météo

  • Traversée Saipal et Dolpo (episode 3)

    Dimanche 3 septembre : Et c'est reparti ! Même descente que la semaine dernière jusqu'à la passerelle de Chhipra. L'air est saturé de l'humidité qu'a laissé l'orage de la 2ème partie de la nuit. Mais comme il fait plutôt frais, ça passe... Cette fois-ci, on ne traverse pas la Humla Karnali nadi mais on reste en RG pour s'élever en lacets dans le coteau pentu et le soleil "a la bonne idée" de nous darder de ses rayons. Et le cocktail soleil + humidité fait que l'on se croit plus sur l'Île de la Réunion qu'au Népal, il faut dire que ces deux contrées font partie des zones exotiques. Chaque dizaine de mètres de dénivelée de gagnée est un enfer ! Après la pause de midi à l'ombre, la montée est plus facile sans soleil vers Durpagaon et le voyage que l'on effectue de concert avec un groupe de scolaires du village en train d'entretenir les bas-côtés du chemin est très guillerette. Je propose de faire halte dans une famille au village plutôt que d'aller monter les tentes tout au fond de la vallée (le terrain de camping "officiel"...) dans un lieu que je devine plutôt saturé d'eau car placé au bord de la rivière. Bonne pioche ! Il a plu toute la nuit et la soirée a été super sympa... et au sec !

    Rencontre d'un groupe de scolaires à l'approche de Durpagaon

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  • Juillet 2019 au Ladakh : 50 sur 360...

    Le Ladakh, connu pour ses paysages de désert d'altitude où il n'y pleu(vai)t que très rarement en été, vient de connaître un mois de juillet 2019 plutôt agité côté météo... en attendant peut-être pire côté politique avec la décision de Narendra Modi de mettre fin unilatéralement à l'autonomie du Cachemire !

    Sur le plateau des Kyun tso, ça va pas tarder à tomber...

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  • [Maroc] Haute Route n°4

    Voilà pratiquement un mois que je suis revenu de cette escapade sur les crêtes du haut-Atlas occidental et je m'aperçois que je n'en ai pas beaucoup fait mention. Il est vrai que je suis parti de suite passer une semaine au bord de la Grande Bleue à Toulon (une nouvelle balade dans les Calanques) puis j'ai enchaîné de suite sur le tour de la Vallée de Chevreuse sur le week-end de l'Ascension... Mais revenons sur la montagne marocaine : cette virée sur les crêtes en autonomie, j'en rêvais depuis 2 ans, au moment où je m'étais rendu dans le coin lors de la GTAM4 et une autre fois l'année dernière lors du passage avec M'hamed alors que nous essayions de décrypter un itinéraire muletier dans cette région et qui s'est révélé devenir la GTAM5.

    Le tizi n'Louez au pied du Djbel Erdouz

    Pour ce cru du printemps 2014, l'accomplissement d'une haute-route, la quatrième du nom (car venant chronologiquement après les 3 premières Alpi-Toubkal 1, 2 et 3), M'hamed était de la partie, bien sûr, mais avec Martial et Pierre (qui m'avaient accompagnés sur la Kora du Dhaulagiri l'automne dernier) et trois "petits" petits nouveaux : Marielle et Yannick (arrivant de Chambéry avec une solide expérience des raids montagnards de ce genre) et puis Claude, résidant dans la Beauce et qui s'essayait sur ce genre de parcours sur les "injonctions" de Martial, son ancien collègue de travail. Seule possibilité d'avancer : être en autonomie avec 6 jours de nourriture dans le sac pour atteindre Arg, un village situé aux 2/3 du parcours et dans lequel on avait prévu de faire déposer chez l'habitant un ravitaillement.

