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  • Ouverture de la route entre Dolpo et Mustang (automne 2023)

    Un lecteur du site m'envoie un lien vers la Une d'un journal népalais qui nous présente une bien mauvaise nouvelle pour nous les randonneurs amoureux du Dolpo et du Mustang...

    https://www.facebook.com/CHHARKATANGSONG.R.MUN (c'est la page facebook officielle du district de Chharka Bhot (Dolpo - Népal)) qui renvoie vers cet article de journal https://www.ratopati.com/story/393797/mustang-dolpa-road dont je vous donne la traduction Google ci-dessous :

    « Les deux districts himalayens Mustang et Dolpa sont reliés pour la première fois par un réseau routier. Le tracteur qui a quitté le Mustang samedi a atteint Charka et est lui-même revenu. La construction de routes a commencé ici depuis 2075 (2018 en calendrier grégorien...). Des travaux étaient en cours en divers lots pour la construction d'une route reliant la municipalité rurale de Waragung Muktikshetra 4 du Mustang à la municipalité rurale de Tangsong (Chharka Bhot) de Dolpa via Sangta depuis Pakling. Le gouvernement de l'Union a déjà investi 20 millions de dollars pour les routes. Une piste de 10 km a été ouverte au cours des 6 derniers mois. L'année dernière, 3,17 millions ont été dépensés pour ouvrir la piste, et cette année, 2 millions supplémentaires ont été alloués. Charka Tangsong a déjà ouvert la piste allant du village de Charka à la frontière du Mustang. Une fois le réseau routier connecté, le président du quartier de Charka, Dhawalwang Gurung, a présenté l'Abirmala au président de la municipalité, Senang Gurung, et au représentant de l'entreprise de construction. Amarraj Sejuwal, directeur administratif de Charka, a déclaré qu'une fois la route atteinte, il sera plus facile pour les habitants de se déplacer et de transporter des marchandises. »

    Je vous laisse libres d'apprécier (ou non...) le fond de cette communication...!

    Ouverture piste qui relie chharka bhot a jomosom automne 2023

  • Dans la presse locale (3)...

    Il y a six ans, j'avais eu le droit à un article dans le journal local Pierre Martin sort des sentiers battus, puis dans la foulée une interview sur les ondes de RCF Drôme (le podcast n'est plus disponible...), en 2019 j'étais à l'honneur de la rubrique "Le Crestois dans le Monde" avec le trek au Ladakh puis l'année suivante, juste avant le déclenchement du Covid, puis le voyage en Ethiopie. Cette fois-ci, voici le billet après le parcours sur une portion de la GHT (Great Himalaya Trail) qui m'a vu en septembre 2023 traverser la chaîne de l'Himalaya dans le far-west népalais. En complément, vous pouvez consulter les topos des 3 randonnées itinérantes que j'ai effectuées (respectivement 7, 6 et 26 jours entre Simikot et Juphal) dans des espaces sur lesquels bien peu de "touristes" y ont posé le pied...! Le camp de base E du Saipal (depuis Simikot)GHT - De Simikot à Gamgadhi et GHT - La traversée du Haut-Dolpo Nord (Gamgadhi - Juphal). Les diaporamas contenant les nombreuses photos capturées lors de ces périples seront disponibles lorsque la météo me laissera suffisamment de temps pour rester à la maison pour les traiter...

    Le Crestois 27102023

  • Traversée Saipal et Dolpo (épilogue)

    Retour à la civilisation (et plus vite que ça, c'est du jamais vu...!)

    Samedi 7/10 : Le lodge était vraiment "pourri de chez pourri", la bouffe ?, on ne peut pas la qualifier autrement... était le pire dal bhat que j'ai pu essayer d'ingérer en 22 séjours au Népal : riz collant, servi froid, légumes rances... Ce matin à 6 heures, on est une vingtaine de personnes à pénétrer dans le bâtiment de l'aérodrome (moitié touristes, moitié locaux) et à espérer entendre la sirène qui annonce l'arrivée prochaine de notre "vaisseau de l'air" (hawai jahaj en népali...) qui va nous sortir de ce Dolpo que l'on a tant aimé mais que, étonnamment..., on souhaite laisser derrière nous pour aller vivre nos souvenirs à la maison. L'endroit a tout l'air d'une souricière... Encore qu'aujourd'hui on puisse se retourner vers la piste automobile au cas où... A 7 heures, la sirène retentit ! L'attente pèse sur l'ambiance dans la "salle d'embarquement" : il en met du temps ce bi-moteur à se présenter dans l'alignement de la piste. On imagine un dernier virage derrière le coteau herbeux qui nous le cache encore à la vue. Mais il ne vient toujours pas ! Il faudra attendre encore bien 15 bonnes minutes pour le voir apparaître, si frêle au milieu des montagnes que la neige tombée ce mardi-là semble avoir fait passer la taille de "petite" (ici, moins de 5000m d'altitude pour un pic, c'est petit...) à "himalayenne"... Il se pose sans encombre, part faire son demi-tour en bout de piste et vient se garer.

