Le coût estimatif se situe aux alentours de 8000€ par personne et le groupe sera composé de 3 personnes au maximum. Bien entendu, pas de débutant sur cette bambée : il faut avoir eu à son actif d'ores et déjà plusieurs treks de ce genre en Himalaya ou dans les Andes, en altitude quoi ! Et surtout, nonobstant la durée assez inhabituelle, 47 jours..., dans des conditions d'évolution au confort basique, le nécessaire mais pas plus ! Si vous êtes intéressé, faites vite ! Vous avez tout le mois de juillet pour vous décider...

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  • C'était un chouille trop tôt...

    Exécuté trop tôt (mais comment aurions-nous pu savoir ?...) en cet automne 2022, le projet de tour du Dhaulagiri I que nous avions programmé est venu buter sur la trop grande incertitude de disposer de conditions favorables pour accomplir avec succès le périple. A notre grand dam, nous nous vîmes contraints de rebrousser chemin à seulement 3600m d'altitude au niveau de l'Italian Camp. Faute à une mousson qui se traînassait plus que de raison en longueur déposant chaque soir de ce début octobre des quantités de neige fraîche sur la partie technique de la traversée.

    Italian Camp (Dhaulagiri BC W)

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  • Dans la presse locale (2)...

    Il y a trois ans, j'avais eu le droit à un article dans le journal local Pierre Martin sort des sentiers battus, puis dans la foulée une interview sur les ondes de RCF Drôme (le podcast n'est plus disponible...), et l'année dernière j'étais à l'honneur de la rubrique "Le Crestois dans le Monde" avec le trek au Ladakh. Cette fois-ci, sortant avec un peu de retard (la Covid-19...), voici le billet de retour d'Ethiopie (voyage effectué en février 2020). En complément vous pouvez consulter les topos de randonnée Massif du Simien et Autour de Lalibela qui attestent de la beauté des paysages de cette contrée. Et puis, il y a les diaporamas que vous trouverez rangés jour par jour dans le classeur des Villes du Monde consacré à l'Ethiopie.

    Le crestois 17072020

  • Retour du Ladakh 2019...

    Claire qui m'a fait confiance l'année dernière pour la guider sur les "chemins" entre Sangtha et Mahe via le lac du Tsomo Riri (topos De Sangtha au Tsomoriri et Du Tsomo Riri à Mahe) m'a envoyé ces 3 aquarelles esquissées sur le vif et coloriées par la suite. Certes, je pense que mes clichés photographiques sont d'une bonne qualité (je prends toujours du plaisir à les regarder même bien des années après avoir réalisé le trek) mais là je suis bluffé par ses aptitudes à créer ces oeuvres d'art comme ça, en live... Vous reconnaîtrez celle du lac du Tsomo Riri depuis le Norbu La, puis celle de notre guide Rinchen, super bien "croqué" et puis votre serviteur dans des poses récréatives ou sérieuses (il faut bien noter ce que l'on voit pour pouvoir composer un topo de qualité, non ?). Les voici donc :

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  • Dans la presse locale...

    Il y a deux ans déjà, j'avais eu le droit à un article dans le journal local Pierre Martin sort des sentiers battus, puis dans la foulée une interview sur les ondes de RCF Drôme, voici à présent, en cette fin septembre 2019, que je suis à l'honneur de la rubrique "Le Crestois dans le Monde".

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  • Juillet 2019 au Ladakh : 50 sur 360...

    Le Ladakh, connu pour ses paysages de désert d'altitude où il n'y pleu(vai)t que très rarement en été, vient de connaître un mois de juillet 2019 plutôt agité côté météo... en attendant peut-être pire côté politique avec la décision de Narendra Modi de mettre fin unilatéralement à l'autonomie du Cachemire !

    Sur le plateau des Kyun tso, ça va pas tarder à tomber...

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  • Au Mustang, les népalais : constructeurs et destructeurs...?

    Retour d'un voyage au Mustang au printemps 2019...