                                                                                                                                                          Ijoukak (photo M.L-F)

    Tout avait bien commencé et les camarades de route qui ne connaissaient pas encore l'accueil berbère ont été enchantés par la soirée que nous avons passée au gîte d'Ijoukak, chez El Mahjoub. Mais, pour Claude, la balade pourtant commencée positivement s'est arrêtée brutalement à la descente du Gourza, dès le 3eme jour, en raison d'un oedème laryngé qui s'est sûrement déclenché du fait d'une montée trop rapide de 1000 à 3300m, en deux jours seulement. A 4000, 5000 ou 6000m, OK ! Mais là c'est la toute première fois que je suis confronté à ce problème à une aussi "basse" altitude... Plus de peur que de mal : du bivouac sous le tizi n'Ouddif, Claude, accompagné de Martial, a pu redescendre jusqu'au premier village. Avec l'aide logistique d'El Mahjoub à distance (via le téléphone mobile, eh oui, ça passe quelquefois là-haut...), le rapatriement a pu avoir lieu jusqu'à Marrakech suivi d'un retour fissa sur la France. Pendant cet épisode de 3 jours nous avons poursuivi notre parcours de crêtes, enchaînant les sommets de l'Imlit, du Tameksaout et de l'Erdouz, ascensions entrecoupées de bivouacs exceptionnels, soit dans les hauts vallons où l'on connaissait la présence de sources (merci les repérages des années précédentes !), soit directement sur la crête voire le sommet, à l'Erdouz par exemple, où de beaux névés tardifs nous ont permis de faire fondre la neige et de disposer d'eau pour le bivouac.

    Dans la partie chaotique entre l'Imlit et le tizi Melloult

    Martial se rendra directement à Arg avant de nous rejoindre au cours de notre descente de l'Erdouz et nous finirons tous ensemble (à 5 seulement...) le périple en traversant l'Igdet sous une météo très capricieuse, assez inhabituelle pour un mois de mai. Et comme d'hab', des paysages exceptionnels et de nombreuses rencontres avec les bergers qui traquent les moindres coins de verdure au coeur des vallons minéraux. Tout ça grâce à qui ? M'hamed bien entendu. Avec sa gouaille et sa débrouillardise, que de partages avec les locaux n'avons-nous pas connus... Et même des invitations à venir dormir à la maison avec d'excellents mets, tagines et couscous. La fête quoi ! Je l'ai même affublé d'un surnom : M'hamed "les bons tuyaux" à l'instar de Huggy dans la série TV culte Starsky & Hutch.

    Avis de mauvais temps sur l'Igdet (départ de la descente en biais dans le creux du vallon)

    Le topo [Maroc] Haute-Route n°4 est désormais en ligne. Pour les diaporamas, ils arriveront un peu plus tard (en fait je viens de les mettre en ligne ce 29 août...) et sûrement après le retour de la Grande Traversée du Ladakh n°2, itinéraire alternatif à la Traversée n°1 phagocytée aujourd'hui (pour le bien des habitants) par la piste qui rend désormais cet itinéraire autrefois d'exception bien peu intéressant à présent.

  • Traversée du Haut-Dolpo (automne 2014)

    Trek d'exception prévu du 12 septembre au 7 novembre 2014 mais
    REPORTE SANS DATE PRECISE

    PAR MANQUE DE CANDIDATS

    Cet automne 2014, à la suite du trek découverte « hors des sentiers battus » de 2013 que j’avais appelé la Kora du Dhaulagiri et où il n’avait pas été possible de randonner dans le Haut-Dolpo du fait des conditions météorologiques autant déplorables qu’inhabituelles, me voici à proposer une traversée de cette région. Partant de Jumla, village que l’on peut plus aisément que Juphal rejoindre par avion, et se terminant à Jomosom à la porte du Mustang, l’itinéraire que je propose suivra au plus près la frontière népalo-tibétaine : il se dirigera en premier vers le lac Rara puis s’orientera plein E pour atteindre le nord du Haut-Dolpo avant de redescendre au S vers Shey gompa et le lac Phoksundo. Ensuite, toujours vers l’E, il rejoindra Dho Tarap puis Charka Bhot, deux villages emblématiques de la région. Puis ce sera cap au S pour aller explorer l’exceptionnelle vallée de Mukot au pied des faces nord du Dhaulagiri himal pour atteindre Sangtha et le Mustang par le Tuche La. Pour les gens motivés, j’ai prévu de remonter la Hidden valley (une vallée dont Paulo Grobel nous a offert le trousseau de clefs sur son site) jusqu’au camp de base du Dhaulagiri avant de redescendre sur Marpha et Jomosom. Les autres, depuis Sangtha et en deux jours de marche, pourront rentrer tranquillement par le chemin des caravanes, un sentier beaucoup moins problématique et engagé que le précédent...