    L'aérodrome de Juphal

    Il est 7 heures 30 et le policier nous invite à nous rapprocher, bien en ligne, attention ! et pas de photos, des fois que l'on fasse un repérage pour le futur attentat destiné à détruire les infrastructures de cet aéroport stratégique de Dolpa-Juphal... Enfin ! Peu de personnes en descendent, leurs bagages restent sur le tarmac au pied de l'avion alors que les nôtres sont embarqués fissa pendant que l'on nous invite à monter alors que les hélices commencent à tourner. Décollage rapide (il n'a que 650 mètres pour s'élancer...) et nous voici à suivre en prenant un peu d'altitude les gorges de la Thuli Bheri khola. De part et d'autres de cette rivière, les coteaux sont pentus et on découvre, en passant à leur hauteur, de nombreux villages, parfois de taille importante, qui sont construits sur des plateaux agraires. On a pris suffisamment d'altitude pour franchir la barrière de l'Himalaya (ça tombe bien, ici, la Thuli Bheri khola a fait du bon boulot et a creusé une gorge suffisamment profonde, et large aussi, pour que les pilotes n'aient pas à monter trop haut en altitude, environ 3800 mètres).

    Ca y est ! On sort du Dolpo en passant au pied de ce pic qui appartient à la chaîne de l'Himalaya...

    On franchit les derniers contreforts de l'Himalaya et on peut commencer à survoler la zone de collines (les hills, comme ils disent...) avant de basculer vers le S au-dessus d'une mer de nuages qui vient se bloquer sur les premières pentes de la chaîne de montagnes. 20 minutes pas plus et c'est la plongée vers les 200 mètres d'altitude dans la fournaise de la plaine du Téraï pour se poser sur le tarmac de l'aéroport de Nepalgunj.

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  • Traversée Saipal et Dolpo (episode 5)

    "Finissons ce périple dans le haut Dolpo en rejoignant un aérodrome en 10 jours de marche au travers des cols et des villages du haut Dolpo"...


    Lundi 25 septembre : Hier soir,à Pho, on a revu des humains autres que nous... Ca fait du bien surtout que ce gentil couple d'hôteliers Gurung nous a réjouis. Il a du mérite de vivre dans l'un des villages les plus reculés du haut Dolpo et se met en quatre pour que le trekkeur de passage soit contenté. Au cours de la discussion, nous leur avons fait part que la liaison de ce jour pour rejoindre Bhijer était quand même sur le papier un peu longue (7 à 8 heures et de grosses dénivelées positive et négative). Bien sûr, c'est à cause du manque d'eau dans cette région aride que l'on ne peut pas faire de bivouac à mi-chemin... Le sourire aux lèvres, ne voilà-t'il pas que le monsieur nous apprend que, de l'eau, il y en a, maintenant, et où il faut...! Quoi ? Un miracle s'est produit ? Non, non, pas du tout... Les villageois de Pho trouvaient que l'étape était trop longue et ont de leur propre initiative fait construire avec leurs propres deniers une fontaine à l'emplacement de l'ancien village de Pho, Potalgaon c'est son nom, situé sur le coteau d'en face au pied du Yambur La mais juste séparé du nouveau par la gorge de la Tora khola de 700 mètres de profondeur... Idéalement placée, cette fontaine autorise la tenue d'un bivouac de belle importance. Mais, comment s'y sont-ils pris ? Ils ont été capter une source dans la montagne à 2 kms de là sur le versant Bhijer et ont tiré une canalisation jusque sur le plateau de Potalgaon. Opérationnelle depuis juin 2023, ils n'en sont pas peu fiers ! Mais la raison de cet aménagement ? Pour les convois de mules, pour les villageois qui vont à Bhijer ? Non, non, ils sont habitués à marcher de longues heures sans boire. C'est uniquement pour nous, les trekkeurs, qu'ils l'ont réalisée. Alors, bravo, et merci de tout coeur à eux ! Alors, il y a de grandes chances que nous soyons les premiers à inaugurer ce camp d'altitude devenu à présent possible sur ce petit plateau à 4100m d'altitude. La journée aura donc été très contemplative entre la descente de Pho à la rivière très typée "Mustang", la traversée de la gorge tout en bas et la remontée du coteau opposé tout aussi belle. Une micro-région que l'on a pu apprécier tranquillement sans se presser, sans penser au chrono pour arriver à Bhijer avant la nuit ! Bhijer, ce sera donc pour demain vers midi et on nous a annoncé qu'il y avait de la téléphonie, certes, mais aussi la WiFi (sous réserves...). Youpee ! De mon côté, la forme est revenue. On est redescendu entre 3400 et 4100m et de suite ça devient plus facile ! L'acclimatation, c'est un truc qui se gagne petit à petit, jour après jour, et c'est le corps qui décide s'il veut ou s'il veut pas...