    Ils sont en train de tuer le Mustang ! Ou tout du moins la portion la plus connue... Non contents de la qualité de la piste historique construite il y a moins de dix ans, la nouvelle génération d'ingénieurs des « Ponts et Chaussées » locale a décidé qu'une route à vocation internationale (entre le Népal et la Chine par exemple...) ne doit pas faire moins de 20 mètres de large et que le tracé des pentes et des virages doit permettre d'y faire évoluer des semi-remorques de grande longueur. Et tout cela au milieu d'un espace naturel préservé depuis des milliers d'années... Et c'est bien là que le bât blesse ! Pas satisfaits du profil du tracé précédent, les concepteurs de cette route (qu'ils espèrent dans le futur devenir le nouvel axe commercial nord-sud...) ont défini de nouveaux tracés, si possible très différents des anciens (ce n'est pas un problème d'avoir deux ou trois tracés parallèles voire plus à quelques mètres de distance l'un de l'autre : l'ancien, le tout nouveau et tous les essais malencontreux qui se sont terminés dans une roche plus rebelle que les autres à vouloir se faire transpercer...). Il en résulte une vision apocalyptique d'espaces naturels d'une exceptionnelle beauté (autrefois...) qui se retrouvent lardés de multiples bandes parallèles disgracieuses au pied desquelles on distingue les vestiges des sentiers historiques perdu corps et biens (un exemple entre Chele et Samar où le sentier tracé dans la falaise n'est plus...), ensevelis qu'ils ont été sous les tonnes de gravats expulsés par la noria de Caterpillar© qui œuvrent juste au-dessus (Ah ! Newton...).

    Les travaux de la route à l'approche de Chele

     

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  • Expo photos du Mustang à Vernoux-en-Vivarais

    Le restaurant de Vernoux-en-Vivarais (Ardèche), le relais des Arts (le bien nommé...), m'a proposé d'exposer quelques unes des photos que j'ai réalisées au Mustang en 2011. L'exposition, une douzaine de photos car le lieu n'est pas si grand que ça, aura lieu entre le 24 avril et le 15 septembre 2019. Il y aura possibilité d'acquérir l'une ou l'autre des photos au format A3 mais aussi au format A4 après retirage. Avec l'équipe du restaurant, nous avons convenu d'une soirée présentation du Mustang le mercredi 19 juin à partir de 18h et comme il y a eu une demande de la part des restaurateurs, je serai présent également mi-septembre 2019 à partir de 18h (date à préciser ultérieurement) pour fêter la clôture de l'exposition. Pour les personnes intéressées, je serai présent pour vous faire découvrir cette magnifique région. A l'occasion je pourrai présenter quelques films que j'ai pu tourner sur place. Alors ! Venez nombreux goûter aux spécialités proposées par l'équipe du restaurant et simultanément découvrir les habitants et paysages du Mustang !

    Expo photos à Vernoux-en-Vivarais

  • Les cahiers de l'Âne n°91 est en kiosque

    Comme j'en ai pris l'habitude... voici le 3ème reportage que je rédige pour cet excellent magazine consacré aux ânes et aux mules. Cette fois-ci, j'ai présenté la traversée du Parang La entre Ladakh et Himachal Pradesh, région du Spiti, en me focalisant sur le difficile travail de ces bêtes (de somme...) qui en plus d'évoluer en altitude et chargées doivent supporter de nombreuses traversées de rivières, des nuits par -15°C, des orages de grêle, du vent, etc. et, pour finir, une marche sur glacier lors du franchissement de la barrière montagneuse de l'Himalaya à près de 5600m ! Merci à elles (et à leur muletier...) sans qui rien ne serait possible dans ces régions inhabitées et loin de tout.

    Un autre article pourra aussi vous passionner, même si vous n'êtes pas féru de ces animaux, c'est celui sur l'American Fondouk de Fès, avec des photos qui ne laissent pas insensible...

    Bonne lecture !

    Cahiers de l'ane 91

  • Cent fois sur le métier...

    Cent fois sur le métier... remets ton ouvrage ! C'est l'adage bien connu des personnes persévérentes. C'est aussi celui du génie de l'armée indienne qui travaille en permanence sur la NH-1, de Manali à Leh et de Leh à Srinagar. Tout au long de l'année, les équipes de travailleurs venus du lointain et chaud Bihar (c'est une des provinces indiennes du Teraï qui possède une frontière commune avec le sud du Népal) qui sont employés, souvent avec femme et enfants sur ces chantiers d'altitude, entre 1800 et 5600m. Ils construisent des camps itinérants selon les chantiers prévus et/ou lors de réparations de fortune suite à des éboulements, des inondations, etc.

    Un groupe de Bihars à l'oeuvre au pied du Rohtang La

    Altitude, froid, vent, pluie, grêle, neige, boue rythment leur vie de labeur dans des conditions d'hygiène limites (pour ne pas franchir le pas d'insalubre...), à l'opposé de celle de leur pays de naissance, hyper chaud mais dans des conditions de vie tout aussi pauvres et insalubres... La seule (grosse) différence est qu'ils sont payés : ce n'est pas gigantesque mais il y a des rentrées d'argent assurées.

    La route NH-1 à l'approche de Gramphu dans la descente du Rohtang La

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