    Il y aura donc trois possibilités de se joindre au projet :
    - Option 1 : Jumla – Rara - Bhijer – Shey gompa – Ringmo - Dho Tarap - Chharka Bhot – Mukot – Dhaulagiri BC - Mustang de 47 jours de marche.
    - Option 2 : Jumla – Rara – Bhijer – Shey gompa - Ringmo de 24 jours de marche.
    - Option 3 : Ringmo – Dho Tarap - Chharka Bhot – Mukot – Dhaulagiri BC - Mustang de 24 jours de marche.

    Ci-dessous une représentation géographique de la région où se déroulera le trek présentant un tracé (très) approximatif :

    Vous voulez vous joindre au groupe qui va réaliser ce trek d'exception ?

    Téléchargez le document d'informations pratiques ici :  Pdf image 1 Traversée du Haut-Dolpo - v1

  • La Kora du Dhaulagiri

    Je suis revenu depuis deux semaines et je ne suis pas encore totalement sorti de mon état second, celui qui m’empêche de totalement me passionner pour la politique, les faits divers, le championnat de foot ou de rugby, les fêtes de Noël qui approchent... bref, tout ce qu’un gars normalement constitué (bon, d’accord pour le foot, ce n’est pas une obligation...) est sensé s’intéresser. Même ma deuxième année d’apprentissage du népali à l’INALCO démarre couci-couça après quasiment 4 mois d’immersion sur place. Je n’arrive pas à rentrer... Si je ne suis pas (vraiment) là, où suis-je donc ? Reprenons depuis le début. Après trois randos de printemps au Maroc tout au début de cette année 2013 avec mon compagnon berbère M’hamed, voilà t’il pas que je me lance, à peine la GTAM 5ème du nom achevée avec succès, dans une randonnée itinérante plutôt longue. L’année dernière, j’avais bien organisé celle des 5 cols de l’Annapurna sur 32 jours suivie d’un petit tour au Mustang pour assister au festival Tiji à Lo Monthang sur une dizaine de jours, mais là, pour 2013, je n’y allais pas « avec le dos de la cuiller », je me lançais pendant l’été dans un voyage pédestre de 47 jours, un Grand Tour du Ladakh, avec au programme le secret désir de découvrir cette région de manière un peu moins superficielle. J’en reviendrai comblé : le programme que j’avais concocté devait parcourir de larges espaces aux paysages exceptionnels et changeant tous les jours, suivre des canyons et traverser des plateaux, alterner vallées fertiles et minéral intégral. Eh bien, c’était cela ! Une bambée d’une cinquantaine de jours, et à la fin même pas fatigué... Et il faut le noter également, la qualité d’organisation de Sonam Dawa, le directeur de l’agence Adventure Travel Mark de Leh, nous n’avons pas eu à déplorer un bémol. Incroyable randonnée !

    Mais ce n’était pas tout... La fin de l’année était prévue aller crescendo. Le programme d’automne au Népal promettait d’être lui aussi plutôt dense : une circumambulation avec comme barycentre l’immense chaîne de montagnes du Dhaulagiri qui s’étale du Tukuche à l’est à la Putha Hiu Chuli à l’ouest, il y avait de quoi se faire du souci quand même avec 60 jours de marche : là c’est Chhetup Tamang, directeur de l’agence népalaise Altitude Randonnée Trekking qui s’y colle en me proposant la meilleure équipe de porteurs, cuisiniers et accompagnateurs pour m'épauler dans ce trek « à tiroirs » pendant laquelle on pourra rencontrer de nombreuses embûches qu’il nous faudra contourner.

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  • Crête des Vosges, la fin...

    De retour du Ladakh cette fin août, Météo France annonce une période d'une semaine de super beau temps sur la France (Ah, c'est beau les prévisions à 12 jours !). Je concocte un petit itinéraire qui va me permettre de terminer en 5 jours la traversée initialisée à l'automne 2010 et qui s'était brutalement arrêtée sur le chaume des Trois Fours au pied du Hohneck dans une tempête de neige hâtive... Plus on se rapproche de la période choisie pour effectuer cette randonnée, on voit apparaître sur les cartes prévisionnelles des icônes de nuages qui masquent de plus en plus le rond jaune du soleil, jusqu'à le faire quasimment disparaître... Bon ! Je me dis qu'il serait dommage de n'y point aller surtout que la météo des crêtes est souvent différente de celle de la plaine d'Alsace. Je n'avais pas vu pourtant que le vent de NE allait rabattre les "brouillards" de la plaine vers les crêtes. Nous passons avec Marie un superbe week-end découverte de la ville de Nancy (Ah ! l'excellentissime restaurant A la table du bon roi Stanislas à deux pas de la place éponyme...) avec la visite des quartiers historiques, du musée de l'Ecole (d'art nouveau) de Nancy couplée à celle de la villa de Louis Majorelle, père de Jacques qui a oeuvré au Maroc. Le diaporama sur Nancy viendra sous peu prendre place dans la rubrique Villes du Monde.