    Récolte d'orge à Pho

    Au dîner, riz, bien sûr, mais accompagné de ciboulette (le jimbu) récoltée au bord du chemin en grande quantité lors de l'ascension depuis la Tora khola (il va se retrouver dès notre retour sur les étals d'Asan Tole à Kathmandu cette herbe étant très prisée des népalais, surtout celle de la montagne beaucoup plus odorante et goûteuse que celle de culture... et elle s'achète à bon prix une fois séchée). A Pho, le propriétaire du lodge nous avait vendu du sukuti (viande séchée, le seul moyen que les habitants de ses hautes vallées disposent pour avoir de la viande toute l'année, une fois débitée, elle est séchée puis au fur et à mesure des besoins, elle est bouillie puis assaisonnée pour être ajoutée à un dal bhat). Mais un sukuti très particulier puisque fait avec de la viande de naura (céquoidon ? eh bien, de la viande bharal ou moutons bleus de l'Himalaya que les habitants ont le droit de chasser en quantité modérée pour leur consommation...). Vraiment savoureux et moins coriace que du yack sans la saveur gibier... 

    Tri des brins de jimbu avant séchage

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  • Traversée Saipal et Dolpo (episode 4)

    Sur l'itinéraire de la GHT - Traversée N du haut Dolpo

    Lundi 11 septembre : Ca y est ! On a quitté Gamgadhi ce matin, ce lieu de tentation... C'est parti pour la traversée N du haut Dolpo. En fin d'épisode 3, il était envisagé de faire en 4x4 au moins la première étape de ce jour sur la toute nouvelle piste terminée il y a moins d'un an... Arf, arf...! C'était sans compter sur la mousson de l'été 2023 : sur les 7kms entre la base de la colline de Gamgadhi et Lumsa, il n'y a pas eu moins de 10 éboulements du coteau, un pont routier qui ne tient plus qu'avec un pilier et duquel il faut sauter pour rejoindre la terre "ferme" de l'autre côté.

    Il va bien falloir sauter...!

    De 4x4, il n'en est évidemment plus question ! Et pour les Népalais, il va leur falloir se remettre à marcher pour peut-être quelques années en attendant une opération multiple de consolidation des infrastructures. Très petite journée de marche pour entamer ce trek ; après la journée off, il faut bien nous aussi réapprendre à marcher... Nuit dans un lodge à Chailchaur, un village-rue qui semble, vu le nombre de d'établissements qui sont proposés pour la nuit, être l'étape obligée pour les Népalais qui sont allés faire leurs courses à Gamgadhi et qui retournent "les bras chargés de cadeaux"... vers leurs villages respectifs. En tout cas, dans leurs bagages, pas mal d'équipement d'électroménager, ce qui nous rassure quand à la présence au moins dans cette vallée de la fée électricité à chaque étape, au moins jusqu'à Mugu...

    La ville-dortoir de Chhaila

    Soirée un peu différente des précédentes avec visionnage d'un film Bollywood ("Raguda", pour ceux qui voudraient le regarder...), interminable car les méchants que le héros doit affronter se créent toutes les 10mn. Une seule blessure suite à un coup de poing au menton, il est quand même fort ! Mais des dizaines de filles qui lui tournent autour. Et des alliés d'une demi-heure qui n'en sont finalement pas. Des enlèvements, des courses-poursuite en voiture mais étonnamment pas de danses... Ouf ! J'ai échappé à ça ! Pas besoin de traduction de l'hindi car la moitié des phrases contiennent des anglicismes, ça fait plus moderne ! Et puis, les méchants sont suffisamment grimés en méchants qu'on ne peut pas les confondre avec les gentils... même quand ils sont du côté des gentils avant qu'ils ne tournent casaque.

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  • Traversée Saipal et Dolpo (episode 3)

    Dimanche 3 septembre : Et c'est reparti ! Même descente que la semaine dernière jusqu'à la passerelle de Chhipra. L'air est saturé de l'humidité qu'a laissé l'orage de la 2ème partie de la nuit. Mais comme il fait plutôt frais, ça passe... Cette fois-ci, on ne traverse pas la Humla Karnali nadi mais on reste en RG pour s'élever en lacets dans le coteau pentu et le soleil "a la bonne idée" de nous darder de ses rayons. Et le cocktail soleil + humidité fait que l'on se croit plus sur l'Île de la Réunion qu'au Népal, il faut dire que ces deux contrées font partie des zones exotiques. Chaque dizaine de mètres de dénivelée de gagnée est un enfer ! Après la pause de midi à l'ombre, la montée est plus facile sans soleil vers Durpagaon et le voyage que l'on effectue de concert avec un groupe de scolaires du village en train d'entretenir les bas-côtés du chemin est très guillerette. Je propose de faire halte dans une famille au village plutôt que d'aller monter les tentes tout au fond de la vallée (le terrain de camping "officiel"...) dans un lieu que je devine plutôt saturé d'eau car placé au bord de la rivière. Bonne pioche ! Il a plu toute la nuit et la soirée a été super sympa... et au sec !

    Rencontre d'un groupe de scolaires à l'approche de Durpagaon

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  • Traversée Saipal et Dolpo (episode 2)

    Samedi 27 août matin : Comme convenu avec la compagnie aérienne la veille, nous voici pile poil au rendez-vous avant les aurores devant le guichet de l'aéroport. Pas mal d'agents de la compagnie s'affairent mais le doute est toujours présent : le départ avorté hier après-midi est encore présent dans les mémoires et comme il a encore bien plu toute la nuit, parfois avec une grosse intensité (certes, ce qui est tombé ne tombera plus mais les queues de mousson peuvent être violentes et répétées......), on ne peut pas être rassuré par la versatilité de Madame Météo !

    Vers 7 heures les bagages sont enregistrés et nous sommes 14 à vouloir rejoindre Simikot. Certains, comme nous, attendent depuis 4 jours ou plus... Comme d'hab', la compagnie fait passer une rotation avant la nôtre vers Juphal (alors que les bagages de ces passagers ont été enregistrés 30 minutes après nous... va comprendre, Charles !) et on nous convoque vers 8 heures et demie dans la salle d'embarquement. Nous sommes seuls dans cette salle hyper réfrigérée alors qu'il ne fait pas si chaud et humide que ça... et nous passons notre temps à scruter la piste d'atterrissage pour voir revenir notre vaisseau (pourquoi "vaisseau" ? parce qu'en népali le mot originel de l'avion est "hawaï jahaj", le vaisseau du vent, si, si ! Bon maintenant les jeunes générations disent "plane"...).

    L'entrée de l'aéroport de Nepalgunj (sous le soleil...)

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  • Traversée Saipal et Dolpo (episode 1)

    Arrivée à Katmandou samedi 19 août, pris en charge par mon ami Dhane, derniers achats à Thamel (carte SIM Nepal telecom, une gourde Nalgène et des dizaines de guirlandes de drapeaux lungtas à poser dans les cols pour accéder à la bienfaisance des dieux du panthéon bouddhiste afin que le voyage se déroule sous les meilleurs auspices... ça avait marché en 2017 !), une visite chhito à mon ami vendeur de thé, une autre pour la famille de peintres que je suis depuis des années (il faut que je pense à faire une présentation de quelques unes de leurs œuvres sur un billet de blog au retour tant la qualité de leur peinture est remarquable...) et un premier palak paneer chez Gaia, excellent au demeurant... Et nuit chez mon ami propriétaire hyper-sympa de l'Avalon house.