    Marie rentre dimanche soir sur Paris, boulot oblige, et je file vers le Bonhomme passer la soirée auprès de Dominique et Denis à l'Hôtel de la Poste. Le lendemain dès potron-jacquet, je laisse la voiture sur place et me voici sous un temps nuageux (mais qui ne demande qu'à se déchirer, il lui faudra quand même trois jours pour y parvenir...) dans la montée vers le col du Calvaire.

    Le lac de Fischboedle

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  • Saison ladakhie 2012...

    Mise à jour du 14 septembre 2012

    Bon ! Il va bien falloir s’y résoudre à modifier la définition du Ladakh qualifié de «  Territoire himalayen d’Inde du Nord, montagneux, quasi désertique, subissant des températures hivernales très rigoureuses et connaissant des étés chauds, ensoleillés avec une pluviométrie réduite à son minimum ». Il y avait eu 2010, bon ! C’était la faute à la goutte froide qui se baladait au-dessus de la frontière sino-indienne, en 2011, lors de notre Grande Traversée du Zanskar, la météo s’était abonnée au service minimum côté soleil, alors que penser de 2012 ? Que les agriculteurs ladakhis ont été heureux ? Certes, en août, il n’y a pas eu une seule journée sans pluie… Parfois quelques gouttes mais aussi de belles averses, et des qui mouillent ! Heureusement que les tentes étaient étanches (merci Sonam pour la qualité de l’équipement de bivouac fourni) et que d’autre part la journée de marche se terminant souvent avant 15h, il était possible de s’abriter sous la tente mess, les précipitations se produisant la plupart du temps en début d’après-midi et durant la nuit.

    Orage au camp de base du Parang La

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  • Les balcons du Lamjung en ligne...

    Comme vous l'avez peut-être lu dans le précédent billet de blog Les 5 cols de l'Annapurna, c'est fait..., nous n'avons pas pu franchir le Namun La à cause des conditions météo déplorables qui sévissaient sur le piémont des Annapurnas (début mai 2012, il y a même eu un lac dans la haute vallée de la Mardi khola qui s'est effondré, qui a détruit un village et causé une cinquantaine de décès et laissé de pauvres gens déjà sans ressources encore plus démunies...).

    Je ne voulais pas vous priver d'une randonnée originale sur les crêtes au pied du Lamjung entre les plaines du Terai et les solitudes glacées du massif des Annapurnas. C'est pourquoi je vous ai concocté un mini-trek partant de Pokhara et finissant à Khudi à la porte du fameux Tour des Annapurnas. Mais bien que nous soyons dans la même région, il n'y a vraiment pas photo entre ce chemin de pélerinage des hindouistes (ils vont pour nombre d'entre eux jusqu'au grand lac de Dudh Pokhari à 4500m en tongues 2 doigts et un simple sari sur les épaules...) et l'hyper commercial dénaturé célèbre Tour de... Et c'est bien cela qui justifie la présence de ce topo parmi des réalisations aussi prestigieuses que les 5 cols de l'Annapurna, la traversée Mustang-Phu ou Mustang secret. En effet, vous allez pouvoir sur ces chemins sauvages aller à la rencontre de la "jungle" (comme ils disent), vous immerger dans une forêt quasi primaire mais exploitée, ses orchidées épiphytes qui tombent des branches, ses plantes tropicales, ses rhododendrons-arbres et les mahonas en fleur au printemps, ses sangsues (eh oui...!). Tout un univers que vous ne soupçionnez pas et qui vous laissera fatigué après une journée de crapahut lors de la remontée d'un coteau ardu et sans fin, journée au bout de laquelle vous serez ébahis par le panorama que présente cette chaîne montagneuse de l'Annapurna et du Lamjung réunis. Vous passerez dans des villages gurung dans lesquels vous irez à la rencontre de leurs habitants, accueillants et curieux de vous voir leur rendre visite. C'est le Népal des campagnes, des bois, sensiblement différent de celui des hautes vallées arrides. Ici tout pousse ou presque : au printemps c'est le vert fluo qui domine avec le riz bien sûr, mais aussi l'orge, le millet, le sarrazin. Et ces toits en chaume qui surmontent les murs rouge brique de ces maisons, que de beaux souvenirs !