    Lever de soleil sur Kathmandu

    Dimanche 20 août, obtention des permis et premier dal bhat ingéré (je suppose qu'avec le mode d'itinérance choisi ce ne sera pas le dernier...). Préparation du sac de trek avec récupération des affaires laissées sur place après le trek de l'année dernière au Dhaulagiri. Invitation en soirée de Dhane à goûter les délices d'un restaurant libano-syro-saoudien (...) aux mets délicats et goûteux. Et contrairement  ce que l'on pourrait envisager, il y a bien de la bière Gorkha strong sur la carte... Deuxième nuit à l'Avalon house.

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  • Un lecteur du site me fait part de ses créations audiovisuelles lors de ses voyages au Népal

    Voici le message reçu d'un internaute belge qui réalise des petits films (bien faits au demeurant...) :

    Bonjour,
    Nous apprécions, ma compagne et moi, beaucoup votre site et vos récits de trek (au Népal surtout) qui sont sources d'inspiration et d'informations détaillées (en français) pour nous qui sommes tombés (aussi) amoureux du Népal. Dans un mois et demi, fin septembre, nous partons pour notre sixième voyage et trek au Népal. Notre choix s'est porté cette fois sur le Upper Dolpo (tant que notre santé le permet). Je prends beaucoup de photos mais aussi de nombreux extraits vidéos que j'exploite en amateur pour confectionner, en solo et sans formation, des petits films. Ce sont d'abord des souvenirs pour nous et, à quelques occasions, pour des projections destinées à certains proches ou connaissances que cela intéressent. Pour élargir mon public fort restreint et si cela vous convient pour compléter votre site, vous me feriez plaisir en mettant l'un ou l'autre lien qui permette à vos visiteurs de visionner mes films. Ci-dessous quelques liens.
    Cordialement,
    Serge Fetter (de Couvin, Belgique).

    Voici donc quelques uns de ces films que je vous invite à visionner pour retrouver l'ambiance des petits villages reculés et des chemins d'accès tournés dans deux régions que j'apprécie tout particulièrement : le Mustang et le Kangchenjunga pour leur authenticité préservée (et que j'espère que les villageois ne vont pas perdre trop vite de suite...). A vous de jouer !

    Mustang : https://vimeo.com/854029360

    Phale (Kangchenjunga) https://vimeo.com/360395259
    Trek du Kangchenjunga https://vimeo.com/363680668
    Trek du Kangchenjunga https://vimeo.com/365151467
    Trek du Kangchenjunga https://vimeo.com/375162950
    Trek du Kangchenjunga https://vimeo.com/375288787

    Tihar dans un village au pied du Kangchenjunga

    https://vimeo.com/512111859

  • Camp de base du Saipal et traversée du haut Dolpo

    Avis aux personnes intéressées ! Mais il va falloir aller vite pour ne pas rater cette occasion unique de m'accompagner sur un trek mythique, celui de la traversée du haut Dolpo par les hauts cols à portée de main de la frontière tibétaine. Départ de Simikot, arrivée une quarantaine de jours plus tad à Dunaï ! Rien que ça. Quoique... Comme on ne va pas tous les jours du côté du far west népalais, on en profitera pour se mettre en train sur le tout nouveau circuit en boucle du camp de base du Saipal, un pic qui dépasse de peu les 7000m et que bien peu de monde a pu approcher. 10 jours d'acclimatation entre 2000 et 4500m, histoire de partir avec de bonnes sensations sur la bavante qui suit... Le programme succinct en PDF est téléchargeable ici. Le coût estimatif se situe aux alentours de 8000€ par personne et le groupe sera composé de 3 personnes au maximum. Bien entendu, pas de débutant sur cette bambée : il faut avoir eu à son actif d'ores et déjà plusieurs treks de ce genre en Himalaya ou dans les Andes, en altitude quoi ! Et surtout, nonobstant la durée assez inhabituelle, 47 jours..., dans des conditions d'évolution au confort basique, le nécessaire mais pas plus ! Si vous êtes intéressé, faites vite ! Vous avez tout le mois de juillet pour vous décider...

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  • C'était un chouille trop tôt...

    Exécuté trop tôt (mais comment aurions-nous pu savoir ?...) en cet automne 2022, le projet de tour du Dhaulagiri I que nous avions programmé est venu buter sur la trop grande incertitude de disposer de conditions favorables pour accomplir avec succès le périple. A notre grand dam, nous nous vîmes contraints de rebrousser chemin à seulement 3600m d'altitude au niveau de l'Italian Camp. Faute à une mousson qui se traînassait plus que de raison en longueur déposant chaque soir de ce début octobre des quantités de neige fraîche sur la partie technique de la traversée.

    Italian Camp (Dhaulagiri BC W)

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  • Au Mustang, les népalais : constructeurs et destructeurs...?

    Retour d'un voyage au Mustang au printemps 2019...

    Ils sont en train de tuer le Mustang ! Ou tout du moins la portion la plus connue... Non contents de la qualité de la piste historique construite il y a moins de dix ans, la nouvelle génération d'ingénieurs des « Ponts et Chaussées » locale a décidé qu'une route à vocation internationale (entre le Népal et la Chine par exemple...) ne doit pas faire moins de 20 mètres de large et que le tracé des pentes et des virages doit permettre d'y faire évoluer des semi-remorques de grande longueur. Et tout cela au milieu d'un espace naturel préservé depuis des milliers d'années... Et c'est bien là que le bât blesse ! Pas satisfaits du profil du tracé précédent, les concepteurs de cette route (qu'ils espèrent dans le futur devenir le nouvel axe commercial nord-sud...) ont défini de nouveaux tracés, si possible très différents des anciens (ce n'est pas un problème d'avoir deux ou trois tracés parallèles voire plus à quelques mètres de distance l'un de l'autre : l'ancien, le tout nouveau et tous les essais malencontreux qui se sont terminés dans une roche plus rebelle que les autres à vouloir se faire transpercer...). Il en résulte une vision apocalyptique d'espaces naturels d'une exceptionnelle beauté (autrefois...) qui se retrouvent lardés de multiples bandes parallèles disgracieuses au pied desquelles on distingue les vestiges des sentiers historiques perdu corps et biens (un exemple entre Chele et Samar où le sentier tracé dans la falaise n'est plus...), ensevelis qu'ils ont été sous les tonnes de gravats expulsés par la noria de Caterpillar© qui œuvrent juste au-dessus (Ah ! Newton...).

    Les travaux de la route à l'approche de Chele

     

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  • Expo Michel Mée à Patan

    Mon ami Michel Mée est un homme aux multiples facettes : photo-journaliste, écrivain, amoureux du Monde et entre autres de la Grèce et du Népal..., mais je vous laisse découvrir le bonhomme ici :

    Michel Mée

    Né en Provence, en 1953. Successivement : figurant, filmeur, ouvrier agricole, sérigraphe, photograveur, plongeur, mécanicien, tuyauteur, chromiste, directeur de fabrication, directeur général et photographe freelance… En France, Grèce, Suisse, R.D.A., Finlande, Népal… Après avoir gouté au froid des cimes alpines, des régions polaires et du crétinisme ambiant, il fait dorer ses vieux os entre Népal, Ardèche et Grèce !

    Il présente les photos qu'il a réalisées au Népal dans le site prestigieux du Patan museum du 27 septembre au 25 octobre 2019.

    Il est l'auteur d'un livre recueil de photos intitulé 15 ans au Népal. Pour vous rendre compte de la richesse du livre, n'hésitez pas à lancer la vidéo de présentation. Consacré aux gandharbas de Patan, et plus généralement aux gaïnés (les intouchables), les newars, les gurungs, les tharus et les tamangs, ses photos ne laissent pas insensible : les regards sont perçants, l'équilibre des couleurs et le cadrage des personnages de chaque photo donnent l'impression que nous sommes derrière le viseur de l'objectif. Ce que le livre ne pourra jamais apporter, l'exposition photographique le magnifie. Les portraits sont criants de vérité. J'ai eu l'occasion de passer pas mal de temps en tête à tête avec eux, les portraits..., et je les quitte avec regret, tant j'ai eu l'impression de faire partie de la scène ! Avec la même impression qu'au moment de quitter le Népal après un, deux ou trois mois sur place, tout ce temps passé à échanger avec ces peuples auxquels je suis si attaché...

    L'interview de Michel donnée en fin d'année dernière à France Bleu Drôme Ardèche vous en dira plus sur le personnage.

    Son site web michel-mee.com présente beaucoup de galeries photographiques dont l'exposition Népal tire nombre de ses photos.

    Si vous êtes au Népal à cette période, je ne saurais que vous conseiller de vous rendre à Patan, de visiter le musée qui recèle une somme d'incroyables trésors et bien entendu de rendre visite à Michel qui sera tous les jours (ou presque...) sur place.