    Vous trouverez tout cela dans le topo Les balcons du Lamjung et puis une fois à Khudi vous voulez continuer encore, revenez en 3 jours par le circuit Khudi - Baglungpani - Laxmi Bazar - Begnas tal - Sisuwa - Pokhara que vous trouverez décrit aux jours 19, 20 et 21 du Tour du Manaslu. Bonne rando !

    Galegaon

  • Pas de Corse en 2010...

    Dans le précédent billet de blog, je vous présentais dans les grandes lignes l'itinéraire que nous allions suivre durant cette longue semaine d'automne et tous les plaisirs que nous souhaitions en retirer... J'abordais également les écueils auxquels nous serions amenés à faire face : tout d'abord la pénurie de gazole qui pourrait poser un problème dans les déplacements (mais on disposait d'un itinéraire de substitution totalement à pied), et ensuite les conditions météo dont les prévisions se dégradaient de jour en jour au fur et à mesure que nous approchions de la date fatidique... Et puis là, c'est le pompon ! Temps pourri programmé sur l'intérieur de l'île pendant toute la semaine dû à une poche dépressionnaire centrée sur le golfe de Gênes. Sympa... Pluies d'averses et grand vent sur les crêtes. Un jour bloqué, on supporte (difficilement déjà...) mais toute une semaine, autant ne pas y aller. C'est ce que nous avons convenu, Georges et moi, lorsqu'il s'est agi de trouver une destination de substitution : les prévisions météo nous ont semblé hyper favorables sur la partie nord de la France pour la semaine prochaine. J'ai recherché au fond de ma mémoire un itinéraire qui pourrait me tenir à coeur et que je n'aurais pas entrepris faute de temps. En plus, il sera souhaitable que cela puisse être monté en quelques heures... J'ai donc compulsé ma bibliothèque de cartes IGN et de topos FFRP. J'en ai sorti les idées suivantes : Tour du Morvan, GR34 en Bretagne nord, Traversée du Jura et Crête des Vosges. C'est ce dernier qui aura notre préférence et pour lequel vous retrouverez itinéraire, bons plans et diaporama sur le site dès notre retour. Ne changeons pas une formule qui "gagne", ce sera en autonomie : tente ou abris forestiers, un petit gîte au milieu pour une douche chaude... Pour le ravitaillement, pas besoin de se charger exagérément : il y a au moins une possibilité de faire les courses chaque jour. Vous vous dites "crêtes" et "ravitaillement", ça ne va pas ensemble puisque les villages sont souvent au fond des vallées et les crêtes par définition c'est en haut. Bien vu ! Eh bien, le sentier des crêtes proprement dit n'arrête pas de descendre et de monter, présentant des dénivelés cumulés parfois impressionnants sur la journée. Bon entraînement en prélude du départ vers le Népal... Profitons de la bonne chère (choucroute, marcaire et bons petits vins) avant de tourner pendant plus d'un mois au dal bhat et à l'eau hydroclonazonisée.

  • [Maroc] Haute Route (Toubkal) n°2 en ligne

    Il faut faire contre mauvaise fortune bon coeur... Même si le beau temps n'a pas été de la partie, il y avait quand même matière à rédiger un topo de haute route ne serait-ce que pour laisser à la postérité (...) les descriptions de l'itinéraire entre les refuges de la Tazaghart et du Toubkal passant par ce superbe col sauvage du tizi n'Amrharas n'Iglioua, et de l'ascension des deux sommets du Ouanoukrim (2ème sommet de l'Atlas quand même). Allez-y ! Rien de dur ni de compliqué. Je vous souhaite de meilleures conditions météo que celles que j'ai connues, c'est quand même la moindre des choses...