    Expo Michel Mée au Patan museum

  • Expo photos du Mustang à Vernoux-en-Vivarais

    Le restaurant de Vernoux-en-Vivarais (Ardèche), le relais des Arts (le bien nommé...), m'a proposé d'exposer quelques unes des photos que j'ai réalisées au Mustang en 2011. L'exposition, une douzaine de photos car le lieu n'est pas si grand que ça, aura lieu entre le 24 avril et le 15 septembre 2019. Il y aura possibilité d'acquérir l'une ou l'autre des photos au format A3 mais aussi au format A4 après retirage. Avec l'équipe du restaurant, nous avons convenu d'une soirée présentation du Mustang le mercredi 19 juin à partir de 18h et comme il y a eu une demande de la part des restaurateurs, je serai présent également mi-septembre 2019 à partir de 18h (date à préciser ultérieurement) pour fêter la clôture de l'exposition. Pour les personnes intéressées, je serai présent pour vous faire découvrir cette magnifique région. A l'occasion je pourrai présenter quelques films que j'ai pu tourner sur place. Alors ! Venez nombreux goûter aux spécialités proposées par l'équipe du restaurant et simultanément découvrir les habitants et paysages du Mustang !

    Expo photos à Vernoux-en-Vivarais

  • L'Himalaya népalais

    Cadeau ! Pour réviser votre géographie de l'Himalaya népalais, je vous mets en partage ce poster longitudinal qui s'étend du Gurja himal au Makalu. Sinon, en plus précis, n'hésitez pas à aller regarder sur le web le recensement précis et très détaillé qu'à commis Günther Siefferth, un véritable travail de fourmi sur Die Berge des Himalaya.

    Himalayan range

  • Les cahiers de l'Âne

    Je ne vous en ai pas parlé avant mais je "collabore" avec un magazine bimensuel consacré strictement aux ânes et aux mules. Il s'appelle Les cahiers de l'Âne et doit compter pas mal d'abonnés et de lecteurs car le numéro 90 est actuellement en kiosque (sans calculette, à 6 numéros par an puisque bimensuel, ça fait 15 ans de parutions, non ?). Sans exagérer, c'est une publication bien intéressante pour les amis de ces bêtes (mais pas seulement...) avec une foultitude d'articles concernant ces animaux (santé, psychologie eh oui, nourriture, maladies, etc.). Une grande part de la publication est consacrée aux retours d'expérience sur le terrain (entre autres, numéro après numéro, est présenté un voyage au long cours vers Compostelle avec des ânes). Et, bien entendu, c'est là que je pouvais intervenir...

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  • Traversée du Népal

    La traversee du nepal

    Ils l'ont fait ! Maxime et Justine, Max et Juju pour les intimes (ils m'avaient accompagné à l'automne 2013 sur la Kora du Dhaulagiri), ont réalisé une performance de choix : traverser dans sa longueur l'Himalaya népalais, de Jumla à l'Ouest du Dolpo à Tumlingtar au pied du Makalu côté Est, en une grosse centaine de jours. Le temps leur a manqué pour accomplir le périple en entier car ils ont rencontré des conditions météo difficiles, forte mousson au début (au Dolpo), froid intense à la fin... L'originalité de leur itinéraire qui s'est dessiné souvent au jour le jour du fait des nécessités de contournement de rivières en crue réside dans le fait qu'il ne s'est pas tenu stricto sensu au suivi des itinéraires de la G.H.T dessinés sur les cartes (Great Himalaya Trail), haute ou basse, mais qu'ils ont sans cesse louvoyé entre les deux itinéraires voire même ailleurs... En alternant passages de cols altiers à deux pas de la frontière tibétaine (le tracé de la high G.H.T), randonnées sur les sentiers du piémont himalayen (le tracé de la lower G.H.T) et autres chemins plus ou moins bien viabilisés, ils ont pu découvrir de manière complète un Népal des montagnes et des campagnes bien attachant. Et grâce aux rudiments de népali que Maxime possède, il leur a été permis d'agrémenter les étapes d'échanges verbaux lors des nombreuses rencontres sur les chemins, dans les villages où ils ont pu partager d'excellents moments avec la population qui y réside. Ils ont posé l'essentiel dans le site qu'ils ont complété de semaine en semaine sur place au gré des connexions WiFi dont ils pouvaient disposer. J'ai pu suivre leur avancée d'W en E et m'ont fait le grand plaisir de reprendre une partie de l'itinéraire de la Route des kharkas, trek "hors des sentiers battus" que j'avais créé en 2013. Pour effeuiller leur livre (numérique...) de voyage, cliquez donc sur l'image en entête du billet de blog. Et bon voyage à vous aussi, virtuel dans un premier temps mais qui saura vous inspirer pour créer votre propre itinéraire !

    Juju et Max

  • Week-end népalais à Chevreuse (2e édition)

    Je vous informe que les 2 et 3 juin 2018 va se tenir la 2e édition du week-end népalais au Séchoir à Peaux de Chevreuse (Yvelines). Outre l'exposition de photos sur le Mustang organisée par l'Association Reconstruction Bolde Phediche, vous pourrez m'y rencontrer pour discuter de la condition du Népal des villages (où il reste encore pas mal de choses à faire depuis les séismes du printemps 2015) et des actions possibles pour venir en aide aux villageois (dons spontanés ou récurrents, achat de T-shirts, de thé, de photos, etc. voire même d'envisager d'aller sur place faire un trekking de quelque niveau que ce soit, seul ou accompagné de vos amis encadré par les villageois de Bolde Phediche 1 trek = 1 maison). Parallèlement à la tenue de l'exposition, des films et des montages diapos seront projetés et cela durant les deux jours de présence des membres de l'association.

    En soutien à cette opération, le concerto pour violon et piano de Saint-Saëns (solistes Nicolas DAUTRICOURT et Gilles NICOLAS) sera exécuté le samedi 2 juin à 20h.

    Merci à la municipalité de Chevreuse de nous accueillir dans leur coin de Paradis et de nous offrir ce concert de soutien. Et pour préparer votre visite, n'hésitez pas à vous rendre sur le site de l'association Reconstruction Bolde Phediche et vous rendre compte de l'implication de ses adhérents au quotidien, ici en France et sur place au Népal.

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  • Tout, tout, tout sur le Dolpo...

    Après le Mustang qu'il a parcouru de long en large (et en hauteur...), Paulo Grobel est tombé amoureux d'une nouvelle région qu'il a entrepris d'explorer, à fond comme d'habitude. Et comme pour le Mustang, il partage la somme d'infos dont il dispose avant (lectures, internet, etc) ou qu'il collecte lors de ses voyages sur un site web. Celui-ci se nomme www.dolpo-news.com et a vu le jour très récemment. Les aspects trekking et ascensions sont renvoyés par des liens vers le site générique www.paulogrobel.com alors que sur le nouveau site une grande place est faite à la culture bouddhiste ou pré-bouddhiste Bön encore très présentes dans ce "Pays caché".

    Au fait, bientôt plus si "caché" que ça car on apprend que les travaux de la route entre Jajarkot et Dunaï arrivent à leur terme et que cela va changer beaucoup de choses pour les locaux comme pour les "touristes", et pour une fois, contrairement au Ladakh/Zangskar, en bien pour les deux...

    Une grande partie de l'aspect culturel de cette région est traité au travers de la publication de documents concoctés par Etienne Principaud. Vous avez pu prendre connaissance, en avant-première sur mon site, de quelques uns de ces documents insérés ça et là au format PDF dans les descriptifs des jours par jours des topos Dolpo-ouest, La traversée du haut Dolpo ou La Kora du Dhaulagiri (2ème partie). Si vous avez aimé, et que votre réserve de Doliprane ou d'Aspégic est au top..., poursuivez votre apprentissage sur le site de Paulo. On va en prendre plein la gu... mais se remplir le cerveau.

    Dolpo news

  • Destination Himalaya - le DVD

    Destination himalaya dvd

    En 2010, j'étais allé voir un film diffusé confidentiellement dans quelques salles d'Art et d'Essai à Paris. Suite à la séance, j'avais rédigé un billet de blog. pour attirer votre attention sur la qualité de cette oeuvre. Malheureusement, il n'a jamais été rediffusé dans les salles de cinéma ou à la télévision (me semble-t-il...). Je vous laisse relire l'article d'il y a 8 ans pour vous convaincre de vous diriger vers ce lien FNAC (par exemple) puisqu'aujourd'hui ce film est disponible en DVD. Enfin...! N'hésitez pas à partager vos impressions en laissant un commentaire sur le site.